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Le double miroir en actes de l’écrire de l’autrice, Hélène Cixous, et du lire de son lecteur, en le saisissant « Incendire – Qu’est-ce qu’on emporte ? » : personnes et personnages, Littérature et Histoire, et le génie Cixous…

27nov

Conformément à ma méthode de lecture suivie d’une œuvre vraiment très riche ou un tant soit peu complexe, voire inépuisable de celle qu’entre toutes je préfère : à la Montaigne, si l’on veut… _, mais oui !, d’un auteur,

j’aime m’attacher à rechercher au moins quelques tenants sinon quelques aboutissants qui ? comment ? quand ? où ? _ un peu masqués ou très peu exposés d’une œuvre de vraie littérature, telle qu’ici le magnifique « Incendire – Qu’est-ce qu’on emporte ? » cf mon article tout ébloui d’hier : «  »  _ de la chère Hélène Cixous…

Et, par exemple, obtenir le maximum de précisions sur certains des personnages au passage à peine cités, ou à peine évoqués, de ses récits issus ou bien de sa propre mémoire, ou bien des mémoires rapportées  au second degré, donc _, de certains de ses interlocuteurs, souvent de prédilection, comme l’a été toute sa vie durant sa chère mère Ève Cixous, née Klein _ Strasbourg, 10 avril 1910 – Paris, 1er juillet 2013  _ ; ou maintenant, les mémoires ou suggestions d’interlocuteurs plutôt témoins qui se comprennent et se déchiffrent à la seconde, à la moindre inflexion de la voix, du regard, ou du geste… _ un peu secondaires assez discrets et plutôt peu sollicités cette fois… _ de son récit, sa fille Anne-Emmanuelle _ et son fils Pierre-François _ qu’on suppose avoir été au moins un peu présents, ce mois de juillet 2022, en sa maison d’écriture, en une Allée discrète des Abatilles, au fin fond un peu caché d’Arcachon, sous et parmi les pins, aux alentours de l’épisode hallucinant, survenu à partir du 12 juillet 2022 cf les inquiétudes que j’exprimais en mon article du 15 juillet 2022 : « « , dans lequel j’évoquais bien sûr la chère Hélène en sa maison d’écriture, toute proche, aux Abatilles… _, de l’incendie de la forêt voisine et très proche de l’Eden, sur le territoire de la commune de La Teste-de-Buch…

