Posts Tagged ‘Jules-Charles Morand de la Genevraye

Et maintenant, un tableau de la descendance de Jules-Charles Morand de la Genevraye (né à Orléansville le 17 juin 1881) et son épouse Clémence Orgeret, via leurs quatre enfants : Juliette (1906 – 1998), Lucienne-Marcelle (1910 – 2015), Robert-Auguste (1915 – ?) et Suzanne-Antoinette (1922 – 2014) Morand de la Genevraye…

19mar

Dans la continuation de mes articles d’essai d’identification la plus précise et complète possible de la descendance issue du couple Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, après 1888) – Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904),

c’est-à-dire mes articles les plus récents du 3 mars 2024 « « ,

du 4 mars 2024 « « ,

du 6 mars 2024 « « ,

du 11 mars 2024 « «

ainsi que de celui du 14 mars 2024 « «,

après le tableau de la descendance des deux filles aînées de Marguerite Bonopéra et Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye,

d’une part Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye ( ?, 1867 -Orléansville, 8 février 1895)

et d’autre part Angèle Morand de la Genevraye (Orléansville, 1870 – ?, après octobre 1935)

épouses successives de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946),

ainsi qu’après le constat d’absence de descendance de leur frére Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – Orléansville, 19 mars 1922) et son épouse Lucie Tourrenc (Renault, 8 novembre 1881 – ?, ?),

c’est aujourd’hui à un tableau de la descendance de leur frère Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – ?, ?) et son épouse Clémence Orgeret (?, ??, ?), que j’en viens à m’attacher ici,

via, pour commencer, leurs 4 enfants,

nés en 1906, 1910, 1915 et 1922 :

Juliette Morand de la Genevraye (Orléansville, 25 janvier 1906 – Lagardelle-sur-Lèze, 22 octobre 1998),

épouse de René Raymond (?, 24 juillet 1895 – Menton, 1971) ;

_ Lucienne-Marcelle Morand de la Genevraye (?, 20 février 1910 – Cusset, 24 novembre 2015),

épouse d’Étienne Lauprêtre (Paris 14e, 21 mai 1904 – Saint-Pourçain-sur-Sioule, 6 janvier 1996) ;

_ Robert-Auguste Morand de la Genevraye (Blida, 1915 – ?, ?),

époux d’Odette Gallais (Inkermann, 16 décembre 1919 – ?, ?) ;

_ et Suzanne-Antoinette Morand de la Genevraye (Rabelais, 18 novembre 1922 – Menton, 19 mai 2014),

épouse d’Adolphe Gourgue (Renault, 22 juillet 1921 – Nice, 24 juin 2006).

À suivre, donc…

Ce mardi 19 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En préambule à la poursuite de ma recherche généalogique des descendants des deux soeurs Augustine-Marie et Angèle Morand de la Genevraye, épouses successives (vers 1886 et l’année 1895) de Georges-Auguste Revillon d’Apreval : lecture-déchiffrage d’une notification d’hypothèque légales, parue dans Le Progrès d’Orléansville le 16 janvier 1908…

04mar

Dés ce lundi matin de bonne heure,

je poursuis mon début de « point généalogique » entrepris hier dimanche en mon article « « ,

en commençant, en ouverture de cet article, par me pencher sur une notification de déclaration d’hypothèques légales, en novembre 1907 – janvier 1908, à effectuer par qui de droit « pour qu’ils aient à prendre telle inscription d’hypothèques légales qu’ils aviseraient dans le délai de deux mois, et que, faute par eux de se mettre en règle dans ce délai, les immeubles dont il s’agit seraient et demeureraient définitivement purgés et libérés, entre les mains du requérant, de toutes hypothèques de cette nature » adressée ainsi aux deux enfants encore mineurs, Auguste-Georges (âgé alors de 20 ans ; celui-ci est en effet né à Orléansville le 15 septembre 1887) et sa sœur Jenny d’Apreval (âgée alors de 19 ans ; celle-ci est née à Orléansville le 15 août 1888), de l’avoué Georges-Auguste d’Apreval et sa première (et défunte, : celle-ci est en effet décédée à Orléansville le 8 février 1895) épouse née (en 1867) Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, ainsi qu’à l’oncle et « subrogé tuteur«  de ces deux enfants encore mineurs, l’oncle maternel Jules-Charles Morand de la Genevraye (maintenant âgé de 26 ans, en janvier 1908 ; celui-ci est en effet né à Orléansville le 17 juin 1881), frère de la défunte Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye,

