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Un nouveau passionnant travail ravélien du chef anglais John Wilson et son orchestre Sinfonia of London : la Suite d’orchestre « Le Tombeau de Couperin », associé au « Divertimento » Op. 18 (de 1943) de Lennox Berkeley, et la « Symphony n°3″ (de 2021) d’Adam Pounds ; ou d’un certain héritage orchestral ravélien et de l’éthique musicale de la lisibilité…

20avr

Suite aux CDs Chandos « Ravel – Ma Mère l’Oye – Bolero – première recording of original Ballets«  _ Chandos CHSA 5280, enregistré à Londres le 9 janvier 2020 et du 30 août au 1er septembre 2020 _

et « Ravel – Daphnis et Chloé – Complete Ballet«  _ Chandos CHSA 5327, enregistré à Londres du 7 au 9 décembre 2022 _,

auxquels j’ai consacré mes articles « « 

et « « 

des 1er septembre 2022 et 4 avril 2024,

voici que je viens de recevoir le CD « Ravel – Berkeley – Pounds – Orchestral Works » _ Chandos CHSA 5324, enregistré à Londres du 22 au 24 novembre 2022, soit à peine quinze jours avant le CD « Daphnis et Chloé » CHSA 5327…  _ de John Wilson et son orchestre Sinfonia of London _ regarder ici cette brève mais éloquente vidéo (de 1’41) d’un extrait du superbe Rigaudon de la Suite d’orchestre composée par Ravel zn 1919 d’après son Tombeau de Couperin pour piano, une pièce dédiée aux frères Pierre et Pascal Gaudin (nés à Saint-Jean-de-Luz respectivement le 7 février 1878 et le 31 janvier 1883), décédés ensemble au champ d’honneur le 12 novembre 1914, frères de la très chère amie luzienne de Maurice Ravel, Marie Gaudin ;

sur les liens y compris familiaux entre Maurice Ravel avec les Gaudin et Courteault de Saint-Jean-de Luz, cf par exemple mes articles « «  et « «  des 17 et 18 août 2022…  _,

un CD que je m’étais empressé de commander à mon disquaire préféré, suite à ma lecture, le 19 mars dernier, de l’article de Pierre-Jean Tribot « Ravel en miroirs anglais, entre mentors et disciples« , que voici _ avec mes farcissures _ :

.

Ravel en miroirs anglais entre mentors et disciples

LE 19 MARS 2024 par Pierre Jean Tribot

Ravel en miroirs anglais

..;

Maurice Ravel(1875-1937) : Le Tombeau de Couperin, M 68a ;

Sir Lennox Berkeley (1903-1989) : Divertimento en si bémol majeur pour orchestre ;

Adam Pounds (né en 1954) : Symphony n°3.

Sinfonia of London, direction : John Wilson. 2022.

Livret en allemand, anglais et allemand. 65’50’’. CHSA 5324.

Cet album propose une filiation musicale _ en l’occurrence ravélienne _ sur plusieurs générations. En ouverture, on y retrouve Maurice Ravel dont la musique séduisit le compositeur anglais Lennox Berkeley qui ambitionna d’étudier avec le compositeur français (ce qui ne se fit pas, mais Berkeley accepta d’aller suivre l’enseignement de Nadia Boulanger suivant le conseil _ diligenté _ de Ravel), Lennox Berkeley et Adam Pounds, lui-même élève  de Lennox Berkeley à la Royal Academy of Music. Pour des continentaux comme nous, les univers de Berkeley et Pounds nous sont _ certes ! _ très peu familiers, et on se plaît _ tout à fait ! _ à découvrir des mondes musicaux inspirés _ voilà, par la musique française.

