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« Les Nuits d’été » (suite) : un tout premier aperçu de la version de Ian Bostridge, le Seattle Symphony et Ludovic Morlot

19fév

Ce matin,

et en avant-première sur France-Musique,

Absence (des Nuits d’été, de Berlioz),

par Ian Bostridge,

et The Seattle Symphony,

sous la direction de Ludovic Morlot.

Bien sûr, ce n’est là qu’une toute première écoute _ et unique _,

et d’une seule des six Mélodies

de ce sublime recueil de Berlioz !

Mais, pour cette première écoute cursive,

ma déception est vive :

lent, trop lent, beaucoup trop lent : sans élan !!!

pour cette si sublime mélodie, qui fend l’âme…

On dirait un plutôt pénible exercice d’épelage,

syllabe par syllabe

_ même pas mot à mot ;

ni encore moins phrase par phrase, ou vers par vers !

de remise en bouche du français…

 

Alors que j’ai toujours, désormais, dans l’oreille,

la sublime version, toute récente, et tellement enchanteresse !!!

de Stéphane Degout

_ parfait, lui, en ses élans

si clairement portés et assumés ! _

avec les Siècles

et l’élan magnifique et somptueux donné par François-Xavier Roth…

On dirait ici une toute première épreuve de simple mise en voix _ ou en bouche-gosier _

du chanteur,

redécouvrant la mélodie,

et d’abord son français _ syllabique…

Étrange !

Il me faudra écouter le CD en son entier.

Et je suis un fan de Ian Bostridge _ un chanteur si intelligent…

A revoir, donc !

Et espérer corriger…

Ce mardi 19 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter « Les Nuits d’été » de Berlioz : le grand charme de la version Véronique Gens-Louis Langrée-Orchestre de l’Opéra National de Lyon

12fév

L’écoute de la toute récente version des Nuits d’été par Stéphane Degout

et Les Siècles,

dirigés par François-Xavier Roth

m’a subjugué !

et a complètement bouleversé mon écoute de ce chef d’œuvre

de la mélodie française (avec orchestre)…

De divers côtés,

on me disait (très) grand bien de la _ première _ version (en 2001) _ au CD,

le CD Warner 7243 5 45422  2 0  _ de Véronique Gens,

avec l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon,

dirigés par Louis Langrée ;

 

mais j’ai été très dèçu de sa seconde version _ in le CD Ondine ODE 1200-2 _,

avec l’Orchestre National des Pays de Loire,

dirigé par John Axelrod :

voix trop aigüe à mon goût…


Le récent très beau coffret de l’intégrale Berlioz chez Warner _ Warner 0190295614447 _, en 27 CDs,

propose, au CD n° 9,

par Véronique Gens et Louis Langrée,

leur version de 2001, de La Mort de Cléopatre :

pas assez dramatique, à mon goût !

J’ai toujours à l’oreille la sublime version de Janet Baker,

avec John Barbirolli, chez EMI… 

Surtout en ré-écoutant,

dans le CD n°9 de ce même coffret Warner,

la magnifique version des Nuits d’été de Janet Baker,

avec le New Philharmonia Orchestra, dirigés par John Barbirolli :

tout y est !!!

Et quel timbre !

Ce jour, réception chez mon disquaire préféré,

du CD Berlioz de Véronique Gens, avec Louis Langrée, chez Warner en 2001,

comportant cette fameuse première version gensienne des Nuits d’été, enfin !!!

Eh bien,

le charme opère pleinement pour ces Nuits d’été-là,

abordés par la soprano dans leur pleine, douce

et envoûtante intimité !

Infiniment poétiquement …

Ce que confirme la superbe interprétation, toute en douceur aussi,

en suivant,

de Zaïde,

de La captive,

et de La belle voyageuse

En musique,

seule l’écoute attentive et ouverte !,

compte

et vaut !!!

Une version à mettre à côté, donc,

de celles de Régine Crespin, bien sûr _ quel charme pulpeux ! _,

et de Janet Baker ;

et maintenant,

de celle, bien différente _ quel art de dire et de chanter ! Et quel timbre, lui aussi ! _, de Stéphane Degout !!!

Ce mardi 12 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Apprendre à écouter enfin « Harold en Italie », grâce à François-Xavier Roth…

25jan

Me délectant à la nouvelle écoute des berlioziennes Nuits d’été d’Hector Berlioz

_ quel inépuisable chef d’œuvre ! _,

grâce à la prodigieuse lecture qu’en donne le merveilleux Stéphane Degout,

avec, ne les oublions certes pas, François-Xavier Roth et ses Siècles

_ sur instruments d’époque ; in le CD Harmonia Mundi HMM 902634 _,

me voici venu à prêter enfin l’oreille qu’il fallait

à Harold en Italie,

auquel je résistais jusqu’alors,

en dépit des talents des altistes, des orchestres et des chefs..