concernant un lot d’immeubles vendus « moyennant un prix de vingt-trois mille francs » le 22 novembre 1907, en l’étude de Me Charles Bonnet, notaire à Ténès, par le père de ces deux enfants, l’avoué Georges-Auguste d’Apreval (âgé de tout juste 50 ans, ce mois de janvier 1908 ; celui-ci est en effet né à Saint-Prix, département de Seine et Oise, le 27 décembre 1858 ; et il est désormais « avoué près le Tribunal Civil de première instance de Blida« …), et sa seconde épouse née Angèle Morand de la Genevraye, elle-même tante maternelle des deux enfants, parce que sœur tant de la défunte Augustine-Marie Morand de la Genevraye que de leur oncle « subrogé tuteur » Jules-Charles Morand de la Genevraye,

telle que cette situation juridique est apparue en un encart détaillé _ à lire ici _ de l’étude de ce notaire Charles Bonnet de Ténès, sous le titre « Purge d’hypothèques légales« , dans le numéro du 16 janvier 1908 du journal Le Progrès d’Orléansville, à propos des conséquences légales à respecter concernant les suites de cette vente effectuée le 22 novembre 1907 par M. Georges d’Apreval et son épouse Angèle Morand de la Genevraye, en l’étude de Maître Charles Bonnet, de divers immeubles situés sur le territoire de Trois-Palmiers, commune mixte de Ténès…

Au-delà des simples procédures légales à obligatoirement respecter en pareille situation de vente de propriétés, il se pourrait que la publication d’un tel encart dans Le Progrès d’Orléansville, puisse aussi signifier quelque éventuelle difficulté de relations (ou simplement de communication) entre, d’une part, le père et la tante, Georges-Auguste d’Apreval et sa seconde épouse Angèle, née Morand de la Genevraye, de ces deux enfants (père et tante qui sont aussi le beau-frère et la sœur de leur « subrogé tuteur« ) et, d’autre part, ces deux enfants, Auguste-Charles et Jenny d’Apreval, et leur oncle « subrogé tuteur« , Jules-Charles Morand de la Genevraye ;

mais sans doute, ignare que je suis en matière de Droit, suis-je ici en train de me figurer complètement à tort des conflits familiaux qui n’ont pas du tout existé…

Serons-nous en mesure d’en apprendre davantage sur les relations entre le père _ Georges-Auguste _ et la tante _ Angèle _ d’Auguste-Georges et Jenny d’Apreval, avec leur fils et neveu _ Auguste-Georges _ et fille et nièce _ Jenny-Marguerite _ ?.. Ainsi qu’avec leur beau-frère et frère _ Jules-Charles _ ?

D’ores-et-déjà je puis cependant affirmer que Georges-Auguste d’Apreval, le père, sera bien présent, trois années plus tard, le 19 avril 1011, au mariage de sa fille Jenny-Marguerite d’Apreval, à Blida _ où celle-ci est explicitement déclarée résider dans l’acte de mariage ; et cela est on ne peut plus significatif des liens de celle-ci avec son père et sa tante, l’épouse de celui-ci… _, avec Hugo-Alphonse Maréchal : consulter ici l’acte d’état-civil de ce mariage à Blida : « la comparante procédant avec l’assistance de son père, ici présent et expressément consentant« , est-il ainsi, et comme c’est la loi, très explicitement mentionné…

