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Un commode tableau des liens de parenté (Delouart) de Maurice Ravel (1875 – 1937) et Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), mère d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) ; et du cousinage (Bibal) de ce dernier avec Pierre Courteault (1910 -2006) ; descendants des ancêtres Gratien Delouart (1748 – 1798) et Jean Bibal (1725 – 1795)

17août

À ce moment de ma recherche concernant les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, j’éprouve le besoin, pour des raisons de commodité de synthèse des rapports familiaux bien effectifs entre le natif de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec les familles luziennes des Hiriart et des Gaudin, 

et cela via le mariage à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 de Magdelaine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Martin-Marie-Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) _ avec, aussi, l’attache des Gaudin aux Bibal, par le mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) avec St-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) _,

de résumer-figurer la généalogie familiale, issue d’une part de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), le cibourien, et d’autre part de Jean Bibal (1725 – 23 mai 1795) _ père de l’haspandar Baptiste Bibal (Hasparren, 1768 – Saint-Jean-de-Luz, 21 mai 1825) _tous deux ancêtres communs, à la cinquième génération, d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989).

Ne descendant pas de Gratien Delouart (1748 – 1798) _ et donc non cousin avec Maurice Ravel qui lui en descend à la quatrième génération (Marie-Baptiste Delouart, Sabine Delouart et Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel _mais descendant _ par sa mère Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), fille d’Annette Bibal, fille de Pierre Bibal, fils de Baptiste Bibal, fils de Jean Bibal _ de Jean Bibal (1725 – 1795),

Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) est cousin germain d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989) _ dont le père, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), est le frère aîné de Jane Gaudin, la mère de Pierre Courteault _ ; mais il n’est pas cousin avec Maurice Ravel.

Edmond Gaudin (1910 – 1988) a donc pour ancêtres et Gratien Delouart _ via sa mère Magdeleine Hiriart (1875 – 1968) _ et Pierre Bibal ; tandis que son cousin germain Pierre Courteault (1910 – 2006) a pour ancêtre Pierre Bibal via sa mère Jane, mais pas Gratien Delouart _ par son père, il descend des béarnais Courteault.

Ce qui a pour implication la parenté effective d’Edmond Gaudin et ses descendants _ dont sa fille (née en 1942), Maylen Gaudin-Lenoir, qu’à plusieurs reprises j’ai eu l’occasion de rencontrer en son domicile luzien _ avec Maurice Ravel ;

alors que ce n’est pas le cas de Pierre Courteault et de ses descendants _ dont son fils (né en 1944) Pascal Courteault, que j’ai, lui aussi, rencontré en son domicile ascandar.

Voici l’arbre de la succession des générations que cela donne _ en rouge, les personnes sans descendance connue _ :

                                                     Gratien Delouart (1748-1798)                                       

Marie-Baptiste Delouart (1782-1855)      Marie-Baptiste Delouart (1784-1842)

Sabine Delouart (1809-1874)                      Marie Etcheverry (1817-1850)

Marie Delouart (1840-1917)                         Dominique Hiriart (1849-1926)

Maurice Ravel (1875-1937)                           Magdeleine Hiriart (1875-1968)

                                                                                 Edmond Gaudin (1903-1988)                

                                                                                 Maylen Gaudin (1942)                

                                                             Jean Bibal (1725-1795)

                                                             Baptiste Bibal (1768-1825)

                                                             Pierre Bibal (1806-1855)

                          Annette Bibal (1845-1936)                                  Pascal Bibal (1847-1898)

Charles Gaudin (1875-1910)  Jane Gaudin (1880-1979)    François-Ignace Bibal (1878-1944) 

Edmond Gaudin (1903-1988) Pierre Courteault (1910-2006)

Maylen Gaudin (1942)               Pascal Courteault (1944)

Annette Bibal (1845-1936)        Pascal Bibal (1847-1898)       Bernardine Bibal (1855-1943)

          François-Ignace Bibal (1878-1944) Grégoire Bibal (1882-?)

                                                                                         ?

