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Recherche des liens de parenté entre les cibouriennes Marie Delouart (1840 – 1917) et Marie-Dominique Anchochury (1840 – 1918), en remontant au frère et à la soeur Jean Hiriart (décédé en 1789), époux d’une Marie Delouart (décédée en 1785), et Claire Hiriart (décédée en 1823), épouse d’un Martin Legarralde (décédé en 1810)… Ou ce que peut nous faire découvrir la généalogie…

09nov

Dans la continuation de ma recherche des liens de parenté entre les cibouriennes Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et Marie-Dominique Anchochury (Ciboure, 11 août 1840 – Ciboure, 16 octobre 1918),

j’ai d’abord pu remonter dans la généalogie de Marie-Dominique Anchochury (Ciboure, 11 août 1840 – Ciboure, 16 octobre 1918) :
via la mère de Marie-Dominique Anchochury,  Claire-Martina Larrea (Ciboure, 9 novembre 1811 – Ciboure, 14 août 1898) _ épouse, le 31 juillet 1839 à Ciboure, de Jean Anchochury (Ciboure, 19 avril 1804 – Ciboure, 10 novembre; 1881) _ puis sa grand-mère paternelle Marie Legarralde (Ciboure, 7 octobre 1784 – Ciboure, 15 août 1855) _ épouse, le 6 février 1811 à Ciboure, de Dominique Larrea (Saint-Jean-de-Luz, ca. 1787 – Ciboure, 28 mars 1854) _,
j’ai ainsi découvert que le père de cette dernière, Martin Legarralde (Ciboure, ? – noyé au large de Saint-Jean-de-Luz le 12 décembre 1810), avait pour épouse et mère de ses enfants Claire Hiriart (Ciboure, ca. 1743 – Ciboure, 21 février 1823, en la maison n° 105 au quartier de Pocalette).
Et j’ai alors découvert que cette Claire Hiriart était la sœur de Jean Hiriart (Ciboure, ? – Bayonne, à son retour des iles, le 27 avril 1789), lequel avait pour épouse une certaine Marie Delouart (Ciboure, ? – Ciboure, 5 avril 1785)…
Quel lien de parenté avec Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure 21 août 1798)
et sa sœur aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 24 mai 1745 – Ciboure, 12 juin 1825), épouse de Bernard Mignagoren (Ciboure, ca. 1744 – Bayonne, le 21 novembre 1796)qui sont les 2 enfants de Michel Delouart (Ciboure, 18 août 1718 – disparu en mer en Amérique en 1748) et son épouse, à Ciboure le 15 novembre 1744, Marguerite Mourguy (Ciboure, 19 août 1722 – Ciboure, ?) _avait donc cette Marie Delouart-là (Ciboure, ? – Ciboure, 5 avril 1785), épouse de Jean Hiriart (Ciboure, ? – Bayonne, le 27 avril 1789) ?
Il reste à déterminer la place de cette Marie Delouart-là, épouse de Jean Hiriart, et décédée le 5 avril 1785, au sein de la constellation cibourienne des diverses branches de la famille Delouart, pour donner son exact lien de parenté avec la Marie-Baptiste Delouart, née le 24 mai 1745, épouse de Bernard Mignagoren, et qui décèdera à Ciboure le 12 juin 1825, qui est la tante maternelle de cette Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), dont sont issues sa fille Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), sa petite-fille Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son arrière petit-fils-Joseph-Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)…
Une recherche généalogique à poursuivre afin de parfaire notre connaissance des cousinages basques, méconnus, de Maurice Ravel.
Car pour le moment je ne dispose pas encore de moyens de remonter plus haut dans la généalogie, au XVIIIe siècle, de la famille de Gratien Delouart (1748 – 1798) et sa sœur aînée Marie-Baptiste Delouart (1745 – 1825), les deux enfants de Michel Delouart (1718 – 1748) et son épouse Marguerite Mourguy (1722 – ?),
afin de pouvoir identifier leur lien précis de parenté avec cette Marie Delouart (? – Ciboure, 5 avril 1785), épouse de Jean Hiriart (? – Bayonne, le 27 avril 1789), et belle-sœur de cette Claire Hiriart (ca. 1743 – Ciboure, 21 février 1823), épouse de Martin Legarralde (ca. 1731 – noyé au large de Saint-Jean-de-Luz le 12 décembre 1810), qui sont, eux, les arrière-grands-parents de cette Marie-Dominique Anchochury, chez laquelle Marie Delouart et son fils Maurice Ravel ont logé à Ciboure du 15 juillet au 15 octobre 1911, comme le désirait expressément la mère de Maurice :
« nous préférerions que ce soit chez des parents« , demandait-elle, comme le rapporte son fils à sa chère amie luzienne Marie Gaudin, en la bien intéressante lettre du 22 juin 1911… Maurice y disait en effet aussi :
« Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?) _ qui sont-elles donc ?.. Nous ne les avons pas encore identifiées… _, chez Marie Dominique Anchochoury, chez les Goyenague… ou bien autre part  » _ Maurice Ravel connaissait donc bien aussi l’existence à Ciboure de ses cousins Pierre-Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854– Ciboure, 6 mars 1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), dont la belle demeure se situait au 6 rue du Quai…
Et c’est bien pas à pas que la recherche avance, patiemment, et avec un minimum d’imagination et de chance, d’indice en indice, de chaînon à chaînon…
Ce samedi 9 novembre 2024, Titus Curiosus -Francis Lippa

Retour documentaire sur les débuts, en mars-avril 2019, l’invention et les premières explorations de ma piste de recherche des « cousinages cibouro- luziens » de Maurice Ravel et sa mère née Marie Delouart…

