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A Miliana, la croisée des chemins des Bonopéra (venus d’Espagne) et d’Auguste Morand de la Genevraye (né à Varsovie, et venu de Paris)

23fév

Mon coup de fil de dimanche après-midi dernier, m’a donné l’occasion de penser à croiser les parcours en Algérie de la famille Bonopéra venue d’Espagne (Tarragone et l’île de Minorque), et celle des Morand de la Genevraye, venue de Paris, et débarqués là entre janvier 1848 et juillet 1849 : en effet, c’est le 27 juillet 1849 que naît à Aïn Tedeles Julie-Pulchérie Morand de la Genevraye, la première des 4 enfants que Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye (Paris-7e, 6 avril 1821 – Miliana, 17 décembre 1876) et son épouse Marie-Scholastique Mayrot (Varsovie, entre 1822 et 1826 – Aïn Tedeles, 26 août 1860) auront en Algérie _ et ces enfants « natifs d’Algérie«  du couple naîtront tous les quatre à Aïn Tedeles : après Julie-Pulchérie, le 27 juillet 1849, Caroline, le 18 mai 1851 ; Joséphine-Amable, le 30 juin 1856 ; et enfin Charles-Auguste-Jules, le 15 août 1859). Alors que le fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye, lui, était né à Varsovie le 11 septembre 1844 _j‘ignore ce qu’était allé faire à Varsovie son père Alphonse-Laurent-Auguste… _ ; et son frère cadet, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye, à Paris, le 8 décembre 1847.

Marie-Scholastique, elle, décèdera à Aïn Tedeles le 26 août 1860.

Ces 4 enfants Morand de la Genevray nés en Algérie, Julie-Pulchérie, Caroline, Joséphine-Amable et Charles-Auguste-Jules Morand de la Genevray, tous natifs, donc, d’Aïn Tedeles, vont tous les quatre _ aussi _ se marier à Affreville, respectivement le 16 mars 1871 (Julie-Pulchérie, avec Michel Reder), le 20 février 1875 (Caroline, avec Auguste Roesch), le 16 juillet 1892 (Joséphine, avec Théophile Bader) et le 20 décembre 1895 (Charles-Auguste-Jules, avec Marie Serougne _ qui, eux, divorceront à Blida le 6 avril 1909, après avoir eu deux fils, nés, eux aussi, à Affreville : Adrien-Charles, le 5 mars 1900, et Marcel-Désiré, le 7 janvier 1902.

Tandis que leur père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, devenu veuf, se déplace, lui, à Miliana, où il décèdera le 17 décembre 1876 _ pour quelles raisons désolidarise-t-il son sort de celui de ses quatre plus jeunes enfants ? Je l’ignore.

Sur l’acte de décès de Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, à la mairie de Miliana, est indiqué qu’il était domicilié là, à Miliana, « propriétaire et aubergiste » _ mais « aubergiste, propriétaire » était déjà la situation indiquée par ce même Alphonse-Laurent-Auguste, le 16 août 1859, lors de la déclaration, à la mairie de Aïn Tedeles, de la naissance de son dernier fils, Charles-Auguste-Jules ; lui, le père de l’enfant, était alors âgé de 38 ans, et son épouse Marie-Scholastique, la mère de l’enfant, était âgée de 34 ans.

Probablement Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye vivait-il là, à Miliana, accompagné de son fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye _ âgé de bientôt 16 ans au moment du décès de sa mère Marie-Scholastique, à Aïn Tedeles, le 26 août 1860 ; et de 32 ans au moment du décès de son père Alphonse-Laurent-Auguste, à Miliana, le 17 décembre 1876 ; mais Auguste-Frédéric résidait-il encore à Miliana en 1876 ? Ou bien plutôt à Orléansville, déjà ?..

Mais il y avait, déjà, un certain temps que Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye était lui-même père d’un enfant, une fille, Augustine, née, peut-être en 1867 _ ou 1866 _, d’une liaison avec une jeune fille de 18 ans alors : Marguerite Bonopera…

C’est ce que m’a révélé _ c’était le 8 février dernier : je l’avais bien sûr relevé et noté _ une brève remarque en un rapide aperçu à propos des maires successifs d’Orléansville _ « Pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871 à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore ce que vaut cette « petite histoire« , mais elle m’a au moins ouvert un horizon de recherches à mener, quant à la vie familiale, et de Marguerite Bonopéra, sœur aînée de ce Paul Bonopéra qui m’intéresse (et, plus encore que lui, la future « Mme Vve Bonopéra« , qui apparaît ainsi mentionnée dans plusieurs faire-part de décès des familles Gentet, Ducos du Hauron, Gadel ou Ducros ; ces familles dont les parcours m’intéressent) ; et d’Auguste Morand de la Genevraye… Les dates données en ce bref aperçu que je cite ici ne correspondent pas exactement non plus avec les arbres généalogiques de la famille Morand de la Genevray que j’ai pu rencontrer jusqu’ici… Et surtout, lors du décès d’Auguste Morand de la Genevraye, survenu à Orléansville le 24 mai 1904, à l’âge de 59 ans, alors que de longs articles étaient bien évidemment consacrés dans la presse (L’Écho d’Alger, comme Le Progrès, d’Orléansville) à cet événement orléansvillois, aucun faire-part de décès n’a été diffusé dans la presse par la famille du défunt ; ce qui n’a pas manqué de me surprendre un peu…

Donc les chemins de la vie de Marguerite Bonopéra et d’Auguste Morand de la Genevraye se sont rencontrés « vers 1867 » ; et plus que probablement _ je le découvre maintenant _, à Miliana même.

