Posts Tagged ‘famille Morand de La Genevraye

Et maintenant, un tableau de la descendance de Jules-Charles Morand de la Genevraye (né à Orléansville le 17 juin 1881) et son épouse Clémence Orgeret, via leurs quatre enfants : Juliette (1906 – 1998), Lucienne-Marcelle (1910 – 2015), Robert-Auguste (1915 – ?) et Suzanne-Antoinette (1922 – 2014) Morand de la Genevraye…

19mar

Dans la continuation de mes articles d’essai d’identification la plus précise et complète possible de la descendance issue du couple Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, après 1888) – Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904),

c’est-à-dire mes articles les plus récents du 3 mars 2024 « « ,

du 4 mars 2024 « « ,

du 6 mars 2024 « « ,

du 11 mars 2024 « «

ainsi que de celui du 14 mars 2024 « «,

après le tableau de la descendance des deux filles aînées de Marguerite Bonopéra et Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye,

d’une part Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye ( ?, 1867 -Orléansville, 8 février 1895)

et d’autre part Angèle Morand de la Genevraye (Orléansville, 1870 – ?, après octobre 1935)

épouses successives de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946),

ainsi qu’après le constat d’absence de descendance de leur frére Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – Orléansville, 19 mars 1922) et son épouse Lucie Tourrenc (Renault, 8 novembre 1881 – ?, ?),

c’est aujourd’hui à un tableau de la descendance de leur frère Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – ?, ?) et son épouse Clémence Orgeret (?, ??, ?), que j’en viens à m’attacher ici,

via, pour commencer, leurs 4 enfants,

nés en 1906, 1910, 1915 et 1922 :

Juliette Morand de la Genevraye (Orléansville, 25 janvier 1906 – Lagardelle-sur-Lèze, 22 octobre 1998),

épouse de René Raymond (?, 24 juillet 1895 – Menton, 1971) ;

_ Lucienne-Marcelle Morand de la Genevraye (?, 20 février 1910 – Cusset, 24 novembre 2015),

épouse d’Étienne Lauprêtre (Paris 14e, 21 mai 1904 – Saint-Pourçain-sur-Sioule, 6 janvier 1996) ;

_ Robert-Auguste Morand de la Genevraye (Blida, 1915 – ?, ?),

époux d’Odette Gallais (Inkermann, 16 décembre 1919 – ?, ?) ;

_ et Suzanne-Antoinette Morand de la Genevraye (Rabelais, 18 novembre 1922 – Menton, 19 mai 2014),

épouse d’Adolphe Gourgue (Renault, 22 juillet 1921 – Nice, 24 juin 2006).

À suivre, donc…

Ce mardi 19 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques retouches-appoints à un article du 26 février 2021 sur un point que j’y faisais alors à propos de mes recherches sur les familles Bonopéra et Morand de La Genevraye d’Orléansville, en leur alliance, via les Gentet, Rey, Confex, Wachter, à la branche algéroise-algérienne d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey…

27fév

Les coups de fil reçus le 1er février dernier de MM. Matthias et Georges Bonopéra, fils et père, m’ont remis sur le chantier de mes recherches à propos des familles, alliées entre elles, d’Orléansville, entre 1850 et 1940, dans l’entourage immédiat d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) _ le neveu algérois de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen , 31 août 1920), l’inventeur, à Lectoure, en 1868, de la « photographie de couleurs«  _, et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933)_ j’ai tout récemment appris que le mariage d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey avait eu lieu à Orléansville le 10 juin 1896 _ ;

et plus spécialement à propos de la famille Bonopéra, dont le nom de « Bonopéra » apparaît dans le faire-part du décès, publié par L’Écho d’Alger du 2 janvier 1930, d’Eveline Ducos du Hauron _ là encore, c’est tout récemment que j’ai découvert que Marie-Aimée-Eveline Ducos du Hauron était née à Orléansville  au mois de mars 1898,  entre le 24 et le 30… _, l’épouse de Henri Ducros, et la fille aînée d’Amédée et Marie Louise…

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ou plutôt, et c’est très important, le nom « Bonopéra » n’y apparait, pour la première fois, pas !

