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Une nouvelle splendeur discographique du merveilleux pianiste Steven Osborne : son décidément parfait CD « Debussy Early and Late Piano Pieces »…

27oct

Après ses déjà plus qu’excellents deux premiers albums Debussy publiés par Hyperion

en 2006 (« Préludes« ) _ le CD Hyperion CDA 67530 _

et 2017 (« Images. L’Isle joyeuse. Estampes. Masques. Chlidren’s Corner. D’un Cahier d’esquisses« ) _ le CD Hyperion CDA 68161 _,

enregistrés à Londres en janvier 2006 et octobre-novembre 2016,

voici que ce pianiste magnifique qu’est Steven Osborne vient à nouveau nous enchanter superlativement d’un troisième merveilleux CD Debussy, intitulé « Early and Late Piano Pièces«  _ le CD Hyperion CDA 68390 _, enregistré toujours à Londres, au mois d’août 2021,

qui,

pour notre tranquille sidération infiniment admirative de mélomane amoureux tout spécialement de l’infiniment subtil et doux répertoire français en sa plus parfaite idiosyncrasie et singularité remarquable,

vient de paraître ce bel octobre-ci 2022…

Comme, sous de tels doigts, tout cela chante…

De l‘œuvre complet pour piano seul de Claude Debussy (1862 – 1918),

ne restent plus à enregistrer à Steven Osborne _ quelles ont été les raisons de ses choix d’interprète d’une telle répartition, voilà, de ces œuvres pour piano seul de Debussy en 4 CDs ?.. _

que :

_ « Pour le Piano » (1894 – 1896, publiée en 1901), d’une durée d’environ 14′ ;

_ « La plus que lente » (1910), d’une durée d’un peu plus de 4′ ;

_ « Berceuse héroïque » (novembre 1914), d’une durée d’environ 4′ aussi ;

_ et enfin « 12 Études » (5 août – 20 septembre 1915), d’une durée d’environ 45′ ;

ce qui promet un quatrième CD de piano seul de Debussy d’une durée d’un peu plus d’une heure…

 

Avec impatience discographique, donc, de notre part…

Ce jeudi 27 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’incroyable tendresse, de goût français, de l’Introït du Requiem de Campra…

12juin

La tendresse est décidément un trait marquant

et enchanteur,

de la musique française.

Pour aujourd’hui,

j’ai choisi l’incroyablement envoûtante Berceuse

de l’Introït du Requiem de Campra

(Aix-en-Provence, décembre 1660 – Versailles, 29 juin 1744)

en un CD des Arts Flo

consacré à quelques uns des Grands Motets d’André Campra ;

le CD Virgin Veritas 7243 5 45555 2 7,

paru en 2003. 

Une merveilleuse bienfaisante douceur de paix.

A défaut du style merveilleusement idoine des Arts Flo,

en voici un podcast

dans l’interprétation pas assez versaillaise, du moins à mes oreilles,

de John Eliot Gardiner.

Il y faut bien davantage de douceur, tendresse,

et naturel…

Ce vendredi 12 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le pouvoir de merveilleux du Baroque _ le « Cadmus » de Lully en DVD

02oct

Sur le DVD de « Cadmus et Hermione« , (toute première) tragédie lyrique (en avril 1672) de Jean-Baptiste Lully & Philippe Quinault, par le Poème Harmonique, direction artistique & musicale Vincent Dumestre, une mise en scène de Benjamin Lazar, une chorégraphie de Gudrun Skamletz, et filmé par Martin Fraudreau _ DVD Alpha 701.

Le DVD de « Cadmus » est _ à tous les (riches) égards _ d’une beauté renversante.

Sa « conformité » à l’évènement de sa création

_ la « tragédie » fut « représentée par l’Académie Royale de Musique, pour la première fois sur le Théâtre de Bel-Air, & ensuite sur celui du Palais Royal, au mois d’avril 1672«  _

est, ici, assez extraordinaire,
retrouvant l' »émerveillement » visé par le « dispositif » baroque même
(Bernin ; Urbain VIII ; Mazarin ; Louis XIV ; Molière-Lully ; etc… ) :
changements à vue (grâce aux « machines », « poulies », etc… _ le travail des Vigarani, etc…),
couleurs et grains des décors et des costumes _ et des maquillages,
en plus de la gestique, notamment, outre la danse, l’expressivité des mains : le Baroque est toujours mouvement
,
et mouvement visible (clairement perceptible = rhétoriquement) par le spectateur.