18oct

À des fins très simplement documentaires, je recense ici et liste pour commodité les liens de tous premiers mes articles des mois de mars et avril 2019 sur les apparentements de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, où s’est quasi immédiatement ouverte pour moi, à la lecture des 1770 pages de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel patiemment collectée et rassemblée par Manuel Cornejo, ce qui va très vite aussi s’avérer comme la très féconde piste de recherche de ce que j’ai très vite nommé « les parentés cibouro-luziennes« , puis « les cousinages cibouro-luziens » _ pour ce qui est des « cousinages luziens » de Marie Delouart et Maurice Ravel, nous y viendrons très vite, dès l’article du 13 mai 2019 : « «  _,  de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart…

Ainsi, dès le 14 mars 2019, en mon article « « , me vient immédiatement l’expression « En parcourant, avec un vif plaisir, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens,  je m’attache à relever tout ce qui y concerne Saint-Jean-de-Luz et Ciboure… » ; déjà…

Et dans l’article qui suivra celui-ci, trois jours plus tard, à la date du 17 mars suivant, « « , c’est cette fois l’expression bien plus précise de la phrase : « Je m’interroge en effet sur les parentés _ voilà ! _ de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz _ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision. Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela » qui tombe sous ma plume…

Puis le 20 mars, l’article que j’intitule « «  s’ouvre sur les deux décisives phrases suivantes, qui commencent à pénétrer le riche et complexe détail de ces parentés-là : « Poursuivant les réflexions et recherches de ma lecture exhaustive de la passionnante Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens de Maurice Ravel, j’en suis vite venu à m’interroger sur les parentés cibouriennes _ sic _ du compositeur. Et plus précisément ses cousinages _ c’est l’expression que je retiendrai _, via les diverses branches collatérales au rameau principal Delouart« .

Avec ce très notable développement-ci, déjà, en des progrès décisifs : « Dans mon article précédent de dimanche dernier, 17 mars : « « , en une rétrospective fulgurante de justesse d’intuition prospective, je me demandais pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudin, qualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hidiart (11 mars 1875 – 15 juin 1968), la veuve de Charles Gaudin (11 novembre 1875 – 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal ;  et pas ses proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (16 octobre 1880 – 28 mars 1979) et Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), pourtant belle-sœurs de Magdeleine, la veuve, en septembre 1910, de leur frère aîné Charles…

Était-ce donc entre les Hiriart _mais pas les Gaudin-Bibal _ et les Delouart _ Delouart : le nom de sa mère Marie (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), le nom de sa grand mère Sabine (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) le nom de son arrière grand-mère Marie-Baptiste (Ciboure, 17 juin 1784 – Ciboure, 28 août 1855) et le nom de son aïeul masculin au quatrième degré Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), tous natifs de Ciboure… ; Gratien Delouart : fils de Michel Delouart (Ciboure, avant 1718 – en mer, 1748), et petit-fils de Marsans Delouart (Ciboure, ca. 1685 – Ciboure, 1728) ; j’apprends cela aux pages 86, 92 et 93 de l’article « Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , de 1987 de Jean-Noël Darrobers _ qu’existait quelque, même un peu lointaine, parenté ?..  Je l’ignore encore _ mais je vais bientôt le découvrir…« .

L’article qui suit sur ce même sujet est celui du 27 mars 2019, que j’intitule « «  commence à pénétrer plus avant le détail de l’ascendance (verticle) Delouart de Maurice Ravel, en la succession des générations cibouriennes des Delouart, mais en prenant déjà bien soin d’en distinguer ce que je nomme dès lors « les parentés cibouriennes (horizontales, elles) de Maurice Ravel« , et prononçant même, un peu plus bas, le mot absolument décisif de « cousinages » : « les cousinages cibouriens des Delouart-Ravel« … ;

je me relis bien attentivement : « Darrobers s’intéresse à préciser scrupuleusement l’ascendance Delouart de Ravel, via sa mère née Marie Delouart, et s’amuse à contrer la partialité un peu aveugle du chanoine Narbaitz ; Pierre Narbaitz (Ascarats, 25-3-1910 – Cambo-les-Bains, 16-8-1984) qui semble s’être opposé _ mazette ! _ à la publication d’une partie des travaux, un peu plus objectifs que les siens, de Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – 2004), ainsi que celui-ci le mentionne _ mais oui ! _ en son article récapitulatif de 1997. Combien peuvent se révéler terribles, à l’occasion, ces ecclésiastiques si pleins de componction ! Et donc Darrobers se focalise essentiellement, lui aussi, à son tour, sur les ancêtres Delouart aux XVII et XVIIIèmes siècles.  Et lui les montre, ceux de la branche aînée comme ceux de la branche cadette des Delouart, un peu plus clairement, sans hagiographie excessive, tels qu’ils ont vraiment été, en leurs contextes historiques précis, souvent tragiques _ et c’est d’ailleurs passionnant : sur l’histoire de Ciboure et son port au XVIIIème siècle tout particulièrement.