À Miliana, où non seulement le père (Jean, Juan-Dionis Francisco Bonopera), puis le frère (Jean-Baptiste-Nicolas Bonopera) de Marguerite Bonopéra, tenaient une auberge ;

mais où tenait, semble-t-il, aussi une auberge, le père (Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye) d’Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye…

En relisant aussi de précédentes notes, je relève aussi _ et c’est bien sûr extrêmement intéressant ! _ qu’à la date du 29 avril 1874, un arrêté du sous-préfet de Miliana _ tiens, tiens ! mais cette ville de Miliana a tenu un rôle militaire et administratif important dans l’histoire de la progressive installation de colons européens dans la plaine du Chéliff… _, autorisait un certain Jean Bonopéra _ lequel ? Juan-Dionis-Francisco, né à Tarragone le 9 mars 1814, déjà présent à Alger avant 1835 (au moment du décès, le 19 août 1835, à Alger, de son père Luis Bonopera), et aubergiste à Miliana, alors âgé de 60 ans, à cette date de 1874 ?.. Ou bien son fils Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851, lui aussi aubergiste à Miliana, et alors âgé de 23 ans ? Plus tard, le 7 mars 2021, l’arbre généalogique réalisé par son arrière-petit-fils Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), m’apprendra que ce sera en 1876, et à Pontéba, que décèderont Juan-Dionis-Franscisco Bonopera, ainsi que son épouse, née Margalida Saura… _ « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« …

En 1874, au moment de l’ouverture de ce café, rue d’Isly, à Orléansville, Marguerite Bonopéra, fille de Juan-Dionis-Francisco, et sœur de Jean-Baptiste-Nicolas, avait déjà donné naissance à plusieurs des 7 enfants _ Augustine, Angèle, Alphonse, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules et enfin Georges, ainsi que me l’a confié, et dans cet ordre, dimanche, la descendante, née en 1940, à Alger, d’Auguste Morand de la Genevraye et son épouse Marguerite Bonopéra : mais pas mal d’entre ces enfants décèderont en bas âge (et n’auront donc pas de descendance) _ qu’elle aura, entre 1866 (ou 67) et 1888, d’Auguste Morand de la Genevray _ et la date du décès de Marguerite Bonopéra me demeure jusqu’ici inconnue : entre 1892, au plus tôt, et 1901, au plus tard, propose un des arbres généalogiques consacrés à cette famille Morand de la Genevray… _ :

non seulement, donc, sa fille aînée Augustine, née en 1866 ou 1867, mais aussi une seconde fille, Angèle _ j’ignore la date de sa naissance _, ainsi qu’un premier fils, Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 à Orléansville :

ce qui nous apprend la présence à Orléansville au moins dès l’année 1872 d’Auguste Morand de la Genevraye _ et quelle autorité accorder au texte affirmant que c’est en juin 1875 que Auguste Morand de la Genevraye a épousé Marguerite Bonopéra ? Cela demande de plus fiables éclaircissements…

Ensuite, nous pouvons retenir _ avec sécurité _ les deux dates du 17 juin 1881 pour la naissance, à Orléansville, de Jules-Charles Morand de la Genevray _ dont descend ma correspondante née Morand de la Genevraye _, et du 21 février 1888, pour la naissance, à Orléansville, du benjamin de la fratrie, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye.

Il me semble aussi que la fille aînée d’Auguste Morand de la Genevraye et de son épouse Marguerite Bonopéra, c’est-à-dire Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, qui épousera Georges-Auguste Révillon d’Apreval (Saint-Prix,  27 décembre 1856 – Alger, 1946), donnera trois enfants à cet époux : René Révillon d’Apreval _ dont j’ignore la date de naissance ; mais qui a des descendants vivants… _ ; Auguste Révillon d’Apreval, né en 1887 _ et qui a eu 2 fils de son épouse née Rodrigues : Georges, né en 1909 et accidentellement décédè à l’âge de 16 ans le 16 mai 1925, à Bône ; et André _ ;  et Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et qui décèdera, à l’âge de 24 ans au mois de juillet 1912, à Tlemcen, quelques jours après après avoir donné à son époux Hugo-Alphonse Maréchal, une fille : Jenny-Odette-Paule-Maréchal.

Et le quatrième enfant de Georges-Auguste Révillon d’Apreval, Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval, né à Alger le 28 novembre 1899, a pour mère, non pas Augustine-Marguerite, précocément décédée, mais sa sœur _ qui la suivait immédiatement dans l’ordre des naissances de leur fratrie _, Angèle Morand de la Genevraye,

comme le révèle non seulement un acte notarié par lequel son frère, Jules Morand de la Genevray, nommé « subrogé tuteur » de ses deux enfants encore mineurs, soient Auguste-Georges (né en 1887) et Jenny Révillon d’Apreval (née en 1888) _ orphelins de leur mère Augustine décédée _, reçoit notification d’un acte de vente de diverses propriétés, par leur père, M. Georges d’Apreval, et sa nouvelle épouse, Mme Angèle Morand de la Genevraye ;

mais d’abord l’acte de naissance de cet enfant, indiquant bien que la mère de celui-ci, Lucien-Georges Omar Révillon d’Apreval, est Angèle Morand de la Genevraye, âgée de 29 ans à la naissance de ce fils _ soit née elle-même en 1869 ou 1870. Et dans l’ordre de naissance des 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevray, si Augustine, née en 1866 ou 67, est bien l’aînée, Angèle se trouve être la deuxième née de la fratrie…

Je peux donc en déduire que le décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye s’est produit entre la naissance de son troisième enfant, sa fille Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et le remariage de son époux, devenu veuf, avec sa sœur Angèle Morand de la Genevraye ; dont naîtra, le 28 novembre 1899, à Alger, le petit Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval : entre 1888 et 1898.

Mais j’ignore toujours aussi la date du décès de Marguerite Bonopéra…

Recherches à suivre…

Ce mardi 23 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite des précisions sur les fils (et belle-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Paul Bonopéra fils (Pontéba, 1878 – Orléansville, 1930)…

17fév

Ce mercredi 17 février, je poursuis ma recherche de précisions sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possible, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en en venant ce soir au deuxième, Paul Bonopéra-fils _ le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville _, sur lequel, et la famille duquel, ma moisson de découvertes paraît d’abord _ assez étonnemment _ relativement mince ; mais ma recherche, en re-parcourant un peu mieux mes notes déjà engrangées, va heureusement progresser…

Et bien sûr l’absence d’archives d’Etat-civil pour Orléansville _ et ses environs _ constitue toujours une source permanente de complications pour ma recherche.

D’abord, j’ai relevé deux incidents ayant marqué la vie de Paul Bonopéra-junior (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le patron-boulanger de la rue d’Isly à Orléansville, en 1921 et en 1925 :

_ le 13 mai 1921, il réussit à maîtriser, rue d’Isly, une jument qui s’était emballée ;

_ et le 22 janvier 1925, un incendie s’est déclaré dans le four de la boulangerie de la rue d’Isly, vers 9 heures ; mais a pu être rapidement maîtrisé grâce à l’aide des voisins aussitôt accourus…

Pour ce qui concerne maintenant la vie familiale de ce Paul Bonopéra-junior,

c’est presque par miracle _ et assez tardivement en mes recherches _ que j’ai pu mettre un nom sur l’épouse de ce Paul Bonopéra-fils : il s’agit de Marie Cathébras, issue d’une famille originaire de la Lozère.

