Posts Tagged ‘Edmond Gaudin

Et puis un florilège d’articles marquants, entre mai 2019 et août 2022 de ma recherche des « cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel…

18oct

En continuation de mon article d’hier jeudi 17 octobre « « ,

voici, ce vendredi 18 octobre 2024, un florilège plus ouvert de 11 articles constituant autant d’étapes marquantes dans les progrès de ma recherche, étalés sur quatre ans entre le 13 mai 2o19 « «  et le 18 août 2022 « « ,

justifiant pleinement, en dépit de leur drastique sélection, le passage de l’expression « cousinages cibouriens » à l’expression englobante plus juste de « cousinages cibouro-luziens » pour caractériser les liens de parenté effectifs _ même si peu cultivés, ni guère entretenus par eux… _ entre Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ainsi que son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec leurs divers cousins de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz aux XIXe et XXe siècles, issus des lignées des deux sœurs, Marie-Baptiste 2 Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) _ épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 de Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – noyé le 15 novembre 1841 au large d’Hendaye) ; avec une descendance d’abord Hiriart et Dargaignarats, et puis Gaudin… _ et Marie 3 Delouart (Ciboure, 17 août 1786, Ciboure, 15 décembre 1872) _ épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1821), avec une descendance Goyenague ainsi, aussi, que Passicot… _ ainsi que celle issue de leur frère, Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872) _ époux à Ciboure le 30 avril 1823 de Marguerite Larréa (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 3 septembre 1844) ; avec une descendance Delouart, Cerciat et Etchepare, et puis Sagarzazu, etc. : à explorer…

Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils Maurice Ravel (1875 – 1937) étant issus en ligne directe de l’aînée de la fratrie des quatre enfants de Gracien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse _ le 28 janvier 1878 à Ciboure _ Sabine Laxague (Ciboure, 1745 ?, ou bien 24 novembre 1752, ou bien 1758 ? – Ciboure, 27 février 1845), je veux dire cette Marie-Baptiste Delouart 1 (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), qui est la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) _ ainsi que de sa sœur Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) _, la  grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), ainsi que l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ j’indique ici au passage que Sabine Delouart et sa fille Marie Delouart sont toutes deux nées de père inconnu (ce qui forcément réduit les cousinages connus !) ; et que Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de cette Marie Delouart 1, se trouve être la grand-tante qui, « âgée de cinquante ans«  (et alors marchande de poissons) est allée déclarer à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 à midi la naissance le dimanche 7 mars 1875, à dix heures du soir, du petit Maurice Ravel), ainsi que, cinq jours plus tard, la marraine, le 13 mars 1875 à l’église Saint-Vincent de Ciboure, de Maurice Ravel (le parrain étant leur cousin Simon Goyenague : Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890) ; et encore que Gachucha Billac est la mère de Romain Billac (Ciboure, 4 août 1844 – Ciboure, 2 décembre 1862), né lui aussi de père inconnu, et décédé sans descendance… _ces quatre enfants Delouart, les trois Marie et Jean Delouart, étant respectivement nés en 1782, 1784, 1786 et 1788, du mariage à Ciboure le 28 janvier 1778 de Gratien Delouart  et son épouse Sabine Laxague.

Maintenant, et au-delà de ces situations de parenté de fait, qu’en fut-il, lors des séjours épisodiques au pays basque des parisiens qu’étaient devenus les natifs de Ciboure Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, des relations effectives, à Ciboure et à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Delouart-Ravel (1840 – 1917) _ épouse, à Paris le 3 avril 1873, de Pierre-Joseph Ravel (Versoix, 19 septembre 1832 – Levallois-Perret, 13 octobre 1908) _ et son fils Maurice (1875 – 1937), avec leurs divers cousins, les cibouriens Goyenague, Passicot, Cerciat, Etchepare, ainsi que Anchochury, à Ciboure, puis les luziens Hiriart, Dargaignaratz, Zozaya et surtout Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, demeurés domiciliés eux au pays basque ?…

Car si l’on sait, par les témoignages volontiers rapportés de divers membres de la famille Bibal-Gaudin chez lesquels Maurice Ravel a maintes fois été hébergé, rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, lors de vacances passées durant son enfance et son adolescence à Saint-Jean-de-Luz, auprès de sa chère Tante Gachuch (Ciboure, 17 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) qui y faisait office de gouvernante des 7 enfants du couple Gaudin _ dont le mariage fut célébré à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 _, formé de Saint-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) _ soient leurs 7 enfants : Charles, né le 19 novembre 1875 ; Marie-Pascaline, née le 10 novembre 1876 et décédée le 30 avril 1877 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 3 mars 1879 ; Jeanne, née le 16 octobre 1880, Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886 et décédé le 2 novembre 1899… _,

en revanche nul témoignage direct et d’époque de Maurice Ravel lui-même, et moins encore de sa mère, qui n’écrivait tout simplement pas, ne nous demeure hélas sur cette période-là et ses séjours au pays basque, avant 1900… _ et dans la tardive « Esquisse autobiographique« , rédigée le 10 octobre 1928 à Monfort-l’Amaury, à la demande d’Henri Dubois, directeur artistique de la maison discographique Aeolian, et Roland-Manuel servant de secrétaire à Maurice Ravel (pages 1437 à 1441 de la Correspondance de Maurice Ravel, dans l’édition du Passeur de 2018), Ravel parle exclusivement de son parcours musical de compositeur et de ses œuvres ! Pas un mot sur sa vie personnelle : « Maurice Ravel répugnait à parler de soi et détestait d’écrire « , témoignera Roland-Manuel en 1938 en publiant ce texte, ainsi que le précise en note de présentation de ce document Manuel Cornejo, page 1437,… _ Tout ce qu’on peut donc en découvrir _ et difficilement décrypter _ résulte de rares témoignages succincts et postérieurs de Maurice Ravel, après 1900…