Alors que ma curiosité, ainsi que l’indique déjà mon titre « « , va, elle, aux « parentés cibouriennes » de Maurice Ravel, via sa mère Marie Delouart _ fille et petite-fille de deux filles-mères, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) et Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), ne le perdons pas non plus de vue ! _, et au moment de ses séjours basques : à partir de 1901 et 1902, quand ceux-ci, du moins, sont avérés par la correspondance connue (à ce jour) de Maurice Ravel. D’autres séjours les précédèrent, à suivre les témoignages, très précieux, des membres amis de la famille Gaudin. Mais fait hélas cruellement défaut jusqu’ici la correspondance « basquaise«  de Maurice Ravel antérieure à sa lettre à Jane Gaudin du 2 août 1901 (pages 77-78 de la « Correspondance » éditée par Manuel Cornejo). De même les premières photos de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure présentes dans le « Ravel _ Portraits basques » d’Étienne Rousseau-Plotto ne sont pas antérieures à 1901 (?) – 1902 (pages 54 et 61). Et donc aux branches collatérales, aux divers cousins _ le mot est ici prononcé ! _ de Ciboure : dont bien des noms me parlent, puisque depuis mon enfance je suis un familier attentif et curieux de Saint-Jean-de-Luz…« …

Et je concluais ce significatif premier article d’exploration de fond, en date du 27 mars 2019, par ces notables remarques-ci :

« Ce qui m’étonne un peu, c’est qu’à part le chanoine Narbaitz et Jean-Noël Darrobers, centrés, les deux, sur les racines _ et ascendances verticales _ basques de Ravel (et les Delouart, quasi exclusivement), nul cibourien, ou luzien, n’ait mené _ du moins à ma connaissance jusqu’ici : mais celle-ci est forcément parcellaire… _ les recherches un peu pointues auxquelles je m’adonne présentement sur les cousinages cibouriens _ voilà donc ici la toute première acception de cette expression sur laquelle je centre ma recherche _ des Delouart-Ravel… _ même si Maurice Ravel, homme d’une parfaite discrétion, ne revendiquait certes pas ces cousinages…. C’est dans le « cher pays natal« , le paysage, surtout, qu’il venait retrouver des forces de concentration (et de joie !) pour sa création _ sa priorité vitale ! Et personnellement (un peu basque via mes ancêtres béarnais Bioy d’Oloron ; et j’ai des cousins Bioy à Hasparren et à Bayonne…) je ressens moi aussi cela dès que j’aperçois la silhouette accueillante et bienveillante de la Rhune, ou les rouleaux de l’océan vus du haut des falaises de schiste sur lesquelles ils viennent s’abîmer : sur la corniche d’Urrugne, ou à la pointe (bien-aimée) de Sainte-Barbe…« …

L’article suivant date du 7 avril 2019 et est timidement intitulé « « , alors qu’il met à jour, et c’est très important !, la complexité jusqu’alors pas assez bien débrouillée par les chercheurs, de la fratrie des sœurs Delouart dont l’ainée est bien Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), l’arrière-grand-mère cibourienne de Maurice Ravel ; une complexité qui avait en effet en partie échappé à l’excellent, pourtant, très probe et très honnête, Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004), le chercheur le plus performant jusqu’ici concernant la précision de l’ancrage cibourien de la famille Delouart des ancêtres basques de Maurice Ravel…

D’autres chercheurs ultérieurs s’étant contenté, eux, de seulement récupérer et recopier telles quelles les archives personnelles de Jean-Noël Darrobers, après le tragique décès, le 23 mai 2005 _ soit un an jour pour jour après le décès de son père ! _, de sa fille unique et héritière, l’archiviste Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2005)… Et sans rien vérifier, en leur simple reprise, du degré de fiabilité des travaux de Jean-Noël Darrobers, qui comportaient quelques ignorances et surtout méprises-confusions à propos des trois sœurs Delouart, prénommées toutes les trois Marie, et respectivement nées le 9 juin 1782, le 17 juin 1784 et le 17 août 1786…

Article très détaillé, et le premier à mettre en évidence cette fratrie des trois sœurs Marie-Baptiste 1, Marie-Baptiste 2 et Marie 3 Delouart, filles de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 (ou 1758) – Ciboure, 20 avril 1823), qui s’étaient mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ; une fratrie, complétée par leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), à l’origine des cousinages Goyenague, Hiriart, Dargaignarats, Passicot, Cerciat et Etchepare, et peut-être aussi Anchochury, à la seconde génération, de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, et plus loin dans le monde, jusqu’en Argentine et en Nouvelle-Calédonie _ j’y reviendrai bien sûr…

Un article que je concluais ainsi ce 7 avril 2019 : « Bien sûr,  on comprend que ces données factuelles de l’histoire familiale de Maurice Ravel soient demeurées _ y compris pour le compositeur lui-même _ dans l’ombre _ même pour Jean-Noël Darrobers _ ; et d’abord parce que tout cela concerne _ pour les mélomanes et les musicologues _ d’assez loin _ mais qui sait ?, tellement sont complexes et riches les arcanes de l’imageance créative… _ l’idiosyncrasie de sa musique… Pour le reste, je poursuis mes recherches sur les cousinages cibouriens du compositeur…« …

Il n’est donc pas étonnant que l’article suivant, en date du 12 avril 2019, significativement intitulé « « , approfondisse la recherche concernant les membres de cette famille Delouart de Ciboure dont est issu, par sa mère Marie Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Paris, 5 janvier 1917), Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) :

si cet article du 12 avril 2019 donnait bien de cruciales précisions sur les membres de la famille Delouart issus du mariage entre Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, à Ciboure le 28 janvier 1778, j’y relevais aussi, en suivant l’article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel » de Jean-Noël Darrobers paru en 1997, que Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), l’arrière-grand-père de Maurice Ravel, avait une sœur aînée, prénommée déjà _ de même que plus tard ses deux premières nièces nées le 29 juin 1782 et le 17 juin 1784 _ « Marie-Baptiste« , née, elle, à Ciboure en 1746 et qui, veuve de Bernard Mignagoren, décèdera à Ciboure le 12 juin 1825. Son époux, Bernard Mignagoren, né à Ciboure en 1744, est décédé à Ciboure le 21 novembre 1796. Le couple, disait Jean-Noël Darrobers en 1997, avait eu quatre enfants, dont il ne donnait pas les prénoms ; il s’agit de Marie Mignagoren (Ciboure, 1782 – Ciboure, 19 avril 1809), Gracieuse Mignagoren (Ciboure, 28 août 1784 – Ciboure, mars 1786), Bertrand Mignagoren (Ciboure, 1787 – Ciboure, 29 août 1855) et Marie Mignagoren (Ciboure, 9 mai 1790 – ?)…


Enfin, il faut s’arrêter aussi aux passionnantes données relevées par en mon article « « , en date du 14 avril 2019, et revenir soigneusement les décrypter…

Par conséquent, à suivre !!!