Alors que figurait jusqu’alors, sinon nommément « Mme Vve Paul Bonopéra« , du moins le nom générique de la famille « Bonopéra » dans les divers faire-part des familles auxquelles celle-ci était au moins alliée.

On pourrait en déduire que c’est entre ces dates des deux avis de décès, celle du 8 octobre 1935, pour le faire-part du décès de Georges Morand de La Genevraye,  et celle du 2 janvier 1939, pour le faire-part du décès d’Eveline Ducos du Hauron, qu’est probablement décédée, à Orléansville, cette « Madame Veuve Paul Bonopèra mère« …

Ainsi en est-il des divers faire-part de la famille Gadel, à laquelle appartient, depuis son mariage à Orléansville le 11 mars 1905, avec Victor Gadel, la sœur cadette de Marie-Louise Ducos du Hauron, née Rey : Aimée-Laurence Rey, devenue depuis le décès de son époux M. Victor Gadel à Alger le 30 mars 1930, « Mme Vve Gadel » ;

tel, par exemple, ce faire-part de décès-ci, paru dans l’Echo d’Alger le 31 mars 1930 :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

Ou encore, et bien sûr surtout, les faire-part de décès de la famille Morand de La Genevraye,

dont les descendants avaient pour ancêtre direct, cette fois, Marguerite Bonopéra _ l’épouse d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de La Genevraye, maire d’Orléansville à l’heure de son décès le 25 mai 1904, à Orléansville _la mère des 7 enfants du couple qu’elle formait avec Auguste Morand de La Genevraye : Augustine, Angèle, Alphonse-Jean, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules-Charles et enfin Georges Morand de La Genevraye

_ cf mon article «  » du 23 février 2021, dans lequel je mentionne que c’est un long échange téléphonique, entre 16h 44 et 17h 34, le dimanche 21 février 2021, avec Madame Françoise Pons, née Morand de La Genevraye, qui m’a énoncé la liste complète de ces 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevraye et Marguerite Bonopéra ; dont elle-même, Françoise Pons, née Morand de La Genevraye à Alger en 1940, est la descendante directe : Françoise Pons, née Morand de La Genevraye, est en effet arrière-petite-fille de Marguerite Bonopéra et Auguste Morand de La Genecraye, via son père Robert-Auguste Morand de La Genevraye, né à Blida entre le 29 février et le 9 mars  1915 (et époux d’Odette Gallais) ; et son grand-père Jules-Charles Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 17 juin 1881 (et époux de Clémence Orgeret) : le sixième des 7 enfants de Marguerite et Auguste (et j’ignore la date du décès, peut-être à Rabelais, où il était propriétaire viticulteur, ainsi que conseiller municipal, de Jules-Charles Morand de La Genevraye : probablement après 1938, d’après des recherches généalogiques de flapalu, dont j’ignore les sources concernant cette famille Morand de La Genevraye)_ :

ainsi en 1935, lors du décès du dernier né de ce couple _ de Marguerite Bonopéra et Auguste Morand de La Genevraye _, Georges Morand de La Genevraye, à Orléansville, le 7 octobre 1935,

si « Mme Vve Paul Bonopéra«  _ née Confex _ figure en bonne place sur le faire-part de décès du défunt,

c’est en tant que tante par alliance de celui-ci : en effet le défunt mari de celle-ci _ née Confex _, Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856), était rien moins que le frère cadet de Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1859), la mère de ce défunt Georges Morand de La Genevraye (qui était né à Orléansville le 21 février 1888)…

Et c’est sur cette piste prometteuse de la recherche de l’identité précise de cette « Mme Vve Paul Bonopéra » née Confex _ Paul Bonopéra, son époux était donc né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville, 16 janvier 2016 _, apparentée _ via sa nièce « Mme Vve Louis Gentet » née Wachter, elle-même fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont le 5 février 1827) et Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (née à Marseille le 28 décembre 1836, et décédée à Alger le 30 mars 1925 : cette « Mme Vve Wachter » née Confex, sœur de « Mme Vve Paul Bonopéra » née Confex) _ aux Rey-Gentet-Ducos du Hauron,

que je ne tardais pas à me pencher très bientôt aussi, cette fin du mois de février 2021, sur la famille orléansvillaise des Morand de La Genevray,