L’imageance _ puisque tel est le concept que j’ai forgé à partir des travaux lucidissimes de mon amie Marie-José Mondzain _ de l’écrire-créer d’Hélène Cixous a quelque chose d’infini-inépuisable où elle est en capacité d’infiniment puiser : du moins « tant qu’il y aura de l’encre et du papier » et un souffle de vie vraiment consciente, comme chez Montaigne, Proust, et tous les vrais artistes fondamentalement créateurs _ cf aussi le beau concept d’ « artisticité » que met, en ses enchaînement de ré-emplois, d’un artiste à un autre, en un bel et très fécond exercice d’analyse l’ami Bernard Sève en son tout récent « Les Matériaux de l’art »
Avec parmi les conditions ultra-pragmatiques d’Hélène à son écritoire, comme pour Montaigne la chère librairie de sa chère tour de Montaigne, sa discrète _ parmi et sous les pins, et à portée des souffles de l’Océan _ maison estivale d’écriture des Abatilles, où elle se met en capacité, durant deux mois d’été (juillet et août) de se faire ultra-attentive à l’absolument exclusive réception des _ et interlocution avec les _ plus infimes vibrations signifiantes des voix de ses plus chers interlocuteurs lointains ou disparus, telle, au premier rang desquels fantômes de disparus _ mais c’est là la très simple et très évidente continuation des vifs échanges ultra-intenses et explosifs de toute leur vie entre le 5 juin 1937, à Oran, de la naissance d’Hélène, et le 1er juillet 2013, à Paris, du dernier soupir d’Ève _, sa chère mère voyageuse Ève (Strasbourg, 10 avril 1910 – Paris, 1er juillet 2013), son interlocutrice préférée, son plus cher « contre », pour reprendre l’expression de Giono en son beau et fort « Les Âmes fortes »…
Ève Klein épouse Cixous, le maillon principal et nodal, avec sa propre mère Rosie _ Omi, sa grand-mère maternelle, pour Hélène _ Jonas épouse Klein (Osnabrück, 23 avril 1882 – Paris, 2 août 1977) mais assez peu loquace, elle : « Omi n’a pas narré », lit-on à la page 128 d’ « Osnabrück », paru aux Éditions des femmes, en 1999 ; cependant, quelques lignes plus loin, page 129, on peut lire aussi ceci, crucial : « Omi aimait faire rouler les noms des siens sur sa langue ils nétaient pas ses éloignés sinon par les distances, ils lhabitaient présents et je les ai moi-même entendu nommer vivants par la voix de ma grand-mère, ils étaient dans sa chair elle faisait lappel et ils répondaient, ceux qui étaient morts dans les camps aussi, elle leur donnait encore sa chair pour demeurer. Andreas Jenny Paula Moritz Hete Salo Zophi Michael Benjamin Ensuite commença le conte. Et ce nest plus du tout la même histoire ni les mêmes personnages. Ceux dOmi étaient différents les uns plus intérieurs, plus chéris plus chauds plus sanguins parfois ils avaient des humeurs, des chagrins et jusquau désespoir. Ceux d’Omi encore vivant delle après leur mort. Les mêmes racontés par ma mère, Oncles racontés, tantes rattrapées sur le pas de la porte. Ceux de ma mère pareils jeunes gais entreprenants raisonnablement. A les suivre on voit bien les goûts personnels de lauteur, sa mentalité et sa morale »…  _aux ou avec _ les Jonas d’Osnabrück, en l’occurence les 9 _ et non pas 8 comme indiqué ailleurs plusieurs fois enfants d’Abraham Jonas (Borken, 18 août 1833 – Osnabrück, 7 mai 1915) et son épouse Hélène Meyer (?, 17 mai 1845 – Osnabrück, 21 octobre 1925), installés à Osnabrück en 1881, semble-t-il :
à Osnabrück, «  les Jonas se sont installés en 1881. (..) C’étaient des gens qui avaient 9 enfants _ voilà ! _ et le goût de l’entreprise »,
lit-on ainsi à la page 95 de « Défions l’augure ».
Soit, entre ce 9 et ce 8, une difficulté de cohérence _ qui interpelle le lecteur un peu attentif que je suis _ de l’Œuvre-Cixous envisagée comme un tout, étant donné qu’ailleurs, en ses récits _ de littérature, et pas d’histoire documentaire : Hélène est évidemment ultra-sensible à cette distinction… _, Hélène Cixous le plus souvent n’en dénombre que 8 de ces 9 (selon « Défions l’augure ») enfants Jonas :
_ Andreas Jonas, époux d’Else Cohn (Borken, 5 février 1869 – Theresienstadt, 6 ou 9 juin 1942),
_ Jenny Jonas, épouse de Meyer Seehoff (Borken, 10 décembre 1870 – Hambourg, 17 avril ),
_ Paula Jonas, épouse d’Oskar Löwenstein (Borken, 5 janvier 1874 – New-York, 18 mai 1950),
_ Hedwig-Hete Jonas, épouse de Max Stern (probablement Borken, 20 octobre 1875 – ?),
_ Moritz Jonas, époux de Selma Frank (?? – peut-être Johannesburg, ?),
_ Zalomon Jonas, époux d’Helen x (Osnabrück, 1880 – ??),
_ Rosi Jonas, épouse de Michael Klein (Osnabrück, 23 avril 1882 – Paris, 2 août 1977),
_ Benjamin Jonas (Osnabrück, ? – Cincinnati, 1901)… _,
8 ou 9 de ces enfants d’Abraham Jonas et son épouse Helen Meyer ;
et dont les diverses listes de prénoms parfois énoncés au passage dans tel ou tel opus d’Hélène Cixous, aussi varient, en fonction de la mémoire un peu fluctuante que  l’autrice prête au personnage surtout de sa chère mère Ève, telle, du moins, qu’Hélène-l’autrice la fait parler-raconter en les divers récits que régulièrement, année après année, saison d’été après saison d’été passée exclusivement à écrire à Arcachon, lui livre « le Livre » dont elle écoute et suit très fidèlement la dictée, en sa chère maison d’écriture des Abatilles, à propos de ses divers oncles et tantes Jonas
à la notable différence (pour quelles raisons ?) de la généalogie détaillée des Klein qu’Hélène Cixous offre sous le titre de « Family Tree Klein from Tyrnau (Slovakia) » aux pages 193-194 de l’ « Hélène Cixous, Photos de Racines », paru aux Éditions des femmes en 1994 ;
et alors que bien peu de mentions dans les récits-Livres d’Hélène Cixous concernent cette branche familiale maternelle, elle aussi, des Klein, de Trnava, en Slovaquie …et puis Strasbourg ;
sinon quelques mentions discrètes par Hélène Cixous de cousins et cousines issus de ces Klein (de Strasbourg) contemporains d’Hélène ;
à ne pas confondre avec ses cousins issus, eux, de Cixous (d’Algérie)…
Et le lecteur immanquablement soucieux de repérage et orientation que je suis (et demeurerai !), est très indéfectiblement curieux d’apprendre et comprendre qui, de fait, se trouve bien être factuellement, et non pas fictivement, qui.