Pour ce jour, je m’en tiens à ce début de récapitulatif-ci… 

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et découvrir enfin le moment, au mois de mars 1898, de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse, depuis le 10 juin 1896, à Orléansville, Marie-Louise Rey : le petite Marie-Aimée-Eveline Ducos…

21fév

Découvrir enfin le moment,

au mois de mars 1898, entre le 24 et le 30 mars _ manque encore la précision du jour précis de cette naissance ! _,

de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse _ depuis le 10 juin 1896, à Orléansville ; cf l’avis de « Mariage » du numéro du samedi 13 juin 1896 du Progrès d’Orléansville : « Mercredi dernier _ 10 juin _, a été célébré au milieu d’une affluence considérable d’amis, le mariage de Melle Marie-Louise Rey avec M. Ducos du Hauron rédacteur à la Sous-Préfecture » ; un peu plus précis que le strict avis d’état-civil de la commune d’Orléansville paru le jeudi dans Le Progrès d’Orléansville du samedi 6 juin de la semaine précédente : « Publications : M. Ducos du Hauron, Amédée-Louis, rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville, et Delle Rey Marie-Louise, s. p., demeurant à Orléansville « , ce ban de publication de mariages à venir prochainement à Orléansville, dont a fait état Jean-François Rat, et qui m’a tout dernièrement mis sur cette piste (cf mon article du 18 février dernier : « « …)... _ Marie-Louise Rey :

la petite Marie-Aimée-Eveline Ducos ;

ainsi qu’en un bref avis _ très succinct, minimal même… _ de l’état-civil de la commune d’Orléansville _ et pas un vrai faire-part de naissance émis par la famille… _, l’informe le numéro du 31 mars 1898 du Progrès d’Orléansville :

« Naissances :

_ Européens : Fages Marie ; Ducos Marie Aimée Eveline ; Verrier Charles Fernand Gaston

Israélites : 2 jumelles

Indigènes : 3″ _ sans commentaire… _,

telle est l’avancée de l’enquête de ce mercredi 21 février 2024…

Et cela à partir de mon intuition que c’était vers cette année 1898 qu’avait très probablement dû naître, et à Orléansville, la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey, Amédée occupant alors le poste de rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville ;

et c’est en épluchant minutieusement chaque numéro, hebdomadaire, du journal local, Le Progrès d’Orléansville _ toujours accessible, lui, alors qu’ont tous disparu les actes d’état-civil de la commune d’Orléansville… _ que j’ai fini par découvrir, dénicher même, l’information…

À propos de cette Eveline Ducos du Hauron, donc, qui décèdera, à l’âge de 40 ans, à Alger, un des derniers jours de décembre de l’année 1938,

comme nous l’a appris _ cf la succession des articles commentant en détails ce faire-part de décès d’Eveline, que j’ai rédigés au mois de janvier 2021, à partir, par exemple, de celui, éminemment crucial, du 13 janvier « «  ; et en allant, ensuite, de celui du 17 janvier « «  à celui du 31 janvier suivant « « … _ l’avis du décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse Ducros, paru dans L’Écho d’Alger en date du 2 janvier 1939,

dont je m’empresse de redonner ici le détail :

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ce mercredi 21 février 2024, une certaine boucle de ma recherche débutée, il ya plus de 3 ans, le 6 décembre 2020, par mon article principiel « « ,

vient donc ainsi de trouver _ ou presque ! _ son achèvement :

celle concernant cette évanescente Eveline Ducos du Hauron...

Mais demeurent bien sûr encore quelques autres points aveugles au sein de mon entreprise d’identification, notamment de certains des membres des familles Wachter et Gentet,

ainsi que Confex et Bonopéra,

indirectement alliées _ via les Gentet-Rey d’Orléansville : Adélaïde Gentet et Anatole Rey, les parents de Marie-Louise ; puis l’épouse de Louis Gentet, le tuteur (orléansvillais) de Marie-Louise Rey après les décès successifs, en 1886 et 1890, à Oran, des deux parents de Marie-Louise… _ à la famille Ducos du Hauron d’Algérie,

via, j’y insiste, Orléansville,

qui continuent de me tarauder plus ou moins sourdement :

ainsi laquelle des demoiselles Wachter d’Orléansville est cette « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » ?

et laquelle des demoiselles Confex, d’Orléansville aussi, est cette « Mme Vve Paul Bonopéra, née Confex » ?..

À suivre..,

et cette recherche _ de réalité historique bien effective ! _ est plus passionnante qu’un roman de fiction !..