Pour ce qui concerne, cette fois, le mariage d’Auguste-Georges d’Apreval, avec Vincente Hermence Rodrigues _ fille de Mme Marie Rodriguès, d’après le faire-part de décès du petit Georges-Lucien d’Apreval, élève au collège de Bône, décédé accidentellement à l’âge de 16 ans, paru dans L’Écho d’Alger du 16 juin 1925… _, faute d’avoir pu prendre connaissance de l’acte d’état-civil de ce mariage, j’en ignore pour le moment et le lieu _ peut-être Alger, où Auguste-Georges, qui deviendra de profession « hôtelier« , dirigea un certain temps l’Hôtel Oriental, avant de prendre en charge la rénovation et la direction du Grand Hôtel et Hôtel d’Orient, à Bône.; cf aussi cette mention du statut d’« hôtelier« , remplaçant, rajoutée au crayon, celle d‘ »étudiant » inscrite à l’ncre au moment du conseil de révision, en 1907, sur le livret militaire d’Auguste-Georges d’Apreval… _ et la date ; ainsi que la présence ou pas de son père Georges-Auguste et sa tante Angèle à ce mariage avec la demoiselle Rodriguès.

Il va simplement me falloir poursuivre plus avant mes recherches à ce sujet, qui hier n’avaient pas avancé au moins sur ce point-là…

Et pour en revenir à la mention de l’oncle maternel Jules-Charles Morand de la Genevraye comme « subrogé tuteur » de ses neveu et nièce Auguste-Georges et Jenny-Marguerite d’Apreval, je m’étonne simplement de la présence de ce statut légal de « subrogé tuteur » de cet oncle,  alors que Auguste-Georges et Jenny-Marguerite d’Apreval ne sont pas orphelins de leur père, George-Auguste Revillon d’Apreval…

Ici encore, mes connaissance en matière de Droit sont défaillantes…

Mais il me semble que la nomination légale d’un « subrogé tuteur« , et n’appartenant pas à la branche du parent survivant, mais à celle du parent décédé, ne peut avoir lieu que lors de soupçons suffisamment justifiés d’une insuffisance de garanties de sauvegarde des droits légitimes du mineur de la part des actions éventuelles du tuteur légal ; ce qu’est un père légitime lors du décès de la mère de l’enfant mineur…

Alors, il est possible que certains membres de la famille des Morand de la Genevraye n’avaient pas une confiance absolue envers les menées éventuelles de Georges-Auguste Revillon d’Apreval envers les enfants de sa défunte épouse Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye; enfants mineurs dont il s’agissait alors, en 1895, de surveiller la sauvegarde des droits patrimoniaux…

À suivre…

Ce lundi 4 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

A Miliana, la croisée des chemins des Bonopéra (venus d’Espagne) et d’Auguste Morand de la Genevraye (né à Varsovie, et venu de Paris)

23fév

Mon coup de fil de dimanche après-midi dernier, m’a donné l’occasion de penser à croiser les parcours en Algérie de la famille Bonopéra venue d’Espagne (Tarragone et l’île de Minorque), et celle des Morand de la Genevraye, venue de Paris, et débarqués là entre janvier 1848 et juillet 1849 : en effet, c’est le 27 juillet 1849 que naît à Aïn Tedeles Julie-Pulchérie Morand de la Genevraye, la première des 4 enfants que Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye (Paris-7e, 6 avril 1821 – Miliana, 17 décembre 1876) et son épouse Marie-Scholastique Mayrot (Varsovie, entre 1822 et 1826 – Aïn Tedeles, 26 août 1860) auront en Algérie _ et ces enfants « natifs d’Algérie«  du couple naîtront tous les quatre à Aïn Tedeles : après Julie-Pulchérie, le 27 juillet 1849, Caroline, le 18 mai 1851 ; Joséphine-Amable, le 30 juin 1856 ; et enfin Charles-Auguste-Jules, le 15 août 1859). Alors que le fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye, lui, était né à Varsovie le 11 septembre 1844 _j‘ignore ce qu’était allé faire à Varsovie son père Alphonse-Laurent-Auguste… _ ; et son frère cadet, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye, à Paris, le 8 décembre 1847.