L’interprétation du Tombeau de Couperin (1919) par John Wilson _ surprenante à la toute première écoute, comme tout renouvellement… _ est absolument exemplaire _ mais oui ! _ et elle réussit à allier l’énergie musicale _ oui _ avec une finesse du trait _ oui : voilà qui est excellemment dit : énergie musicale et finesse du trait. Les lignes mélodiques sont d’une parfaite lisibilité _ comme c’est indispensable pour tout ce qui touche au goût français, la lisibilité y est fondamentale ! _ et John Wilson soigne les nuances et les couleurs _ voilà. Saluons aussi la justesse des tempis _ oui _ qui permettent à la baguette du chef de mettre en avant la beauté _ hédoniste ! _ de l’orchestration ravelienne _ somptueuse… Cette interprétation, telle un diamant ciselé et scintillant _ et j’adhère tout à fait à cette métaphore… _, est l’une des plus belles de la discographie _ voilà ! _ par sa fraîcheur et ses lumières _ oui. John Wilson s’affirme _ oui _ comme l’un des plus grands ravéliens du moment _ rien moins !

Le Divertimento de Lennox Berkeley (1943) est dédié à Nadia Boulanger _ voilà. En quatre mouvements, il est à peine plus long que la partition de Ravel. On découvre une orchestration fine et racée _ oui _ qui témoigne d’une influence française par sa plastique aérée et mobile _ oui : d’une superbe fluidité ! _ mais avec un sens de l’orchestration brillant _ à la Ravel _ dans ses choix instrumentaux. C’est une musique narrative et riche en saveurs. Le livret nous apprend que la partition a été chorégraphiée en ballet, c’est une suite logique pour une musique illustrative et gorgée d’émotions suggérées _ et qui conforte la cohérence dans le suivi des choix d’œuvres à servir de John Wilson en sa discographie.

Adam Pounds fut l’élève de Berkeley et en tant que chef d’orchestre, il a dirigé le Divertimento de son professeur. La Symphonie n°3, d’une durée d’une demi-heure, a été composée pendant les confinements de la récente pandémie _ en 2021. La partition est dédiée à John Wilson et au SInfonia of London _ voilà. Le ton est plus sombre et dramatique dès les premières mesures de cette partition dense. La maîtrise de l’écriture en impose avec quatre mouvements bigarrés qui rendent hommage à Chostakovitch (valse tragique du second mouvement) ou à Bruckner (« Elegy » du second mouvement). La partition se caractérise par une motorique qui sert une énergie interne saillante _ oui _ alors que l’orchestration dévoile des timbres d’une grande subtilité en particuliers dans les pupitres des bois. Indéniablement cette symphonie est une grande œuvre de notre temps par son ton qui nous place en miroir des angoisses de notre époque _ voilà, voilà.

Tout au long de ce disque, il faut saluer l’engagement des pupitres _ voilà : et j’y suis très sensible, moi aussi : voir cette vidéo ! _ de l’excellent _ oui ! _ Sinfonia of London sous la baguette experte de John Wilson. Le son “qualité Chandos” _ et c’est tout à fait juste _ rend tous les aspects de ces musiques d’orchestre passionnantes et admirables _ oui, oui, oui. 

Son : 10 – Livret : 10 – Répertoire : 9 – Interprétation : 10

Pierre-Jean Tribot

Dans la vidéo de l’extrait du Rigaudon du Tombeau de Couperin que j’ai citée plus haut,

je remarque tout particulièrement la jeunesse et la vitalité _ l’engagement, dit Pierre-Jean Tribot… _ des membres du Sinfonia of London que dirige John Wilson…

Et la musique de Ravel mérite assurément cette vitalité.

Enfin, il me faut signaler que c’est tout spécialement sur le site du magazine belge Crescendo que j’ai rencontré cette curiosité et cette appréciation très laudative portées aux prestations du chef britannique John Wilson et son orchestre Sinfonia of London ; mes autres sites favoris demeurant, quant à eux, beaucoup plus discrets…

Au delà de l’intérêt de l’apport d’interprétations de très grande qualité, servies au disque par une très confortable, voire hédoniste, prise de son _ « qualité Chandos«  : dans ces divers excellents CDs Ravel du Sinfonia of London de John Wilson, je note que l’ingénieur du son est chaque fois Ralph Couzens… _,

élargir sa connaissance du répertoire de la musique est une vraie richesse pour le mélomane passionné et un tantinet curieux…

En tout cas, John Wilson _ né à Gateshead on Tyneside en 1972, il a aujourd’hui 52 ans _ est bien un chef à suivre.

