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Aborder un pan moins connu de l’oeuvre décidément toujours singulier de Luigi Boccherini (1741 – 1805), les « Six Symphonies à quattro », de 1782, avec le double CD de l’Orchestra of the Eighteenth Century : Boccherini, une nouvelle fois hors des sentier battus par ses contemporains…

01avr

C’est à un pan moins connu de l’œuvre de Luigi Boccherini (Lucques, 19 février 1743 – Madrid, 28 mai 1805), les « Six Symphonies à quattro » Op. 35, de 1782 _ une publication posthume, et c’est bien sûr à remarquer… _,

que nous offre d’accéder le double CD Glossa GCD 931121 de The Orchestra of the Eighteenth Century sous la direction de son premier violon Marc Destrubé,

un très intéressant double CD, enregistré à Amsterdam en mai 2021 et mai 2022 ;

et que j’avais manqué à sa _ trop discrète ? _ parution en 2022…

Comme moi qui viens tout récemment seulement _ ce mois de mars 2024 _ de découvrir l’existence de ce CD Boccherini _ j’aime beaucoup beaucoup ce compositeur toujours élégant et raffiné… _ paru en 2022,

c’est en lisant le livret de l’enthousiasmant CD « Carl-Philipp-Emanuel Bach – The Hamburg Symphonies Wq 182 » (Glossa GCD 921134) _ cf mon article « «  en date du 17 mars dernier _ que, lui aussi, David Hurwitz a pris connaissance de ce CD des « Six Symphonies à quattro » Op. 35 de Boccherini par le même Orchestra of the Eighteenth Century dirigé de son violon par Marc Destrubé ; qu’il se l’est procuré, et qu’il l’a lui aussi apprécié ;

voici donc ici la vidéo (de 10′ 31) du commentaire de Dave Hurwitz telle que publiée sur le site de Classics-Today le 30 novembre 2023…

Une délicieuse musique du décidément singulier Luigi Boccherini, une nouvelle fois hors des sentiers battus _ par ses contemporains du XVIIIe siècle…

Ce lundi 1er avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comparer deux interprétations de la Suite pour orchestre n° 2 en si mineur BWV 1067 de Johann-Sebastian Bach : par d’une part The Orchestra of the Eighteenth Century, en 2021, et d’autre part Les Muffatti, en 2023…

30mar

Le vif plaisir éprouvé à l’écoute toute récente du CD Glossa GCD 921134 « Carl-Philipp-Emanuel Bach – The Hamburger Symphonies Wq 182 » par le décidément toujours épatant Orchestra of the Eighteenth Century _ cf mon article «  » du 17 mars dernier _, m’a conduit à commander très vite les dernières réalisations de cet orchestre, dont le CD Glossa GCD 921130 « The Hidden Reunion« …

Or ce CD comporte notamment la « Suite pour orchestre en si mineur n° 2 BWV 1067 » de Johann-Sebastian Bach.

Et il se trouve que mes disquaires préférés m’ont chaudement recommandé le CD Ramée RAM 2301 « Bach Triple » réalisé par Les Muffatti ; lequel CD se trouve comporter cette même « Suite pour orchestre en si mineur n° 2 BWV 1067 » de Johann-Sebastian Bach…

De fait, la comparaison de ces deux interprétations, la première enregistrée au mois d’août 2021, et la seconde au mois de mai 2023, se proposait donc à moi.

Eh bien ! la première, par un ensemble de 25 musiciens _ avec Marc Destrubé, au violon concertmaster _, s’impose d’elle-même, par sa vie, sa fluidité, son élégance et sa joie pure _ la toute simple évidence du bonheur de se retrouver afin de jouer ensemble ; écoutez-en ici la Badinerie finale… _, sur la seconde, plus lourde et même triste, par un ensemble pourtant de 15 musiciens seulement…

Et dans le n° 732 de ce mois d’avril 2024 du magazine Diapason, chroniquant ce CD Ramée « Bach Triple » des Muffatti, à la page 73, Loïc Chahine déclare ceci, à propos spécialement de leur interprétation _ regardez-ici cette vidéo de la Polonaise _ de cette Suite en si mineur :

« Tout augurait du meilleur. Il faut pourtant passer sur une Suite en si mineur décevante – lecture assez scolaire, en mal d’imagination : écoutez le Rondeau, systématique, la Badinerie plus vainement agitée que badine. La flûte, curieusement paraît plus d’une fois à la peine.« 

Et c’est là exactement ce que j’ai moi aussi éprouvé.