C’est passionnant aussi de peu à peu, lecture d’opus après lecture d’opus, déchiffrer et comprendre les soubassements factuels historiques bel et bien advenus, et souvent tragiquement

même si le génie comique d’Hélène Cixous est proprement désopilant ! Cf mes articles de novembre 2022 à propos de « MDEILMM : parole de taupe«  ;

par exemple, celui du 16 novembre : « « , pour le titre duquel j’emploie effectivement l’adjectif « désopilant »... ;

ou celui du 17 : « «  ;

ou encore celui du 18 : ‘«  _

des récits de cette sublime littérature-là d’Hélène Cixous,

dont non seulement chaque page, chaque ligne, mais même chaque mot, y compris chaque page, chaque ligne et même chaque mot qui sont interrompus-coupés ! mais jamais arbitraiement (à la Oulipo, ou à la Surréaliste !), mais toujours selon une profonde vraie nécessité de l’écrire ! _,

sont des enchantements de totale surprise, mais oui !, et absolument admirative…

Nobelisable, ai-je déjà dit et si les titres, bien sûr, valent quelque chose de vrai et d’honnête, ce qui est loin d’être toujours vraiment le cas… _,

en ouverture de mon entretien avec Hélène à propos de son merveilleux « 1938 _ nuits« , le 23 mai 2019, à la Station Ausone, comme cela s’entend au tout début de la miraculeuse vidéo

Ce samedi 25 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Toute première approche de « Nacres », un cahier publié par Hélène Cixous : à déchiffrer…

17oct

Hélène Cixous vient de m’adresser son Cahier intitulé Nacres
Nacres : cahier
qui paraît aux Éditions Galilée :
« un petit livre pour la rentrée« , lui avait demandé son éditeur ;
« petite demande, voix affectueuse« .
« Tout ce que je peux te proposer _ lui répond-elle _ c’est un cahier. Ce n’est pas un livre _ un livre, c’est bien davantage apprêté (et travaillé) qu’un simple cahier (de notes). Ce cahier, il est déjà écrit. Il n’a jamais pensé _ Dieu merci pour lui ! _ être un livre. Je n’ai jamais pensé _ forcément ! _ pour livre à un cahier. Livrer _ voilà : tel quel et sans apprêts ; le mot est important : livrer, c’est aussi se livrer… _ un cahier à la lecture _ d’un lecteur étranger _, c’est comme si je sortais en chemise dans un rêve ou en maillot de bain, et au lieu d’aller à la mer, j’irais faire un séminaire. Un cahier ne prétend pas _ le mot est important _ être habitant ou citoyen _ comportant des droits et des devoirs légaux _ de la Littérature _ car la Littérature comporte des conditions-exigences minimales de reprise par l’auteur et de présentation au lecteur à venir : d’apprêts ; sans trop de débraillé… C’est un cabinet pleins d’objets estimables pour moi et probablement sans grande valeur pour un visiteur _ autre que soi. Des bouts et des fragments écrits à l’abri de toute lecture _ et fortiori relecture (d’un autre que soi : un visiteur de passage…). Des pages sauvages, libres de désordonné, sans arrière-pensée, sans visière, sans calcul, sans arme, sans aucune défense _ voici une presque théologie négative de ce qu’est en son essence propre la Littérature _, un ramas de boutons d’or _ de fleurs des champs _, des éclats herbeux _ et en rien gazonnés _ dont le charme _ tout privé _ pour moi réside dans la brièveté _ sans un quelconque souci de suites, ni, a fortiori, de fin, de point final… _, une poussière _ simplement _ d’astres _ tout de même !.. _ sur la terre oisive _ incultivée, libre de son loisir-plaisir, caprice même _ autour de la tour de Montaigne _ mon pays : atteignable à pied en peu d’heures depuis Castillon-la-Bataille… Des souffles. Des battements _ à peine effleurés, presque pas saisis : juste des ombres esquissées, même pas apprivoisées ; elles sont si farouches et fugaces… Même pas des phrases. Même pas des épiphanies, quoique _ si, justement : quelque chose commence, même si c’est à peine, à apparaître, s’esquisser, se profiler, se saisir... Juste une façon de se tenir la main _ pour continuer, pour poursuivre : tant le fil du vivre, d’abord, très probablement, que le fil de l’écrire, ensuite, sans trop de rupture ; les ruptures-cassures, les enjamber… Voir ici la place, ou fonction, des chats (Philia, Théïa) d’Hélène dans ces notes de Nacres  Sans ambition. Sans loi _ et la Littérature comporte, elle, un minimum d’ambition et de lois ; c’est dit.
Ce petit volume aura été surpris _ non toiletté _ au saut du lit.
Je n’ai rien arrangé pour paraître _ et présenter présentable figure (attendue, convenable, sinon convenue). À peine ai-je parfois complété des mots, des phrases nominales, dont l’inachèvement hâtif ne gênait pas le cahier.« 
Telle est, presque in extenso, la teneur du Prière d’insérer
que l’éditeur prie l’auteure de glisser, en feuillet séparé, détaché,
à l’avant de ce qui se présente, malgré tout comme un livre, avec couverture _ et qui, décidément, plaît beaucoup au lecteur que je suis ; et même l’enchante ; en un regard rétrospectif de l’auteure, empreint de prévenances, voilà, à l’égard du lecteur qui s’apprête à lire son livre. Tel un accueil de l’hôte accueillant l’accueillé avec un minimum d’égards nécessaires envers le lecteur (pour peu que celui-ci s’apprête, aussi, de son côté, à vraiment bien le lire ; sinon, « indiligent lecteur, quitte ce livre !« , prévenait Montaigne en ouverture, impérieuse autant que malicieuse, de ses Essais) sur le porche attractif de son seuil d’intimité de ce qui est ici livré : à la lecture.
Le Nacres _ cahier d’Hélène Cixous a bien sûr passionné le Curiosus-lecteur que je suis.
Et me lance dans un tout premier questionnement,
pour essayer de reprendre le fil du souvenir de mes précédentes lectures de l’Œuvre-Cixous.
En voici de premières amorces :
Isaac serait-il une pure fiction ?
La question _ « _ Isaac, c’est son nom, celui de votre amour ?«  _ est posée page 94 :
« _ C’est une fiction. Tout. Isaac, amour, votre, fiction« .
Et ici, forcément, l’énigme-Isaac demeure…
Il faudra que je recherche qui peuvent être les effectifs cousins d’Hélène (pages 44-45, et ailleurs)
la cousine Pi et son frère Paul-les-Malheureux :
des Cixous _ ou apparentés : ils viennent d’Oran ! Des Amar ? _, et pas des Jonas ou des Klein….

