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Comparer quelques interprétations, au disque, des Suites n°1 et n°2 pour deux pianos de Sergei Rachmaninov : Babayan et Trifonov en 2024, Ashkenazy et Previn en 1975, Vronsky et Babin en 1934, Ginzburg et Goldenweiser en 1948…

17juin

Pour résumer et compléter mon article enthousiaste d’avant-hier 15 juin « « ,

je désire proposer ici une comparaison à l’oreille et au goût de quelques interprétations au disque des Suites n°1 Op. 5, et n°2 Op. 17 pour deux pianos, de Sergei Rachmaninov.

Pour la Suite n°1, Op. 5 :

le podcast de l’interprétation superlative de Sergei Babayan et Daniil Trifonov, en leur CD « Rachmaninoff for two« , de la sublimissime « Barcarolle »  (d’une durée de 8′ 29) ;

_ puis celui de l’interprétation ici de cette même « Barcarolle » par Grigory Ginzburg et Alexandre Goldenweiser, en un enregistrement de 1948 (d’une durée de 7′ 27) ;

_ et encore celui de l’interprétation de cette « Barcarolle » ici par Vladimir Ashkénazy et André Previn, en 1975 (d’une durée de 7′ 39).

_ et puis le podcast du second mouvement, « La nuit… l’amour« , en le CD de Babayan et Trifonov (d’une durée de 5′ 59) ;

_ et le podcast de ce même second mouvement par Ashkenazy et Previn (d’une durée de 6′ 20).

Puis pour la Suite n°2, Op 17 :

_ les podcasts de l’interprétation de Babayan et Trifonov de l’Introduction (3′ 28), de la Valse (5′ 48), de la Romance (7′ 10) et de la Tarantelle (5′ 23) ;

_ puis le podcast de l’interprétation de Vronsky et Babin, en un enregistrement du 22 janvier 1934 (d’une durée totale de 19′ 24) ;

_ et le podcast de l’interprétation, en 1975, d’Ashkenazy et Previn (d’une durée totale de 23′ 08)…

Voilà.

À vous de vous faire ainsi, à l’oreille et au goût, votre opinion…

Ce lundi 17 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Ravel, le Boléro de la vie » : un superbe portrait de Maurice Ravel compositeur en 5 podcasts de chacun 30′ par Radio-France…

12juin

L’ami Manuel Cornejo m’informe très opportunément que France Musique vient de mettre en ligne lundi dernier 10 juin un passionnant « podcast » de 5 émissions de 30mn chacune, soit 2h30 en tout, autour de Maurice Ravel (Production : Saskia de Ville ; Réalisation : Davy Travailleur ; Collaboration éditoriale, documentation sonore & rédaction du site : Aline Bieth), intitulé Ravel, le Boléro de la vie,

avec de brillants compétents invités : Bertrand Chamayou ; Christophe Chassol ; Manuel Cornejo ; Lucie Kayas ; François Le Roux, baryton ; Stéphane Lerouge ; Dr Bernard Mercier ; Raphaël Merlin ; Anne Million Fontaine ;

et comportant de passionnants très précieux extraits d’archives de l’INA : Édouard Ravel (1878-1960), frère cadet du compositeur ; Hélène Jourdan-Morhange ; Roland-Manuel ; Manuel Rosenthal ; Marguerite Long ; Lily Laskine ; Marcel Marnat ; Alexandre Tharaud ; Anne Queffelec ; etc. ;

des lectures de textes, documents, correspondances par Vladislav Galard ;

et, bien entendu, de nombreux extraits musicaux.

Voici donc 5 commodes liens pour écouter ici chacun d’eux, de 30′ chacun :

1/5 Jeux basques

2/5 La musique pour seule maîtresse

3/5 À gauche toute !

4/5 Un dandy outre-Atlantique

5/5 Un corps égaré

Dans l’épisode n°1, chacun pourra corriger une inexactitude sur un membre important du cercle des Apaches : il ne faut pas confondre le sculpteur Cyprien Godebski (1835-1909)et son fils Cipa Godebski (1875-1937)…

Excellentes écoutes !

Ce mercredi 12 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Savourer la fluidité envoûtante de l’érotisme de « Jeux » de Debussy par Klaus Mäkelä, en décembre 2023, et Ernest Ansermet, en avril 1958…

17avr

En continuation de mon article d’hier « « ,

et à la suite de l’article de Jean-Charles Hoffelé « Joueurs de tennis » en date du 13 avril dernier dans lequel celui-ci fait tout spécialement porter son focus sur « Jeux, lecture d’un poème » de Claude Debussy, dont je retiens ici ceci : « Tant de chefs seront tombés dans les pièges voluptueux de cet orchestre, s’en enivrant, d’autres s’en seront tenu à la narration, marier les deux a toujours induit une énigme que seuls Pierre Monteux, André Cluytens, Bruno Maderna et Pierre Boulez, résolurent. Klaus Mäkelä et les Parisiens leur emboîtent le pas : on voit les danseurs, on saisit l’érotisme, on perçoit la nuit, timbres gorgés des bois, cordes arachnéennes, jusqu’au tambour de basque remis dans la perspective de ces mystères sonores, c’est-à-dire pas en avant : l’ultime balle venu de nulle part, il la figurera légère. Merveille »,

j’ai désiré prêter une oreille attentive à cette œuvre de Debussy, « Jeux » donc, qui jusqu’ici n’avait pas encore retenu toute mon attention…