Dans ce CD Ramée RAM 2301 « Bach Triple » des Muffatti, comme l’estime lui aussi en son article de Diapason Loïc Chahine, c’est bien le triple Concerto pour Traverso, Violon, Clavecin, Cordes  et Basse Continue en la mineur BWV 1044, qui fait l’intérêt majeur de cet enregistrement de l’Ensemble des Muffatti, avec Frank Theuns, au Traverso, Sophie Gent, au violon et Bertrand Cuiller au clavecin ; 

et c’est fort justement que Loïc Chahine parle à propos de cette œuvre-ci de Bach « d’un impérieux sens du tragique« , et à propos de son interprétation en ce CD des Muffatti, de « sommet de l’album » :

« À son meilleur, l’orchestre déploie des teintes sombres, inquiétantes dans le redoutable BWV 1044, et alimente un dialogue soutenu. Carl-Philipp-Emanuel Bach n’est pas loin, comme en témoigne l’allure empfindsam de l’Adagio ma non tanto e dolce auquel le violon de Gent , presque « altisant », confère une couleur automnale très en rapport avec les cieux tourmentés des deux autres mouvements. Sommet de l’album, distillant mystères et angoisses, cette version offre une alternative de choix à celle, plus vive, du Café Zimmermann (Alpha)« . C’est fort bien vu.

Et pour ma part,

à ce programme choisi par Les Muffatti comportant cette « Suite pour orchestre en si mineur n°2 BWV 1067 » de Johann-Sebastian Bach,  je préfère l’esprit bien plus ludique, fluide et heureux de naturel animant le choix du programme, comme de l’interprétation, du CD « The Hidden Reunion » de l’Orchestra of the Eighteenth Century _ heureux tout simplement de se retrouver pour jouer de nouveau ensemble après les confinements de l’épidémie de Covid… _,

associant, lui, à cette belle « Suite n°2 BWV 1067« , ainsi qu’au « Concerto brandebourgeois n° 6 BWV 1051« , de Johann-Sebastian Bach, la lumineuse et tendre « Suite pour viole de gambe et cordes en ré majeur TWV 55:D6  » de _ l’heureux de tempérament ! _ Georg-Philipp Telemann _ le parrain de Carl-Philip-Emanuel Bach, dont Georg-Philipp fera l’héritier de son poste à Hambourg… _,

un Telemann jamais aussi épanoui et splendide que dans ses inventives et généreuses Suites pour orchestre, d’esprit de civilisation ludique et accompli, en douceur et naturel, si français…

Dont acte.

Ce samedi 30 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

La contagieuse vitalité jubilatoire des merveilleuses « Symphonies de Hambourg » de Carl-Philipp-Emanuel Bach, en 1773

17mar

J’aime beaucoup, beaucoup, les « Symphonies de Hambourg » WQ 182 (de 1773) du généreux Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788) _ cf ainsi mon article de la série de mes « Musiques de joie« , au moment du confinement du Covid : « « , en date du jeudi 21 mai 2020…

Aussi ne lui-je que réitérer aujourd’hui la proclamation de ma jubilation à l’écoute du tout récent CD « Carl-Philipp-Emanuel Bach – The Hamburg Symphonies Wq 182«  _ soit le CD Glossa GCD 921134, enregistré à Amsterdam en mai 2021 et septembre 2022 _ de l’Orchestre du XVIIIe siècle, sous la direction ici de son premier violon, Alexander Janiczek…

Un CD comportant aussi un excellent livret intitulé « Les 6 Symphonies Wq 182« , expliquant la position bien particulière de son effectif _ relativement peu nombreux (25 et 24 instrumentistes, et sans vents… _ et surtout de sa destination, pour les connaisseurs (« kenner« ) plutôt que pour les amateurs (« liebhaber« ), d’une musique très audacieuse (« excentrique« ) pour son époque, hors du courant alors à la mode des symphonies pré-classiques et galantes…

Un sommet de l’œuvre, déjà magnifique, du filleul _ et successeur à Hambourg _ de Georg-Philipp Telemann…

Ce dimanche 17 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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