Voici donc ma sélection de ces 12 articles

_ aux dates suivantes :

13 mai 2019 « « ,

26 mai 2019 « « ,

28 mai 2019 « « ,

19 août 2019 « « ,

31 août 2019 « « ,

2 septembre 2020 « « ,

4 octobre 2020 « « ,

7 octobre 2021 « « ,

11 octobre 2021 « « ,

17 août 2022 « « 

et 18 août 2022 « « … _,

un peu significatifs des progrès, par paliers de découvertes plusieurs fois surprenantes, de ma recherche de ces trop méconnus jusqu’ici « cousinages cibouro-luziens » de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, que je vais donc ici brièvement commenter :

Mon article «  » en date du 13 mai 2019 constitue un incontestable tournant de ma recherche, en ce qu’il corrige l’ignorance _ et la fâcheuse confusion de personnes, entre deux sœurs Delouart, portant le même prénom de Marie, mais nées à deux ans de distance (1784 et 1786), et donnant lieu bien évidemment à deux séries de filiations distinctes, l’une d’Etcheverry, Hiriart, Gaudin, et maintenant Lenoir, ainsi que de Dargaignaratz et Zozaya, cette dernière branche aujourd’hui éteinte avec le décès sans enfant de Clotilde Dargaiganaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), épouse de Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932) ; et l’autre de Goyenague, maintenant éteinte, elle aussi, avec le décès de Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), épouse sans enfant de son cousin germain Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), et de Passicot : le couple de Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898) et Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 _ Buenos Aires, 28 octobre 1888), mariés à Ciboure le 17 juillet 1850, a eu 11 enfants Passicot… _ de Jean-Noël Darrobers concernant, au départ _ à partir de la non distinction des naissances de deux sœurs Delouart toutes deux prénommées Marie, nées à Ciboure l’une en 1784 et l’autre en 1786… _ l’existence d’une Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1742) _ que Jean-Noël Darrobers confond avec sa sœur cadette, Marie Delouart 3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) _à laquelle s’ajoute, forcément en cascade généalogique, l’ignorance de la lignée-filiation issue de cette Marie Delouart 2, devenue luzienne lors de son mariage à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 avec le marin cibourien Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 11 novembre 1841) _ né, qui plus est, Curuchet, de la cibourienne Gana Curuchet (à identifier…) et de père inconnu… _, puis de sa désormais domiciliation luzienne ; une double ignorance reprise telle quelle, sans recherche de sa part, par Étienne Rousseau-Plotto, et qui affecte forcément la prise en compte par lui du très effectif lien de parenté existant entre, d’une part, la lignée issue de Marie Delouart 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), une filiation qui mène, via la fille de cette dernière qu’est Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), à sa petite-fille Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et, d’autre part, la lignée remontant de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) à Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), via le père de Magdeleine, Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), et la grand-mère paternelle de Madeleine, Marie Etcheverry 1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850).

D’où a résulté l’acceptation par Etienne Rousseau Plotto du déni de parenté avec Maurice Ravel _ en dépit des expressions « ma chère cousine » de Maurice Ravel en sa lettre à Magdeleine Hiriart-Gaudin du 8 octobre 1910 et « Mon cher Maurice, votre cousine » de celle-ci à son cousin Maurice Ravel en sa lettre du 24 novembre 1914 _, auquel s’est expréssément tenu le fils de Madeleine-Hiriart-Gaudin, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) en ses récits auprès de ses enfants Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir (née en 1942)…

Magdeleine Hiriart-Gaudin, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, sont bel et bien de très effectifs cousins, à la troisième génération ; comme Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est bel et bien cousin à la deuxième génération de Marie Delouart, née à Ciboure le 24 mars 1840 ; comme Marie Etcheverry 1, née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 est bel et bien cousine germaine de Sabine Delouart, née à Ciboure le 11 septembre 1809 ; et comme Marie Delouart 2, née à Ciboure le 17 juin 1784, est bel et bien la sœur cadette de Marie Delouart 1, née à Ciboure le 29 juin 1782 des mêmes parents, Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) _ fils de Michel Delouart et Marie-Marguerite Mourguy _ et Sabine Laxague (Ciboure, 1745, ou 1758 – Ciboure, 27 février 1845) _ fille de Pierre Laxague (lui-même fils de Marsans Laxague et Domintch Sallaberry) et Marie Doyambehere (décédée à Ciboure le 4 octobre 1785).

Ce qui me permet de parler désormais non seulement de « cousinages cibouriens » de Maurice Ravel, mais bien de ses « cousinages cibouro-luziens« … Et cela en dépit de statuts sociaux qui, mariages aidant, ont évolué assez différemment entre ceux de Ciboure et ceux de Saint-Jean-de-Luz.

Mes articles, mais j’y viendrai un peu plus bas, des 17 août «  » et 18 août 2022 « « , commenteront, avec le recul de champ du temps passé à ces recherches, cette situation non seulement ignorée par Jean-Noël Darrobers et, à sa suite, faute de vérifications, par Étienne Rousseau-Plotto, mais étant mêmeet surtout déniée par le fils de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; et nous essaierons alors d’en identifier des raisons...

L’article que je retiens ensuite en ce commode florilège, est celui du 26 mai 2019 « « . Nul besoin ici de commentaire.