Ce mercredi 21 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un petit rappel au passage d’intuitions-sources miennes de recherches à mener autour de la chaleureuse constellation familiale de Louis Ducos du Hauron, en prologue à une relance de mes recherches à propos de ses neveux et leur descendance…

18juil

Ma virée de samedi dernier 15 juillet à Lectoure, pour l’inauguration de la plaque apposée, 2 Boulevard du Midi, sur la maison de la terrasse _ surplombante _ de laquelle Louis Ducos du Hauron a pris ses toutes premières « photographies des couleurs« , en 1868 _ cf mon article «  » rédigé le soir même, dès mon retour à Bordeaux _,

avec, aussi, les belles rencontres et échanges amicaux, que cette belle circonstance a permis,

a complètement relancé _ reboosté _ mon désir de poursuivre-continuer mes recherches sur ce dont j’ai eu la primeur de l’initiative _ cf l’intuition que j’avais formulée en mes tous premiers articles sur ce sujet-piste à explorer, de la très précieuse aide trouvée par l’inventeur célibataire auprès de sa proche famille : père, frère, neveux, belle-sœur… _, et cela dès cette piste tracée par mon intuition-source du début du mois de décembre 2020 :

le 4 décembre 2020 : « « 

et le 6 décembre 2020 : « « ,

soit l’importance cruciale de l’aide _ considérable ! _ de ses proches à la poursuite des recherches extraordinairement audacieuses et au final extrêmemnt fécondes de cet inventeur absolument génial qu’a été Louis Ducos du Hauron, tout au long de sa vie.

Je me permets donc de citer ici un long passage de cet article-source de mon travail tout à fait original de recherche, en date de ce 6 décembre 2020 :

« J’ai donc commencé par rechercher les constellations familiales _ qui ? _, en leur temporalité et histoire _ dans la durée des années : à partir du XVIIIéme siècle, et jusqu’à aujourd’hui… _ relativement accessible ; mais dont les données reçues jusqu’ici comportent déjà bien des trous…

Il m’a fallu aussi tenter de connaître le plus précisément possible le parcours géographique _ où ? _, sur la durée des 82 ans de la vie _ et quand ? _, de Louis Ducos du Hauron.

C’est ainsi que je me suis assez vite rendu compte de la grande importance, en ce déroulé des découvertes successives de Louis Ducos du Hauron, du contexte familial immédiat pour ce célibataire ne disposant d’aucune ressource financière propre lui assurant ne serait-ce que le simple quotidien des jours…

De sa naissance à Langon le 8 décembre 1837 au décès de son père Jérôme-Amédée Ducos du Hauron, à Auch le 14 octobre 1863 _ Louis n’a alors pas encore 26 ans, et son père décède à l’âge de 64 ans _, le jeune homme qu’est Louis ne se prépare à aucune carrière professionnelle ; et se livre seulement à ses recherches _ assez théoriques pour l’essentiel… ; mais fondamentales pour toutes les applications pratiques qui, peu à peu, en seront faites… _ de physique et chimie, autour du phénomène des couleurs et de leur captation et reproduction matérielles, en bénéficiant de la protection paternelle _ qui a fait toute sa carrière, lui, son père, dans la fonction publique des contributions indirectes.

Il semble que sur son lit de mort, à Auch, le père a fait promettre à son fils aîné _ de 7 ans plus âgé que son cadet Louis : Alcide, lui, a 33 ans _, Alcide _ engagé en une carrière dans la magistrature _, de veiller très scrupuleusement à son jeune frère, et de subvenir à tous ses besoins matériels, afin que le très inventif Louis puisse se livrer le plus librement possible à ses recherches _ très intellectuelles (et théoriques) pour commencer _ de physique et chimie des couleurs…

Promesse qu’Alcide accomplira complètement, de ce 14 octobre 1863 du décès de leur père, à Auch, à son propre décès, à Savigny-sur-Orge, le 13 mai 1909…

Mais ce dont ne paraissent pas s’être assez souciés jusqu’ici, du moins à ma connaissance présente, les biographes de Louis Ducos du Hauron,

c’est de la plus large constellation familiale _ au-delà de la personne-clé de son frère aîné Alcide _ qui a continuellement assisté de toutes les manières possibles _ d’abord affectivement, mais matériellement aussi… _ Louis, en plus du soutien si essentiel et constant de son frère Alcide.

Car très rapidement après ce 14 octobre 1863 du décès de leur père à Auch, Alcide, nommé juge suppléant au tribunal d’Agen le 14 mai 1864, s’est marié, au Temple-sur-le Lot, le 11 septembre 1864, à Césarine-Marie de Fourcauld, dont il aura au moins 4 enfants : 2 fils, Marie-Louis-Amédée _ né le 9 février 1866 _ non, le 24 mars 1867 ! _ et décédé à Alger le 15 juillet 1935 : il fera toute sa carrière dans l’administration de l’Algérie _ et Étienne-Gaston, né à Agen le 16 juin 1870, et 2 filles, dont l’une se prénomme Alice : Marie-Alice et sa sœur _ dont j’ignore donc pour le moment le prénom : Marguerite-Jeanne  ! _ survivront à leurs 2 frères _ décédés, donc, le cadet, en 1912 (à l’âge de 41 ans) et l’aîné en 1935 (à l’âge de 68 ans) _, ainsi qu’en témoigne une très intéressante lettre conservée d’Alice, en date du 6 juillet 1948, adressée à M. Lacroix, à Villeneuve-sur-Lot : en effet, à l’âge de 41 ans, le cadet, Gaston Ducos du Hauron décèdera précocément à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912 _ Gaston s’était marié, à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898, à Edmée de Lamarque (née à Poitiers le 8 janvier 1876, et décédée à Saint-Mandé le 22 février 1902) ; et le couple a eu 2 filles, dont l’aînée est Étiennette Ducos du Hauron, née le 26 décembre 1898 à Saint-Mandé, qui se mariera à Agen le 20 juillet 1920, à Alfred Lamarque (né à Angers le 30 juin 1898, et décédé à Paris le 1er décembre 1976), et qui aura 10 enfants ; Etiennette décèdera à Paris le 20 décembre 1996… Je remarque au passage, et surtout, que ce mariage à Agen le 20 juillet 1920 précède d’un mois et 11 jours le décès, à Agen, de Louis Ducos du Hauron, le 31 août 1920… _ ; et Amédée, l’ainé, fera carrière dans les services administratifs en Algérie, où il décèdera, à Alger, le 14 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron était marié à Marie-Louise Rey, née en 1879, et décédée à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans ; le couple a eu au moins 5 enfants, dont une petite Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904, et un fils prénommé Gérard-Yves-Alcide, né à Berrouagha le 30 août 1909, et qui décèdera à Avignon le 27 janvier 2000. À l’occasion d’une belle exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger en 1927, un entrefilet du journal L’Echo d’Alger mentionne la présence d’Amédée Ducos du Hauron (qui fut un collaborateur direct de son oncle, est-il alors rappelé…), désormais retraité, à Rébeval, en Algérie, à la tête d’une famille de 5 enfants… Louis a ainsi communiqué sa passion pour la recherche photographique à trois de ses neveux ; Amédée et Etienne Gaston Ducos du Hauron, les deux fils de son frère Alcide ; et Raymond de Bercegol, le fils de sa sœur Berthe ! Il faut le souligner… Même si ses neveux ne furent guère plus efficaces que leur oncle Louis dans la gestion industrielle de leurs inventions… Marguerite-Jeanne (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-Sur-Seine, 22 avril 1971) et Marie-Alice Ducos du Hauron (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 octobre 1971) survivant de très longues années à leurs deux frères aînés, bien plus tôt décédés, Gaston, à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912, et Amédée, à Alger, le 14 juillet 1935… Mais les liens de famille demeureront assez étroits avec leurs neveux et nièces devenus orphelins… 