Et le charme subtil et délié, intense et profond, de Ravel lui sied idéalement

Ce samedi 20 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De Ravel en Liszt, un voyage mien, somme toute, de redescente, pour le ravélien que je suis…

14avr

Les bien belles sorties discographiques présentes des CDs « Ravel – The Complete Works for Solo Piano Vol. 1 » (Avie Records AV2623) de Vincent Larderet et « Liszt » (Alpha 1036) de Nelson Goerner _ regarder cette passionnante vidéo (de 5′ 09) de présentation de ce CD « Liszt«  par Nelson Goerner lui-même, formidable interprète, ici à son domicile, à Cologny, au bord du Lac Léman… _,

m’ont amené à commander dare-dare à mon disquaire préféré le précédent double album « Liszt- Between Light & Darkness » (Piano Classics PCL10201) de Vincent Larderetn que, en dépit d’un article « Deux nuances de sombre » le lire ici _ de Jean-Charles Hoffelé, paru en date du 26 janvier 2021, je n’avais pas vu passer _ et que d’ailleurs le magasin n’avait jamais eu non plus… _ ;

ce qui a fait que ce même jour, hier samedi 13 avril, j’ai pu me procurer et écouter sur ma platine ces trois CDs Liszt par Vincent Larderet et Nelson Goerner…

Je dois confesser que, à la différence de Jean-Charles Hoffelé qui a beaucoup apprécié ce double album « Liszt- Between Light & Darkness » de Vincent Larderet, je n’y ai hélas pas du tout accroché…

A contrario,

le jeu de Nelson Goerner, éminemment poétique dans les « 3 Sonetti di Petrarca » S. 270 _ écoutez ceci _et sensible et nuancé dans la majestueuse grande « Sonate en Si mineur » S. 178, m’a, lui, en revanche, comblé…

Et rappelé aussi le plaisir éprouvé aux divers CDs Liszt, tout en subtiles nuances, de Francesco Piemontesi cf tout spécialement mon  article « «  en date du 19 septembre 2023,

avec rappels de précédents articles consacrés à ces divers CDs lisztiens de Francesco Piemontesi…

Il n’empêche, le voyage de Ravel en Liszt représente pour moi, très subjectivement, hélas, une forme de redescente musicale, eu égard à mes réticences indurées envers le romantisme _ et son pathos confus souvent, sinon en général ; mais cela dépend aussi, bien sûr, des interprètes et de leurs interprétations : il y a aussi de bienheureuses exceptions !.. _, et surtout ma passion pour la lisibilité-clarté-fluidité du goût français, à son acmé dans Ravel _ en sa filiation assumée avec les Couperin par exemple…

Toute écoute de musique, d’un disque ou d’un concert, a lieu en un moment et un contexte nécéssairement particuliers, qui ainsi, forcément, la relativisent, et qui obligent à revenir, ici ou ailleurs, ré-écouter et l’œuvre et l’interprétation de tel ou tel artiste qui nous en donne une médiation sienne, à laquelle nous-mêmes prêterons une plus ou moins ouverte et juste attention, à cet autre moment-là :

telle est la situation de ce jeu mélomaniaque ouvert à focales croisées et recroisées, indéfiniment in progress

Ce dimanche 14 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Vincent Dumestre essaie son Poème harmonique sur les « Symphonies pour les soupers du Roy » de Michel-Richard Delalande…

20déc

Ce 20 décembre,

et alors que mon ami Philippe Trouvé vient de m’offrir, hier, pour mon anniversaire, le CD _ Château de Versailles-Spectacles CVS048 _  des « Soupers du Roi » de Michel-Richard de Lalande par le Poème Harmonique sous la direction de Vincent Dumestre,

voici que je découvre ce matin même que c’est précisément, et sous le titre « Le Goût français« , à ce CD-ci

que, sur son site Discophilia, Jean-Charles Hoffelé consacre sa chronique quotidienne .