En revanche, l’article suivant, celui du 28 mai 2019, « « , mérite assurément qu’on s’y attarde ! : à cette date du 28 mai 2019, je n’avais pas encore rencontré la très aimable petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin, Maylen Gaudin-Lenoir, et me travaillaient les questionnements sur l’ignorance des descendants de Magdeleine Hiriart-Gaudin de leur cousinage pourtant bien effectif avec Maurice Ravel. Et c’est donc à l’aune de ce stupéfiant étonnement _ que partagea, bien évidemment, Maylen Gaudin-Lenoir… _  qu’il faut relire cet article…

Le lendemain de cet article du 28 mai, le 29 mai 2019 donc, j’adressais le courriel suivant à Maylen Gaudin-Lenoir à 11h 21 _ et je donnerai aussitôt à sa suite la réponse par courriel, à 21h 56, de celle-ci _ :

« Madame,

c’est la lecture de la passionnante Correspondance de Maurice Ravel, homme si discret et pudique, telle que vient de la publier, superbement, Manuel Cornejo, qui m’a fait entreprendre des recherches sur les cousinages de Maurice Ravel à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, quand j’ai pris conscience du cousinage de Maurice Ravel avec votre grand-mère luzienne Magdeleine Hiriart-Gaudin ; et cela à partir des qualifificatifs de « cousine » et « cousin » que j’ai découvert employés dans leurs lettres de 1910, à propos du décès de votre grand-père Charles Gaudin, et 1914, à propos des décès de ses frères Pierre et Pascal Gaudin. J’ai désiré comprendre sur quoi ces qualificatifs, que j’ai pris au sérieux, pouvaient bien se fonder…
 
D’autant que j’avais commencé à établir la généalogie, complexe et bien méconnue, même depuis les travaux pionniers de Jean-Noël Darrobers, de la famille cibourienne des Delouart, depuis Gratien Delouart (1748 – 1798) et jusqu’à aujourd’hui.
 
Inutile de préciser que bien des données continuent de me manquer… Mais j’ai compris qu’existaient trois Marie Delouart (plus un Jean Delouart) issu(e)s du mariage (en 1778) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague.
La première de ces trois Marie Delouart (1782 – 1855),  est l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel et la mère, aussi, de Gachoucha Billac (1819 – j’ignore la date de son décès _ Gachoucha Billac est née à Ciboure le 15 mai 1824, et est décédée à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, le 17 décembre 1902, je le découvrirai plus tard… (ajout du 18 octobre 2024)  _), la grand-tante (et marraine) du compositeur ;
 
la seconde de ces Marie Delouart (1784 – 1842), est la mère des deux Marie Etcheverry, la première (1817 – 1850), épouse de Jean-Baptiste Hiriart (1816 – 1859) ; et la seconde (1824 – 1900), épouse de Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862), ainsi que l’arrière-grand-mère de votre propre grand-mère paternelle : Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), ainsi que la grand-mère de la « tante Clotilde » Dargaignaratz-Zozaya (1860 – 1943), qui était, elle, la cousine germaine de votre arrière-grand-père Dominique Hiriart (1849 – j’ignore la date de son décès _ en réalité, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, Dominique Hiriart est décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 décembre 1926 (ajout du 18 octobre 2024) _) ; 
et la troisième de ces Marie Delouart (1786 – ?) _ en réalité, cette Marie Delouart 3 est né à Ciboure le 17 août 1786 et décédée à Ciboure le 15 décembre 1872 (ajout du 18 octobre 2024) _,  est la mère de Simon Goyenague (1821 – 1890), le presque parrain de Maurice Ravel, et la grand-mère de Paul Goyenague (1859 – 1929), qui fut conseiller municipal de Ciboure et capitaine du port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure.
 
Quant au dernier né de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, Jean Delouart (1788 – 1872), il eut de son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1844) trois enfants : Sabine Delouart (née en 1825, le 24 juin), épouse de Bernard Cerciat (1824 – 1868) _ et existe une nombreuse descendance Cerciat jusqu’à aujourd’hui… (ajout du 18 octobre 2024) _ ; Marie Delouart (née en 1827, le 30 juin 1827), épouse de Guilhen Etchepare (né en 1826) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Sabine Etchepare, née à Ciboure le 11 juillet 1857… (ajout du 18 octobre 2024) _  ; et Jean Delouart (né en 1833, le 3 juin), époux de Dominique Etchepare (née en 1831) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Etiennette (en basque Eslonta) Delouart, née le 4 mai 1866, à Ciboure, maison n° 161 quartier de Pocalette ; et une Sabine (en basque Sabadin) Delouart, née le 26 avril 1868, à Ciboure, au 48 rue Pocalette...
Bien sûr, il est délicat de venir jeter ainsi un œil sur la généalogie d’une famille qui n’est pas la sienne.
Mon but est simplement de connaître et éclairer un peu mieux les cousinages (basques) de Maurice Ravel, 
lui qui aimait tant les paysages de sa terre natale ; et dont j’aime tant la musique. »

« … _,

Maylen Gaudin-Lenoir répondait aimablement cela :

« Cher Monsieur,

Merci de votre mail que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de plaisir. Vous m’apprenez beaucoup de choses sur ma famille, j’ignorais absolument ces liens familiaux avec Maurice Ravel et j’en suis d’ailleurs très étonnée. En effet mon père, Edmond Gaudin nous avait toujours dit qu’il appelait ma grand-mère « cousine » parce qu’il l’aimait bien !! C’était une forme amicale. Je serai ravie de vous rencontrer lors d’un de vos prochains voyages à Saint Jean de Luz, je suis très curieuse de savoir comment vous avez pu trouver toutes ces informations. Encore merci, Recevez, cher Monsieur, mes meilleures salutations« …