Césarine-Marie et ses enfants, ainsi que Louis _ retenu dans le Sud-Ouest par d’importants travaux dans une entreprise toulousaine _, ne rejoindront en Algérie Alcide, nommé conseiller à la cour d’appel d’Alger le 25 janvier 1881, qu’en 1883 pour Césarine-Marie et ses enfants, et 1884 pour Louis.

Et Césarine-Marie, devenue veuve d’Alcide le 13 mai 1909, demeurera au domicile familial _ depuis 1902 _ de Savigny-sur-Orge en compagnie de son beau-frère Louis, jusqu’au mois d’août 1914 _ au début de la guerre _ ; et je suppose que c’est en ce domicile familial du 14 rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, qu’est décédé le fils cadet d’Alcide et Césarine-Marie, Gaston, le 3 avril 1912.

Mais Louis Ducos du Hauron est demeuré très proche aussi de la famille de sa sœur Berthe _ née à Libourne le 23 janvier 1842 ; j’ignore à ce jour la date (après 1912 !) et le lieu de son décès : Berthe était présente au second mariage de son fils Raymond de Bercegol, le 4 juin 1907, à Joinville-le Pont, et domiciliée avec son fils au n° 17 de l’avenue Pauline de Joinville-le-Pont… _ et de son époux Fabien-Onézime de Bercegol _ leur mariage avait eut lieu à Agen, le 11 février 1866. Un de ses neveux Bercegol _ Raymond ! il demeura fils unique… _ accompagnera diverses entreprises de son oncle Louis, notamment à l’occasion de divers brevets de procédés photographiques, au début du XXème siècle en région parisienne.

Louis Ducos du Hauron est certes demeuré célibataire et sans enfants, mais c’est en compagnie de sa belle-sœur Cézarine-Marie qu’il quitte Savigny-sur-Orge au mois d’août 1914 pour gagner, plus loin du front, la propriété familiale des de Fourcauld, au Temple-sur-Lot ;  et c’est toujours avec sa belle sœur qu’il s’installe en 1920 à Agen au 58 de la rue Lamouroux, en ce qui sera son dernier domicile, puisqu’il y décède bientôt le 31 août 1920 ; mais non sans avoir été présent _ j’y insiste _ au mariage, à Agen, le 20 juillet 1920, de sa petite-nièce, la fille aînée du regretté Gaston Ducos du Hauron, Étiennette, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, avec Alfred Lamarque _ né à Angers le 30 juin 1898…

Je constate aussi l’importance des tropismes gascons : gersois (Nogaro, Auch, Lectoure) et lot-et-garonnais (Tonneins, Agen, Le Temple-sur-Lot), qui caractérisent, génération après génération, pas mal des membres de la famille Ducos du Hauron, depuis la vie à Nogaro des ancêtres François Ducos et Jean-Marie Ducos du Hauron : ce dernier, en effet, né à Nogaro en 1778, s’est marié à Bordeaux le 10 août 1797 avec Marie de Montalembert, native de Penne d’Agenais en 1780, et est décédé à Tonneins, en Lot-et-Garonne, en 1853…

Mes recherches sur la constellation familiale qui a protégé toute sa vie durant Louis Ducos du Hauron ne font ainsi que commencer« , concluais-je alors assez prémonitoirement mon article de ce 6 décembre 2020…

Cela en forme en quelque sorte de prologue, à l’exposé, dès demain, de premiers résultats de la relance de ma recherche de données factuelles _ et très empiriques détails… _ concernant les neveux (et leurs descendants) de Louis Ducos du Hauron ;

avec une toute première moisson glanée, à force de se mettre à chercher à nouveau un peu _ sur ce que peut offrir, à qui se met un minimum en quête, la très riche ressource documentaire du web, avec laquelle jouer ; avec un peu de temps et de chance (et sérendipité) … _, ce lundi 17 et ce mardi 18 juillet 2023…

Ce mardi 18 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qu’ai-je appris de plus, récemment, sur « M. Paul Bonopéra » (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ?

26fév

Qu’ai-je appris de plus, à la date de ce jour, vendredi 26 février 2021,

que ce qu’avais découvert déjà, à la date du jeudi 11 février dernier, et que j’avais un peu détaillé en l’article d’alors  ?