Mais ce n’est pas grâce à l’acte de naissance, à Renault, le 6 octobre 1907, du petit Marcel Bonopéra, fils de Paul Bonopéra-fils et son épouse, que j’ai pu découvrir le nom de jeune fille de cette épouse de Paul Bonopéra-fils _ le boulanger de la rue d »Isly à Orléansville _, et mère de ses enfants _ et qui, à la mort de son mari, le 3 novembre 1930, deviendra, à son tour, une « Mme Vve Paul Bonopéra » ; faisant de la veuve de son beau-père (le premier Paul Bonopéra : né à Mliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916) une « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« … _, parce que malheureusement le mauvais état de cet acte de naissance du petit Marcel Bonopéra a rendu illisible le nom de sa mère (et épouse de son père, le premier Paul Bonopéra) ;

non, c’est grâce à l’acte de naissance d’une petite Pauline Bonopéra, née, elle, deux ans avant son petit frère Marcel, à Rabelais, le 5 mai 1905.

Sur cet acte d’état-civil parfaitement lisible, lui, la petite Pauline Bonopéra est en effet la fille de Paul Bonopéra, 26 ans, boulanger _ déjà : il n’est plus « cultivateur« , comme sur son livret militaire de 1898… _, domicilié à Rabelais, et de Marie Cathébras, 24 ans, sans profession : ce qui fait remonter la naissance de Marie Cathébras à l’année 1880, ou 1881.

Un document donc très important !

En revanche, je n’ai pas réussi jusqu’ici à mettre la main sur un acte d’État-civil me livrant des précisions sur la filiation de cette Marie Cathébras _ de quels parents était-elle la fille ; où et quand a eu lieu sa naissance… _ ;

sinon sa probable parenté avec quelques Cathébras installés en Algérie dans le courant du XIXème siècle : à Relizane, Ouarizane, Renault etc. .

Ainsi dans le faire-part du décès d’Armand-Joseph Cathébras, aubergiste, et un temps secrétaire de l’État-civil de la commune de Relizane, décédé le 22 avril 1926 à l’âge de 42 ans, se trouve mentionnée _ et c’est un indice de parenté tout à fait décisif ! _ la famille « Bonopéra d’Orléansville » _ plus que probablement la famille de Paul Bonopéra-fils, le boulanger, et de son épouse Marie Cathébras _ ;

ainsi, aussi _ et c’est à relever, au passage, et tenter d’exploiter… _ qu’une la famille « Wainkler« , de Renault et Rabelais _ sinon des parents (mais j’ignore par quels apparentements) des Cathébras ou/et des Bonopéra ; et, en effet, revient à ma mémoire le souvenir d’avoir déjà rencontré, dans le taillis massif de mes recherches généalogiques, l’association de ces noms de Bonopéra et « Wainkler«  en quelque autre faire-part ; du moins des amis proches :

et en effet, j’ai retrouvé que le nommé Henry Wainkler, forgeron à Rabelais, a eu de son épouse Marie Roux, deux fils, Alphonse et René-Pierre, nés tous deux à Rabelais le 23 juin 1901 et le 24 août 1903 ; et il se trouve que pour la déclaration de la naissance de ce petit René-Pierre Wainkler, à la mairie de Rabelais, le 26 août 1903, a assisté le père de l’enfant, le forgeron Henry Wainkler (âgé de 30 ans), Jean Bonopéra (alors âgé de 26 ans) ; et celui-ci n’est-il pas né, en effet, le 18 juin 1877 ?.. Les Bonopéra sont donc, à Rabelais, au moins amis des Wainkler.

De ee faire-part de décès d’un Armand-Joseph Cathébras, décédé le 22 avril 1926 à Relizane, je déduis que Marie Cathébras, l’épouse de Paul Bonopéra-le-fils, pourrait être une sœur aînée, née en 1880 ou 1881 _ nous l’avons relevé _ de ce défunt de 1926, décédé à l’âge de 42 ans _ Armand-Joseph Cathébras est donc né, lui, vers 1884 ; et Paul Bonopéra-fils, l’époux de la supposée sœur d’Armand-Joseph, est né le 19 septembre 1878… 1878, 1880-81, 1884 : ces dates ont une cohérence.

Un peu plus tard, je remettrai la main sur un autre document permettant de fixer indubitablement, cette fois, la date de naissance de Marie Cathébras : en 1880 ou 81 ; je vais bien sûr y revenir…

Et, pour en rester aux liens de parenté à l’intérieur d’une famille Cathébras en Algérie, j’ai aussi trouvé que, à Renault, en 1928, était « chef de culture« , et assistant l’administrateur principal de la commune, M. Victor Sedira, un certain Julien Cathébras : un probable parent, lui aussi _ même si j’ignore comment _ de cette Marie Cathébras épouse de Paul Bonopéra-le-fils (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)…

Mais surtout il me faut traiter le plus précisément possible la question des enfants _ et de la descendance _ de Paul Bonopéra-le-fils, le « boulanger d’Orléansville » et de son épouse Marie Cathébras ; laquelle, devenue veuve le 3 novembre 1930, devient une nouvelle « Mme Vve Paul Bonopéra« , ainsi que « la boulangère » ; alors qu’il faudra désormais parler de sa belle-mère comme de « Mme Vve Paul Bonopéra-mère » _ j’ignore aussi la date de son décès mais « Mme Vve Paul Bonopéra-mère » est toujours bien vivante à la date du 8 octobre 1935 : elle figure en effet sous cette mention significative de « Mme Vve Paul Bonopéra-mère«  sur le faire-part du décès de M. Georges Morand de la Genevraye, décédé à Orléansville le 7 octobre 1935, publié par L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935 : un document décidément important pour notre recherche…

Le nom d’un enfant de Paul Bonopéra-fils, le boulanger, qui revient à diverses reprises dans la chronique orléansvilloise est celui de Marcel Bonopéra, né à Renault le 6 octobre 1907, et qui va devenir instituteur à l’École de garçons d’Orléansville, au mois de juillet 1931 ; au point d’y fonder, dès le mois de décembre suivant, une « Amicale des Anciens Élèves de l’École de Garçons d’Orléansville«  ; au point que j’ai pensé un moment que Marcel Bonopéra était fils unique du couple de ses parents Paul Bonopéra-le-fils et Marie Cathébras.