À suivre…

Ce mercredi 17 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un premier point (de départ) pour les recherches à mener sur l’ascension sociale des Bibal et des Gaudin à Saint-Jean-de-Luz avant l’ouverture du lotissement d’Aïce Errota en 1881…

07août

Mon article d’avant hier 5 août 2022, « « ,

s’est proposé un objectif d’enquête à élucider :

comprendre les tenants et aboutissants  de l’ascension sociale et financière des Bibal et des Gaudin, avant le plan d’aménagement des dunes d’Aïce Erroota, en 1881, et l’ouverture du lotissement des terrains de la colline d’Aïce Errota, par l’ingénieur Dugazau en 1884 ;

qui allait faire de Saint-Jean-de-Luz une station balnéaire en vogue, sur les modèles encore récents alors de Biarritz ainsi que d’Arcachon….

Ce dimanche 7 août, par conséquent,

je me propose de faire un tout premier point sur les données de base dont je dispose pour une telle enquête.

En fait, je suis parti du questionnement premier de Pascal Courteault _ né en 1944 _,

rencontré jeudi 4 août en sa Thébaïde forestière d’Ascain ;

et arrière-petit-fils d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 _Grand Rue n° 21 _ – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936 _ Rue du Midi _) et son époux Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 _ Rue Neuve n° 38 _ – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920 _ 41 Rue Gambetta _) _ ils se sont mariés en l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de Luz le 27 janvier 1875 : une date importante à relever… _, par sa grand-mère Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 _ Grand Rue n° 41 _ – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979 _ 14 Place Ramiro Arrué _),

concernant l’importante ascension sociale des familles Bibal et Gaudin à Saint-Jean-de-Luz, avant 1881

_ qui l’intrigue _ :

de quelles fructueuses activités des Bibal et des Gaudin _ et desquels d’entre eux plus particulièrement… _ ces prospérités remarquables, dont témoignent la propriété de ces terrains et maisons nouvellement acquis, ont-elles donc pu résulter ?

Telle est donc la question de départ.

Deux plans, l’un en date du 30 octobre 1881, et l’autre en date du 1er mars 1884,

indiquent en effet _ ils sont consultables aux pages 21 et 24-25 du beau livre « Saint-Jean-de-Luz Architecture _ la Ville-jardin d’Aïce Errota » de Françoise Vigier et Daniel Albizu, paru aux Editions Kilika en décembre 2018, où ils sont reproduits… _ les localisations,

juste en lisière sud et en lisière ouest de ce qui allait devenir en 1884 le vaste lotissement _ de 86 000 m2 _ des dunes de la colline d’Aïce Errota, à partir de l’aménagement des terrains en 1881 _ sous l’impulsion très efficace du maire républicain de Saint-Jean-de-Luz, Martin Guilbeau (1878 – 1888) _,

de propriétés et maisons dont figurent très lisiblement sur ces plans les noms, Bibal et Gaudin, des propriétaires :

_ Boulevard du Casino _ l’actuelle rue Vauban _, pour deux propriétés contiguës, l’une au nom de Bibal et l’autre (avec maison) de Gaudin ;

et route de Paris _ l’actuelle Rue Cépé _, pour un vaste terrain, comportant en son centre une belle maison, au nom de Bibal, sur le plan de 1881, page 21 ;

_ les noms des propriétaires Gaudin et Bibal des deux propriétés contigües du Boulevard du Casino _ l’actuelle rue Vauban _ sont étrangement intervertis sur le plan de 1884, peut-on constater aux pages 24-25 du même livre,

et c’est alors sur le terrain d’abord attribué à un Gaudin que figure désormais la maison attribuée à un Bibal _ laquelle maison existe, telle quelle, toujours aujourd’hui, rue Vauban… _ ;

_ de même la grosse maison du terrain de la Route de Paris _ actuelle rue Cépé _, proche de la Route du Lac _ actuelle rue Paul Gélos _, a troqué le précédent nom, en 1881, de son propriétaire, Bibal, pour, en 1884, celui de Gaudin ;

_ enfin une nouvelle maison Bibal figure maintenant, sur le plan de 1884, à l’intérieur de la courbe que fait la Route de Sainte-Barbe _ dite désormais rue de Sainte-Barbe…

En 1870  a aussi été édifiée, Boulevard Thiers, la splendide Villa Les Roses dont m’a jadis parlé Maylen Gaudin-Lenoir ;

qui fut propriété de ses parents, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988 _ 64 Boulevard Thiers _) et son épouse Angela Rossi (Triona, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 14 septembre 1999 _ 64 Boulevard Thiers _) ; et qui existe toujours…