Telle est la tâche que je me donne présentement, surtout à la suite de la série des articles du 15 au 20 février derniers, consacrés à chacun des six fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) :

Jean (né à Pontéba le 18 juin 1877), Paul (né à Pontéba le 19 septembre 1878), Alphonse (né à Charon le 1er janvier 1881), Auguste (né à Orléansville le 3 avril 1883), Julien (né à Charon le 9 janvier 1887) et Georges (né à Rabelais le 21 février 1892) :

_ _

et  ;

ainsi qu’à la suite de cet autre article _ très important _, du samedi 13 février : 

Car, faute d’accès à un acte de naissance de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856,

la position de ce Paul Bonopéra au sein de la fratrie des enfants de Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (né à Tarragone le 9 mars 1814) et son épouse Margalida-Miguela Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) ne dispose pas d’un appui officiel… 

Pour commodité, voici la filiation en amont de Paul Bonopéra, telle que je la donnais en mon article du 11 février :

« 

Paul Bonopéra _ qui décèdera à Orléansville le 18 janvier 1816 _ est né le 10 janvier 1856 à Miliana.

Ses parents, espagnols, mariés à Alger le 28 mars 1840,

sont Juan Dionis Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ maître-tailleur à la date de son mariage _, et fils de Luis Bonopera, maître-tailleur, décédé à Alger le 19 août 1835, et Jacinta Minguella, son épouse ;

et Margalida Miguela Saura, née le 21 mars 1820 à Santa-Maria de Mahon (Île de Minorque) _ couturière _, et fille de Miguel Saura _ cultivateur _ et Maria Orfila, son épouse.

Paul Bonopéra a eu 7 frères et sœurs qui l’ont précédé :

Antoinette-Éléonore, née à Alger le 16 juin 1841 (et décédée à Alger le 7 août 1845) ;

Marie, née à Alger le 28 mars 1843 (et décédée à Alger en 1850) ;

Michel, né à Blida le 19 décembre 1845 (et décédé à Miliana le 2 février 1846) ;

Hyacinthe, née à Miliana le 2 février 1847 (et décédée à Miliana le 18 août 1848) ;

Marguerite, née à Miliana le 22 janvier 1849 _ la future épouse d’Auguste Morand de La Genevraye ; et qui décèdera entre 1892 et 1901, si l’on se refère aux très précieuses indications du livret militaire de son fils Alphonse-Jean Morand de La Genevray, classe 1892 (Marguerite Bonopéra y est mentionnée comme toujours en vie) et au livret militaire de son fils Jules-Charles, classe 1901 (elle y est cette fois mentionnée comme déjà décédée)… _ ;

Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851 _ le cuisinier de Mustapha, père d »un autre Auguste Bonopera (né à Mustapha le 5 juillet 1894..)… _ ;

et Marie, née à Miliana en 1853 (et décédée à Miliana le 6 juillet 1855).

Paul, né à Miliana le 10 janvier 1856, toute sa vie demeurera proche de sa sœur Marguerite et de son frère Jean-Baptiste-Nicolas _ les seuls enfants, avec lui, ayant survécu sont en effet cette Marguerite et ce Jean-Baptiste-Nicolas, aubergiste de son état, de même qu’avait été lui aussi aubergiste leur père, Juan-Dionis-Francisco, dit Jean Bonopera).

Marguerite Bonopera épousera Auguste Morand de la Genevraye (qui mourra maire d’Orléansville, le 35 mai 1904), et en aura 7 enfants Morand de la Genevraye :

1° Augustine-Marguerite, née en 1866 ou 1867 ; et qui aura trois enfants de son mari Georges d’Apreval : René, Auguste (né en 1887) et Jenny (née en 1888) ;

2° Angèle, qui aura un fils de son mari Georges d’Apreval, épousé à la suite du décès de sa sœur aînée Augustine : Lucien-Georges-Omar, né à Alger le 28 novembre 1899) _ ce qui permet de situer le décès de sa sœur Augustine entre 1888 et 1899 _ ;

3° Alphonse-Jean, né à Orléansville le 7 juin 1872, et y décèdera le 19 mars 1922 (époux de Lucie Tourrenc : le couple n’aura pas d’enfant) ;

4° Jocelyne, décédée précocément ;

5° Auguste-Michel, décédé jeune ;

6° Jules-Charles, né à Orléansville le 17 juin 1881 _ j’ignore la date de son décès… _, et qui épousera Clémence Orgeret, dont il aura 4 enfants : _ Juliette, née le 25 janvier 1906 à Orléansville, et future épouse de M. René Raymond (elle décèdera le 22 octobre 1998, à Lagardelle-sur-Lèze) ; dont elle aura 2 enfants : André Raymond (né à Alger le 19 avril 1944) et Micheline Raymond (née à Affreville le 22 janvier 1935)  _ Lucienne-Marcelle, née le 20 février 1910, et future épouse de M. Etienne Lauprêtre (elle décèdera le 24 novembre 2015 à Cusset) ; _ Robert-Auguste, né à Blida, entre le 26 février et le 9 mars 1915, et qui épousera à Alger Odette Gallais (née à Inkermann le 16 décembre 1919) ; le couple aura deux filles, Françoise Morand de la Genevraye, qui naitra à Alger en 1940 (et épousera M. Michel Pons), et Bernadette Morand de La Genevraye, qui naîtra à Orléansville au mois de septembre 1944 (et épousera M. Gérard-Mathieu Cabot) ; et _ Suzanne-Antoinette, née à Rabelais le 18 novembre 1922, et future épouse de M. Adolphe Gourgue (elle décèdera à Menton le 19 mai 2014) ; le couple aura au moins une fille, Anne-Marie Gourgue ; laquelle épousera M. Jean-Pierre Perrot, parents d’au moins un fils, M. François-Xavier Perrot (ajouts du 29 février 2024) ;

et enfin 7° Georges Morand de la Genevraye, né à Orléansville le 21 février 1888, où il décèdera le 7 octobre 1935, et qui épousera le 29 mars 1913, à Inkermann, Jeanne Ehrmann, dont il aura un fils, Jean (qui épousera Louisette Préfume ; dont celui-ci aura deux filles : Marie-Thérèse Morand de La Genevraye et Jacqueline (née le 4 avril 1943, et qui décèdera à Lalonde-des-Maures le 20 mars 2013). 