Je remarque tout d’abord que c’est la transmission de la mémoire familiale _ de l’origine cibourienne de ce couple de Jean Etcheverry et Marie Delouart 2 qui sont choisi de quitter Ciboure pour se marier de l’autre côté du port, à Saint-Jean-de-Luz, et demeurer et vivre désormais là, à Saint-Jean-de-Luz : pour quelles raisons ?.. _, et la réception et conservation de cette mémoire familiale par Dominique Hiriart (né le 28 janvier 1849, celui-ci perd très tôt sa mère Marie Etcheverry 1, le 27 décembre 1850, sept jours après la naissance de son frère cadet, Jean-Charles Hiriart, né, lui, le 20 décembre 1850 _ lequel Jean-Charles Hiriart, à la suite de difficultés professionnelles, émigrera en Uruguay, où une descendance Hiriart existe et s’est faite connaître, comme me l’a narré Maylen Gaudin-Lenoir... _qui va manquer directement, au moins _ et cela est probablement à nuancer, car des contacts ont demeuré chez les Hiriart luziens avec les cousins cibouriens, notamment à l’occasion de diverses célébrations de mariages, dont certains parents d’une branche servirent de témoins pour leurs parents de l’autre rive du port, comme en témoignent divers actes d’état-civil de mariage : à reprendre et à relever… _, à cette désormais branche luzienne Hiriart de la descendance Delouart…

Cependant, je remarque aussi avoir noté cela :

« Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz, en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié _ sa mère, Marie Etcheverry, est décédée le 27 décembre 1850, et son père, Jean-Baptiste Hiriart, le le 24 septembre 1859… _celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz _ née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, de Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – mort noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 15 novembre 1841) et son épouse Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), Marie Etcheverry 2 épouse en effet Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1815 – Le Havre, 29 janvier 1862) le 27 août 1851, en a une fille, Clotilde Dargaignaratz, née le 6 mars 1860 à Saint-Jean-de-Luz, et devient veuve le 21 janvier 1862 ; elle décèdera le 30 novembre 1900 ; et sa fille Clotilde, excellente pianiste, connaîtra fort bien Ravel. Clotilde Dargaignaratz épousera Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1855) le 22 novembre 1905, deviendra veuve, sans enfant, le 5 avril 1932, et décèdera le 26 février 1943 à Urrugne… C’est tout à fait intéressant. Celle-ci _ Marie Etcheverry 2, épouse Dargaignaratz (de même que sa fille Clotilde Dargaignaratz, épouse Zozaya) _ demeura donc proche de la famille de son neveu Dominique Hiriart » _ qui décède, lui, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1926 ; et dans sa correspondance avec les Gaudin, Maurice Ravel leur demande à plusieurs reprises de bien saluer de sa part les Hiriart de Saint-Jean-de-Luz : ce sont aussi de très proches voisins des Bibal-Gaudin de la rue Gambetta…

Ensuite, l’article retenu pour ce florilège est celui du 19 août 2019 « « .

Cet article met l’accent sur de possibles raisons des négligences de recherche de l’auteur de l’assez intéressant « Ravel, Portraits basques« , avec de remarquables photos _ et c’est d’ailleurs là son principal apport aux recherches ravéliennes de Jean-Noël Darrobers… _, ainsi que, d’abord et surtout, sur l’intrigant déni de parenté avec Maurice Ravel du fils de la cousine au troisième degré, Magdeleine Hiriard-Gaudin, alors que celui-ci, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), a fort bien connu Ravel, lui servant fréquemment de chauffeur à Maurice Ravel pour de pittoresques virées automobiles parfois de plusieurs jours par tout le pays basque lors des séjours de vacances de Ravel à Saint-Jean-de-Luz : Navarre, Gipuzkoa, Alava et Biscaye compris, à la fin des années 20 et début des années 30…

Enquêtes à poursuivre…

L’article retenu suivant est celui du 31 août 2019 « « .

Comme l’indique l’intitulé de l’article, il s’agit d’un simple récapitulatif commode des précédents articles retenus pour ce florilège… 

Et c’est aussi là la fonction principale de l’article suivant, de reprise, un an plus tard, en date du 2 septembre 2020, « « .

L’article qui suit, « « , à la date du 4 octobre 2020, est particulièrement intéressant par l’essai de passage en revue des divers parents collatéraux et cousins que Marie Delouart a pu côtoyer lors de sa venue et son séjour à Ciboure fin 1874 et début 1875, au moment de la maladie terminale et du décès de sa mère Sabine Delouart, et de l’accouchement du petit Maurice Ravel, le 7 mars 1875, ne regagnant Paris et rejoignant son mari Joseph Ravel que quelques trois mois plus tard… ;

mais aussi le passage en revue des parents et collatéraux que Maurice Ravel lui-même a pu croiser et rencontrer lors de ses divers séjours surtout de villégiature à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure tels qu’on en dispose du témoignage dans la « Correspondance » retrouvée et réunie jusqu’ici _ le très patient travail de recollection de ces très précieux documents se poursuivant, de par le monde entier, où ils ont été collectionnés… _ par Manuel Cornejo, même si la fréquentation de loin la préfèrée de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz demeurera jusqu’à la fin celle de sa grande et très chère amie Marie Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)… 

L’article suivant retenu pour ce florilège, « « , est en date d’un an plus tard, le 7 octobre 2021. 