Jusqu’à ce que ma recherche, tous azimuts, sur le nom des Cathébras présents en Algérie, me fasse découvrir non seulement l’acte de naissance du petit Marcel Bonopéra : né le 6 octobre 1907 à Renault, fils de Paul Bonopéra, 26 ans, « boulanger » à Orléansville _ voilà ! Paul Bonopéra-le-fils était donc déjà boulanger à Orléansville à cette date du 6 octobre 1907 de la naissance de son fils Marcel, à Renault : peut-être au domicile d’un parent Cathébras de la mère de l’enfant… _, et d’une dame dont le nom est _ hélas ! _ illisible sur cet acte de naissance, mal conservé ;

mais surtout sur l’acte de naissance d’une petite Pauline Bonopéra, née, elle, à Rabelais, le 5 mai 1905,

de Paul Bonopéra, 26 ans, « boulanger » _ déjà : Paul Bonopéra-le-fils, en 1905, n’est donc plus « cultivateur« , comme il était indiqué sur son livret militaire de 1899… _, domicilié _ cette fois, à cette date du 5 mai 1905 _ à Rabelais,

et de Marie Cathébras, 24 ans, sans profession _ et cette fois-ci le nom de la mère de la petite Pauline Bonopéra est parfaitement lisible (!).

Ce qui fait remonter la naissance de Marie Cathébras à l’année 1880 ou 1881 _ je l’ai déjà mentionné.

Ce document de mai 1905, à l’État-civil de Rabelais, est donc très important !

De toutes façons, j’avais bien relevé que sur l’avis de décès de Paul Bonopéra-le-fils, paru dans L’Écho d’Alger du 9 novembre 1930, était on ne peut plus clairement indiqué, ceci :

« Décès.

Nous avons appris avec beaucoup de peine que M. Paul Bonopéra, patron-boulanger, était décédé le 3 novembre courant, à l’âge de 52 ans _ cela en parfaite concordance avec son acte de naissance, à Pontéba, le 19 septembre 1878 : comme fils de Paul Bonopéra et Joséphine Girot (sic) : les noms propres sont souvent transcrits phonétiquement…

Condoléances à sa veuve et à ses enfants _ le mot est bien au pluriel ! _, ainsi qu’aux nombreuses familles _ issues de ses frères Bonopéra : Jean, Auguste et Julien _ atteintes par ce deuil« …

En conséquence de quoi, j’ignore si cette demoiselle Pauline Bonopéra, née à Rabelais le 5 mai 1905, et probablement toujours vivante au jour du décès de son père le 3 novembre 1930, s’est ou pas mariée, et a eu, ou pas, une descendance…

En revanche, nous disposons de pas mal d’informations _ tant dans L’Écho d’Alger que dans Le Progrès, d’Orléansville _ sur le parcours scolaire, puis la carrière professionnelle (comme instituteur), du petit Marcel Bonopéra, né à Renault le 6 octobre 1907 ;

ainsi que sur certains pans de sa vie familiale _ au moins jusqu’au mois de mai 1933, à la naissance de son fils Paul ; en revanche, je n’ai rien trouvé dans la presse locale sur la naissance, dix-huit mois plus tard, du second enfant de Marcel Bonopéra et son épouse née Odette Sanchez : le petit Jean-Pierre Bonopéra _ :

au mois de juin 1924, le petit Marcel Bonopéra est reçu au brevet élémentaire ;

au mois de juin de l’année suivante, il est admis au concours d’entrée à l’École normale d’instituteurs de la Bouzaréah _ sur les hauteurs d’Alger _ ;

et au mois de février 1928, Marcel Bonopéra est reçu aux examens du brevet supérieur, toujours à la Bouzareah.

Puis la carrière professionnelle d’instituteur de Marcel Bonopéra passe par Orléansville, puis Ténès, avant de revenir à Orléansville pour la rentrée scolaire de 1931 : sur un poste d’instituteur qui sera désormais le sien.

Enfin et surtout, le 6 juillet 1932, Marcel Bonopéra (né à Renault le 6 octobre 1907) épouse à Orléansville Melle Odette Sanchez (née à Orléansville le 23 novembre 1911, et fille de M. Antoine Sanchez, limonadier, propriétaire du Bar Glacier d’Orléansville, et Mme, née Marie-Françoise Gays) ;

puis, le 5 mai 1933, nous apprend L’Écho d’Alger du 8 mai 1933, Mme et M. Marcel Bonopéra sont les heureux parents d’un petit Paul Bonopéra _ prénommé Paul comme le père (boulanger) de Marcel, et comme le grand-père Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 _  ;

ce que Le Progrès, d’Orléansville du 11 mai annonce ainsi, en une rubrique « Carnet rose » :

« Le jeune et sympathique ménage de Mme et M. Marcel Bonopéra, instituteur, vient de recevoir un charmant et vigoureux petit bébé qui a reçu le joli prénom de Paul. Nous complimentons les heureux parents de ce beau bébé, ainsi que ses grands-parents, Mme Vve Bonopéra, Mme et M. Sanchez Antoine » _ cette fois, il n’est pas fait mention de  »

Voilà donc pour ce second fils de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) qu’est Paul Bonopéra-junior (Pontéba, 1878 – Orléansville, 1930), ainsi qu’une partie de sa descendance _ du moins à ce que j’en connais à ce jour…

Un peu plus tard, j’apprendrai de vive voix par communication téléphonique avec une descendante de la famille Bonopéra, que le petit Paul a bientôt eu un petit frère Pierre _ dont je n’avais jusqu’ici trouvé trace dans mes recherches parmi la presse locale du Progrès, d’Orléansville, ou L’Echo d’Alger.

Dont acte : le petit Paul Bonopéra est devenu dentiste à Menton ; et le petit Pierre, médecin à Antibes…

À suivre…

Et peu à peu, au fil de ces successifs articles, s’esquisse, aussi, une sorte de croquis, en pointillés, de la _ très vivante _ vie coloniale en Algérie dans la première moitié du XXème siècle, et tout spécialement à Orléansville et sa région : Pontéba, Charon, Rabelais, Renault, Oued-Fodda, La Ferme, etc.

Ce mercredi 17 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques nouvelles précisions sur les fils (et belles-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Jean Bonopéra…

15fév

Ce lundi 15 février, j’ai poursuivi mes recherches sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Rabelais _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possibles, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en commençant par l’ainé, Jean Bonopéra.

Ce n’est qu’assez tardivement que j’ai pris conscience que ce Jean Bonopéra _ dont j’ignore pour le moment la date et le lieu (Oued Fodda ?) de décès _ est devenu, à un moment de sa vie, agent, puis brigadier, puis inspecteur de police : à Oued Fodda, entre 1932 et 1939 ; après avoir été garde-champêtre à Masséna, puis Lamartine, en 1913.