Marie-Scholastique, elle, décèdera à Aïn Tedeles le 26 août 1860.

Ces 4 enfants Morand de la Genevray nés en Algérie, Julie-Pulchérie, Caroline, Joséphine-Amable et Charles-Auguste-Jules Morand de la Genevray, tous natifs, donc, d’Aïn Tedeles, vont tous les quatre _ aussi _ se marier à Affreville, respectivement le 16 mars 1871 (Julie-Pulchérie, avec Michel Reder), le 20 février 1875 (Caroline, avec Auguste Roesch), le 16 juillet 1892 (Joséphine, avec Théophile Bader) et le 20 décembre 1895 (Charles-Auguste-Jules, avec Marie Serougne _ qui, eux, divorceront à Blida le 6 avril 1909, après avoir eu deux fils, nés, eux aussi, à Affreville : Adrien-Charles, le 5 mars 1900, et Marcel-Désiré, le 7 janvier 1902.

Tandis que leur père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, devenu veuf, se déplace, lui, à Miliana, où il décèdera le 17 décembre 1876 _ pour quelles raisons désolidarise-t-il son sort de celui de ses quatre plus jeunes enfants ? Je l’ignore.

Sur l’acte de décès de Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, à la mairie de Miliana, est indiqué qu’il était domicilié là, à Miliana, « propriétaire et aubergiste » _ mais « aubergiste, propriétaire » était déjà la situation indiquée par ce même Alphonse-Laurent-Auguste, le 16 août 1859, lors de la déclaration, à la mairie de Aïn Tedeles, de la naissance de son dernier fils, Charles-Auguste-Jules ; lui, le père de l’enfant, était alors âgé de 38 ans, et son épouse Marie-Scholastique, la mère de l’enfant, était âgée de 34 ans.

Probablement Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye vivait-il là, à Miliana, accompagné de son fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye _ âgé de bientôt 16 ans au moment du décès de sa mère Marie-Scholastique, à Aïn Tedeles, le 26 août 1860 ; et de 32 ans au moment du décès de son père Alphonse-Laurent-Auguste, à Miliana, le 17 décembre 1876 ; mais Auguste-Frédéric résidait-il encore à Miliana en 1876 ? Ou bien plutôt à Orléansville, déjà ?..

Mais il y avait, déjà, un certain temps que Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye était lui-même père d’un enfant, une fille, Augustine, née, peut-être en 1867 _ ou 1866 _, d’une liaison avec une jeune fille de 18 ans alors : Marguerite Bonopera…

C’est ce que m’a révélé _ c’était le 8 février dernier : je l’avais bien sûr relevé et noté _ une brève remarque en un rapide aperçu à propos des maires successifs d’Orléansville _ « Pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871 à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore ce que vaut cette « petite histoire« , mais elle m’a au moins ouvert un horizon de recherches à mener, quant à la vie familiale, et de Marguerite Bonopéra, sœur aînée de ce Paul Bonopéra qui m’intéresse (et, plus encore que lui, la future « Mme Vve Bonopéra« , qui apparaît ainsi mentionnée dans plusieurs faire-part de décès des familles Gentet, Ducos du Hauron, Gadel ou Ducros ; ces familles dont les parcours m’intéressent) ; et d’Auguste Morand de la Genevraye… Les dates données en ce bref aperçu que je cite ici ne correspondent pas exactement non plus avec les arbres généalogiques de la famille Morand de la Genevray que j’ai pu rencontrer jusqu’ici… Et surtout, lors du décès d’Auguste Morand de la Genevraye, survenu à Orléansville le 24 mai 1904, à l’âge de 59 ans, alors que de longs articles étaient bien évidemment consacrés dans la presse (L’Écho d’Alger, comme Le Progrès, d’Orléansville) à cet événement orléansvillois, aucun faire-part de décès n’a été diffusé dans la presse par la famille du défunt ; ce qui n’a pas manqué de me surprendre un peu…

Donc les chemins de la vie de Marguerite Bonopéra et d’Auguste Morand de la Genevraye se sont rencontrés « vers 1867 » ; et plus que probablement _ je le découvre maintenant _, à Miliana même.