Et il met à jour les données généalogiques des collatéraux de Maurice Ravel _ et de certains de leurs descendants, notamment luziens, jusqu’à cette date d’octobre 2021… _ en y intégrant de nouvelles données glanées depuis l’article du 4 octobre 2020…

L’article qui lui succède quatre jours après, le 11 octobre 2021, et qui s’intitule « « , met l’accent sur un élément décisif qui a jusqu’ici fait obstacle à la reconnaissance officielle _ et pour commencer par elle-même : un déni qui forcément interroge ! _ de la descendance luzienne _ Etcheverry (1817-1850) – Hiriart (1849- 1926 et 1875 – 1968) – Gaudin (1903 – 1988) _ issue de Marie-Baptiste Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la sœur cadette de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel…

Presqu’une année de plus, à la date du 17 août 2022, j’ai rédigé l’article «  » dont la fonction était d’effectuer le rapport de cousinage, ou pas, entre les aimables correspondants qui m’ont très aimablement reçu en leur domicile, à Saint-Jean-de-Luz et à Ascain, Maylen Gaudin Lenoir née en 1942, et Pascal Courteault, né en 1944, et avec lesquels j’ai eu l’occasion insigne de m’entretenir sur les rapports de leur famille Hiriart – Bibal – Gaudin – Courteault avec Maurice Ravel, en ses divers séjours luziens, surtout après la grande guerre de 1914 – 1918 ; et de leur faire part de mes recherches (et découvertes), et plus encore questionnements… 

L’article qui suit d’un jour celui-là, le 18 août 2022, « « .., va davantage au cœur de ce questionnement crucial…

Il s’affronte à l’étrangeté du déni de la reconnaissance d’un cousinage qui, de loin du moins, paraît extrêmement flatteur, eu au égard au génie universellement reconnu _ et commercialement infiniment vendeur ! _ d’un compositeur d’exception :

la quintessence peut-être même du génie musical français, dans la lignée _ cf, déjà à mes oreilles, les sublimissimes « Le Tombeau de Couperin« , « La Valse » ou le « Boléro » : enchanteurs ! _ du génie intime, élégantissime et profond, lumineux, des Couperin… 

À suivre…

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Revenir approfondir la recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, via diverses lignées de parenté de sa mère, la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917)…

17oct

L’hommage à Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) auquel vont procéder à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de celui-ci, les municipalités de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, pourra être enrichi par l’apport inédit de mes recherches et découvertes personnelles, menées depuis le 14 mars 2019 _ ce dont témoigne mon tout premier article d’alors «  » _,  à propos de ce que j’ai très vite décidé de nommer « les cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel (1875 – 1937), via les diverses lignées de parenté de sa mère,  Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), sa grand-mère Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), ainsi que l’aïeul Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Latxague (Ciboure, 1758 – Ciboure, 30 avril 1823)…
C’est la lecture exhaustive des 1770 pages de lIntégrale de la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo, le président de l’Association des Amis de Maurice Ravel, et publiée en octobre 2018 aux Éditions du Passeur, qui a déclenché ma recherche patiente et poursuivie depuis lors des cousinages basques de Maurice Ravel (et ses divers ancêtres Delouart),
ainsi qu’en témoignent la remarque inaugurale de mon article «   » en date du 17 mars 2019 :
« Je m’interroge sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz » ; ainsi que les pistes ouvertes dés l’article suivant, en date du 20 mars 2019, «  », dans lequel je me demandais très précisément déjà  « Est-ce donc entre les Hiriart et les Delouart qu’existait quelque parenté ? »…
Dans mon article précédent, celui du 17 mars 2019 , je me demandais en effet pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudinqualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) la veuve de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal _ ; et pas ses pourtant très proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), et Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), belle-sœurs de Magdeleine, la veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) »…
Mais c’était bien, en effet avec les Hiriart, et pas avec les Gaudin, que Maurice Ravel était très effectivement cousin de sang…
Ensuite, plus tard, existera un déni assumé de cette parenté effective de sang de la part d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), le fils unique de Charles Gaudin (1875 – 1910) et son épouse Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), et qui servit maintes fois de chauffeur à Maurice Ravel lors de ses séjours de vacances à Saint-Jean-de-Luz, pour de multiples randonnées automobiles par tout le pays basque à la fin des années 20 et début des années 30… ; déni paradoxal auquel j’ai consacré d’interrogatifs articles significatifs, en 2021 et 2022…
 
De retour hier de Ciboure – Saint-Jean-de-Luz, et retrouvant mes archives de recherche de ces cinq dernières années, je reviens m’intéresser de plus près aux parentés des Delouart avec les Hiriart ainsi que les Larrea, tant ceux de Ciboure, que ceux de Saint-Jean-de-Luz (et, plus en amont, aussi ceux d’Urrugne pour les Hiriart).
À suivre, donc.
Ce jeudi 17 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce qu’a changé, ou pas, le mariage de la cousine de Ravel Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le 28 septembre 1901 à Saint-Jean-de-Luz, sur la position de Maurice Ravel au sein de la famille Bibal-Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dans laquelle la grand-tante et marraine du petit Maurice, Gachucha Billac, était domestique-gouvernante des enfants Gaudin, de 1875 à son décès en 1902…

18août

En forme de suite-approndissement à mon article d’hier « « , cette réflexion-ci sur la diversité un peu contrastée des regards portés rétrospectivement sur Maurice Ravel, sa personnalité, ou encore son œuvre, par ses amis _ et parents _ luziens de la famille Gaudin…