Pour écrire mon article,
il va me falloir relire les textes de La Fontaine _ et de Corneille _ là-dessus…

Si je ne t’en ai encore rien dit, alors que j’ai regardé aussitôt et deux fois le DVD dès que je l’ai reçu,
ni à S. F. _ il me faut la remercier

j’aime beaucoup aussi, et c’est peu dire, la finesse très grande du CD « Euridice » de Caccini _ par Scherzi Musicali, dirigé par Nicolas Achten : CD Ricercar RIC 269 : quel merveilleux répertoire aussi,
quelle fraîcheur
_ que l’interprétation doit prioritairement rendre ! comme elle le fait ici !..


c’est que je suis un peu débordé par un agenda bien copieux :

articles du blog à rédiger _ mais cela va sans dire _ de manière soignée  :

une journée entière, tout le dimanche, de 5 heures du matin jusque quelque chose comme 7 heures du soir, par exemple, pour mon article « Emerger enfin du choix d’Achille »
sur l’admirable (roman de 517 pages : lues avec « attention intensive« , surligneur et crayon à la main) « Zone » de Mathias Énard : je te le recommande (chez Actes-Sud) en priorité (et même urgente : « toutes affaires cessantes« , ai-je ainsi conclu mon article ! :
soit un Céline et Proust de 2008, que ce « Zone » ! Mazette ! ;

lire les livres ;
écouter les CDs ;
regarder _ bien attentivement, comme il se doit, afin d’en jouir, tout simplement ! _ les albums de photos et de peintures (ou autres) ;
etc…

(aller à des vernissages, aussi) ;
en plus de mon travail quotidien

_ en général de 8 heures à 16 heures, plus 45 minutes de trajet en voiture (j’écoute France-Culture)…

Sans oublier mes fréquentes visites dans les rayons Mollat ;

et discussions avec les vendeurs,

compétents…

Hier après-midi, j’ai « fait » _ en vain… _ les librairies et bouquinistes bordelais

_ et bavardé (sur la situation de crise , et « géopolitique ») avec Patrick Laurencier _
à la recherche d’ouvrages _ dont « Les Javanais » _ de Jean Malaquais (1908-1998)
dont un article de David Vincent _ « Malaquais à bon port« , du 30 septembre _ m’avait donné l’envie titillante d’aller y goûter,
en un article du blog des libraires Mollat…

Une autre fois,

j’étais parti, tout aussi vainement, à la recherche d’un livre ancien,

au Mercure de France en 1920, d’Emerson _ « Les forces éternelles » : déjà tout un poème que le titre

(autres temps, autres mœurs)
cité par Gilles Tiberghien dans son excellent « Amitier »

_ cf mon article de fin juillet sur le blog Mollat http://blogamis.mollat.com/encherchantbien/2008/07/30/lacte-damitier-pour-une-anthropologie-fondamentale-du-sujet-actant/

Bref, je ne m’ennuie pas,

Voilà, pour ce merveilleux

_ comme il convient pour cette première tragédie lyrique (ou le Baroque « à la française »), en avril 1672 _

« Cadmus et Hermione » du Poème Harmonique :

je n’ai pas encore félicité Vincent Dumestre, ni Benjamin Lazar, ni Arnaud Marzorati…

Help !

Pour compléter le spectacle « total » de ce DVD « Cadmus et Hermione«  Alpha 701,

revoir le DVD du « Bourgeois-Gentilhomme« 

(de Molière & Lully _ version originale et intégrale de 1670 _, par le Poème Harmonique dirigé par Vincent Dumestre, une mise en scène de Benjamin Lazar, une chorégraphie de Cécile Roussat, et filmé par Martin Fraudreau),

DVD Alpha 700 ;

et sur Lully, lire le « Louis XIV artiste » de Philippe Beaussant (aux Éditions Payot) ;

le « Lully » de Jérome de La Gorce (aux Éditions Fayard) ;

et le « Jean-Baptiste Lully » de Manuel Couvreur (aux Éditions Vokar, en 1992)…


Titus Curiosus, ce 2 octobre 2008

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