parce qu’il se trouve très précisément, et pardon si j’y insiste encore ici, que la sœur aînée de ce Paul Bonopéra, Marguerite Bonopéra, née à Miliana le 22 janvier 1849 _ et décédée très probablement à Orléansville entre 1892 et 1901, d’après ce que révèle la lecture des livrets militaires de 1892 et 1901 de deux de leurs deux fils : Alphonse-Jean Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 7 juin 1872, et Jules-Charles Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 17 juin 1881 ; le dernier né de leurs 7 enfants, étant ce Georges Morand de La Genevraye, né à Orléansville le 17 juin 1888, qui est décédé .à Orléansville le 7 octobre 1935… _, se révélait être l’épouse d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de La Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), et la mère de leurs 7 enfants : Augustine, Angèle, Alphonse-Jean, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules-Charles et Georges Morand de La Genevraye…

Voici donc,

avec l’appoint-enrichissement de plusieurs retouches en fonction de quelques unes de mes récentes découvertes _ cf mes articles « « ,

«  »

et « «  des 18, 20 et 21 février derniers  _,

la reprise, avec ajouts, de cet article déjà crucial pour ma recherche généalogique de la descendance d’Amédée Ducos du Hauron et des familles alliées à la famille de son épouse Marie-Louise Rey _ dont la mère était l’orléansvillaise de vieille souche Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886), et le tuteur, après le décès du père de Marie-Louise, Anatole Rey, à Oran le 28 janvier 1890, était son oncle maternel orléansvillais Louis Gentet (Orléansville, 12 décembre 1853 – Orléansville, 9 août 1906)… _,

un article en date, donc, du 26 février 2021 :  « « 


Et à suivre, bien sûr,

Ce mardi 27 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite des précisions à éclaircir à propos des croisements de quelques familles orléansvillaises et puis alliées, à la fin du XIXe siècle et au début du suivant, jusqu’en les années 40, en commençant par les Gentet ; ou un pan de micro-histoire de l’Algérie méconnue…

09fév

Dans la continuité de mon article d’avant-hier 7 février « « ,

je me penche ce jour sur les venues à Orléansville, fondée en 1843 par le général Bugeaud, des familles qui s’y sont ensuite alliées entre elles,

en commençant par la famille des Gentet _ originaires de Satolas, tout au nord de la Drome, et dont la présence à Orléansville même est attestée dès 1848 ; cf le détail des précisions en mon article «  » en date du 1er janvier 2021… _ avec des Rey, puis avec un Ducos du Hauron (Amédée) et des Gadel (Victor-Nicolas-Benjamin, mais avant lui déjà son père Victor-Alexandre-Philémon Gadel) _ ces Rey dont sont en effet issus les Gentet-Rey-Ducos du Hauron, via le mariage (probablement en janvier 1897 à Orléansville) entre Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) et Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935), ainsi que les Gentet-Rey-Gadel, via le mariage, le 11 mars 1905 à Orléansville, entre Aimée-Laurence Rey (probablement née à Orléansville, et probablement décédée à Alger…) et Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand-Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930), lui-même fils de Marie-Eugénie-Hortense Rey (Le Grand-Serre, 21 mars 1848 – Le Grand-Serre, 9 septembre 1880) et Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1836 – Marseille, 27 septembre 1927) ; cf mes articles « «  en date du 1er décembre 2021, et « « , en date du 6 mars 2021, dans lequel est présenté la sororité de Marie-Eugénie-Hortense Rey, née au Grand-Serre le 21 mars 1848, avec son frère aîné Jean-Anatole-Firmin Rey, né au Grand-Serre le 11 janvier 1845 : le marié Victor Gadel est ainsi, par sa mère née Rey, le cousin germain de la mariée Aimée-Laurence Rey (cf mon article « «  en date du 1er décembre 2021)… _,