Pascal Courteault se trouve être, aussi, un des arrière-petits-neveux  (et nièces) du peintre _ frère cadet d’Annette Bibal _ Pascal Bibal (Saint Jean-de-Luz, 12 juin 1847 _ Grand rue n° 22 _ – Bilbao, 12 avril 1898) ;

dont le fils aîné, François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 _ Grand Rue n° 39 _ – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944 _ 5 Place Maréchal Foch _), est également un très brillant peintre _ dont une rue du quartier Urdazuri, non loin du lycée Maurice Ravel, porte le nom…

Alors se pose bien la question :

qui pourraient être ces Bibal et ces Gaudin qui se sont rendus les acheteurs de ces terrains et les bâtisseurs de ces maisons situées aux lisières du vaste lotissement d’Aïce Errota avant 1881 ?

Au sein de la famille Bibal,

les descendants de l’haspandar Jean-Baptiste Bibal (Hasparren, vers 1768 – Saint-Jean-de-Luz 21 mai 1825 _ rue Saint Jacques n° 25 _), armurier, et de son épouse _ leur mariage à Saint-Jean-de-Luz a eu lieu le 9 février 1796 _ la luzienne Catherine Jayre _ ou Joire, Jaire, Geyre : les orthographes varienrt dans les divers actes d’état-civil la concernant _ (Saint-Jean-de-Luz, vers 1772 – Saint-Jean-de-Luz, 1er juin 1821 _ rue Saint-Jacques n° 24 _),

décédérent la plupart en bas âge,

à l’exception de Jeanne Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1er juillet 1799 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mai 1839 _ rue Saint-Jacques n° 23 _) et de Josèphe Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1800 – Saint-Jean-de-Luz, 31 juillet 1832 _ rue Saint-Jacques n° 24 _) ;

et, surtout, de Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 _ rue Saint Jacques n° 24 _ – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855 _ Grand Rue n° 20 _), maître au cabotage de profession,

et dont les frères Salvat, Bernard et Pierre décèdérent en 1799, 1809 et 1812,

aux âges respectifs de 13 mois, 12 jours et 6 jours…

Pierre Bibal, donc, l’époux, à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843, de Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 _ rue Saint-Jean n° 4 _ – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903 _ 41 rue Gambetta _),

de laquelle Pierre a eu 9 enfants Bibal :

_ Jean-Baptiste Bibal (Saint-Jean-de -Luz, 7 février 1844 _ Grand Rue n° 21 _ – Rochefort, 18 février 1871), marin, décédé à l’âge de 27 ans

_ Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 _ Grand Rue n° 21 _  – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936 _ Villa Mirentxu, rue du Midi _), épouse le 27 janvier 1875 d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 _ Rue Neuve n° 38 _ – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920 _ 41 rue Gambetta _) ; parents de 7 enfants Gaudin…

_ Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 _ Grand Rue n° 22 _ – Bilbao, 2 avril 1898), peintre,

_ Marie Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 _ Grand Rue n° 22 _),

_ Léon-Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1er mars 1849 _ Grand Rue n° 21 _ – Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1884 _ rue Gambetta n° 4 _), peintre,

_ Justine Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 13 septembre 1850 _ Grand Rue n° 21 _ – Saint-Jean-de-Luz, 31 mars 1854 _ Grand Rue n° 21 _),

_ Marie Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 19 mai 1852 _ Grand Rue n° 21 _ – Saint-Jean-de-Luz, 13 mars 1855 _ Grand Rue n° 20 _)

_ Marie-Martine-Eliza Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 11 novembre 1853 _ Grand Rue n° 21 _ – Saint-Jean-de-Luz, 14 octobre 1870 _ Grand Rue n° 41 _)

_ et enfin Bernardine Bibal (Saint-Jean-e-Luz, 22 août 1855 _ Grand Rue n° 21 _ – Saint-Jean-de-Luz, 28 février 1943 _ 5 Place Maréchal Foch _)…    

En conséquence de quoi,

l’enrichissement des Bibal n’a pu être l’œuvre, et ce jusqu’à son décès survenu le 12 septembre 1855, à l’âge de 49 ans, que de Pierre Bibal, maitre au cabotage ;

puis, à partir de cette date, de la maîtresse de la maison,  son épouse et veuve Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 _ rue Saint-Jean n° 4 _ – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903 _41 rue Gambetta _)…

Il faudrait en rechercher quelques confirmations…

À suivre :

demain lundi,

j’examinerai la situation _ et ascension _ sociale des membres de la famille Gaudin au XIXe siècle à Saint-Jean-de-Luz…

Ce dimanche 7 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recherches à mener sur l’ascension sociale des Bibal (et Gaudin) à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle…

05août

Dans la continuité de mon article d’hier, « « ,

voici ces considérations-ci :

Je me suis procuré ce matin le très intéressant livre « Saint-Jean-de-Luz Architecture La ville-jardin d’Aïce Errota » de Françoise Vigier et Daniel Albizu,
comportant divers plans datés indiquant, notammentent, des emplacements de maisons ou terrains ayant appartenu à divers membres des familles Bibal et Gaudin…
Je vais tâcher de rechercher de plus amples renseignements (si possible datés) concernant ces propriétés et leurs propriétaires,
afin d’en préciser l’historique…
Sachant que Pierre Bibal (né le 5 septembre 1806, et devenu maître au cabotage) a épousé Victoire Dupous le 26 avril 1843 ;
et qu’ils ont eu 9 enfants Bibal : de Jean-Baptiste Bibal né le 7 février 1844 (et décédé à Rochefort le 18 février 1871) à Bernardine Bibal (la « Tante Bibi » de la correspondance de Maurice Ravel avec, surtout, sa chère et fidèle amie Marie Gaudin _ cf, parmi quelques autres articles consacrés à la recherche de l’identité de cette mystérieuse « Tante Bibi« , ceux du 10 juillet 2019 « « , ainsi que celui du 12 juillet suivant : « «  _), née, cette Bernardine Bibal, le 22 août 1855 _ soit trois semaines à peine avant le décès de son père, Pierre Bibal _(et qui décèdera, la dernière de la fratrie de ces 9 enfants Bibal, à Saint-Jean-de-Luz le 28 février 1943).
La mère d’Annette Bibal, Victoire Dupous (née le 9 juin 1822) est donc devenue veuve de Pierre Bibal le 12 septembre 1855 ;
et est décédée le 16 juin 1903 au 41 rue Gambetta.
De 1855 à 1903, c’est elle, Victoire Dupous, veuve Bibal, qui a été la maîtresse de la maison du 20, puis 41 Grand Rue ; puis 41 rue Gambetta…
Puis, en 1903, la propriétaire-maîtresse de la maison Bibal-Gaudin du 41 rue Gambetta, est devenue Annette Bibal, épouse d’Edmond Gaudin (marineur) depuis le 27 janvier 1875, et sa veuve depuis le 28 décembre 1920.
Annette Bibal et Edmond Gaudin auront, du 19 novembre 1875 au 23 février 1886, 7 enfants Gaudin ;
dont seuls Charles (19 novembre 1875 – 12 septembre 1910) et Jane (16 octobre 1880 – 28 mars 1979) auront une descendance, Gaudin et Courteault.
Annette Bibal, veuve d’Edmond Gaudin le 28 décembre 1920, décèdera, elle, le 21 novembre 1936.
Ses petits-enfants étant, d’une part, fils de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart (11 mars 1875 – 19 juin 1968), Edmond Gaudin (30 mai 1903 – 28 décembre 1988),
et, d’autre part, enfants de Jane Gaudin et Henri Courteault (26 août 1867 – 2 novembre 1937), Pierre Courteault (21 avril 1910 – 15 décembre 2006) et sa sœur Annie Courteault (26 septembre 1913 – 21 août 1994).
L’histoire des maisons et propriétés luziennes des Bibal et des Gaudin, est, elle aussi, intéressante.
Et bien du travail se profile à réaliser à partir à la fois des archives familiales conservées,
mais aussi des mémoires personnelles des descendants présents. C’est passionnant !
Et je comprends que l’importante ascension sociale des Bibal et des Gaudin, suscite la curiosité.
J’ai bien sûr toujours la possibilité de faire un saut à Saint-Jean-de-Luz et Ascain.
Avec tous mes remerciements pour ce très bon moment passé hier dans la fraîche Thébaïde ascandar,
Francis Lippa
P. s. : 
en ce moment, et jusqu’au 25 août, a lieu en divers lieux de Saint-Jean-de-Luz, à la Villa Ducontenia ainsi qu’à La Rotonde, une exposition intitulée « Portraits basques » ;
mais j’ignore si elle comporte ou pas des œuvres de Pascal Bibal (12 juin 1847 – Bilbao, 12 avril 1898) et de son fils Paquito Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) _ sur eux et leurs œuvres superbes, cf mon article du 19 décembre 2019 : « « ……
Ce vendredi 5 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premières promesses tenues, en riche suite à « un inattendu coup de fil » reçu le 14 avril 2022 : une rencontre ce matin à Ascain…

04août

Un précédent article mien, sur mon blog « En cherchant bien« ,

intitulé « « , en date du 17 avril 2022 _ le coup de fil reçu avait eu lieu le 14 avril précédent, autour de 13 heures _,

entretenait un vif désir de ma part de rencontrer au pays basque chez lui l’émetteur de ce singulier très prometteur et chaleureux contact…

Cf aussi mes deux articles du 19 et du 21 avril suivants :

« « 

et « « …

Et voilà qu’un bref séjour de deux jours _ hier mercredi 3 août et aujourd’hui jeudi 4 août _, pour raisons personnelles, à mon domicile de vacances à Saint-Jean-de-Luz,

m’a donné le vif espoir de l’opportunité de rencontrer enfin, chez lui, en un de ses domiciles de vacances, l’émetteur de ce coup de fil si riche de promesses du 14 avril dernier…

Hier donc, je me suis rendu à son domicile luzien,

où mon correspondant ne se trouvait hélas pas ;

mais un rapide échange téléphonique avec lui nous a permis d’organiser une entrevue pour ce jeudi 4 août, en sa maison sise en dehors de Saint-Jean-de-Luz, à 10h 30.

Notre entretien, très riche et extrêmement sympathique, a alors duré deux pleines heures ;

et a permis à mon correspondant de me montrer aussi quelques très belles œuvres de son arrière grand-oncle le peintre Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898),

ainsi que d’autres, très belles aussi, du fils de celui-ci, le peintre François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;

de même, aussi, que de très précieuses photos de famille, comportant divers membres des familles Bibal, Gaudin, Courteault,

ainsi que Maurice Ravel lui-même…

Le principal axe de curiosité de mon corrrespondant

se trouvant être l’histoire de la constitution, au XIX siècle, de la fortune de certains des membres de la famille des Bibal _ et secondairement des Gaudin _ de Saint-Jean-de-Luz…

D’où son vif intérêt pour les recherches que j’ai menées et mène sur les sédimentations de leur histoire familiale, et celle des Gaudin,

où viennent interférer, aussi, divers membres de la famille Delouart, Billac, Hiriart

ainsi que Maurice Ravel lui-même,

grand ami de la luzienne Marie Gaudin…

Avec de formidables portraits sur le vif de sa part de certains des membres de sa famille,

avec une très grande lucidité ainsi que franchise, qui me plaisent beaucoup,

 de même que sa très grande ouverture d’esprit, et son humour très fin.

Une personne très remarquable, donc…

Voilà déjà pour ce soir !

Et à suivre, bien sûr…

Ce jeudi 4 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dates de naissance et de décès de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel

21sept

Pour faire un point sur mes nouvelles découvertes aux archives d’état-civil de Ciboure et Saint-Jean-de Luz vendredi 20 septembre,

ceci,

soit un courriel adressé à Manuel Cornejo :