À Miliana, où non seulement le père (Jean, Juan-Dionis Francisco Bonopera), puis le frère (Jean-Baptiste-Nicolas Bonopera) de Marguerite Bonopéra, tenaient une auberge ;

mais où tenait, semble-t-il, aussi une auberge, le père (Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye) d’Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye…

En relisant aussi de précédentes notes, je relève aussi _ et c’est bien sûr extrêmement intéressant ! _ qu’à la date du 29 avril 1874, un arrêté du sous-préfet de Miliana _ tiens, tiens ! mais cette ville de Miliana a tenu un rôle militaire et administratif important dans l’histoire de la progressive installation de colons européens dans la plaine du Chéliff… _, autorisait un certain Jean Bonopéra _ lequel ? Juan-Dionis-Francisco, né à Tarragone le 9 mars 1814, déjà présent à Alger avant 1835 (au moment du décès, le 19 août 1835, à Alger, de son père Luis Bonopera), et aubergiste à Miliana, alors âgé de 60 ans, à cette date de 1874 ?.. Ou bien son fils Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851, lui aussi aubergiste à Miliana, et alors âgé de 23 ans ? Plus tard, le 7 mars 2021, l’arbre généalogique réalisé par son arrière-petit-fils Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), m’apprendra que ce sera en 1876, et à Pontéba, que décèderont Juan-Dionis-Franscisco Bonopera, ainsi que son épouse, née Margalida Saura… _ « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« …

En 1874, au moment de l’ouverture de ce café, rue d’Isly, à Orléansville, Marguerite Bonopéra, fille de Juan-Dionis-Francisco, et sœur de Jean-Baptiste-Nicolas, avait déjà donné naissance à plusieurs des 7 enfants _ Augustine, Angèle, Alphonse, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules et enfin Georges, ainsi que me l’a confié, et dans cet ordre, dimanche, la descendante, née en 1940, à Alger, d’Auguste Morand de la Genevraye et son épouse Marguerite Bonopéra : mais pas mal d’entre ces enfants décèderont en bas âge (et n’auront donc pas de descendance) _ qu’elle aura, entre 1866 (ou 67) et 1888, d’Auguste Morand de la Genevray _ et la date du décès de Marguerite Bonopéra me demeure jusqu’ici inconnue : entre 1892, au plus tôt, et 1901, au plus tard, propose un des arbres généalogiques consacrés à cette famille Morand de la Genevray… _ :

non seulement, donc, sa fille aînée Augustine, née en 1866 ou 1867, mais aussi une seconde fille, Angèle _ j’ignore la date de sa naissance _, ainsi qu’un premier fils, Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 à Orléansville :

ce qui nous apprend la présence à Orléansville au moins dès l’année 1872 d’Auguste Morand de la Genevraye _ et quelle autorité accorder au texte affirmant que c’est en juin 1875 que Auguste Morand de la Genevraye a épousé Marguerite Bonopéra ? Cela demande de plus fiables éclaircissements…

Ensuite, nous pouvons retenir _ avec sécurité _ les deux dates du 17 juin 1881 pour la naissance, à Orléansville, de Jules-Charles Morand de la Genevray _ dont descend ma correspondante née Morand de la Genevraye _, et du 21 février 1888, pour la naissance, à Orléansville, du benjamin de la fratrie, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye.

Il me semble aussi que la fille aînée d’Auguste Morand de la Genevraye et de son épouse Marguerite Bonopéra, c’est-à-dire Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, qui épousera Georges-Auguste Révillon d’Apreval (Saint-Prix,  27 décembre 1856 – Alger, 1946), donnera trois enfants à cet époux : René Révillon d’Apreval _ dont j’ignore la date de naissance ; mais qui a des descendants vivants… _ ; Auguste Révillon d’Apreval, né en 1887 _ et qui a eu 2 fils de son épouse née Rodrigues : Georges, né en 1909 et accidentellement décédè à l’âge de 16 ans le 16 mai 1925, à Bône ; et André _ ;  et Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et qui décèdera, à l’âge de 24 ans au mois de juillet 1912, à Tlemcen, quelques jours après après avoir donné à son époux Hugo-Alphonse Maréchal, une fille : Jenny-Odette-Paule-Maréchal.

Et le quatrième enfant de Georges-Auguste Révillon d’Apreval, Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval, né à Alger le 28 novembre 1899, a pour mère, non pas Augustine-Marguerite, précocément décédée, mais sa sœur _ qui la suivait immédiatement dans l’ordre des naissances de leur fratrie _, Angèle Morand de la Genevraye,

comme le révèle non seulement un acte notarié par lequel son frère, Jules Morand de la Genevray, nommé « subrogé tuteur » de ses deux enfants encore mineurs, soient Auguste-Georges (né en 1887) et Jenny Révillon d’Apreval (née en 1888) _ orphelins de leur mère Augustine décédée _, reçoit notification d’un acte de vente de diverses propriétés, par leur père, M. Georges d’Apreval, et sa nouvelle épouse, Mme Angèle Morand de la Genevraye ;

mais d’abord l’acte de naissance de cet enfant, indiquant bien que la mère de celui-ci, Lucien-Georges Omar Révillon d’Apreval, est Angèle Morand de la Genevraye, âgée de 29 ans à la naissance de ce fils _ soit née elle-même en 1869 ou 1870. Et dans l’ordre de naissance des 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevray, si Augustine, née en 1866 ou 67, est bien l’aînée, Angèle se trouve être la deuxième née de la fratrie…

Je peux donc en déduire que le décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye s’est produit entre la naissance de son troisième enfant, sa fille Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et le remariage de son époux, devenu veuf, avec sa sœur Angèle Morand de la Genevraye ; dont naîtra, le 28 novembre 1899, à Alger, le petit Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval : entre 1888 et 1898.

Mais j’ignore toujours aussi la date du décès de Marguerite Bonopéra…

Recherches à suivre…

Ce mardi 23 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouvelles avancées à propos de « Mme Vve Bonopéra » et la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 19 janvier 1916)

09fév

Mes 4 précédents articles

consacrés aux ramifications des familles Wachter ( et ) et Bonopéra ( et )

résultaient d’un effort de réunir le maximum d’informations accessibles _ du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil lors des terriblement destructeurs tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980 _, dans l’espoir de rencontrer la plus anodine et apparemment futile information susceptible de me servir d’infime indice capable de me mettre enfin sur la voie de données plus précises concernant l’identité de cette « Madame Veuve Bonopéra« , dont j’avais fini par découvrir qu’elle était sœur _ donc née Confex _ de « Madame Veuve Wachter, née Confex« …

Bonopéra, Wachter :

des noms assez peu présents parmi la constellation des noms présents sur les faire-part de décès de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron qui m’intéresse,

à partir des filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,

et Aimée-Laurence Rey _ la sœur cadette de Marie-Louise et belle-sœur d’Amédée _, épouse, puis veuve, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

avec les Gentet d’Orléansville _ Marie-Louise et Aimée-Laurence étant filles d’Anatole et Rey et son épouse Adélaïde Gentet ; et ayant probablement vécu, devenues orphelines de leurs deux parents, à partir du décès de leur père Anatole, à Oran, le 28 janvier 1890, au foyer orléansvillois de leur oncle Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), et de son épouse née Wachter : mais j’ignore toujours son prénom, ainsi que sa place dans la fratrie des enfants de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) _ et les familles qui leur sont apparentées.