Et je me place à ce moment charnière du 28 septembre 1901, quand, par le mariage de sa cousine au 3e degré Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le fils aîné d’Edmond Gaudin et Annette Bibal, Maurice Ravel, âgé alors de 26 ans, et reçu depuis bien longtemps, dès son enfance _ la famille Gaudin s’est transmise bien des anecdotes sur le petit Maurice, son goût dès l’enfance pour le piano, et ses liens avec sa chère « tante Gachuch«  _ en cette maison des Dupous-Bibal-Gaudin du 41 rue Gambetta _ lire ici mon article instructif du 2 novembre 2019 : « «  _, s’est trouvé devenir ainsi, du jour au lendemain, apparenté à cette famille Gaudin au sein de laquelle sa grand-tante Gachucha Billac était probablement depuis la fin 1875 la domestique-gouvernante des 7 enfant du couple d’Annette Bibal et son époux Saint-Marin Edmond Gaudin, depuis la naissance de leur aîné, Charles, le 19 novembre 1875…

Les regards des « amis » Gaudin-Bibal-Dupous _ la mère d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) était Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903), veuve le 12 septembre 1855 de son époux, depuis le 26 avril 1943, Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855), de son vivant, Victoire Dupous, la patronne de cette grande et belle maison du 41 rue Gambetta… _, à Saint-Jean-de-Luz, sur le petit Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, ont ainsi forcément « évolué« 

le jour, ce 28 septembre 1901, donc, où le petit Maurice _ âgé alors de 26 ans _ n’a plus été seulement le petit-neveu et filleul de la domestique de la maison Gaudin qui faisait office de gouvernante des enfants _ Charles (1875 – 1910), Marie-Pascaline (1876 – 1877), Pierre (1878 – 1914), Marie (1879 – 1976), Jane (1880 – 1979), Pascal (1883 – 1914) et Louis (1886 – 1899) Gaudin _ d’Annette Bibal et son époux Edmond Gaudin, Gachucha Billac (Ciboure,  15 mai 1824 –  Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), laquelle était la sœur de la grand-mère maternelle de Maurice, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874),

quand la cousine au 3e degré de Maurice, Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875) _ fille de Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), petite-fille de Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850), arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 octobre 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) ; laquelle était la sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782- Ciboure, 23 août 1855), l’arrière grand-mère de Maurice Ravel _, a épousé Charles Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875), le fils aîné des 7 enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-deLuz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – 21 novembre 1936 _ lesquels s’étaient mariés le 27 janvier 1875 à Saint-Jean-de-Luz.

On peut probablement s’interroger aussi, au passage, déjà sur la position qu’avait occupée _ en tant que domestique ?.. en tant qu’amie de jeunesse ?.. _ la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), auprès de la famille Bibal-Dupous (et notamment auprès d’Annette Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845), avant le voyage et le séjour, en 1871 ou 72 _ les données biographiques demeurent ici confuses ! _ que Marie Delouart a fait en Espagne, pour accompagner et assister _ précisément en remplacement d’Annette Bibal, qui avait alors dû, cette année-là (probablement 1871), demeurer à Saint-Jean-de-Luz afin de veiller sur son fiancé Edmond Gaudin, encore mal remis de blessures reçues lors de la guerre contre la Prusse en 1870 _ la modiste parisienne Madame Félix allant présenter à Madrid sa collection annuelle de chapeaux _ comme Annette Bibal l’avait fait les années précédentes _ ; voyage et séjour madrilènes au cours desquels Marie Delouart allait faire la rencontre _ peut-être dans les jardins d’Aranjuez, comme l’a transmis une légende familiale… _ de Pierre-Joseph Ravel (19 septembre 1832 – Paris, 13 octobre 1908), qu’elle épouserait peu après, à Paris, le 30 avril 1873…   

De petit-neveu et filleul de la domestique de la maison Dupous-Bibal-Gaudin qu’était sa grand-tante Gachucha Billac, que le petit Maurice était jusqu’alors, ce 28 septembre 1901-là Maurice Ravel devenait en effet aussi un parent _ certes un peu éloigné dans les degrés de cousinage : au troisième degré… _ de la famille Gaudin en tant que cousin au 3e degré de la belle-fille de la maison Dupous-Bibal-Gaudin _ au 41 rue Gambetta _, Magdeleine Hiriart-Gaudin, la bientôt mère du premier petit-fils de cette maison Gaudin, le petit Edmond, qui allait naître à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903.

Même si les absences successives constatées (en 1809, pour Sabine , puis en 1840, pour Marie) de pères légitimes connus pour les naissances d’enfants en cette famille Delouart _ dans la généalogie de la branche maternelle Delouart de Maurice Ravel, sa mère Marie Delouart, née en 1840, et sa grand-mère Sabine Delouart, née en 1809, sont toutes deux nées de père inconnu : le premier père légitime identifié remonte au cibourien Gratien Delouart (1748-1798), le père de Marie-Baptiste Delouart (1782 – 1855), l’arrière-grand-mère maternelle de Maurice Ravel… _ ne facilitaient pas la reconnaissance en des milieux en pleine ascension sociale tels que les Bibal et les Gaudin (et aussi les Hiriart) à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle…

Entre-temps _ c’est-à-dire entre le mariage de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart le 28 septembre 1901 et la naissance de leur fils unique le petit Edmond Gaudin le 30 mai 1903 _, et en cette même maison du 41 rue Gambetta, décèdera le 17 décembre 1902 la domestique-gouvernante des enfants Gaudin, Gachucha Billac, âgée de 78 ans ; puis, deux semaines après le 30 mai, le 16 juin 1903, c’est la maîtresse de la maison du 41 rue Gambetta, Victoire Dupous-Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin 1822 ; et veuve de Pierre Bibal depuis le 12 septembre 1855), qui disparaît à l’âge de 81 ans.

