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Qui donc est ce vicaire, signant Lissarrague, qui a baptisé, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le petit Joseph-Maurice Ravel le 13 mars 1875 ?

04nov

À la question que m’a adressé hier soir l’ami Manuel Cornejo :
« Une question de très dernière minute !
Je veux essayer de donner l’identité du vicaire de Ciboure ayant baptisé Ravel : sur l’acte la signature est Lissarague, donc cela pourrait être Charles Lissarague, qui fut aussi vicaire _ curé même ! _ je ne sais quand _ au moins en 1895 et 96… _ à Guéthary.
Comme Ravel dans son échange avec Charles Mapou de 1930 lors des préparatifs des fêtes du 24 août 1930 se demande si le curé qui l’a baptisé sera là ou pas, cela m’amuserait de préciser son identité et années de naissance et décès, mais je vous cueille bien tard avec cette question assez secondaire, mais j’aime bien les détails, vous aussi ! »,
je n’ai hélas pas réussi à trouver la réponse pour déterminer le prénom de ce vicaire Lissarrague, peut-être originaire d’Hasparren :
_ Charles Lissarrague ?
_ Etienne Lissarrague ?
_ voire Baptiste Lissarrague ?
En dépit des renseignements que j’ai pu réunir sur quelques abbés Lissarrague :
C’est le 28 décembre 1870 qu’un Lissarrague (sans prénom cité) a été nommé vicaire de Ciboure, après Bidart…
Le 15 juin 1871 Etienne et Charles Lissarrague, d’Hasparren, ont été ordonnés prêtres à la cathédrale de Bayonne.
Le 15 septembre 1873 Charles Lissarrague, vicaire à la paroisse Saint-André, à Bayonne, participe à une souscription en faveur de prêtres suisses persécutés.
Le 13 mars 1875, le vicaire Lissarrague (sans indication de prénom) baptise le petit Joseph-Maurice Ravel à l’église Saint-Vincent de Ciboure.
Le 12 mars 1878, Charles Lissarrague est nommé vicaire d’Espelette.
Le 6 août 1883, naissance à Hasparren de Martin Lissarrague, qui sera ordonné prêtre le 12 juillet 1914.
Le 14 février 1888, l’abbé Charles Lissarrague est desservant de Lohitzun-Oyhercq (canton de Saint-Jean-Pied-de-Port).
Le 5 mai 1889, l’abbé Etienne Lissarrague est nommé desservant à Amorotz-Succos.
Le 27 juin 1895, Charles Lissarrague, curé de Guéthary,
Baptiste Lissarrague, curé d’Urrugne _ un autre Lissarrague, par conséquent _,
et Baptiste Cazabon, vicaire de Ciboure,
font partie de ceux qui adhèrent au cardinal Langénieux.
Le 14 août 1896, l’abbé Charles Lissarrague, curé de Guéthary-les-Bains, assiste à Saint-Jean-le-Vieux, à l’intronisation du nouveau curé Félix Harispe.
 
Le 12 juillet 1914, Martin Lissarrague, né à Hasparren le 6 août 1883 _ celui-là n’est donc pas celui qui a baptisé Maurice Ravel ! _, est ordonné prêtre.
Le 31 septembre 1921, ce même Martin Lissarrague est nommé vicaire à Guéthary.
Et au mois d’août 1829, il est nommé curé de Méharin. 
Et le 29 mars 1932, il décède à Méharin.
En cet état,
ces divers renseignements ne permettent donc pas de déterminer l’identité de ce vicaire Lissarrague qui a baptisé Maurice Ravel le 13 mars 1875…
Existe-t-il d’autres documents où se trouverait ce prénom ?
Ainsi que des renseignements sur sa naissance et son décès ?
Le vicaire (de Ciboure en 1875) Lissarague était-il encore en vie le 24 août 1930, lors de l’hommage de Ciboure (et Charles Mapou) à Maurice Ravel ?..
La question reste pendante…
Voilà donc pour le moment.
Francis
Ce lundi 4 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un point de présentation générale de ma démarche de recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, ses paliers d’avancée et ses découvertes…

22oct

Voici ces trois articles présentant quelques grandes étapes de ma recherche des « cousinages basques » de Maurice Ravel (1875 – 1937) commencée le 12 mars 2019,

après ma lecture des 1770 pages de « l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel », publiée par Manuel Cornejo en octobre 2018 aux Éditions Le Passeur :

_ d’abord celui simplement introductif du jeudi 17 octobre 2024,
indiquant le sens général de ma recherche ravélienne, vite déterminée, et affinée au cours des articles :
_ puis celui du vendredi 18 octobre 2024 :
portant sur les 11 premiers articles de ma recherche,
rédigés entre le 14 mars 2019 et le 14 avril 2019, donnés à lire, et rapidement commentés ;
_ et enfin, celui, encore, du vendredi 18 octobre 2024 :
constituant cette fois-ci un florilège choisi de 11 autres articles qu’avec le recul du temps je considère comme marquant des étapes notables de ma recherche,
rédigés entre le 13 mai 2019 et le 18 août 2022.
Ce mardi 22 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Revenir approfondir la recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, via diverses lignées de parenté de sa mère, la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917)…

17oct

L’hommage à Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) auquel vont procéder à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de celui-ci, les municipalités de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, pourra être enrichi par l’apport inédit de mes recherches et découvertes personnelles, menées depuis le 14 mars 2019 _ ce dont témoigne mon tout premier article d’alors «  » _,  à propos de ce que j’ai très vite décidé de nommer « les cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel (1875 – 1937), via les diverses lignées de parenté de sa mère,  Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), sa grand-mère Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), ainsi que l’aïeul Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Latxague (Ciboure, 1758 – Ciboure, 30 avril 1823)…
C’est la lecture exhaustive des 1770 pages de lIntégrale de la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo, le président de l’Association des Amis de Maurice Ravel, et publiée en octobre 2018 aux Éditions du Passeur, qui a déclenché ma recherche patiente et poursuivie depuis lors des cousinages basques de Maurice Ravel (et ses divers ancêtres Delouart),
ainsi qu’en témoignent la remarque inaugurale de mon article «   » en date du 17 mars 2019 :
« Je m’interroge sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz » ; ainsi que les pistes ouvertes dés l’article suivant, en date du 20 mars 2019, «  », dans lequel je me demandais très précisément déjà  « Est-ce donc entre les Hiriart et les Delouart qu’existait quelque parenté ? »…
Dans mon article précédent, celui du 17 mars 2019 , je me demandais en effet pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudinqualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) la veuve de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal _ ; et pas ses pourtant très proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), et Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), belle-sœurs de Magdeleine, la veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) »…
Mais c’était bien, en effet avec les Hiriart, et pas avec les Gaudin, que Maurice Ravel était très effectivement cousin de sang…
Ensuite, plus tard, existera un déni assumé de cette parenté effective de sang de la part d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), le fils unique de Charles Gaudin (1875 – 1910) et son épouse Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), et qui servit maintes fois de chauffeur à Maurice Ravel lors de ses séjours de vacances à Saint-Jean-de-Luz, pour de multiples randonnées automobiles par tout le pays basque à la fin des années 20 et début des années 30… ; déni paradoxal auquel j’ai consacré d’interrogatifs articles significatifs, en 2021 et 2022…
 
De retour hier de Ciboure – Saint-Jean-de-Luz, et retrouvant mes archives de recherche de ces cinq dernières années, je reviens m’intéresser de plus près aux parentés des Delouart avec les Hiriart ainsi que les Larrea, tant ceux de Ciboure, que ceux de Saint-Jean-de-Luz (et, plus en amont, aussi ceux d’Urrugne pour les Hiriart).
À suivre, donc.
Ce jeudi 17 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Ravel, le Boléro de la vie » : un superbe portrait de Maurice Ravel compositeur en 5 podcasts de chacun 30′ par Radio-France…

12juin

L’ami Manuel Cornejo m’informe très opportunément que France Musique vient de mettre en ligne lundi dernier 10 juin un passionnant « podcast » de 5 émissions de 30mn chacune, soit 2h30 en tout, autour de Maurice Ravel (Production : Saskia de Ville ; Réalisation : Davy Travailleur ; Collaboration éditoriale, documentation sonore & rédaction du site : Aline Bieth), intitulé Ravel, le Boléro de la vie,

avec de brillants compétents invités : Bertrand Chamayou ; Christophe Chassol ; Manuel Cornejo ; Lucie Kayas ; François Le Roux, baryton ; Stéphane Lerouge ; Dr Bernard Mercier ; Raphaël Merlin ; Anne Million Fontaine ;

et comportant de passionnants très précieux extraits d’archives de l’INA : Édouard Ravel (1878-1960), frère cadet du compositeur ; Hélène Jourdan-Morhange ; Roland-Manuel ; Manuel Rosenthal ; Marguerite Long ; Lily Laskine ; Marcel Marnat ; Alexandre Tharaud ; Anne Queffelec ; etc. ;

des lectures de textes, documents, correspondances par Vladislav Galard ;

et, bien entendu, de nombreux extraits musicaux.