 

mais aussi les Gentet et les Wachter, ainsi que les Morand de La Genevray et les Bonopéra,

et pas mal d’autres encore, tels les Ferrand, les Bure, les Ducros,

aux alliances desquels, avec notamment, et surtout, des Wachter _ issus du mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857, entre Élisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) et Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – probablement Orléansville, à une date encore inconnue de moi) ; ce couple Wachter dont une des filles deviendra, le 2 août 1906, à Orléansville, la veuve de Louis Gentet ; et dont une des sœurs Confex (d’Élisabeth) deviendra, le 18 janvier 1916, la veuve de Paul Bonopéra-père (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), cette veuve Paul Bonopéra là (née Confex), survivant à sa sœur Élisabeth Confex, veuve Wachter, décédée à Alger le 30 mars 1925, ainsi que le remarque bien la nécrologie de cette dernière, parue dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925 _, ainsi qu’entre ceux-ci, à Orléansville ou dans ses alentours, je me suis forcément intéressé…

Et cela afin de mettre bien en lumière le lien d’apparentement _ par la dame Wachter (et nièce d’Élisabeth Confex), veuve de Louis Gentet, le tuteur de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron et mère de ses enfants, ainsi que d’Aimée-Laurence Rey, l’épouse de Victor Gadel et mère de ses enfants ; dame Wachter veuve Gentet qui se trouve être aussi la nièce de la veuve de Paul Bonpéra-père : ce qui justifie la présence de ce nom de Bonopéra dans les avis des décès ayant affecté la famille Ducos du Hauron et la famille Gadel… _ entre la famille orléansvillaise des Bonopéra avec la branche algérienne-algéroise de la famille Ducos du Hauron _ mon focus originaire de recherche _,

comme il vient de m’avoir été très aimablement demandé de préciser par Matthias Bonopéra…

 

Bien sûr, et forcément, à suivre : c’est passionnant,

en particulier par ce que cela apprend _ en forme de micro-histoire… _, de la vie d’intimité chaleureuse et partagée de ces communautés villageoises de la période coloniale de l’Algérie, entre 1830 et 1940…

Ce vendredi 9 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un premier point sur les croisements de quelques destinées à Orléansville, au cours de la seconde moitié du XIXe sièle : les Gentet, les Rey, les Morand de La Genevray, les Bonopéra, les Wachter …et Amédée Ducos du Hauron…

07fév

Les passionnantes questions que m’ont posées au téléphone jeudi 1er février dernier deux des membres de la famille Bonopéra,

m’ont conduit à reprendre pour les préciser quelques points demeurés jusqu’ici aveugles de mes recherches précédentes, entreprises en 2020-21 principalement, à partir de mon désir de mieux comprendre le parcours en Algérie _ dont Orléansville, où très probablement il s’est marié, avec l’orléansvillaise Marie-Louise Rey… _ du neveu, Amédée Ducos du Hauron (Agen 1867 – Alger, 1935), du génial inventeur de la « photographie de couleurs » _ à Lectoure en 1869 _, Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),

ainsi qu’en témoigne mon article «  » du 4 février dernier…

Pas mal de difficultés de la recherche _ et de points demeuré aveugles _ venant de la totale destruction-disparition des états-civils _ naissances, mariages, décès _ d’Orléansville _ fondée par le général Bugeaud le 16 mai 1843 _ et sa région lors des terribles séismes de 1954, puis 1980…

Il me faut donc tâcher de revenir davantage bien plus précisément sur ces croisées de destins, à Orléansville même, de divers membres des familles Gentet, Rey, Morand de La Genevraye, Bonopéra, Wachter, ainsi que le jeune Amédée Ducos du Hauron, qui allait épouser _ possiblement en 1897, comme pourraient l’indiquer quelques mentions des livrets militaires d’Amédée, mais aussi de son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912)… _ à Orléansville, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 1933), fille d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 1886) et Anatole Rey (Le Grand-Serre, 1845  – Oran, 1890 _ qui a été maire d’Orléanville en 1880-1882… _),

la pupille _ devenue doublement orpheline, donc, le 28 janvier 1890 à la mort de son père _ de son oncle maternel Louis Gentet (Orléansville, 12 décembre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) et son épouse, née Wachter _ mais dont j’ignore encore à ce jour  le prénom, ainsi que la date de décès, probablement à Orléansville _, nièce d’Élisabeth Confex (Marseille, 26 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), épouse puis veuve Wachter (de Jean-Baptiste-Antoine Wachter : Rougemont, 5 février 1827  – Orléansville, ?)…