Quelle interprétation alors choisir au sein de ma discothèque personnelle ? Pierre Monteux ? André Cluytens ?  Pierre Boulez ? _ je ne possède pas la version de Bruno Maderna ;

et étrangement Jean-Charles Hoffelé ne cite pas là les diverses très belles versions données par Ernest Ansermet et son Orchestre de la Suisse romande, auxquelles il a pourtant consacrés plusieures articles enthousiastes ; par exemple celui-ci intitulé « Jeux« , en date du 16 septembre 2018…

Relisant les précieuses chroniques antérieures de Jean-Charles Hoffelé consacrées à ces diverses interprétations comportant « Jeux« ,

je tombe alors sur celle-ci « Révisons nos classiques« , en date du 4 août 2018, qui me fait opter pour l’écoute immédiate du double CD Eloquence « Ernst Ansermet et les Ballets russes » Decca 482 4989, avec une interprétation d’Ansermet et son Orchestre de la Suisse romande, à Genève, en avril 1958, dont l’écoute, aussitôt sur ma platine, me subjugue absolument ! et me la fait ce matin écouter en boucle…

Auparavant,

de cet article « Révisons nos classiques« , je me permets de citer ici ceci : « Le sommet de l’ensemble _ de ce double CD « Ernst Ansermet et les Ballets russes«  _ est pourtant Jeux, partition réputée injouable pour les orchestres d’alors _ voilà. Mais Ansermet savait se débrouiller des mesures les plus complexes et dirige le tout dans une fluidité envoûtante _ voilà ! c’est tout à fait cela _, faisant apparaître le trio amoureux des joueurs de tennis, décrivant cette symphonie de nuit éclairée avec non plus simplement de la sensualité mais un érotisme _ ô la belle nuance ! _ qui s’échevèle dans des crescendo névrotiques. Lecture géniale _ voilà _, unique _ même dans la discographie d’Ernest Ansermet _, que l’on ne connaît pas assez. Ecoutez seulement _  ici ! (17’09). Et lisez le très beau texte de François Hudry« …

Et de donner à écouter ici ce même « Jeux » de Debussy par Klaus Mäkelä et l’Orchestre de Paris (17′ 38), enregistré en décembre 2023, à la plage 16 du CD « Stravinsky – Debussy » Decca 487 0146 que j’ai donc chroniqué hier même…

Ce mercredi 17 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter le 8 mélodies « D’ombre et de soleil » de Louis Beydts, sur 8 poèmes des « Contrerimes » de Paul-Jean Toulet…

24mar

Ce dimanche,

un très utile apport à mon article du jeudi 21 mars dernier

« « 

que j’ai pris soin de réviser pour y intégrer ce très utile complément à savourer à l’écoute :

je veux dire l’accès aux podcasts des 8 mélodies « D’ombre et de soleil » que Louis Beydts, en 1946, a composées et publiées à partir de son choix, pour ce recueil de mélodies siennes, de 8 poèmes _ de toute beauté ! _ parmi ceux publiés, en 1921, dans le recueil posthume des « Contrerimes » de Paul-Jean Toulet.

En voici le détail,

désormais accessible ici _ en cliquant _ à l’écoute :

_ « Dans la saison qu’Adonis fut blessé » (1′ 39)

_ « Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver » (1′ 25)

_ « Dormez, ami » (1′ 50)

_ « Douce plage où naquit mon âme » (1′ 42)

_ « L’hiver bat la vitre et le toit » (1′ 52)

_ « Iris, à son brillant mouchoir » (1′ 04)

_ « Le temps irrévocable a fui » (2′ 44)

_ « Puisque tes jours ne t’ont  laissé » (2′ 41)

J’y joins aussi

la très intéressante et un peu détaillée notice biographique « Un prince de l’opérette, le bordelais Louis Beydts (1895-1953)« ,

découverte ce dimanche matin sur le site Musica et Memoria

Voilà,

pour aller directement au principal, à partager, de cette très heureuse surprise musicale que constitue ce splendide CD « Louis Beydts – Mélodies & Songs« , le CD Aparté AP 345,

dans l’interprétation au-dessus de tout éloge des magnifiques Cyrille Dubois, ténor, et Tristan Raës, au piano.

Ce dimanche 24 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis écouter et comparer, pour le plaisir, de la « Danse roumaine » Op. 8a BB 56, Sz 43 n°1 de Bela Bartok (en 1910), les podcasts du CD Artalinna ATL A027 de Benedek Horvath avec sa vidéo de ce même opus prise en concert le 10 novembre 2018…

22oct

Dans la continuité de mes articles des 19, 20 et 21 octobre _ «  « , «  » et « «  _,

voici ce dimanche 12 octobre 2023 de quoi comparer deux interprétations données à Paris au mois de novembre 2018 par Benedek Horvath, de la « Danse roumaine » Op. 8a, BB 56, Sz 43 n°1, de Bela Bartok (de 1910) :

_ d’une part, les podcasts des deux mouvements 1 (Allegro vivace – Lento – Tempo primo) et 2 (Poco Allegro – Piu mosso – Molto vivace – Vivacissimo), d’une durée respective de 4′ 50 et de 4′ 27, du CD Artalinna ATL A-027, qui paraît maintenant…  ;

et

_ d’autre part la vidéo du premier mouvement de cette même « Danse roumaine » Op. 8a, BB 56, Sz 43, d’une durée de 4′ 34

_ avec en bonus,  cette autre vidéo prise le même jour, le 10 novembre 2018, lors du même concert de Benedek Horvath, du sublime « Dans les brumes » (de 1913) de Leos Janacek, d’une durée de 13′ 23…

Pour le plaisir de tout ressentir d’une œuvre à jamais étonnante, puissante et magnifique…

Ce dimanche 22 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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