Avec son épouse née Louise-Marie Hulné (Renault (= Relizane), 5 mai 1881 – Affreville, 1963) _ j’ignore où et quand Jean et Louise-Marie Hulné se sont mariés ; Louise-Marie Hulné est née le 5 mai 1881 à Renault-Relizane ; fille de Joseph-Charles Hulné (né à Breitenbach, Haut-Rhin, et décédé à Ténès le 30 janvier 1932) et de Joséphine-Marie-Apolline Bailly (née à Pussey, Haute-Saône, le 27 avril 1863, et décédée à Hussein Dey après 1932), c’est six mois après sa naissance à Renault-Relizane que Louise-Marie Hulné a été reconnue par son père le jour du mariage de ses parents, Jean-Charles Hulné et Joséphine-Marie-Apolline Bailly, à Renault, le 26 novembre 1881… _,

Jean Bonopéra et Louie-Marie Hulne ont eu au moins 6 enfants _ à la date du 13 mars 1917, il est en effet consigné sur le livret militaire de Jean Bonopéra qu’il a 6 « enfants vivants«  ; en vertu de quoi Jean Bonopéra a pu être renvoyé de la réserve de l’armée territoriale, en ses foyers ; et il se retire alors à Orléansville, rue de Rome, est-il précisé, le 24 mars 1917 _ :

 _ 1) Georges-Paul, apparemment l’ainé de cette fratrie des 6 enfants de Jean Bonopéra, est né à Rabelais le 25 juin 1902, et épousera _ probablement à La Ferme _ le 25 mai 1925 Clémentine-Eugénie-Hélène Petit (née à Duperré le 20 janvier 1907 ; et qui décèdera à La Garde, Var, en 1985) ; Georges-Paul Bonopéra et son épouse Clémentine auront eux-mêmes 6 enfants :

Paul-Pierre-Auguste est né à La Ferme le 31 juillet 1926 (et décèdera à Toulon le 8 juillet 2000) _ son épouse Jeannine-Adrienne Tudury est née à Saint-Eugène le 7 septembre 1929, et décèdera à Toulon le 5 juin 2007 ; et ils auront plusieurs enfants, dont Jean-Stéphane Bonopéra, né le 5 décembre 1956 à Orléansville ; et peut-être aussi un Roger Bonopéra ; ainsi que Georges Bonopéra, né à Orléansville le 9 mars 1950… _ ;

Hélène ;

Jacqueline est née à La Ferme le 15 janvier 1944 (et décèdera à Limoux le 17 janvier 2016) ;

Mireille ;

Stéphanie ;

et Vivianne est née à Saint-Cyprien des Attafs le 20 octobre 1951 (et décèdera à Hyères le 7 janvier 1997).

Et Georges-Paul Bonopéra, le père de ces 6 enfants _ et fils aîné de notre Jean Bonopéra _, décèdera à Toulon le 9 janvier 1977.

_ 2) Aimée _ probablement la seconde de la fratrie des au moins six enfants de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulne _ est née, comme son frère aîné Georges-Paul, à Rabelais : le 13 novembre 1905.

Assiste comme témoin à la déclaration de la naissance de cette petite Aimée Bonopéra, en la mairie de Rabelais, le cousin germain du père du bébé, Jean Bonopéra, Alphonse Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – Orléansville, 19 mars 1922), le fils aîné de Marguerite Bonopéra (1849 – ?) et d’Auguste Morand de la Genevraye (1844 – 1904), c’est-à-dire le fils aîné de la sœur et du beau-frère de Paul Bonopéra (1856 – 1916), le père de Jean (1878 – ?) et grand-père de la petite Aimée (1905 – 1993).

En 1925, Aimée Bonopéra épousera Dominique Villanova, sous-officier au 1er régiment de Tirailleurs, en garnison à Orléansville ; puis, en un second mariage, le 2 septembre 1950, à Orléansville, André-Klébert Riquier.

Aimée Bonopéra décèdera à Fréjus le 22 novembre 1993 _ j’ignore si elle a eu une descendance Villanova ou Riquier.

_ 3) Claude _ c’est tout ce que je sais pour le moment de cet enfant.

_ 4) Joséphine, qui le 30 janvier 1923 _ d’après Le Progrès d’Orléansville, du 1er février 1923 _ épouse Kléber Defillon _ employé au P.L.M. à Affreville en 1929, d’après L’Écho de Tlemcen du 12 novembre 1929.

Et il me faut ici noter un accident qui affectera, en gare de Tlemcen, le 6 novembre 1929, Kléber Defillon, alors employé au P.L.M. à Affreville, et Aimé Jouvence, sergent au 6e Tirailleurs à Tlemcen, tel qu’il est rapporté par L’Écho de Tlemcen du 12 novembre 1929 : « Les nommés Defillon Kléber et Jouvence, ont été victimes d’un accident. Le cheval qui traîne la voiture qui assure le service postal de Tlemcen-ville à Tlemcen-gare, a versé en arrivant à la gare, quand le cheval a pris le mors aux dents. Le sieur Defillon a été atteint de plaies au genou gauche et de luxation au bras gauche ; le sergent Jouvence a été atteint de plaies aux genoux« . En effet, Kléber Defillon et Aimé Jouvence sont tous deux des gendres ou futurs gendres de Jean Bonopéra (cf l’annonce par L’Écho d’Alger du 3 décembre 1932, de la naissance, à Oued-Fodda de « Claude Jouvence, au foyer de M. Jouvence, sergent-chef au 3e régiment de Tirailleurs à Fez, et de Mme, née Bonopéra _ j’ignore le prénom de cette fille de Jean Bonopéra, épouse d’Aimé Jouvence, et bientôt mère, en décembre 1932, du petit Claude Jouvence. Compliments aux heureux parents, ainsi qu’au grand-père Jean Bonopéra, notre sympathique agent de police locale »).

_ 5) Jeanne, qui est née à Orléansville le 10 mars 1913 (et décèdera à Kindsbach, en Allemagne, le 25 mai 1949) ; le 22 septembre 1934, à Oued-Fodda, elle épousera Marcel-Auguste Louyot _ alors sous-officier au 9éme Régiment de Tirailleurs Algériens : né à Metz, le 3 mars 1910, Marcel Louyot décèdera à Fontaine-Les-Dijon le 13 décembre 1997 _ ; et ils auront _ au moins _ une petite Josianne Louyot, née à Oued-Fodda au mois de janvier 1936.