Et Élisabeth Confex étant sœur de celle, née donc elle aussi Confex _ mais dont j’ignore encore à ce jour aussi le prénom, ainsi que la date de décès, probablement à Orléansville _, qui deviendra en 1916 la veuve de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), elle-même tante maternelle de sa nièce Wachter, épouse _ j’ignore à quelle date _ puis veuve _ le 2 août 1906  _ Gentet… ;

Et Paul Bonopéra étant le frère de Marguerite Bonopéra (Miliana, 1849 – Orléansville, ?), épouse d’Auguste Morand de La Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), qui était maire d’Orléanville au moment de son décès le 25 mai 1904 _ Marguerite était décédée quelques années plus tôt : entre 1892 et 1901 ; cf surtout mon article « «  du 23 février 2021. La destruction des archives d’état-civil d’Orléansville et toute sa région lors des terribles séismes de 1954 et 1980 pénalise énormément les efforts de recherche…

Il est donc intéressant de mener une recherche un peu approfondie sur les installations successives à Orléansville de ces diverses familles : les Gentet, les Rey, les Morand de La Genevray, les Bonopéra, les Wachter, ainsi que l’arrivée à Orléansville d’Amédée Ducos du Hauron, au poste de rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, et avant d’entamer une carrière itinérante, au mois de janvier 1901, d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes de par toute l’Algérie (cf mon article « « , en date du 5 janvier 2021) ;

à Orléansville, donc, où Amédée Ducos du Hauron devait épouser Marie-Louise Rey, possiblement en janvier 1897, si l’on s’appuie sur la liste des mentions de quelques localités où ont résidé _ où pouvoir les joindre au plus vite en cas de mobilisation générale… _, d’une part Marie-Louis-Amédée, et d’autre part son frère Gaston Ducos du Hauron, en leurs registres-matricules militaires respectifs : Amédée, le 18 avril 1895, et Gaston, le 21 janvier 1897, se trouvent donc résider alors à Orléansville :

je suppose ainsi ici que Gaston se serait déplacé, de son domicile-résidence d’Alger, à Orléansville, afin d’assister assez probablement au mariage de son frère aîné Amédée avec l’orléansvillaise Marie -Louise Rey, née en 1879 _ en janvier 1897, Marie-Louise a donc 17 ou 18 ans ; et Amédée, né à Agen  le 24 mars 1867, bientôt 30 ans ;

Marie-Louise Rey, orpheline de ses deux parents (sa mère, Adélaïde Gentet, est décédée à Oran le 5 juillet 1886 ; et son père, Anatole Rey, est décédé à Oran le 28 janvier 1890), vit ainsi à Orléansville au domicile de son oncle maternel  et tuteur, voilà !, Louis Gentet (Orléansville, 12 décembre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) et son épouse née Wachter, qui est une nièce de la future veuve Bonopéra, née Confex (cf mon article « «  en date du 1er décembre 2021) ;

cf aussi mon article « «  en date du 4 janvier 2021, à propos des dates de naissance des divers enfants du couple d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ une tâche toujours inachevée de ma part à ce jour… _,

Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey dont les trois premières nées sont les petites

Eveline _ date et lieu de naissance encore inconnus à ce jour : Eveline, qui décèdera à Alger à la toute fin du mois de décembre 1938 (cf ici mon article « « , en date du 18 janvier 2021), est probablement née à Orléansville, entre 1896 et 1901 _,

Yvonne-Marie-Aimée (née à Orléansville au mois d’aût 1901, décédée à Paris 17e, au domicile de sa tante Marie-Alice Ducos du Hauron _ Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 novembre 1971 _, 27 rue des Batignolles, à l’âge de 10 mois, le 19 juin 1902 (cf mes articles «  » du 19 juillet 2023, surtout, mais aussi «  « , du 5 novembre 2021),

et Edmée (née à Lamartine le 9 juillet 1904 (selon une rubrique « Naissances » du Progrès d’Orléansville, en date du 8 septembre 1904) _ mais, du fait de la disparition des archives d’état-civil d’Orléansville et sa région, j’ignore encore le lieu (possiblement Orléansville, ou sa région) et la date du décès de celle-ci…