Au mois de février 1889, Paul Bonopéra demandera et obtiendra sa naturalisation française.

Sa vie affective et ses paternités successives offrent une certaine complexité qu’il est intéressant de noter.

Car, probablement suite au décès de son épouse Joséphine Girot (ou Giraud), la mère de ses six fils née entre le 18 juin 1877, à Pontéba, pour ce qui concerne l’aîné, Jean, et le 21 février 1892, à Rabelais-Ténès, pour ce qui concerne le sixième et dernier de cette fratrie, Georges,

il se trouve que Paul Bonopéra a contracté un nouveau mariage, à Rabelais, avec une épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, domiciliée elle aussi à Rabelais, et parente _ probablement sa fille… _ d’Arnaud-César Claudet, cultivateur, âgé alors de 52 ans.

Et de ce mariage est né un petit Marie-André Bonopéra : « né le 5 juin 1897 à Rabelais, et décédé 20 jours plus tard «  _ le 25 juin 1897 _, toujours à Rabelais.

Mais il se trouve aussi que, à peine un mois plus tard, de cette épouse Marie-Jeanne-Virginie Claudet, « Paul Bonopéra obtiendra le divorce à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » «  _ pour des raisons non détaillées dans cet acte de jugement ; mais qui pourraient avoir partie liée, d’une façon ou d’une autre, au décès du bébé Marie-André Bonopéra, le 25 juin précédent, à Rabelais… 

Il est par ailleurs bien intéressant de relever aussi que dans les attendus juridiques de ce jugement de divorce entre Paul Bonopéra et Marie-Jeanne Virginie Claudet, apparaît, aux côtés de Paul Bonopéra, le nom de son avoué, alors en résidence à Orléansville, Georges d’Apreval ; qui n’est autre que le (double) neveu par alliance de Paul, du fait des deux mariages successifs de ce Georges d’Apreval avec les deux nièces Morand de la Genevraye _ Augustine-Marie, puis sa sœur Angèle _ de Paul Bonopéra : soient deux des filles de sa sœur Marguerite Bonopéra et de son époux Auguste Morand de la Genevraye, Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, et Angèle Morand de la Genevray.

Enfin, et surtout, suite au décès de Paul Bonopéra, survenu à Orléansville le 18 janvier 1916, à plusieurs reprises, dans divers avis ou faire-part,  figurera l’intitulé « Madame Veuve Paul Bonopéra » ; et cela avant le décès, le 3 novembre 1930, de Paul Bonopéra-fils, le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville ;

ce qui aura pour conséquence de faire distinguer désormais une « Mme Vve Paul Bonopéra«  _ devenue la boulangère de la rue d’Isly (née Marie Cathébras) _,  et une « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« , la veuve de Paul Bonopéra-père…

Et à l’occasion de la remise de la Médaille Militaire à la mémoire de Georges Bonopéra, décédé à Arbouans, à côté de Montbéliard, le 7 mars 1918 _ cf mon article du 19 février dernier :   _, il était on ne peut plus clairement spécifié dans un petit article intitulé « Médaille militaire«  du Progrès, d’Orléanville paru le 3 mars 1921, que « le jeune Bonopéra Georges était le fils de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« … :

« Par arrêté ministériel du 22 avril 1920, la Médaille Militaire a été attribuée à la mémoire du sapeur télégraphiste Bonopéra Georges, mort pour la France, avec la citation suivante : « Bon et brave sapeur, Mort pour la France, le 7 mars 1918, de blessures reçues en service commandé, en faisant son devoir »Le jeune Bonopéra Georges était le fils _ sic _ de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« _ alors que la mère de ce Georges Bonopéra-ci, né à Rabelais le 21 février 1892 et mort pour la France à Arbouans, était bien la première épouse de Paul Bonopéra, soit Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; cf le livret militaire de Georges Bonopéra, classe 1912 ; mais déjà, en 1895, Joséphine Girot, était mentionnée comme étant décédée dans le livret militaire de son fils aîné Jean Bonopéra, classe 1895… (précisions en ajout du 27 février 2024)

Voilà. Le point est fait.

Il reste difficile de faire tenir ensemble 

1) le mariage et les 6 enfants (nés en 1877, 1878, 1881, 1883, 1887 et 1892) de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) _ quand celle-ci est-elle décédée ? Déjà, sur le livret militaire de Jean Bonopéra, en 1898, apparaît l’inscription « fils de Paul et de feue Joséphine Giraud, domiciliés à Rabelais« ; Joséphine Girot est décédée à Orléansville le 10 juillet 1892 (précision ajoutée le 14 février 2024) _ ;

2) le mariage, puis divorce en 1897-98, de Paul Bonopéra avec son épouse, à Rabelais, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, consécutive au décès de leur fils Marie-André Bonopéra le 25 juillet 1897, à Rabelais, au domicile de son _ probable _ grand-père maternel Armand-César Claudet, cultivateur, âgé de 52 ans.  

Pour en apprendre un peu davantage, peut-on espérer quelque souvenir des descendants aujourdhui de ce Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916 ) ?

Peut-être…

Ce vendredi 26 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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