_ et 6) peut-être, né à Orléansville au mois de février 1915, un petit Georges Bonopéra, si ce dernier est bien le fils de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulné… Peut-être, en effet, sont-ce bien Jean Bonopéra et son épouse née Louise-Marie Hulné qui sont les parents du bébé Georges né en février 1915, dont a bien laconiquement parlé Le Progrès d’Orléansville du 11 février 1915 : « M. et Mme Bonopéra ont aussi un bébé, Georges » _ qui porterait alors le même prénom que son frère aîné Georges-Paul, né à Rabelais le 25 juin 1902. Et cela pourrait justifier l’indication du livret militaire de Jean Bonopéra, déclaré le 24 mars 1917, « père de 6 enfants vivants » ; une constatation ayant permis à ce père de famille de 6 enfants vivants, de se retirer à Orléanville, rue de Rome… _ mais cela fait tout de même un peu difficulté…

Mais de fait il s’avèrera que ce petit Georges Bonopéra né au mois de février 1915, n’est pas le fils de Jean Bonopéra et de son épouse Louise-Marie Hulné, mais le fils de son frère Auguste et de son épouse _ dont j’ignore toujours le prénom et le nom de naissance…

Il me faut donc continuer de rechercher quel est le sixième des enfants de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulné _ aux côtés de ses frères et sœurs Georges-Paul, Aimée, Claude, Joséphine et Jeanne Bonopéra _ et qui a pu permettre au père de famille nombreuse qu’était Jean Bonopéra de regagner ses foyers, et rejoindre sa famille, en vertu de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, libérant des obligations du service actif les pères de famille d’au moins 4 enfants (Jean Bonopéra ayant déclaré, lui, avoir alors six enfants « vivants« ) ; et son livret militaire indiquant qu’à la date du 24 mars 1917, Jean Bonopéra regagne un domicile situé à Orléansville, rue de Rome…

Quant au parcours professionnel de Jean Bonopéra _ né, je le rappelle, à Pontéba le 18 juin 1877 _,

son livret militaire livre quelques très intéressantes informations, au moins sur quelques unes de ses domiciliations, jusqu’en 1917 :

_ au moment du conseil de révision de 1898, Jean Bonopéra, né à Pontéba, réside à Rabelais, et est « agriculteur« …

_ à la date du 13 avril 1913, il est dit résider à Masséna (commune-mixte du Chéliff)…

_ à la date 13 juin 1913, il réside à Lamartine, et y exerce, est-il précisé, l’office de garde-champêtre…

_ à la date du 12 avril 1917, il réside à Oued-Fodda…

_ et à la date du 2 novembre 1918, il se trouve à Duperré _ qu’y fait-il ?..

_ mais le 24 mars 1917, passé quatre jours plus tôt dans la réserve de l’armée territoriale, Jean Bonopéra, qui avait été renvoyé dans ses foyers en qualité de père de six enfants vivants, est dit se retirer à Orléansville, rue de Rome…

Le 2 avril 1925, Le Progrès d’Orléansville annonce les « fiançailles de Melle Aimée Bonopéra, fille de Mme et M. Jean Bonopéra, cafetier à Orléansville, avec M. Dominique Villanova, sous-officier au 1er Régiment de Tirailleurs en garnison à Orléansville« . 

Et au moment de l’annonce, le 28 mai suivant, toujours en 1925, par Le Progrès d’Orléansville, du prochain mariage de son fils Georges-Paul avec Melle Clémentine Petit, Jean Bonopéra, le père du futur marié, est encore dit être « cafetier à Orléansville« , ce qui ne laisse pas de surprendre un peu : il me semblait, en effet, que c’était plutôt Auguste Bonopéra, son frère né à Orléansville le 3 avril 1883, qui tenait le « Grand Café » Bonopéra de la rue d’Isly _ ce que confirmera l’information, par Le Progrès d’Orléansville du 1er juillet 1926, d’une réunion de Médaillés militaires d’Orléansville au « Café Bonopéra Auguste«  ; et je ne compterai pas les mentions dans la presse d’expressions telles que « M. Auguste Bonopéra, cafetier à Orléansville » (par exemple le 21 janvier 1932) ; ou « M. Auguste Bonopéra, propriétaire du Café d’Isly » (le 23 juin 1932)… _ ; à moins que la direction de ce Café était jusqu’alors conjointe entre les frères Auguste et Jean Bonopéra…

Et le 3 décembre 1925, c’est le mariage, cette fois, de « Melle Aimée Bonopéra, fille de Mme et M. Jean Bonopéra, cafetier à Orléansville, avec M. Dominique Villanova, sous-officier au 1er Tirailleurs« , qu’annonce Le Progrès d’Orléansville. Est-ce là une erreur de prénom _ Jean mis à la place d’Auguste, le cafetier du « Grand Café » de la rue d’Isly _ du père de la mariée ?..

À confronter aussi avec l’indication, rajoutée sur l’acte de naissance d’Aimée Bonopéra _ à Rabelais, le 13 novembre 1905, fille de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulne,   _ du mariage, en 1950 à Orléansville, d’Aimée Bonopéra avec André-Klébert Riquier…

L’histoire de ce « Grand Café » de la rue d’Isly _ véritable institution orléansvilloise ! _ mériterait, d’ailleurs, qu’on s’y attarde un peu… :

c’est en effet le 29 avril 1874 qu’un Jean Bonopéra _ lequel ? Son propre grand-père Juan-Dionis-Franscisco Bonopera (dit Jean Bonopéra ; né à Tarragone le 9 mars 1814) ? ou son oncle _ frère de son père Paul, né à Miliana le 10 janvier 1856 _ Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra (né à Miliana le 19 février 1851 ; et père du cousin Auguste Bonopéra _ né, lui, à Alger le 5 juillet 1894, et fils de ce Jean-Nicolas Bonopéra _) ? _ a été autorisé par un arrêté du sous-préfet de Miliana à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly à Orléansville…

Plus tard, au début du XXe siècle, ce sera un Auguste Bonopéra qui tiendra ce Café de la rue d’Isly, à Orléansville :

très probablement le quatrième des six fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) : Auguste Bonopéra, né à Orléansville le 3 avril 1883 _ et qui aura au moins quatre enfants, dont l’un sera à son tour prénommé Auguste… _ ;

et bien moins probablement le cousin Auguste Bonopéra, né à Alger le 5 juillet 1894, et qui décèdera à Alger le 13 février 1946 ; et qui s’est déclaré, lui, de profession « menuisier« , lors de son conseil de révision en 1914 ; et qui est fils de Jean-Nicolas Bonopéra, cuisinier de profession, un autre des frères de Marguerite Bonopéra et Paul Bonopéra _ tous nés à Miliana : Marguerite, le 22 janvier 1849 ; Jean-Baptiste-Nicolas, le 19 février 1851 ; et Paul, le 1er octobre 1856 ; et enfants de Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814) et son épouse Margalida-Miguela Saura (née à Santa Maria de Mahon, Minorque, le 21 mars 1820)…

Cependant, le livret militaire de Jean Bonopéra indiquait pour l’adresse de celui-ci à Orléansville : « Boulanger. Orléansville, rue d’Isly » ; ce qui pourrait tout simplement signifier que Jean Bonopéra était alors hébergé, provisoirement à Orléansville, par son frère Paul, le boulanger de la rue d’Isly…

Mais c’est bien à Oued-Fodda que l’on rencontre des mentions de Jean Bonopéra (et de sa famille), tout au long des années trente :

d’abord comme agent de police ; par exemple pour l’annonce par L’Écho d’Alger du 3 décembre 1932, de la naissance, à Oued-Fodda de « Claude Jouvence, au foyer de M. Jouvence, sergent-chef au 3e régiment de Tirailleurs à Fez, et de Mme, née Bonopéra. Compliments aux heureux parents, ainsi qu’au grand-père Jean Bonopéra, notre sympathique agent de police locale » ; ou pour l’annonce, par L’Écho d’Alger du 23 juin 1933, des fiançailles, à Oued-Fodda, de « Melle Jeanne Bonopéra, fille de M. Jean Bonopéra, agent de police, avec M. Marcel Louyot, sergent au 9e régiment de Tirailleurs en détachement à Orléansville » ;

puis, comme brigadier de police ; par exemple pour l’annonce, par L’Echo d’Alger du 20 septembre 1934, du mariage prochain, à Oued-Fodda, de « Melle Jeanne Bonopéra, fille de Mme et M. Bonopéra Jean, brigadier de police de notre ville, avec M. Marcel Louyot, sous-officier  au 9e R.T. A. » ; ou encore pour l’annonce, par le Progrès d’Orléansville du 17 janvier 1936, de la « naissance de Josianne Louyot, au domicile de son grand-père, M. Bonopéra, notre sympathique brigadier de police« , à Oued-Fodda ;

et enfin comme inspecteur de police ; par exemple pour l’annonce, par L’Écho d’Alger du 23 mars 1939, de la « nomination de M. Jean Bonopéra, Brigadier, au grade d’Inspecteur de police, à Oued-Fodda« …

À suivre…

Ce lundi 15 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Poursuite des recherches sur les fils (et belles-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) : à propos de ses six fils, Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges Bonopéra…

14fév

Toujours à la recherche de précisions au sujet des membres composant la constellation familiale, notamment dans la région d’Orléansville, de la branche « algéroise-algérienne » d’Amédée Ducos du Hauron _ l’aîné (Agen, 1866 – Alger, 1935) des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920) _,

je continue à m’intéresser à la famille de celle qui apparaît dans divers faire-part de décès des familles Ducos du Hauron, Gadel et apparentés (Gentet, Ferrand, Wachter, etc.) sous l’appellation de « Madame Veuve Bonopéra« , à partir de 1916, et encore en 1935...

Et je dois donc poursuivre, en particulier, la recherche entreprise avant-hier samedi 12 février, en mon article   ; et qui, du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil d’Orléansville, ainsi que de sa proche région (Pontéba, Oued Fodda, Vauban, Charon, etc.), rend bien difficile la tâche que me donne de reconstituer les généalogies des filiations et apparentements de ces familles liées…

Néanmoins, pas à pas, et bribe par bribe, je parviens à recueillir parfois de précieuses données (de mariage, de naissance, ou de décès) pouvant me faire avancer dans cette recherche des apparentements et filiations en cette Algérie de la période entre 1830 et 1940…

Aujourd’hui, dimanche 14 février, j’ai pu glaner quelques données concernant les six fils de Paul Bonopéra _ Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges _, nés entre 1877 et 1892 ;

ainsi que d’une bonne partie de leurs descendants, en commençant par ceux de la génération suivante, portant à leur naissance, eux aussi, le patronyme de Bonopéra.

Et j’ai orienté aussi ma recherche sur les épouses de ces fils de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ; ainsi que sur leurs enfants et descendants.

Ainsi sais-je désormais que l’épouse de Jean Bonopéra, le fils aîné, né à Pontéba le 18 juin 1877 _ et futur cafetier à Orléansville, rue d’Isly _, est Louise-Marie Hulne : née à Relizane le 5 mai 1881 ;

que l’épouse du second fils, Paul Bonopéra junior, né à Pontéba le 19 septembre 1878 _ et futur boulanger à Orléansville, rue d’Isly _, est Marie Cathebras _ je ne sais rien de plus à son propos ; sinon qu’elle deviendra elle aussi une « Mme Vve Paul Bonopéra« , le 3 novembre 1930; et continuera de gérer la boulangerie Bonopéra de la rue d’Isly à Orléansville ; la veuve de son beau-père Paul Bonopéra (décédé le 18 janvier 1916), devenant désormais « Mme Vve Paul Bonopéra mère«  ! _ ;

que le troisième fils, Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881, est très probablement demeuré célibataire _ c’est à son frère Julien que s’adresseront les condoléances, lors de son décès à Orléansville, le 5 mars 1927 _ ;

que le quatrième fils, Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883 _ et futur cafetier, lui aussi, à Orléansville, rue d’Isly (à préciser…) ; et à ne pas confondre avec son cousin qui porte le même patronyme d’Auguste Bonopéra, fils du frère de Paul, Jean-Nicolas Bonopéra, et né  à Mustapha le 5 juillet 1894 _ a été lui aussi marié ; mais je ne me suis pas encore penché sur sa situation familiale pour être en capacité de l’évoquer pour le moment… ;

que l’épouse du cinquième fils, Julien Bonopéra, né à Charon le 9 janvier 1887 _ et futur commis aux Postes et Télégraphe, à Orléansville, puis à Alger _, est Germaine-Jeanne-Lucie-Geneviève Besse, institutrice ;

 et que j’ignore si le sixième fils, Georges Bonopéra, né à Ténès le 22 février 1892 _ et militaire de carrière _ a eu le temps de se marier et d’avoir des enfants, avant de mourir pour la France le 7 mars 1918, à Arbouans, dans le département du Doubs, entre Monbéliars et Beaucourt…

À suivre :

en commençant par l’identification des Bonopéra de la génération suivante ;

et de leurs descendants…

Ce dimanche 14 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les questions qui demeurent sur l’identité précise de « Madame Veuve Paul Bonopéra » : combien d’épouses a eues ce « Paul Bonopéra »-là (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ?..

13fév

Les questions de mes deux précédents articles  et ,

ouvertes à partir de l’article qui les précédait ,

et qui portent sur l’identification précise de celle qui deviendra la veuve de Paul Bonopéra, le 18 janvier 1916, à Orléansville _ ainsi que, par exemple, à quelle date a eu lieu leur mariage ? _,

demeurent pendantes…

Et ma tâche de ce samedi 13 février consiste à tâcher de faire des progrès dans l’identification de celle qui allait ainsi devenir, ce 18 janvier 1916, « Madame Veuve Bonopéra« , « Madame Veuve Paul Bonopéra«  ;

et même, à partir du 3 novembre 1930, toujours à Orléansville, au décès du second fils de son défunt mari Paul Bonopéra, second fils qui portait lui aussi ce même nom de « Paul Bonopéra« , et qui était le boulanger d’Orléansville (né à Pontéba le 19 septembre 1878, et décédé à Orléansville le 3 novembre 1930), « Madame Veuve Paul Bonopéra mère » ;

comme cela apparaît dans l’expression du faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de son petit-neveu Georges Morand de la Genevray,

le troisième fils (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935) de sa nièce Augustine Morand de La Genevraye, la fille aînée de sa belle-sœur Marguerite Bonopéra _ et épouse d’Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904, maire d’Orléansville _, qui était sa belle-sœur, parce qu’elle était la sœur aînée (née le 22 janvier 1849, à Miliana) de son mari Paul Bonopéra (né le 1er octobre 1856, à Miliana)…

Il me reste à faire un peu de lumière sur de qui m’apparaît, du moins à ce jour, compte tenu des données éparses que j’ai pu recueillir sur l’histoire matrimoniale pas encore assez claire de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1816, et conseiller municipal d’Orléansville depuis les élections municipales complémentaires du 17 juillet 1907 _ par 239 voix/274 ; Paul Bonopéra était alors âgé de 51 ans: ce qui confirme l’année 1856 de sa naissance, à Miliana ; de même que Le Progrès d’Orléansville qui donne l’âge de Paul Bonopéra à sa mort au mois de janvier 1916 : 60 ans, confirme là encore la concordance des dates de l’existence de ce même Paul Bonopéra, entre 1856 et 1916 _ :

_ père d’au moins six enfants Bonopéra _ je compte ici seulement, pour le moment, les garçons, dont j’ai pu avoir accès aux livrets militaires… _, en 1877 (Jean), 1878 (Paul), 1881 (Alphonse), 1883 (Auguste), 1887 (Julien) et 1892 (Georges), dont la mère est Joséphine Giraud _ ou Girot, l’orthographe varie… _ ;

_ père d’un autre garçon, nommé Marie-André Bonopéra, né le 5 juin 1897 à Rabelais, et décédé 20 jours plus tard, toujours à Rabelais, dont la mère est Marie-Jeanne-Virginie Claudet ; brièvement seconde épouse, dont Paul Bonopéra obtiendra le divorce à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » _ pour des raisons qui n’apparaissent pas (et pourraient avoir partie liée, d’une façon ou d’une autre au décès de ce bébé, Marie-André, le 25 juin 1897, âgé de 20 jours, à Rabelais _

_ enfin, il apparaît encore que cette « Madame Veuve Bonopéra » serait, elle, »née Confex« , puisque c’est sous cette appellation qu’elle paraît dans l’avis de décès de celle qui est affirmée là être sa sœur : Elisabeth, « Madame Veuve Wachter, née Confex« , décédée à Alger le 30 mars 1925 _ née à Marseille le 28 décembre 1836, et fille aînée (née avant mariage) de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et de son épouse (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 août 1837, huit mois après la naissance de cette petite Elisabeth-Joséphine-Baptistine) Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille; 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869. Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex épousera à Mustapha le 26 mai 1857 Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont, Haut-Rhin, le 5 février 1827).

Et ce couple d’Elisabeth Confex et son époux Jean-Baptiste-Antoine Wachter auront au moins 5 enfants Wachter :

Elisabeth-Marie-Louise, née le 9 mars 1858 à Medea ; Aimée-Marie, née le 2 septembre 1859 à Mustapha ; Louis-Jules, le 29 juillet 1866, à Orléansville ; Émile, le 15 mai 1869, à Mustapha ; et Marie-Amélie, en 1874 ou 75, probablement à Orléansville.

Mais je dois aussi ajouter ici que, après leur petite Elisabeth, née à Marseille, les époux Confex auront en Algérie au moins 5 autres enfants Confex :

Aimée-Justine-Marie, le 7 février 1839, à Alger (future épouse le 18 juin 1868, à Alger, de Philippe Ferrand) ; Marius-Ernest-Jules, le 19 février 1841 (futur époux, le 26 août 1876, à Saint-Eugène, de Marie-Augustine Cremonini) ; Marius-Étienne, le 29 novembre 1843, à Alger (futur époux, le 5 mai 1870, à Oran, de Félicité-Adélaïde Tauriac) ; Marie-Léontine, le 28 mars 1846, à Alger ; et Zoé-Marie-Thérèse, le 19 août 1852, à Alger (future épouse, le 13 mai 1876, à Mustapha, de Henry-Anastas Clément. Mais manque dans cette énumération celle que le faire-part de décès de « Mme Vve Wachter, née Confex«  paru dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925, qualifiait de « sœur » de la défunte, « Mme Vve Bonopéra« … ; lisons :

« Nécrologie. Nous avons appris avec peine le décès à Alger à l’âge de 89 ans, de Mme Wachter née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter, d’Orléansville, et sœur de Mme Vve Bonopéra. Très estimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de très bons souvenirs à tous ceux qui l’on connue« 

Soit un document essentiel et décisif pour notre recherche concernant le défunt (le 18 janvier 1916) mari, Paul Bonopéra, de cette désormais, en 1925, « Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra«  : Paul Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 ; et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916.

L’absence des registres d’État-civil d’Orléansville, disparus lors des tremblements de terre d’Orléansville, continue de peser sur les frustrations de ma recherche…

Et les pistes de recherches que j’ai explorées ce jour, sur les dames Joséphine Giraud _ ou Girot _ et Marie-Jeanne-Virginie Claudet ayant vécu en Algérie, à Rabelais, ou bien à Pontéba, Charon ou Ténès, en plus d’Orléansville, n’ont rien donné pour le moment.

Je dois donc concevoir d’autres pistes de recherche.

Et tout cela prend du temps. Il faut être patient et tenace : j’essaie de l’être. Des portes finiront par s’ouvrir, avec un peu de chance, la sérendipité aidant.

…`

À suivre.

Ce samedi 13 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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