Viendront plus tard deux garçons

Gérard-Yves-Alcide, né à Berrouaghia le 30 août 1909, et qui décédera à Avignon le 27 janvier 2000,

et Louis-Roger Ducos du Hauron : j’ignore encore le lieu et la date de sa naissance, de même que le lieu et la date de son décès ;

mais tous deux, Gérard _ alors âgé de 30 ans _ et Roger _ plus jeune _, figurent dans le très précieux _ pour notre recherche _ faire-part du décès de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, leur sœur aînée, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, à la page 6 _ cf de nouveau mon article «  » du 17 janvier 2021 _ :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ; MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger _ les deux frères de la défunte _ ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939.«

À cette date du 2 janvier 1939, au lendemain du décès de leur sœur Eveline, de cette fratrie d’au moins 5 enfants d’Amédée Ducos du Hauron (décédé à Alger le 15 juillet 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (décédée à Agen le 20 septembre 1933), ne demeurent ainsi plus en vie que Gérard et Roger… 

Bien sûr à suivre…

Ce mercredi 7 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qu’ai-je appris de plus, récemment, sur « M. Paul Bonopéra » (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ?

26fév

Qu’ai-je appris de plus, à la date de ce jour, vendredi 26 février 2021,

que ce qu’avais découvert déjà, à la date du jeudi 11 février dernier, et que j’avais un peu détaillé en l’article d’alors  ?

Telle est la tâche que je me donne présentement, surtout à la suite de la série des articles du 15 au 20 février derniers, consacrés à chacun des six fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) :

Jean (né à Pontéba le 18 juin 1877), Paul (né à Pontéba le 19 septembre 1878), Alphonse (né à Charon le 1er janvier 1881), Auguste (né à Orléansville le 3 avril 1883), Julien (né à Charon le 9 janvier 1887) et Georges (né à Rabelais le 21 février 1892) :

_ _

et  ;

ainsi qu’à la suite de cet autre article _ très important _, du samedi 13 février : 

Car, faute d’accès à un acte de naissance de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856,

la position de ce Paul Bonopéra au sein de la fratrie des enfants de Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (né à Tarragone le 9 mars 1814) et son épouse Margalida-Miguela Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) ne dispose pas d’un appui officiel… 

Pour commodité, voici la filiation en amont de Paul Bonopéra, telle que je la donnais en mon article du 11 février :

« 

Paul Bonopéra _ qui décèdera à Orléansville le 18 janvier 1816 _ est né le 10 janvier 1856 à Miliana.

Ses parents, espagnols, mariés à Alger le 28 mars 1840,

sont Juan Dionis Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ maître-tailleur à la date de son mariage _, et fils de Luis Bonopera, maître-tailleur, décédé à Alger le 19 août 1835, et Jacinta Minguella, son épouse ;

et Margalida Miguela Saura, née le 21 mars 1820 à Santa-Maria de Mahon (Île de Minorque) _ couturière _, et fille de Miguel Saura _ cultivateur _ et Maria Orfila, son épouse.

Paul Bonopéra a eu 7 frères et sœurs qui l’ont précédé :

Antoinette-Éléonore, née à Alger le 16 juin 1841 (et décédée à Alger le 7 août 1845) ;

Marie, née à Alger le 28 mars 1843 (et décédée à Alger en 1850) ;

Michel, né à Blida le 19 décembre 1845 (et décédé à Miliana le 2 février 1846) ;

Hyacinthe, née à Miliana le 2 février 1847 (et décédée à Miliana le 18 août 1848) ;

Marguerite, née à Miliana le 22 janvier 1849 _ la future épouse d’Auguste Morand de La Genevraye ; et qui décèdera entre 1892 et 1901, si l’on se refère aux très précieuses indications du livret militaire de son fils Alphonse-Jean Morand de La Genevray, classe 1892 (Marguerite Bonopéra y est mentionnée comme toujours en vie) et au livret militaire de son fils Jules-Charles, classe 1901 (elle y est cette fois mentionnée comme déjà décédée)… _ ;

Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851 _ le cuisinier de Mustapha, père d »un autre Auguste Bonopera (né à Mustapha le 5 juillet 1894..)… _ ;

et Marie, née à Miliana en 1853 (et décédée à Miliana le 6 juillet 1855).

Paul, né à Miliana le 10 janvier 1856, toute sa vie demeurera proche de sa sœur Marguerite et de son frère Jean-Baptiste-Nicolas _ les seuls enfants, avec lui, ayant survécu sont en effet cette Marguerite et ce Jean-Baptiste-Nicolas, aubergiste de son état, de même qu’avait été lui aussi aubergiste leur père, Juan-Dionis-Francisco, dit Jean Bonopera).

Marguerite Bonopera épousera Auguste Morand de la Genevraye (qui mourra maire d’Orléansville, le 35 mai 1904), et en aura 7 enfants Morand de la Genevraye :

1° Augustine-Marguerite, née en 1866 ou 1867 ; et qui aura trois enfants de son mari Georges d’Apreval : René, Auguste (né en 1887) et Jenny (née en 1888) ;

2° Angèle, qui aura un fils de son mari Georges d’Apreval, épousé à la suite du décès de sa sœur aînée Augustine : Lucien-Georges-Omar, né à Alger le 28 novembre 1899) _ ce qui permet de situer le décès de sa sœur Augustine entre 1888 et 1899 _ ;

3° Alphonse-Jean, né à Orléansville le 7 juin 1872, et y décèdera le 19 mars 1922 (époux de Lucie Tourrenc : le couple n’aura pas d’enfant) ;

4° Jocelyne, décédée précocément ;

5° Auguste-Michel, décédé jeune ;

6° Jules-Charles, né à Orléansville le 17 juin 1881 _ j’ignore la date de son décès… _, et qui épousera Clémence Orgeret, dont il aura 4 enfants : _ Juliette, née le 25 janvier 1906 à Orléansville, et future épouse de M. René Raymond (elle décèdera le 22 octobre 1998, à Lagardelle-sur-Lèze) ; dont elle aura 2 enfants : André Raymond (né à Alger le 19 avril 1944) et Micheline Raymond (née à Affreville le 22 janvier 1935)  _ Lucienne-Marcelle, née le 20 février 1910, et future épouse de M. Etienne Lauprêtre (elle décèdera le 24 novembre 2015 à Cusset) ; _ Robert-Auguste, né à Blida, entre le 26 février et le 9 mars 1915, et qui épousera à Alger Odette Gallais (née à Inkermann le 16 décembre 1919) ; le couple aura deux filles, Françoise Morand de la Genevraye, qui naitra à Alger en 1940 (et épousera M. Michel Pons), et Bernadette Morand de La Genevraye, qui naîtra à Orléansville au mois de septembre 1944 (et épousera M. Gérard-Mathieu Cabot) ; et _ Suzanne-Antoinette, née à Rabelais le 18 novembre 1922, et future épouse de M. Adolphe Gourgue (elle décèdera à Menton le 19 mai 2014) ; le couple aura au moins une fille, Anne-Marie Gourgue ; laquelle épousera M. Jean-Pierre Perrot, parents d’au moins un fils, M. François-Xavier Perrot (ajouts du 29 février 2024) ;

et enfin 7° Georges Morand de la Genevraye, né à Orléansville le 21 février 1888, où il décèdera le 7 octobre 1935, et qui épousera le 29 mars 1913, à Inkermann, Jeanne Ehrmann, dont il aura un fils, Jean (qui épousera Louisette Préfume ; dont celui-ci aura deux filles : Marie-Thérèse Morand de La Genevraye et Jacqueline (née le 4 avril 1943, et qui décèdera à Lalonde-des-Maures le 20 mars 2013). 

Au mois de février 1889, Paul Bonopéra demandera et obtiendra sa naturalisation française.

Sa vie affective et ses paternités successives offrent une certaine complexité qu’il est intéressant de noter.

Car, probablement suite au décès de son épouse Joséphine Girot (ou Giraud), la mère de ses six fils née entre le 18 juin 1877, à Pontéba, pour ce qui concerne l’aîné, Jean, et le 21 février 1892, à Rabelais-Ténès, pour ce qui concerne le sixième et dernier de cette fratrie, Georges,

il se trouve que Paul Bonopéra a contracté un nouveau mariage, à Rabelais, avec une épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, domiciliée elle aussi à Rabelais, et parente _ probablement sa fille… _ d’Arnaud-César Claudet, cultivateur, âgé alors de 52 ans.

Et de ce mariage est né un petit Marie-André Bonopéra : « né le 5 juin 1897 à Rabelais, et décédé 20 jours plus tard «  _ le 25 juin 1897 _, toujours à Rabelais.

Mais il se trouve aussi que, à peine un mois plus tard, de cette épouse Marie-Jeanne-Virginie Claudet, « Paul Bonopéra obtiendra le divorce à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » «  _ pour des raisons non détaillées dans cet acte de jugement ; mais qui pourraient avoir partie liée, d’une façon ou d’une autre, au décès du bébé Marie-André Bonopéra, le 25 juin précédent, à Rabelais… 

Il est par ailleurs bien intéressant de relever aussi que dans les attendus juridiques de ce jugement de divorce entre Paul Bonopéra et Marie-Jeanne Virginie Claudet, apparaît, aux côtés de Paul Bonopéra, le nom de son avoué, alors en résidence à Orléansville, Georges d’Apreval ; qui n’est autre que le (double) neveu par alliance de Paul, du fait des deux mariages successifs de ce Georges d’Apreval avec les deux nièces Morand de la Genevraye _ Augustine-Marie, puis sa sœur Angèle _ de Paul Bonopéra : soient deux des filles de sa sœur Marguerite Bonopéra et de son époux Auguste Morand de la Genevraye, Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, et Angèle Morand de la Genevray.

Enfin, et surtout, suite au décès de Paul Bonopéra, survenu à Orléansville le 18 janvier 1916, à plusieurs reprises, dans divers avis ou faire-part,  figurera l’intitulé « Madame Veuve Paul Bonopéra » ; et cela avant le décès, le 3 novembre 1930, de Paul Bonopéra-fils, le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville ;

ce qui aura pour conséquence de faire distinguer désormais une « Mme Vve Paul Bonopéra«  _ devenue la boulangère de la rue d’Isly (née Marie Cathébras) _,  et une « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« , la veuve de Paul Bonopéra-père…

Et à l’occasion de la remise de la Médaille Militaire à la mémoire de Georges Bonopéra, décédé à Arbouans, à côté de Montbéliard, le 7 mars 1918 _ cf mon article du 19 février dernier :   _, il était on ne peut plus clairement spécifié dans un petit article intitulé « Médaille militaire«  du Progrès, d’Orléanville paru le 3 mars 1921, que « le jeune Bonopéra Georges était le fils de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« … :

« Par arrêté ministériel du 22 avril 1920, la Médaille Militaire a été attribuée à la mémoire du sapeur télégraphiste Bonopéra Georges, mort pour la France, avec la citation suivante : « Bon et brave sapeur, Mort pour la France, le 7 mars 1918, de blessures reçues en service commandé, en faisant son devoir »Le jeune Bonopéra Georges était le fils _ sic _ de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« _ alors que la mère de ce Georges Bonopéra-ci, né à Rabelais le 21 février 1892 et mort pour la France à Arbouans, était bien la première épouse de Paul Bonopéra, soit Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; cf le livret militaire de Georges Bonopéra, classe 1912 ; mais déjà, en 1895, Joséphine Girot, était mentionnée comme étant décédée dans le livret militaire de son fils aîné Jean Bonopéra, classe 1895… (précisions en ajout du 27 février 2024)

Voilà. Le point est fait.

Il reste difficile de faire tenir ensemble 

1) le mariage et les 6 enfants (nés en 1877, 1878, 1881, 1883, 1887 et 1892) de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) _ quand celle-ci est-elle décédée ? Déjà, sur le livret militaire de Jean Bonopéra, en 1898, apparaît l’inscription « fils de Paul et de feue Joséphine Giraud, domiciliés à Rabelais« ; Joséphine Girot est décédée à Orléansville le 10 juillet 1892 (précision ajoutée le 14 février 2024) _ ;

2) le mariage, puis divorce en 1897-98, de Paul Bonopéra avec son épouse, à Rabelais, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, consécutive au décès de leur fils Marie-André Bonopéra le 25 juillet 1897, à Rabelais, au domicile de son _ probable _ grand-père maternel Armand-César Claudet, cultivateur, âgé de 52 ans.  

Pour en apprendre un peu davantage, peut-on espérer quelque souvenir des descendants aujourdhui de ce Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916 ) ?

Peut-être…

Ce vendredi 26 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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