Et voici qu’aujourd’hui

Tabea Zimmermann, François-Xavier Roth et Les Siècles

viennent de briser la paroi de verre

qui me séparait de ce poème symphonique,

pionnier en l’ère romantique.

Quelle somptuosité orchestrale !!!

Merci donc à leurs prodigieux talents !

Le chef sait galvaniser les talents…

Et gagner nos écoutes endormies ou rétives…

 Ce vendredi 25 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

De sublimes Nuits d’été ré-enchantées par un éblouissant Stéphane Degout, baryton, et Les Siècles du très grand François-Xavier Roth

19jan

Dès leur parution, hier 18 janvier 2019,

découvrant le CD Berlioz des Siècles, dirigés par le grand François-Xavier Roth

_ le CD Harmonia Mundi HMM 902634 _

avec à son programme Harold en Italie et Les Nuits d’été,

je m’empresse de me le procurer,

et l’écouter, en jouir.

En commençant par le cycle des six mélodies des Nuits d’été

_ peut-être le sommet de toute la mélodie française !!


Et recevant un courriel d’une amie

juste à la fin de ma première écoute des mélodies

(de Berlioz, en 1841,

sur des poèmes de Théophile Gautier, extraits du recueil La Comédie de la mort, de 1838).

voici ce que que je réponds,

à cette amie

qui me disait avoir assisté la veille à une représentation

_ en mode oratorio, heureusement ! _

du Tristan und Isolde, de Wagner :

Tristan, c’est en effet sublime !
Quel poème musical !
Et c’est même orgasmique…
J’ai assisté à Bordeaux à une représentation _ proprement magique _ avec Margaret Price !!!
Là, je me trompais : Margaret Price n’a jamais chanté sur scène Tristan ;
c’était dans l’Otello de Verdi que je l’avais vue-entendue ;
et c’était le 7 mars 1991 ; la sublime Desdémone qu’elle incarnait si merveilleusement (ah ! l’air du saule !)
répondait à l’Otello de Placido Domingo !
Et Gabriel Bacquier était aussi de la distribution bordelaise ce soir-là…
C’était somptueux !
Le Tristan de Wagner, j’y avais assisté peu auparavant, à Bordeaux, aussi _ c’était le 19 janvier 1991 _ ;
mais je n’ai hélas pas gardé souvenir (ni trace écrite en mon agenda) des interprètes de ce Tristan,
qui m’avait, lui aussi, très vivement impressionné !
Le chef Alain Lombard disposait d’un merveilleux carnet d’adresses (des plus grands chanteurs et cantatrices) ;
et le public averti du Grand-Théâtre et du Mai musical en a considérablementent joui, ces années-là !..
Et en ce moment, j’écoute avec ravissement Les Nuits d’été de Berlioz : un sommet que déjà j’idolâtre (notamment par Régine Crespin, mais aussi Janet Baker _ par exemple en un récital à Londres, dirigé par Carlo-Maria Giulini, et publié en CD par BBC Legends _, et quelques autres : Anne-Catherine Gillet, Brigitte Balleys, Véronique Gens…) ;
et ici dans l’interprétation qui paraît aujourd’hui du baryton Stéphane Degout, avec Les Siècles et François-Xavier Roth.
Quel chanteur ! Quel art et de chanter et de dire ! Quel timbre aussi. C’est à tomber par terre.
Je vais les ré-écouter sur le champ ;
alors que je n’ai pas encore passé la première partie du CD, Harold en Italie, avec la grande Tabea Zimmermann à l’alto _ une œuvre qui, je dois le dire, ne m’a jamais, hélas pour moi, passionné !
Mon plus grand et beau souvenir de concert
_ c’était au Grand-Théâtre de Bordeaux ; je n’arrive pas à en repérer la date ! Si, je l’ai retrouvée notée sur un de mes anciens agendas : c’était le dimanche 27 mai 1984 (ajout du dimanche 21 janvier 2024)… _
est un immense et magique récital de Tatiana Troyanos,
avec ces berlioziennes Nuits d’été, justement,
le sublime air de concert (pour Nancy Storace) Chio mi scordi di te, de Mozart,
les Fruhe Lieder d’Alban Berg, etc.
Déjà, rien que des chefs d’œuvre !
3/4 d’heures d’applaudissements de la salle debout !!!
Tatiana Troyannos est décédée quelques années plus tard _ le 21 août 1993 _ d’un cancer.
L’éternité est dans le temps, et au présent. A nous de la sentir _ saisir est trop brutal _ ;
et de la reconnaître
telle une grâce qui ici et maintenant, juste en passant, vient nous croiser et effleurer…

Et après plusieurs ré-écoutes successives, depuis,

de ces Nuits d’été de Stéphane Degout, Les Siècles, et François-Xavier Roth,

mon enthousiasme double à chaque audition !

Votre écoute de ces enchanteresses mélodies de Berlioz et Gautier

va en être réenchantée !!!

Ce samedi 19 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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