Le statut de Maurice Ravel, qui devenait ces années-là, et c’est à relever, un musicien de mieux en mieux reconnu, a-t-il pour autant vraiment changé au sein de la maison Gaudin du 41 rue Gambetta ? Du fait de la position de sa cousine au 3e degré Magdeleine au sein de cette famille Gaudin, Maurice Ravel est-il désormais regardé comme un parent _ le cousin qu’effectivement il est bel et bien de l’épouse du fils aîné de la maison… _ au sein la famille Gaudin ?..

Au regard de la correspondance conservée et accessible _ in l’indispensable Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur en octobre 2018 _ de Maurice Ravel avec des membres de la famille Gaudin, cela n’est certes pas flagrant !..

Un ami, oui ; un cousin éloigné, non.

Pour un tel dossier à ouvrir, nous ne disposons en tout et pour tout jusqu’ici que de deux lettres de condoléances (en date des 8 octobre 1910 _ « Ma chère cousine« , à la page 246.. _ et 24 novembre 1914 _ « Mon cher Maurice«  « Votre cousine, Madeleine« , à la page 403… _) échangées entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine Hiriart-Gaudin à l’occasion des décès du mari de Magdeleine, Charles Gaudin, disparu en mission diplomatique noyé sur le fleuve Oubangui, près de Bimbo, le 12 septembre 1910, puis des deux beaux-frères de Magdeleine, Pierre et Pascal Gaudin, tués ensemble par un même obus à leur arrivée sur le front, le 12 novembre 1914…

Et il nous faut aussi considérer que beaucoup de lettres, en particulier avec la très aimable Marie Gaudin, ont hélas disparu _ certaines prêtées et non rendues, d’autres volées, d’autres même brûlées, et au sein du cercle familial des Gaudin-Courteault, qui plus est… _, ou ne nous sont pas accessibles… C’est fort dommage…

Et nous ne disposons pas non plus d’autres lettres que ces deux lettres-là de condoléances échangées entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine Hiriart-Gaudin en 1910 et 1914…

Mais le regard de la famille Gaudin sur Ravel et sa personnalité n’a pas évolué non plus dans ce qui demeure présent de la mémoire familiale transmise dans la famille Gaudin et la famille Courteault, aux témoignages développés, et fort aimables, des conversations détaillées que j’ai pu avoir, à plusieurs reprises, avec Maylen Gaudin-Lenoir, fille d’Edmond Gaudin, et son cousin Pascal Courteault, fils de Pierre Courteault…

À l’exception bien affirmée de la personnalité chaleureuse et ouverte et joyeuse de la très fidèle amie de toutes leurs vies, Marie Gaudin (1879 – 1976), ainsi que de la charmante Annie Courteault (1913- 1994),

il semble bien que le regard dominant porté sur Maurice Ravel, homme discret, humble et pudique, au sein de la famille Gaudin, est demeuré pour l’essentiel celui porté à l’origine sur le petit-neveu de la domestique Gachucha Billac, auquel, enfant, étaient réservées …les assiettes ébréchées… ;

y compris, et bien plus tard _ et musicalement ! _, de la part d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) et de son cousin Pierre Courteault (1910 -2006), pour lesquels Maurice Ravel ne ménageait pourtant pas son affectueuse attention.

Des questions qui continuent de me travailler…

À suivre, forcément :

les étrangetés et mystères, une fois avérés, et qui nous défient, doivent forcément être un jour éclaircis…

Ce jeudi 18 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un commode tableau des liens de parenté (Delouart) de Maurice Ravel (1875 – 1937) et Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), mère d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) ; et du cousinage (Bibal) de ce dernier avec Pierre Courteault (1910 -2006) ; descendants des ancêtres Gratien Delouart (1748 – 1798) et Jean Bibal (1725 – 1795)

17août

À ce moment de ma recherche concernant les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, j’éprouve le besoin, pour des raisons de commodité de synthèse des rapports familiaux bien effectifs entre le natif de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec les familles luziennes des Hiriart et des Gaudin, 

et cela via le mariage à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 de Magdelaine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Martin-Marie-Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) _ avec, aussi, l’attache des Gaudin aux Bibal, par le mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) avec St-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) _,

de résumer-figurer la généalogie familiale, issue d’une part de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), le cibourien, et d’autre part de Jean Bibal (1725 – 23 mai 1795) _ père de l’haspandar Baptiste Bibal (Hasparren, 1768 – Saint-Jean-de-Luz, 21 mai 1825) _tous deux ancêtres communs, à la cinquième génération, d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989).

Ne descendant pas de Gratien Delouart (1748 – 1798) _ et donc non cousin avec Maurice Ravel qui lui en descend à la quatrième génération (Marie-Baptiste Delouart, Sabine Delouart et Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel _mais descendant _ par sa mère Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), fille d’Annette Bibal, fille de Pierre Bibal, fils de Baptiste Bibal, fils de Jean Bibal _ de Jean Bibal (1725 – 1795),

Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) est cousin germain d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989) _ dont le père, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), est le frère aîné de Jane Gaudin, la mère de Pierre Courteault _ ; mais il n’est pas cousin avec Maurice Ravel.