… 
Mon identification _ antérieure ; cf mon article du 12 juin 2018 : _ de Marcel Dulas, l’homme du portail grippé à déverrouiller d’Arcachon de Défions l’augure,
se trouve confirmée
avec l’indication du décès de son frère Tontus René Dulas
ainsi que le cimetière _ à La Teste, et non loin de l’Éden _ du Natus, page 83 :
« 17 octobre 2017
Tontus est mort. En apparence. Pif _ Pierre-François _ me raconte longuement la légende de Tontus René Dulas et le royaume d’Éden (l’habitation des onze Dulas dans la forêt des Landes, hommes des bois, sans école, qui ne vont dans la société extérieure et hostile que pour le service militaire). Mes enfants, élevés _ c’est dit _ par ces forts de la nature, sur le Natus. Natus, nom propre du Bourrier.
Aller au Natus, expression _ conservée telle quelle  _ de leur enfance.
Au lieu-dit Natus-de-Haut, le Bourrier créé en juillet 1916 au cimetière national de La Teste, tout ça mes enfants, sous les ordres des Dulas, Chef Tontus, l’ignorent, ils vont au Natus comme à l’Éden, l’Éden des enfants sauvages est un mont de débris immondices de la ville, écharnures, morceaux de carcasses d’avions, casques de guerre.
(Note : ces cahiers sont des petits-cousins du Natus, des bourriers.) » ;
de même qu’est nommée, page 69, l’Allée Fustel-de-Coulanges
Est indiquée aussi, page 39, l’adresse d’Éve Cixous, rue du Saint-Gothard :
« Un vilain souci : les Catacombes dégueulent maintenant juste à côté de l’immeuble de maman. Qu’aurait-elle dit ? Si je savais, ça me protégerait. Comme pour « l’avenue René Crotty »  (elle disait). Elle aurait trouvé le nom de cette « sortie » stérilisée, rectum au néon, étrange bouche d’égout au terme d’un long cheminement intestinal embouché d’abord place Denfert-Rochereau.
Heureusement qu’elle est abritée au fond du jardin Saint-Gothard. Ce Saint-Gothard n’était pas son col. Elle, c’était le Lautaret. Destin à l’esprit farceur : une si petite rue pour un si grand col.
Écrire le livre des Cols, on y apercevrait Hannibal, Stendhal, Goethe, à cheval, maman à pied, ou à dos de chameau.
Le mot col, dans la langue d’une sage-femme.« 
Bref, me voici aux anges ! en cette déchiffreuse lecture…
Ce jeudi 17 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
Post-scriptum :
Sur le Natus-de Haut,
lire les articles excellemment détaillés de Patrick Boyer et Jean-Michel Mormone publiés en 2008 et en novembre 2013 dans le bulletin de la Société historique d’Arcachon et du Pays de Buch ;
ainsi que le livre d’Éric Joly paru en octobre 2013, Un Nègre en hiver, aux Éditions Confluences.
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