mon séjour hier à Saint-Jean-de Luz et Ciboure m’a permis de passer _ avec profit ! _ un peu de temps aux archives municipales de ces deux cités _ procéder à partir des données documentaires (même sérieuses) du web comporte des limites : elles demeurent lacunaires. Et la recherche est infinie.
Voici pour commencer _ d’autres documents bien intéressants aussi suivront ! _ de quoi rectifier les erreurs (de paresse de recherche) d’un bon auteur,
à propos de Gachucha Billac, la « chère grand-tante » maternelle de Maurice Ravel
(demi-sœur de sa grand-mère Sabine Delouart, née elle aussi à Ciboure, le 11 mars 1809 _ de Marie Delouart et d’un père inconnu _),
cet acte de décès (n° 76) d' »Engrâce Billac, décédée le 17 décembre, rue Gambetta, 41, (83 ans), célibataire« ,
en date du 17 juin 1902, à onze heures du matin :
L’an 1902, et le dix-sept décembre à onze heures du matin,
Par devant nous Dominique Larrea, maire, Officier de l’État Civil de la ville de Saint-Jean-de-Luz, département des Basses-Pyrénées, sont comparus en notre Mairie, Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans, et Pierre Gaudin, employé, âgé de vingt-quatre ans, domiciliés en cette ville, voisins _ sic _ de la défunte,
lesquels nous ont déclaré que ce jour, à quatre heures du matin, Engrâce Billac, domestique, célibataire, âgée de quatre-vingt-trois ans, née à Ciboure _ le 15 mai 1824 _, domiciliée en cette ville, fille de feu Jacques Billac _ âgé de 52 ans à la naissance d’Engrâce, marin _ et de feue Marie Delouart, son épouse _ 35 ans, à la naissance d’Engrâce, poissarde _,
est décédée à la rue Gambetta, numéro quarante et un,
ainsi que nous nous en sommes assuré, et ont les déclarants
signé avec nous le présent Acte de Décès après qu’il leur en a été fait lecture.
Ont donc déclaré à la mairie de Saint-Jean-de-Luz le décès de Gachucha Billac
Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de 27 ans _ né le 19 novembre 1875, à Saint-Jean-de-Luz, 41 Grand’Rue n° 41 _,
et Pierre Gaudin, employé, âgé de 24 ans _ né le 7 février 1878, à Saint-Jean-de-Luz, 41 Grand’Rue n° 41 _
« voisins de la défunte » _ et beaucoup plus que cela : Engrâce-Gachucha avait pris la place la plus active à leur éducation quotidienne. Ils tenaient donc beaucoup, beaucoup à elle…
Suivront deux photos _ de simple confirmation des faits déjà reconnus ; cf mon article du 15 juillet dernier : _ de l’acte de naissance (à Ciboure, le 15 mai 1824) de Gracieuse Billac.
C’est la confusion _ d’où a-t-elle bien pu surgir ? Qu’est ce qui a donc pu la susciter ?.. _ par ce bon auteur de cette « Tante Gachuch » Billac avec la « Tante Bibi » des Bibal
qui a entraîné vos affectations à Gachoucha Billac, aux pages 764, 1250 et 1646 de votre magnifique Correspondance,
de ce qui revenait en réalité à Bernardine Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855 ; je n’ai _ hélas _ pas pensé à rechercher aux archives municipales de Saint-Jean le document établissant la date de son décès ! _ ce que j’ai fait un mois plus tard, le 25 octobre suivant : Bernadine Bibal, célibataire, est décédée à Saint-Jean-de-Luz en son domicile, 5 Place Maréchal Foch, le 28 février 1943, à l’âge de 86 ans _)…
Un simple calcul d’âge, et, d’abord, une vérification des dates de naissance et de décès de ces deux personnes, Gracieuse Billac et Bernardine Bibal,
auraient permis d’éviter cette ridicule confusion _ que j’ai déjà relevée ; mais maintenant je dispose de la date effective (et significative de tout ce qui nous manque en fait de documents de la présence de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure avant 1901) du décès de Gachucha, le 17 décembre 1902 _ ; développée hélas dans le livre de cet auteur un peu trop négligent sur ses sources (et leur vérification)…

Compiler ne dispense pas de chercher aussi vraiment un peu et de penser à vérifier…
Ce serait plus sérieux pour un travail aspirant à faire référence scientifique !
Précisions en forme de commentaire :
La première de ces 2 mentions par Maurice Ravel de Gachucha Billac, en une lettre à Jane Gaudin, en date du 16 octobre 1902 _ page 82 _,

date de 2 mois et 1 jour avant le décès de Gracieuse Billac, le 17 décembre 1902.
Jusqu’ici, nulle mention de ce décès _ et de ce qu’a pu en ressentir Maurice Ravel : mais tant de lettres ont disparu ! ou nous échappent !.. _ n’a été retrouvée dans la Correspondance conservée de Maurice Ravel
_ Madame Lenoir m’a répété hier qu’en un accès de rage une personne de sa parenté a (ou aurait) détruit (est-ce possible ???) toutes les lettres de Ravel que cette personne, qui en avait la détention après héritage) avait conservées en sa possession… Quelle terrible (et si absurde !) perte pour la connaissance !