Edmond Gaudin (1910 – 1988) a donc pour ancêtres et Gratien Delouart _ via sa mère Magdeleine Hiriart (1875 – 1968) _ et Pierre Bibal ; tandis que son cousin germain Pierre Courteault (1910 – 2006) a pour ancêtre Pierre Bibal via sa mère Jane, mais pas Gratien Delouart _ par son père, il descend des béarnais Courteault.

Ce qui a pour implication la parenté effective d’Edmond Gaudin et ses descendants _ dont sa fille (née en 1942), Maylen Gaudin-Lenoir, qu’à plusieurs reprises j’ai eu l’occasion de rencontrer en son domicile luzien _ avec Maurice Ravel ;

alors que ce n’est pas le cas de Pierre Courteault et de ses descendants _ dont son fils (né en 1944) Pascal Courteault, que j’ai, lui aussi, rencontré en son domicile ascandar.

Voici l’arbre de la succession des générations que cela donne _ en rouge, les personnes sans descendance connue _ :

                                                     Gratien Delouart (1748-1798)                                       

Marie-Baptiste Delouart (1782-1855)      Marie-Baptiste Delouart (1784-1842)

Sabine Delouart (1809-1874)                      Marie Etcheverry (1817-1850)

Marie Delouart (1840-1917)                         Dominique Hiriart (1849-1926)

Maurice Ravel (1875-1937)                           Magdeleine Hiriart (1875-1968)

                                                                                 Edmond Gaudin (1903-1988)                

                                                                                 Maylen Gaudin (1942)                

                                                             Jean Bibal (1725-1795)

                                                             Baptiste Bibal (1768-1825)

                                                             Pierre Bibal (1806-1855)

                          Annette Bibal (1845-1936)                                  Pascal Bibal (1847-1898)

Charles Gaudin (1875-1910)  Jane Gaudin (1880-1979)    François-Ignace Bibal (1878-1944) 

Edmond Gaudin (1903-1988) Pierre Courteault (1910-2006)

Maylen Gaudin (1942)               Pascal Courteault (1944)

Annette Bibal (1845-1936)        Pascal Bibal (1847-1898)       Bernardine Bibal (1855-1943)

          François-Ignace Bibal (1878-1944) Grégoire Bibal (1882-?)

                                                                                         ?

À suivre…

Ce mercredi 17 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Le Quai Ravel » (à Ciboure), oeuvre (en 1923) de François-Xavier Bibal (1878 – 1944), mise en vente (aux enchères) à Bordeaux le 22 septembre prochain ; et les liens de Maurice Ravel avec les Bibal et les Gaudin, via sa cousine (côté Delouart) Magdeleine Hiriart…

16août

« Le Quai Ravel » _ à Ciboure _,

une petite huile sur panneau de 24 cms sur 33,5, disposée en un cadre de chêne et bois peint, datée de 1923, et signée François-Xavier Bibal (Saint-Jean-de Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944),

sera mise aux enchères _ lot 33 _ à Bordeaux le 22 septembre prochain.

On sait la proximité _ durant toute sa vie : Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) avec les familles Gaudin et Bibal de Saint-Jean-de-Luz.

 

Et mes recherches ont permis d’établir la parenté très effective de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec son cousin bien réel Maurice Ravel.

L’époux de Magdeleine Hiriart, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910),

étant le fils aîné d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) et son époux St-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) _ leur mariage a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 _

il se trouve que le fils unique de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), lui-même ami _ et chauffeur en leurs virées automobiles de par le pays basque à la fin des années 20 et début des années 30 ; cf cet indispensable outil de connaissance sur Ravel que constitue la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo !.. _ de Maurice Ravel,

était,

par sa grand-mère paternelle Annette Bibal et son grand-oncle, frère cadet d’Annette, le peintre Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898),

cousin germain de François-Xavier Bibal, le peintre qui nous intéresse ici,

auteur de ce « Quai Ravel« , en 1923… 

Dans la correspondance jusqu’ici retrouvée de Maurice Ravel,

les noms des peintres Pascal Bibal et son fils aîné François-Ignace Bibal ne sont pas jusqu’à ce jour apparus.

Et pourtant François-Ignace Bibal,

très proche affectivement de ses tantes Annette Bibal-Gaudin et Bernardine Bibal  _ la « Tante Bibi » de la famille Gaudin de la Correspondance de Maurice Ravel _ (Saint-Jean-de-Luz, 22 août 1855 – Saint-Jean-de-Luz, 28 février 1943),

et Maurice Ravel _ son quasi cousin par alliance, via Magdelaine Hiriart, son époux Charles Gaudin, la belle-mère de Magdelaine Annette Bibal-Gaudin, et le frère de celle-ci (et père de François-Ignace Bibal), Pascal Bibal… _

devaient forcément croiser leurs pas lors des divers séjours à Saint-Jean-de-Luz de Maurice Ravel :

que ce soit au 41 rue Gambetta, puis _ à partir du mois de juillet-août 1924 _ à la Villa Mirentxu, rue du Midi et au 5 Place Maréchal-Foch,

je veux dire aux domiciles des Gaudin (Annette Bibal-Gaudin, Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _ la meilleure (et plus proche) amie luzienne de Maurice Ravel ! _, Jane Gaudin-Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 18 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), qui reviendra vivre à Saint-Jean-de-Luz après le décès de son mari Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Paris, 2 novembre 1937),

ou aux domiciles des Bibal

_ ou encore aux toutes proches rue Garat, ou rue Tourasse _, le centre de Saint-Jean-de-Luz étant grand comme un mouchoir de poche… 

Ce mardi 16 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur