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Un émouvantissime hommage à l’humanité si vraie de l’admirable « plus que vivant » Lars Vogt par les musiciens de l’Orchestre de Chambre de Paris…

07juil

Et en magnifique hommage _ par l’Orchestre de Chambre de Paris _  au « plus que vivant« , et à jamais, Lars Vogt (1970 – 2022),

lire ceci _ qui me tire des larmes des yeux ! _ :

Lars Vogt

1970 – 2022

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Une étoile brille au firmament

La disparition de Lars Vogt, notre directeur musical, le 5 septembre dernier _ 2022 _ nous a tous plongés, membres du Conseil d’administration, artistes musiciens, personnels administratifs et techniques de l’orchestre, dans une profonde tristesse, tant la relation que Lars avait su construire avec chacun et chacune était empreinte d’une profonde humanité _ et c’est bien là le fond, si rare, des choses !.. Si les mots continuent à nous manquer, nous voudrions lui rendre hommage par ces quelques lignes.

Lars était, chacun le sait _ et le mélomane passionné que je suis, aussi, dès ma première écoute ; je renvoie ici à mon article du 14 novembre 2009 : « «  _, un artiste d’exception _ oui ! _ : soliste international, chambriste recherché, chef d’orchestre…
Il y a bien sûr le pianiste qu’on ne présente plus depuis 1990 et sa révélation lors du concours de piano de Leeds. Déjà à cette époque, Sir Simon Rattle lui prédisait un futur vers la direction d’orchestre. Ce n’est pourtant que bien des années plus tard, en 2014, qu’il devient directeur musical
du Royal Northern Symphonia Newcastle. Et c’est en 2018 qu’il fait sa première rencontre avec les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris, au cours de laquelle il joue le Concerto pour piano de Schumann et dirige la Quatrième symphonie de ce même compositeur lors d’un concert mémorable.

Nommé à la direction musicale de l’Orchestre de chambre de Paris en juillet 2020, il a pu y développer encore ses talents artistiques indéniables, son appétence pour le joué-dirigé et pour la direction d’orchestre. Bien au-delà de ses qualités de directeur musical, nous avons découvert un véritable leader. Fidèle à l’homme qu’il était dans la vie, sa direction était remplie de bienveillance et d’humanité _ oui, oui, oui. Il savait établir avec chaque musicienne et musicien une relation particulière et individuelle pour faire en sorte que leur communauté d’artistes s’épanouisse dans une excellence partagée _ voilà. En à peine quelques mois, il était parvenu à gagner non seulement la confiance mais l’adhésion totale de ses musiciens.

Son mandat à la direction musicale de l’orchestre, malgré la pandémie, aura été un condensé de temps forts artistiques. Dès l’été 2020, il marque son arrivée avec un formidable concert capté du Concerto dit « Jeunehomme » de Mozart tourné dans les jardins de l’hôtel de Sully, Centre des monuments nationaux à Paris, et diffusé sur France télévisions. Plus tard encore, il illuminera de son talent une retransmission du Concerto pour piano en la mineur de Schumann dirigé depuis le piano à la Philharmonie de Paris. En janvier 2021, il retrouve les ténors Christoph et Julian Prégardien dans un concert « Père et Fils » chorégraphié par Thierry Thieû Niang. Lars Vogt avait conquis en très peu de temps les publics du théâtre des Champs-Élysées et de la Philharmonie de Paris, les deux principaux lieux de résidence de l’orchestre.

Son activité d’enregistrement fut elle aussi intense. Un premier enregistrement Mendelssohn est paru chez Ondine en mars 2022 avec un accueil unanime. Un enregistrement autour des concertos nos 9 et 24 de Mozart reste à paraitre. Cette même énergie _ si manifiquement contagieuse _ se retrouve dans le plaisir _ formidable _ qu’il prenait à jouer en formation chambriste avec les musiciens de son orchestre comme avec ses amis tels que Christian Tetzlaff ou Antje Weithaas.

Comme il aimait à le dire « En musique, beaucoup de choses sont une question d’alchimie ». Lui qui « voulait aller encore plus loin dans l’intensité de l’orchestre et décrocher la lune » nous manque cruellement. Il est aujourd’hui pour nous tous une étoile qui brille au firmament de l’orchestre, dont la lumière continuera à nous éclairer pour toujours.

À son épouse Anna _ Anna Reszniak _ qui l’a tant soutenu, à ses filles et à sa famille, nous adressons toutes nos pensées, toute notre affection et nos sincères condoléances.

Brigitte Lefèvre, présidente du Conseil d’administration

Nicolas Droin, directeur général

« Il voulait aller encore plus loin dans l’intensité de l’orchestre et décrocher la lune. »

Lars Vogt par Christian Merlin

Lars Vogt est né à Düren, dans la Ruhr, à côté de Cologne, le 8 septembre 1970. C’est sa première professeure de piano, à Aix-la-Chapelle, qui instille en lui l’idée que non seulement il est fait pour la musique, mais que celle-ci pourrait devenir son métier. Une pédagogue très artiste, qui développe énormément son imagination, mais pas assez sa solidité technique. Solidité technique qui lui sera donnée par son second maître, puisqu’il n’en aura jamais eu que deux : Karl-Heinz Kämmerling, légende de l’enseignement du piano en Allemagne. Professeur d’Igor Levit et d’Alice Sara Ott, pour n’en citer que deux parmi l’incroyable cohorte d’élèves à qui il a permis de se réaliser _ voilà _, il enseigne alors à Hanovre. Ayant école un samedi sur deux, le petit Lars prend, chaque samedi libre, le train pour Hanovre : quatre heures de trajet. Il reçoit ses deux heures de leçon et rentre en Rhénanie : à nouveau quatre heures de train. Kämmerling lui apprend qu’un pianiste doit creuser par deux côtés en même temps : le côté technique et le côté artistique, la technique n’étant qu’un moyen pour exprimer l’artistique. Plus tard, Kämmerling apprendra à l’une des filles de Lars, encore toute petite, que chaque note a sa vie propre. Patient, il ne le tance même pas lorsqu’il se met à imiter Horowitz : « C’est une phase, ça te passera. » Vogt lui succédera naturellement comme professeur à la Hochschule de Hanovre en 2012, année de la mort de Kämmerling.

Le jeune Vogt est un jeune soliste nerveux et traqueur. Cela se sent encore à son début de carrière au sommet. On a pu, à l’époque (on s’en veut rétrospectivement !), trouver son jeu abrupt par son aspect minéral, tout d’une pièce. Déjà un souci de sérieux et de rigueur, comme pour échapper à toute superficialité. Allemand ? Cela n’a pas empêché le jury du Concours de Leeds de lui attribuer en 1990 un deuxième prix, ni Simon Rattle de le prendre sous son aile dans l’écurie EMI en lui faisant enregistrer Beethoven, Schumann et Grieg avec lui et le City of Birmingham Symphony Orchestra.
Il avait perçu, derrière ce jeu encore brut, tout le potentiel d’un artiste qui se remet constamment en question et interroge les textes avec un sens de la profondeur et du tragique _ voilà _ qui explique son affinité élective avec Brahms _ et Schumann _ et son clair-obscur mélancolique. En se détendant (sans se relâcher !), son jeu gagne alors de plus en plus en souplesse et en arrière-plans, ajoutant à sa sonorité puissante et sans concession une science particulière des contrastes, quand un pianissimo d’une grande douceur succède soudain à la tempête.

Il ne va pas plus vite que la musique. À rebours de la mode des intégrales, il préfère laisser mûrir les œuvres et ne les jouer que quand il se sent prêt.
Il aura attendu la cinquantaine pour aborder la sonate Hammerklavier de Beethoven, dans laquelle beaucoup se lancent avec l’intrépidité de leurs vingt ans. Assez vite se dessine une constante dans son approche de la musique : le partage _ voilà. Chambriste naturel _ oui, oui, oui ! _, il semble n’aimer rien tant que jouer avec d’autres. C’est dans cet esprit qu’il fonde dès 1998 son propre _ admirable !!! _ festival _ Spannungen _ dans l’ancienne centrale hydroélectrique de Heimbach, dans l’Eifel, à quelques kilomètres de sa ville natale. Là, il invite ses meilleurs amis à faire de la musique de chambre : les violonistes Christian Tetzlaff et Isabelle Faust, le violoncelliste Boris Pergamenchtchikov en font partie. Un critique allemand a écrit qu’il n’était « jamais aussi bon que quand il vacillait » : autrement dit quand il oubliait l’assurance robuste de son jeu pour le faire vivre et réagir dans l’instant. L’interaction de la musique de chambre est pour cela le lieu idéal _ oui _, mais pas seulement : la direction d’orchestre aussi, où tant de choses se décident dans l’instant _ voilà.

« Lorsque je joue du piano, j’ai l’impression de diriger un orchestre, en quelque sorte », disait-il au micro de France Musique. « Je joue avec mes doigts, mais dans ma tête il y a un chef d’orchestre. J’aspire à obtenir le son d’un violon, d’une flûte, d’un hautbois, d’un basson, des couleurs qui ne sont pas uniquement les couleurs d’un piano », répondait-il à Jean-Baptiste Urbain sur la même antenne. Ce jeu orchestral allait le conduire à diriger les concertos du piano, tout en continuant à être l’un des solistes préférés de l’Orchestre Philharmonique de Berlin (dont il est artiste en résidence en 2003-2004), mais aussi de Mariss Jansons, Herbert Blomstedt, Christian Thielemann ou Paavo Järvi. Fort de cette nouvelle expérience, il est nommé en 2014 directeur musical du Royal Northern Sinfonia, un orchestre de formation Mozart basé au bord du fleuve Tyne, dans le nord de l’Angleterre. Et voici qu’il s’attaque à forte partie, enregistrant les deux concertos de Brahms qui, avec leur réputation de symphonies avec piano obligé, semblent exiger la double présence d’un soliste et d’un maestro. Non seulement ça marche, mais on y découvre des allégements et des couleurs insoupçonnées, sans perdre en substance. Il emmène l’orchestre en Asie et aux « Proms » de Londres.

Pendant ce temps, l’Orchestre de chambre de Paris est à la recherche d’un successeur à Douglas Boyd comme directeur musical. Pour une formation de cet effectif se pose la question du profil : un maestro symphonique risquerait d’y être disproportionné, un soliste sans expérience suffisante de la direction d’y être contre-productif. Vogt apparaît alors comme une solution possible. Le courant passe si bien avec les musiciens que l’option envisageable devient une évidence. Dans les concertos de Mozart, Beethoven ou Schumann, bien sûr, qu’il dirige du piano comme si cela allait de soi. Mais aussi, et ce n’était pas gagné d’avance, seul face à l’orchestre dans des symphonies. On se souvient en particulier de la Deuxième symphonie de Brahms qui couronnait son concert inaugural en septembre 2020 : si sa gestuelle n’avait pas le délié de maestros aguerris, le flux musical coulait de source _ oui _, avec une parfaite logique des enchaînements et maîtrise des équilibres, jouant le jeu chambriste sans édulcorer l’éloquence de l’orchestre brahmsien. Testamentaire _ oui _, leur enregistrement des concertos de Mendelssohn (Ondine) reste pour témoigner de cette trop brève _ hélas _ alchimie _ merveilleuse : la grâce même… On se souvient aussi de son engagement bienveillant dans ses fonctions, par exemple pour superviser le concours Play-Direct pour jeunes pianistes dirigeant du clavier, organisé par l’Orchestre de chambre de Paris.

En mars 2021 est diagnostiqué un cancer de l’œsophage ayant déjà métastasé au foie. Lorsque les médecins lui expliquent que le traitement auquel il sera soumis risque de lui faire perdre la sensibilité dans les doigts, il répond : « Je préfère être en vie plutôt que jouer du piano. » Quand certains préfèrent se terrer dans leur tanière, lui n’hésite pas à parler de la maladie, en interview et sur les réseaux sociaux. Le partage _ toujours formidablement généreux _  de la musique et de l’amitié _ les deux allant très évidemment de pair… _ semble décupler son énergie vitale _ puissante _, sans parler de l’apport de sa seconde femme, la violoniste d’origine polonaise Anna Reszniak, premier violon de l’Orchestre symphonique de Nuremberg où ils vivent, et de ses filles, dont la petite dernière a quatre ans et demi et à qui il voudrait encore laisser des souvenirs de père. Chacun de ses concerts semble gagné contre la maladie, il y fait passer des émotions décuplées _ oui, et sans jamais rien forcer… _, tantôt rageuses (Beethoven), tantôt tendres (Brahms), tantôt les deux à la fois (Mozart) : humaines, tout simplement _ voilà ! Lars Vogt, ou l’humanité la plus vraie… Il joue à son festival le 24 juin 2022, donnant en bis cet Intermezzo op. 117  n°1 de Brahms _ en regarder ici la vidéo (d’une durée de 5′ 42), titrée « Letzter Soloauftritt von Lars Vogt bei SPANNUNGEN«  _ qui est une invitation _ selon ses mots… _ à s’endormir paisiblement, et dirige encore du piano l’Orchestre de chambre de Paris à l’hôtel de Sully les 9 et 10 juillet. Son visage s’est creusé, mais reste ce menton volontaire qui pourrait être intimidant s’il n’était adouci par un regard lumineux et intense _ oui _ et un sourire désarmant _ voilà. Dans les premiers jours de septembre il envoie un message d’au revoir à ses amis, pour leur dire combien ils ont compté pour lui, et s’éteint le 5 septembre 2022 à la clinique d’Erlangen, trois jours avant son 52e anniversaire, laissant le monde musical désemparé mais nourri du souvenir de son rayonnement.

« Lorsque je joue du piano, j’ai l’impression de diriger un orchestre, en quelque sorte. »

Lars Vogt et l’Orchestre de chambre de Paris en 2021 à la Philharmonie de Paris

À Lars

Ta lumière, ta bienveillance, ton talent, ta capacité à mettre tous les sentiments humains _ oui _ dans ta musique, ton authenticité, ta générosité _ sans compter _, ton humour, ta liberté, ta souplesse, ton ouverture _ tout cela allant très simplement de pair _, ta tolérance, ton courage, ton désir d’amener tout le monde sur un terrain d’entente, ton talent pour réunir _ oui _, ton sourire chaleureux et communicatif, tes expressions tendres et uniques font de toi une des personnes, si rares _ oui ! _, capables en si peu de temps – en trop peu de temps ! – de nous guider et de changer nos vies.

La musique, entre tes mains, était comme la matière du sculpteur, chez toi, une matière infinie. À propos d’une phrase sublime d’un concerto, tu nous disais un jour que Mozart ouvrait une fenêtre sur le monde du divin : en fait, c’est toi qui ouvrais cette fenêtre, avec simplicité _ oui _, sur un monde immense. Toujours dans la joie _ voilà ! la plus rayonnante et pure joie… _, tu as partagé avec nous ton amour absolu pour la musique.

Tu laisses, en chacun de nos cœurs, une empreinte magnifique, et nous sommes tous conscients de la chance inouïe _ en effet _ d’avoir pu cheminer avec toi, d’apprendre de toi en musique comme dans la vie. Nous allons continuer de t’honorer et de grandir comme groupe, unis par la force tellurique _ oui _ que tu nous as transmise _ voilà _, sachant que tu aurais sans doute voulu que l’on te chante plutôt que l’on te pleure.

Que ton extraordinaire lumière nous inonde éternellement, cher Lars !

Les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris

Lars Vogt et l’Orchestre de chambre de Paris en quelques dates…

20 DÉCEMBRE 2018

Théâtre des Champs-Élysées

Premier concert de Lars Vogt avec l’orchestre autour d’une œuvre de Schumann qu’il affectionne particulièrement, le Concerto pour piano. Le chef et pianiste est rapidement séduit par le travail en profondeur de l’orchestre et ce premier contact avec les musiciens.

26 SEPTEMBRE 2019

Théâtre des Champs-Élysées

De nouveau invité par l’orchestre, Lars Vogt donne le Concerto pour piano no 1 de Mendelssohn, œuvre qui le suit dans les moments importants de sa vie musicale. Il indique à plusieurs reprises s’être toujours senti très proche de l’esprit du compositeur _ et c’est absolument évident.

 

24 JUIN 2020

Extrait du Concerto « Jeunehomme », Mozart

Confinés et isolés lors de la crise sanitaire, Lars Vogt et les musiciens et musiciennes de l’orchestre interprètent à distance un extrait du Concerto pour piano no 9 en mi bémol majeur de Mozart. Cette prouesse musicale et technique aboutit à une vidéo mise en ligne et contribue à rassembler virtuellement les artistes et le public.

11 ET 12 JUILLET 2020

Hôtel de Sully

Dans le cadre exceptionnel des jardins de l’hôtel de Sully – Centre des monuments nationaux à Paris, Lars Vogt donne en joué-dirigé le Concerto pour piano n° 9 en mi bémol majeur, dit « Jeunehomme », de Mozart. Ce concert est capté et diffusé par ARTE Concert.

 

30 SEPTEMBRE 2020

Théâtre des Champs-Élysées

Lars Vogt donne son premier concert en tant que directeur musical de l’Orchestre de chambre de Paris, avec son ami violoniste Christian Tetzlaff.

« Ma relation avec Lars est intense, c’est ma plus profonde amitié musicale. Il est mon « artiste-héros » et aussi mon meilleur ami dans la vie. »
Christian Tetzlaff

 

5 OCTOBRE 2020

Philharmonie de Paris

Premier concert de Lars Vogt dans la Grande salle de la Philharmonie en tant que chef d’orchestre. Aux côtés d’un chef-d’œuvre de la musique classique, le Requiem de Mozart, il était heureux de présenter la création d’une jeune compositrice française, Clara Olivares.

6 JANVIER 2021

Philharmonie de Paris

A travers la production « Père et fils » mêlant danse, théâtre et musique avec les ténors Christoph et Julian Prégardien et le chorégraphe Thierry Thieu Niang sur de la musique de Beethoven et Schubert, Lars Vogt témoigne de son approche intimiste et personnelle de la musique. En raison de la situation sanitaire, ce concert fait l’objet d’une captation et d’une diffusion sur les sites ARTE Concert et Philharmonie Live.

1ER FÉVRIER 2021

Philharmonie de Paris

Lars Vogt se sentait proche de Schumann et exprimait son bonheur de transmettre cette musique au public, ce jour-là sous forme
de captation diffusée sur Philharmonie Live. Une musique pleine de joie, d’amour et de poésie mais aussi de tristesse, qu’il aimait particulièrement.

AVRIL 2021

Philharmonie de Paris

Lars Vogt et l’orchestre enregistrent le Concerto pour clarinette de Mozart avec le clarinettiste Raphaël Sévère, pour le label Mirare.

« J’ai beaucoup d’admiration pour Lars Vogt car il déborde d’une énergie foisonnante qui toujours se conjugue avec naturel vers les bonnes choses. Dans tout ce qu’il fait il est profondément sincère et il a cette flamme qui fait vivre la musique. Jouer avec lui est un bonheur. »

Raphaël Sévère

5 – 9 SEPTEMBRE 2021

Philharmonie de Paris / Paris Play-Direct Academy

Profondément investi dans les actions de transmission, Lars Vogt parraine cette 10ème édition de l’académie de joué-dirigé de l’orchestre consacrée au piano. Au cours de masterclasses, il accompagne et conseille les jeunes instrumentistes dans cette pratique.

16 OCTOBRE 2021

Théâtre des Champs-Élysées

Lors de ce concert, Lars Vogt réunit une nouvelle fois l’entente personnelle et artistique en invitant un ami de longue date, le violoncelliste Alban Gerhardt. Ce lien que Lars Vogt entretient avec les musiciens sur scène, toujours sincère et fort, offre au public des instants musicaux de grâce.

« Mon vieil ami, colocataire et partenaire de musique de chambre Lars Vogt est l’un des musiciens avec lesquels je préfère travailler. »
Alban Gerhardt

2-5 NOVEMBRE 2021

Philharmonie de Paris

Lars Vogt enregistre avec l’Orchestre de chambre de Paris un premier disque qui aurait dû marquer le début du cycle Mendelssohn, paru au printemps 2022 chez Ondine.

17 DÉCEMBRE 2021

Philharmonie de Paris

Kurtàg était pour Lars Vogt le plus grand compositeur vivant de notre époque. Lors de cette soirée consacrée à Bach, le directeur musical met en relation ses courtes pièces avec celles du « dieu de la musique » comme il appelait alors Bach.

13 JANVIER 2022

Théâtre des Champs-Élysées

Invité par l’orchestre pour ce concert consacré à Mahler, Strauss, Fauré et Britten, le ténor Ian Bostridge est frappé par la merveilleuse atmosphère de collaboration et d’amitié que Lars Vogt a réussi à créer avec les musiciens.

 

10 MARS 2022

Théâtre des Champs-Élysées

Lars Vogt retrouve son complice Alban Gerhardt, violoncelliste, dans le Premier concerto pour violoncelle de Chostakovitch. Avec l’orchestre, il interprète la Symphonie classique de Prokofiev et la Sérénade pour cordes de Tchaïkovski.

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12 MARS 2022

Salle Cortot

Lors de ce concert de retrouvailles avec les solistes de l’orchestre, Lars Vogt et les musiciens interprètent un mémorable quintette de Schumann et le premier quatuor avec piano de Mozart.

21 MARS 2022

Philharmonie de Paris

Intégralement dédié à Mendelssohn, ce concert accompagne la sortie du disque Mendelssohn consacré aux œuvres concertantes et annonce de futurs projets d’enregistrement du répertoire symphonique.

« Les mouvements lents des œuvres de Mendelssohn m’émeuvent aux larmes. »
Lars Vogt

21 AVRIL 2022

Théâtre des Champs-Élysées

Antje Weithaas, artiste associée de la saison 2021/2022, joue sous la direction de Lars Vogt, le Concerto pour violon de Beethoven.

Antje Weithaas dit de Lars Vogt qu’il est probablement le meilleur musicien qu’elle connaisse pour interpréter la musique de Schumann.

« Les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris et moi sommes déjà parvenus à développer une authentique et forte relation musicale et humaine. » Lars Vogt

22 AVRIL 2022

Philharmonie de Paris / Académie de jeunes compositrices

Lors de la première lecture publique de l’Académie de jeunes compositrices de l’Orchestre de chambre de Paris, Lars Vogt dirige quatre œuvres nouvelles pour ensemble instrumental. Désireux de « trouver l’expression et la voix de la jeunesse de notre temps », il incite les jeunes compositrices à présenter leurs œuvres – voire à les diriger.

9-10 JUILLET 2022

Hôtel de Sully

Empreints d’une émotion palpable, ces concerts sont les derniers de Lars Vogt avec l’Orchestre de chambre de Paris. Il y dirige du piano l’ultime concerto pour piano de Mozart et a choisi pour bis l’Andante du deuxième concerto pour piano de Chostakovitch.

Sensible à la démarche citoyenne de l’orchestre à l’adresse des plus fragilisés, engagé dans le programme de transmission et fervent chambriste, Lars Vogt a entamé avec l’orchestre une riche aventure à la fois humaine et musicale.

Retrouvez les concerts de Lars Vogt en vidéo

ARTE rend hommage au pianiste et chef d’orchestre Lars Vogt et rediffuse trois concerts sur ARTE Concert.

Lars Vogt dans le Concerto « Jeunehomme » de Mozart.
Lors de ce concert enregistré en juillet 2020 dans les jardins de l’Hôtel de Sully, Lars Vogt, à la direction de l’Orchestre de chambre de Paris et au piano,
a également donné le Concerto pour piano n° 21 de Mozart.

Lars Vogt dirige Beethoven et Schubert

Les ténors Christoph et Julian Prégardien ont interprété avec l’Orchestre
de chambre de Paris des lieder de Beethoven et de Schubert en janvier 2021 à la Philharmonie de Paris.
Diffusé également sur Philharmonie Live.

Concerto pour piano n° 3 de Beethoven
Invité du HR-Sinfonieorchester en avril dernier à Francfort, Lars Vogt a interprété le Concerto pour piano n° 3 de Beethoven sous la direction de Karina Canellakis.

Retrouvez ces concerts pendant plusieurs mois sur ARTE Concert : arte.tv/larsvogt

Également disponible :

Lars Vogt dans Schumann

Une histoire particulière liait Lars Vogt au Concerto pour piano de Schumann, « l’une des œuvres les plus splendides du répertoire pour piano ». Lors de ce concert Lars Vogt a également dirigé l’Orchestre de chambre de Paris dans la Deuxième Symphonie.

Enregistré en avril 2021 à la Philharmonie de Paris par France Musique et diffusé sur Philharmonie Live : philharmoniedeparis.fr/fr/live

LARS VOGT VU PAR LA PRESSE

« Gestuelle élégante et souple, corps mobile et visage ouvert, capacité à être à la fois un soliste habité et un chef très présent. »
Sophie Bourdais, Télérama

« Un artiste authentique, simple et chaleureux. »
Emmanuelle Giuliani, La Croix

« Son jeu vigoureux et naturel ignore la tentation virtuose, déployant au contraire un sens raffiné des couleurs et des nuances. Que ce soit dans Bach, Mozart, Brahms ou Mendelssohn, le musicien déploie un toucher ductile, capable de passer de l’ombre à la lumière, de la poésie à l’humour, du tragique à la joie. » Marie-Aude Roux, Le Monde

« Si sa gestuelle de chef n’était pas la plus académique, le résultat sonore était passionnant, obtenant dans Mendelssohn, Schumann ou Brahms une richesse sonore, un sens de l’architecture et une pulsation naturelle qui promettaient énormément. Sans parler de son énergie communicative et de son attention aux autres. »
Christian Merlin, Le Figaro

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L’Orchestre de chambre de Paris utilise pour ses supports de communication des papiers recyclés (Papier FSC : gestion responsable des forêts) et de l’encre végétale.

De bien merveilleux témoignages  sur un musicien à jamais plus que vivant

en sa naturelle humanité généreuse vraie !

Ce vendredi 7 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

En continuant l’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022) : le stupéfiant CD « Schumann Violin Sonatas » de Lars Vogt et Christian Tetzlaff, paru au mois de septembre 2013…

06juil

En poursuivan l’élan d’enthousiasme _ et de curiosité _ de mon article du 28 juin dernier « « ,

je me suis très vite aperçu que dans ma collection personnelle des CDs Ondine de Lars Vogt _ qui sont au nombre de 15 à avoir été enregistrés, entre la séance première du 27 juin 2011, à Brême (pour les deux premiers parus pour le label Ondine, les CDs Ondine ODE 1204-2 (Mozart) et ODE 1205-2 (Schumann), et la dernière séance du 5 novembre 2021, à Paris (pour le tout dernier paru pour le label Ondine, le CD Ondine ODE (Mendelssohn)… _manquaient encore _ sur les 17 CDs Ondine de Lars Vogt parus _ les deux premiers enregistrés par Lars Vogt _ avec Christian Tetzlaff, les deux _ pour le label Ondine.

Soient le CD des « Sonatas for Piano and Violin » de Mozart (ODE 124-2), ainsi que le CD des « Violin Sonatas » de Schumann (ODE 125-2),

qui ont été _ et je m’en suis tout de suite avisé _ enregistrés ensemble, mais toutefois _ et pour des raisons que j’ignore _ en deux temps, à Brême :

une première session avec la sonate K. 454 de Mozart et la sonate n°2 , Op. 121, de Schumann) s’est en effet déroulée du 27 au 30 juin 2011 ;

puis une seconde session avec les sonates K. 379 et K. 526 de Mozart et les sonates n°1, Op. 105 et n°3, WoO 2, de Schumann s’est déroulée du 23 au 25 avril 2012 _ ces enregistements de 2011 et 2012 étant parus en 2 CDs séparés, l’un, le CD Mozart ODE 1204-2, au mois d’octobre 2012, et l’autre, le CD Schumann ODE 1205-2, au mois de septembre 2013.

Aujourd’hui,

je désire simplement me faire d’abord l’écho de l’enchantement très vif éprouvé immédiatement à l’écoute de ce CD Schumann ODE 1205-2 _ paru, donc, au mois de septembre 2013, mais qui avait jusqu’ici échappé à mon  attention…

Lars Vogt et Christian Tetzlaff y sont tout simplement _ et pour l’éternité _ merveilleux !

 

Avec, pour le plaisir d’en partager ici l’écoute,

ce podcast (d’une durée de 13′ 35) du « I. Ziemlich lang sam – lebhaft« , de la Sonate pour violon n°2, Op. 121, de Robert Schumann, mis en ligne par Ondine le 24 septembre 2013 ;

suivi de ce podcast (de 5’18) du « III. Leise, einfach » de cette même Sonate n°2, Op. 121 ;

ainsi que ce podcast (d’une durée de 7′ 12) du « I. Ziemlich langsam – lebhaft » de la Sonate n°3 WoO 2 ;

suivi de ce podcast (de 2′ 23) du « II. Intermezzo: Bewegt, doch nicht zu schnell » de cette même Sonate n°3 Wo02 ;

et ce podcast (de 6′ 47) du « IV. Finale: Markirtes, ziemlich lebhaftes Tempo » de cette même Sonate n°3 WoO2.

Et avec aussi,

mais cette fois seulement pour l’anecdote,

cette vidéo _ d’une durée de 6′ 11 _, de l’incident d’un mémorable « page-turning disaster » lors d’un concert de Lars Vogt et Christian Tetzlaff, à la Sendesaal de Brême avec l’intervention de la merveilleuse Anna Reszniak en tourneuse de pages de luxe ; Anna Reszniack étant aussi l’épouse de Lars Vogt… _, lors de l’interprétation du Scherzo composé par Johannes Brahms pour la fameuse « F.A.E. Sonate«  WoO 2 dédiée à Joseph Joachim (dont les 4 mouvements sont l’œuvre d’Albert Dietrich, pour le premier, Robert Schumann, pour le second et le quatrième, et Johannes Brahms, pour le troisième

_ cette « F.A.E. Sonate«  fut interprétée pour la première fois au domicile de Robert et Clara Schumann le 28 octobre 1853, par Clara Schumann au piano et Joseph Joachim, au violon ; et à ces deux mouvements pour cette « F.A.E. Sonate«  offerte à Joseph Joachim, Robert Schumann en a très vite adjoint deux autres, formant cette désormais cataloguée « Sonate n°3 WoO 2«  de Robert Schumann, qui fut achevée de composer dès le 1er novembre 1853 ; mais qui, un peu étrangement, n’a pas été retenue dans le catalogue des œuvres de Robert Schumann réalisé conjointement par Clara Schumann et Johannes Brahms ;

de fait, cette Sonate pour violon et piano n°3 de Robert Schumann, cataloguée désormais sous l’appellation de « Sonate n°3 WoO 2« , n’a été que très tardivement publiée : en 1956…

Quant au Scherzo de Brahms formant le troisième mouvement de l’initiale « F.A.E. Sonate » composée pour Joseph Joachim en 1853, il figure bien, en conclusion, à la toute dernière plage, la plage n° 11, du merveilleux CD Ondine ODE 1284-2 « Brahms The Violin Sonatas«  de Christian Tetzlaff et Lars Vogt, enregistré à la Sendesaal de Brême du 24 au 26 août 2015 ; mais ce podcast-ci de ce CD Ondine ODE 1284-2 ne comporte hélas pas ce Scherzo du 3ème mouvement de la « F.A.E. Sonate« , qui conclut pourtant le CD Ondine ODE 1284-2 pour accéder ici à ce Scherzo de Brahms interprété par Christian Tetzlaff et Lars Vogt, il faut donc se reporter à la vidéo de la conclusion du concert donné par les mêmes Christian Tetzlaff et Lars Vogt au mois d’octobre 2015, également à la Sendesaal de Brême, avec la violoniste et chef d’orchestre Anna Reszniak en tourneuse de page de luxe : un bien précieux document-vidéo…

 

Ce jeudi 6 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

En revenir encore et toujours au merveilleux trésor du legs discographique de Lars Vogt (1970 – 2022) : aujourdhui le sublime CD (paru en 2021) des Sonates Op. 30 de Beethoven, avec le violon magistral de l’ami Christian Tetzlaff…

28juin

En revenir encore et toujours au merveilleux trésor du legs discographique du magicien foncièrement honnête et juste, et formidablement généreux Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970 – Erlangen, 5 septembre 2022) _ quel immense musicien ! _ :

aujourd’hui sur ma platine le CD Ondine ODE 1392-2 des Sonates Op. 30 pour piano et violon (sic) de Beethoven, avec le violon magistral, lui aussi, de son ami et fabuleux complice Christian Tetzlaff (Hambourg, 29 avril 1966),

 

un enchanteur CD enregistré à Brême du 31 août au 2 septembre 2020, et paru pour le label Ondine le 1er octobre 2021…

En effet, la découverte tout à fait inopinée _ cf mon article d’avant-hier 26 juin « «  _ du CD « Schwanengesang » de Lars Vogt et Ian Bostridge _ le CD Pentatone PTC 5186 786, paru le 23 septembre 2022 _,

m’a vivement incité à passer en revue _ le plus exhaustivement possible _ les CDs de LarsVogt parus pour le label Ondine présents en ma discothèque personnelle _ ils étaient alors au nombre de 14 sur les 17 publiés par Ondine, depuis octobre 2012 _,

et cela afin de tenter, dans la mesure, forcément, du réalisable, d’en combler instamment les manques…

Nous disposons aussi de ses phénoménaux CDs de musique de chambre enregistrés live à son merveilleux « Spannungen Festival » _ cf mon tout premier article consacré à lui, en date du 14 novembre 2009 : « « … Et mon oreille ne me trompait pas…

Et depuis, j’ai bien évidemment passionnément thésaurisé tous les CDs publiés ensuite lors de ce fantastique festival annuel, dont Lars Vogt était l’âme vibrante ainsi que le très actif et très amical directeur musical…

Ainsi me suis-je aperçu que dans la liste des 17 CDs avec Lars Vogt _ en tant que pianiste ou/et en tant que chef d’orchestre _, figurant au catalogue du label Ondine, me manquait l’anté-pénultième, ce CD Beethoven Ondine ODE 1392-2 des Sonates Op. 30 pour piano et violonparu, lui, le 1er octobre 2021 _ juste avant ses précédents CDs pour le label Ondine : ses CDs Schubert et Mendelssohn, parus respectivement le 4 mars 2022 pour le CD Mendelssohn, et le 3 février 2023, pour le double CD Schubert…

Par chance, aussitôt recherché, le voilà déniché, bien tapi parmi les autres CDs d’œuvres pour Piano et Violon de Beethoven, au rayon Beethoven de mon disquaire préféré…

Et c’est, en effet, à nouveau, une pure merveille enchanteresse d’incarnation _ par ces magiciens inspirés et rigoureux, si formidablement justes, que sont Lars Vogt et Christian Tetzlaff _ de l’esprit de Beethoven !

Et voici, à écouter ici, ce qu’en a excellemment dit  _ et avec extraits musicaux des Sonates Op. 30 n° 3 et n° 2 ! _ le 17 décembre 2021, en son émission de France-Musique, Rodolphe Bruneau-Boulmier (le podcast dure 11’26)…

J’en retiens surtout ceci,

qui est parfait :

« Un disque absolument merveilleux, aérien, urgent, engagé, un Beethoven lumineux comme jamais. (…) C’est notre disque du jour. J’ai adoré ce disque. (…) Ce qui m’a passionné, dans ce disque, c’est que rien n’est lisse, ici il y a des à-coups, c’est rugueux quand il faut, il se passe toujours quelque chose, j’ai trouvé que c’était un disque très engagé, et c’est absolument sublime !« …

L’immense regret _ discographique, mais pas seulement, bien sûr… _,

c’est que Lars Vogt n’ait pas eu le temps d’enregistrer pour Ondine, et avec l’ami Christian Tetzlaff, les 7 autres Sonates pour Piano et Violon de Beethoven _ dont les célèbres n° 5 « Le Printemps« , Op.  24, et n°9 « À Kreutzer« , Op. 47…

Lars Vogt : un artiste et un homme proprement lumineux.

Dont nous restent, en forme d’immensément généreux legs de sa part, les disques : à revenir souvent ré-écouter.

Ce mercredi 28 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’inestimable trésor musical des ultimes CDs du merveilleux Lars Vogt, dans Mozart, Schubert et Mendelssohn : le très intense « Schwanengesang » de Schubert de Lars Vogt avec le magnifique Ian Bostridge…

26juin

C’est un peu par hasard que je viens de mettre la main sur un des tous derniers CDs de Lars Vogt _ décédé le 5 septembre 2021 _, enregistrés, tous ceux que je vais citer ici, en 2021, et qui, en l’occurrence, et je me demande bien comment, m’était passé inaperçu à sa  parution le 23 septembre 2022,

l’intense CD Pentatone PTC 5186 786 : le « Schwanengesang » de Schubert, avec le ténor _ que j’apprécie lui aussi tout particulièrement ! _ Ian Bostridge…

Sur cette disparition du cher Lars Vogt _ à l’âge de 51 ans _, magnifique pianiste et magnifique chef d’orchestre,

ainsi que sur les parutions discographiques qui restaient alors à venir _ après son trancendant CD Mendelssohn « Piano Concertos – Capriccio Brillant« , avec l’Orchestre de Chambre de Paris, enregistré à Paris du 2 au 5 novembre 2021, et paru pour le label Ondine au mois de mars 2022, le CD Ondine ODE 1400-2 ; cf mon article du 11 mars 2022 : « « …_ de ses ultimes bouleversants enregistrements,

se reporter surtout à mon article «  » du 6 septembre 2022, au lendemain même du décès de Lars Vogt…

J’y écrivais alors ceci :

« Un nouveau CD, intitulé « Mozart Clarinet Works« , sous la direction de Lars Vogt, avec les merveilleux Concerto K. 622 et le Quintette K. 582 _ mais hélas pas le bouleversant Trio (avec piano) des Quilles, K. 498 : Lars Vogt aurait pu en être le magnifique pianiste… _doit paraître _ et ce CD paraîtra, en effet, très peu de temps après, à la date annoncée _ pour le label Mirare _ le CD MIR 626 _, le 22 septembre prochain, avec Raphaël Sévère, le Quatuor Modigliani, et l’Orchestre de Chambre de Paris _ le CD avait été enregistré à Paris du 6 au 8 octobre 2021…

Mais aussi un autre, un peu plus tard, avec les Concertos pour piano n°9 et 14 de Mozart, toujours à la tête de l’Orchestre de Chambre de Paris _ celui-ci, et probablement lui aussi pour le label Mirare, n’est toujours pas paru, à cette date du 26 juin 2023…

Et encore un troisième, en une nouvelle interprétation, avec le cher Ian Bostridge, du « Voyage d’hiver » de Schubert _ il s’agit bien de ce CD « Schwanengesang« , avec Ian Bostridge, le CD Pentatone PTC 5186 786, paru, lui aussi, au mois de septembre 2022, le 23, pour être plus précis, sur lequel je viens juste maintenant de mettre la main…« …

En revanche, il me faut indiquer aujourd’hui que, à cette date du 6 septembre 2022, n’était pas alors annoncé le sublimissime double album Ondine ODE 1394 – 2D « Schubert Piano Trios – Notturno – Rondo – Arpeggione Sonata« , avec les amis et compères de toujours de Lars Vogt, les magnifiques Christian (au violon) et Tanja (à l’alto) Tetzlaff _ cf mon article du 29 avril dernier «  » _ les enregistrements avaient eu lieu à Brème, du 21 au 25 février 2021, et les 10 et 11 juin 2021 ; et ce double fabuleux CD est paru le 3 février 2023…

Pour ce soir,

j’ai simplement plaisir à partager ici les podcasts des Lieder suivants de ce récent très intense « Schwanengesang » de Lars Vogt avec Ian Bostridge, pour Pentatone,

enregistré au Wigmore Hall à Londres, au mois de novembre 2021 _ peut-être là l’ultime CD enregistré par Lars Vogt, son très effectif « chant du cygne« _ :

_ « Ständchen » (3′ 34)…

_ « Abschied » (4′ 22)…

_ « Der Atlas » (2′ 10)…

_ « Der Döppelgänger » (4′ 25) …

_ « Die Taubenpost » (3′ 55)…

Avec noble fidélité…

Ce lundi 26 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Simplement un merveilleux petit bijou à écouter, par Lars Vogt et Tanja Tetzlaff…

01mai

En simple complément musical à mon article «  » d’avant-hier, samedi 29 avril dernier,

ceci.

Et puis ceci.

Et encore cela,

de tout simplement merveilleux…

Ce lundi 1er Mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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