La seconde _ et dernière _ de ces deux mentions du nom de Gachucha Billac dans la Correspondance conservée et connue de Maurice Ravel 
est très postérieure à ce décès _ du 17 décembre 1902 _, puisqu’elle se trouve dans une lettre adressée à Marie Gaudin, en date du 20 septembre 1916 _ pages 537-538 _ :
son occasion est une dysenterie survenue à Saint-Dizier provoquée par des melons,
ces melons qu’affectionnait tout particulièrement la chère tante Gachucha : « J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre tante Gachucha, qui souhaitait mourir d’une indigestion de melon. Je m’en suis fourré pendant trois jours avec accompagnement de tomates crues, le tout additionné d’eau contaminée. Me voici depuis 5 jours couché dans ma chambre, avec la perspective d’être transporté à l’hôpital « …
Maurice s’est alors souvenu avec émotion de sa grand-tante et de son goût immodéré des melons…
Les élucubrations d’E. sur les « 64 ans » (« Gachoucha resta ensuite au service de ce couple Gaudin pendant soixante-quatre ans« , lit-on page 30 du livre d’E.) _ d’où peut donc sortir un tel nombre ? La référence n’en est bien sûr pas donnée…que Gachucha aurait passés au service des Gaudin (Annette Bibal _ née le 28 avril 1845, Grand’Rue n°21 à Saint-Jean-de -Luz  _ et Edmond Gaudin _ né le 17 novembre 1844, Rue Neuve n° 38, à Saint-Jean-de-Luz _ se sont mariés le 27 janvier 1875
_ et si avant ce mariage Bibal-Gaudin de 1875, cela avait été au service des parents d’Annette Bibal (soit Pierre Bibal, né le 5 septembre 1806, rue Saint-Jacques n° 24, à Saint-Jean-de-Luz ; et Victoire Dupous, née le 9 juin 1822, rue Saint-Jean, n°4, à Saint-Jean-de-Luz) qui s’étaient mariés, eux, le 26 avril 1843), et pas des Gaudin… que Gachucha Billac aurait pu être domestique, à Saint-Jean-de-Luz _)
manquent du plus élémentaire bon sens : 1875 + 64 = 1939 ! _ et 1843 + 64 = 1907 ; ce n’est toujours pas cohérent…
Gachucha Billac, née à Ciboure le 15 mai 1824, aurait atteint en 1939 l’âge beaucoup plus que canonique de 115 ans…
Alors que Bernardine Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855, était de 31 ans plus jeune que Gachucha Billac
_ pour rappel, cf mon article du 1er juin dernier :  ; et celui du 12 juillet : … C’est pas à pas que l’enquête progresse.
Enfin, si l’on retranche 64 ans (de situation de domestique) des 83 ans de vie de Gachucha Billac (1902 – 64 = 1838),
il se trouve que le résultat de 1838
implique que la cibourienne Gachucha Billac aurait été domestique dès l’âge de 14 ans, en 1838,
des luziens Gaudin-Bibal (mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875) ;
ou plutôt des luziens Bibal-Dupous (mariés le 26 avril 1843) ;
et même, plus en amont encore, des luziens Dupous-Benoît _ les parents de Victoire Dupous (9 juin 1822 – 16 juin 1903), soient Baptiste Dupous (Béhobie, 26 juin 1800 – Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 41, 11 avril 1865) et Françoise Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 2 octobre 1786 – Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 20, 13 septembre 1855) _, qui se sont mariés, eux, le 17 septembre 1821, à Saint-Jean-de-Luz !
La recherche, comme la publication, exigent un peu plus de sérieux !
Suivront maintenant d’autres précisions documentées : sur les Hiriart…
Ce samedi 21 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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