J’ai donc aussitôt adressé ce courriel-ci à mon ami Philippe :

Ce matin, je découvre la chronique que Jean-Charles Hoffelé consacre au CD Delalande de Vincent Dumstre et son Poème harmonique,

sous le titre « Le Goût français » .

 
Je connais bien Vincent Dumestre, qui a débuté sa carrière _ en 1994 _ comme théorbiste pour Hugo Reyne et La Simphonie du Marais.
Et j’ai été plusieurs fois récitant lors de concerts avec eux,
comme, par exemple, à Garges (avec aussi Philippe Pierlot, à la viole de gambe)…
 
Et la musique de François Francœur (Paris, 21 septembre 1698 – Paris, 5 août 1787) évoquée au final de l’article de Jean-Charles Hoffelé
a elle aussi été explorée et enregistrée par La Simphonie du Marais : dans son très réussi CD FNAC-Music 592287, en 1993, « Musique des Tables royales« …
 
Francis

LE GOÛT FRANÇAIS

Vincent Dumestre avait déjà immergé son art éloquent dans quelques grands motets _ Cf l’article que Cécile Glaenzer a consacré, le 19 mai 2018, et sous le titre « Majesté« , à ce CD Alpha 968 de trois des Grands Motets de Delalande : Deitatis Majestatem, Ecce nunc Benedicite & Te Deum _, le voici qui ose un premier album sans voix, retournant naturellement à Delalande dont il offre ici trois Suites pour le Grand Couvert en les aménageant à partir des diverses sources.

Merveille, il habille de son orchestre versicolore où paraît une vraie musette les musiques savantes et savoureuses que Delalande assembla au long de ces pages qui sont d’abord _ en effet... _ des suites de danses. Mais il fait entendre surtout cette confluence entre le grand style français imposé par Lully – les Symphonies pour les Soupers du Roi ont composées après la mort _ le 22 mars 1687 _ du Surintendant, Delalande _ Paris, 15 décembre 1657 – Versailles, 18 juin 1726 _ règne désormais en maître absolu sur la musique de la Chapelle, comme sur celle du Palais – et les innovations que Delalande fait paraître en y mêlant des pièces de caractère, en y réemployant des éléments de ses fééries théâtrales ou de ses ballets mythologiques.

Dumestre et sa belle bande se régalent de ces musiques et n’hésitent pas à les encanailler _ peut-être un poil trop… _ d’habillages rustiques (le Tambourin de la Suite en sol), c’est tout le goût français qui y rayonne avec ce mélange inimitable de brio et de mesure _ certes ! _, mais il faudra revenir _ oui !!! _ à l’intégrale d’Hugo Reyne et de la Simphonie du Marais (harmonia mundi) pour prendre la mesure des audaces si sensibles de la nouvelle proposition : c’est en participant _ mais oui ! en tant que théorbiste… _ à cet enregistrement _ ici, Jean-Charles Hoffelé fait erreur : les théorbistes de cet enregistrement De Lalande des mois de mai et juillet 1990 étaient Pascal Monteilhet et Marco Horvat ; le premier enregistrement de La Simphonie du Marais auquel participa Vincent Dumestre, théorbiste, fut le CD « Marches, Fêtes & Chasses Royales pour Louis XIV« , d’André Philidor l’aîné, enregistré du 4 au 7 juillet 1994 ; un CD auquel j’ai participé aussi, en tant que récitant à la plage 13… _ que Vincent Dumestre se toqua _ là, c’est un peu trop dire… _ des œuvres de Delalande, qui pourrai(en)t lui donner tort ! _ ou plutôt : qui pourrait lui donner tort ? Jean-Charles Hoffelé aurait dû se relire…

Demain, quitte à poursuivre dans la divulgation des musiques de festins _ qu’explora déjà bien Hugo Reyne et sa Simphonie du Marais… _, aurait-il la curiosité d’aller voir du côté de Francœur ?