Voici donc 5 commodes liens pour écouter ici chacun d’eux, de 30′ chacun :

1/5 Jeux basques

2/5 La musique pour seule maîtresse

3/5 À gauche toute !

4/5 Un dandy outre-Atlantique

5/5 Un corps égaré

Dans l’épisode n°1, chacun pourra corriger une inexactitude sur un membre important du cercle des Apaches : il ne faut pas confondre le sculpteur Cyprien Godebski (1835-1909)et son fils Cipa Godebski (1875-1937)…

Excellentes écoutes !

Ce mercredi 12 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et encore une autre superbe, mais étonnamment méconnue jusqu’ici de moi, interprétation du sublime « Tombeau de Couperin » : celle de Kathryn Stott, en 1990…

11juin

En forme de nouvelle suite à mon article «  » du 7 juin dernier,

il me faut ici rapporter l’excellente et charmante surprise qu’a constituée, après la réception ce matin même d’une commande mienne _ du CD Alto 1279  « Ravel – Gaspard de la Nuit – Pavane pour une infante défunte – Le Tombeau de Couperin – Jeux d’eau – Sonatine« , une réédition Alto, en 1994, d’un CD Conifer, enregistré à Bristol au mois de juillet 1990 _, l’écoute enchantée de ce « Tombeau de Couperin » _ écoutez-le ici (d’une durée de 24′ 20) _ par les doigts souples, alertes et remarquablement clairs de la magnifique pianiste Kathryn Stott (Nelson -Lancashire, 10 décembre 1959), et tout spécialement de ce « Rigaudon« -ci, si luzien : dédié par Maurice Ravel à ses camarades de jeux d’enfance, et puis d’adolescence, lors de ses vacances d’été à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, Pierre et Pascal Gaudin…

J’avais étonnamment jusqu’ici ignoré l’existence de cette remarquable interprète _ notamment de la musique française, et tout particulièrement de Ravel… _, et c’est tout récemment que je l’ai découverte, probablement en un article du Blog de Jean-Pierre Rousseau, qui citait laudativement ces très marquants enregistrements Ravel-là de cette magnifique pianiste britannique, Kathryn Stott, si justement ravelienne en son tactus à la fois précis, enlevé, ainsi que fin, clair, déterminé aussi, et délicat, qui saisit si bien, à mon oreille du moins, l’allure dansante et fondamentalement heureuse, hommage tendrissime à la jeunesse et à la vie _ de ses amis Gaudin Pierre et Pascal _, de ce bondissant « Rigaudon » basque, et même luzien, de Maurice Ravel, qu’elle, Kathryn Stott, en 1990, à Bristol, a su de même qu’après elle un Alexandre Tharaud, en 2003, à Paris, et un Martin James Bartlett, en 2023, à Londres ; voir là-dessus l’inventaire récapitulatif (avec accès à huit podcasts de ce luzien « Rigaudon« ) de mon article du 21 mai dernier «  » dans lequel je passais en revue 18 interprétations de cet exaltant « Rigaudon« , si luzien, du « Tombeau de Couperin«  ; et depuis ce 31 mai, j’ai découvert aussi, grâce à l’envoi par l’ami Manuel Cornejo du passionnant CD « Ravel à Gaveau«  (cf mon article du 7 juin « « ), la très heureuse interprétation, aussi, de David Lively, en 2016, à Paris… _, si bien saisir et servir au disque…

Kathryn Stott en 1990, Alexandre Tharaud en 2003, David Lively en 2016, Martin James Bartlett en 2023,

dans le merveilleux « Rigaudon  » du sublimissime « Tombeau de Couperin« , l’ultime œuvre pour piano seul du corpus musical de Maurice Ravel…

Et maintenant que nous réserve musicalement _ par exemple de la part du pianiste franco-suisse François-Xavier Poizat, dont m’a parlé Thomas Dolié le samedi 11 mai dernier… _, à nous mélomanes, l’année 2025, pour le 150ème anniversaire de la naissance, le 7 mars 1875, à Ciboure, de Maurice Ravel ?  

Passionnément à suivre…

Ce mardi 11 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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