LE DISQUE DU JOUR

Michel Richard Delalande(1657-1726)


Symphonies pour les Soupers du Roi
Suite en sol mineur
Suite en ré mineur
Suite en mi mineur

Le Poème harmonique
Vincent Dumestre, direction

Un album du label Château de Versailles Spectacles CVS048

Photo à la une : le compositeur Michel Richard Delalande – Photo : © DR

Une musique colorée et riche du très délié et délicat doux charme français…

Ce lundi 20 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un Rameau tout simplement idéal de Justin Taylor, en merveilleux « esprit de la danse », ou l’enthousiasmant CD « La Famille Rameau »…

23mai

Saisir l’idiosyncrasie de la musique française, est sans doute une gageure pour tout interprète,

que ce soit au concert, ou au disque…

Voilà ce que vient tout simplement de réussir, et à la perfection, en son CD « La Famille Rameau » _ le CD Alpha 771 _ le jeune Justin Taylor !

Rameau, ou l’esprit de la danse,

en toute son inventive variété.

Délicatesse, fluidité, refus des maniérismes et pesanteurs…

Vivacité heureuse.

Ce que le génial Rameau a réussi en son écriture sur la partition,

l’interprète doit réussir à le saisir et l’incarner en son jeu,

que l’ingénieur du son, le toujours parfait Hugues Deschaux _ il y a maintenant bien longtemps que je l’ai vu à l’œuvre pour Jean-Paul Combet (et Alpha)… _, doit aussi retenir et rendre, à l’enregistrement ;

avec l’indispensable concours, aussi, bien sûr, de l’instrument : ici le magique clavecin Donzelague du château d’Assas !

À titre d’exemple,

voici ce qu’en chronique un des membres de l’équipe de Res Musica en son article du 3 mai dernier, au titre simplement un peu trop anecdotique, « Justin Taylor recompose la famille Rameau au clavecin« …

L’écoute commentée des pièces de Jean-Philippe Rameau qu’a choisies l’interprète, me paraît, en effet, d’une très bonne justesse…

Et mieux encore,

voici une vidéo (de 4′ 08) de Justin Taylor interprétant Les Tendres Plaintes, sur le Donzelague, au château d’Assas.

Justin Taylor _ en Ariel ailé du clavecin _

et Rameau

sont de merveilleux parfaits pourvoyeurs de joie,

à la française…

Ce CD repasse en boucle sur ma platine, et j’en redemande à chaque fois…

L’esprit _ le plus enthousiasmant _ de la danse nous emporte !

Avec toute la délicatesse de son infinie variété, jamais répétitive _ ni, a fortiori, mécanique…

Ce que Debussy avait, l’oreille très fine, lui aussi, su parfaitement repérer dans l’œuvre de Rameau…

Ah, cet unique, et si délectable _ si simple et immédiatement sensible en sa merveilleuse complexité _, goût français !

Ce dimanche 23 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’incroyable tendresse, de goût français, de l’Introït du Requiem de Campra…

12juin

La tendresse est décidément un trait marquant

et enchanteur,

de la musique française.

Pour aujourd’hui,

j’ai choisi l’incroyablement envoûtante Berceuse

de l’Introït du Requiem de Campra

(Aix-en-Provence, décembre 1660 – Versailles, 29 juin 1744)

en un CD des Arts Flo

consacré à quelques uns des Grands Motets d’André Campra ;

le CD Virgin Veritas 7243 5 45555 2 7,

paru en 2003. 

Une merveilleuse bienfaisante douceur de paix.

A défaut du style merveilleusement idoine des Arts Flo,

en voici un podcast

dans l’interprétation pas assez versaillaise, du moins à mes oreilles,

de John Eliot Gardiner.

Il y faut bien davantage de douceur, tendresse,

et naturel…

Ce vendredi 12 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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