Quant nom même de Rey, il est très vite devenu absent des faire-part.

Et pour le nom de Confex, pas une seule fois celui-ci n’est apparu.

Et j’ai fini par comprendre que le destin des Ducos du Hauron et Gadel d’Algérie, passait, à travers la filiation des Rey aux Gentet, par des apparentements de ces familles

aux familles Ferrand _ Albert-Philippe-Albert Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927) étant l’époux de Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 75), qui devient sa veuve le 18 décembre 1927  _,

Wachter ;

et, un peu plus lointainement, Bonopéra ;

toutes possédant un certain ancrage _ voire un ancrage certain : plusieurs (Louis Gentet, Emile Wachter, Paul Bonopéra) y sont au moins conseillers municipaux ; et Anatole Rey en ayant été le maire, d’octobre 1880 à mai 1882 _ dans la cité d’Orléansville.

Alors, j’en viens enfin au fait de mes découvertes d’hier soir.

D’abord, j’ai découvert, sur le site d' »un siècle de naturalisations en Algérie, au Maroc et en Tunisie, de 1830 à 1930« , la date et le lieu de naissance _ que j’ignorais jusqu’ici : elles demeuraient inaccessibles… _ de ce Paul Bonopéra

dont la « Mme Vve Paul Bonopéra » qui m’intéresse, est tombée veuve, à Orléansville, le 19 janvier 1916 :

Paul Bonopéra, lui, est né à Miliana le 10 janvier 1856 _ cf ici les renseignements capitaux fournis par son livret militaire, en 1876.

Ainsi, ce Paul Bonopéra est-il très probablement, lui aussi, un des membres de la fratrie des enfants, tous, eux aussi, nés à Miliana :

le 2 février 1847 (la petite Hyacinthe),

le 22 janvier 1849 (la petite Marguerite),

le 19 février 1851 (le petit Jean-Baptiste-Nicolas),

tous issus du mariage entre Jean-Dionis-François Bonopéra, débitant de boissons, limonadier, et son épouse Margalida Miguela Saura…   

La seconde découverte que j’ai faite hier soir

est celle de la parenté de ces Bonopéra d’Orléansville _ outre ce Paul Bonopéra (et ses six fils), notamment le neveu Auguste (né à Mustapha le 5 juillet 1894 et fils du frère de Paul, Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra, et d’Antoinette Mélisse, veuve Poulin) ; à ne pas confondre avec l’Auguste (né à 0rléansville le 3 mars 1883), fils de Paul, qui tiendra le Café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville _ avec un des maires d’Orléansville :

Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904).

En effet, celui-ci a eu, en sa jeunesse _ viens-je d’apprendre sur un site présentant les maires successifs d’Orléansville : « pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871, à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore le degré de fiabilité de cette « petite histoire« , mais celle-ci a eu au moins le mérite de m’apprendre cet apparentement des Bonopéra avec les Morand de la Genevraye ; car, d’autre part, Auguste Morand de la Genevraye ont eu d’autres enfants que cette Augustine-Marguerite avant la date donnée ici pour le mariage de leurs parents, au mois de juin 1875 : Angèle ; Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 ; et peut-être aussi Jocelyne et Auguste-Michel ; en tout cas, Jules-Charles est né après juin 1875 : le 17 juin 1881... _ une enfant née hors-mariage, Augustine _ à ne pas confondre avec sa sœur Angèle, comme cela se découvre dans les actes de naissance des 4 enfants (trois avec Augustine, et un avec Angèle) que les deux sœurs ont eus avec le même époux Georges-Auguste Révillon d’Apreval : au décès d’Augustine, en effet, son mari, Georges d’Apreval, épousera sa belle-sœur Angèle, la sœur Morand de la Genevraye de la défunte Augustine _ avec Marguerite Bonopéra _ la sœur de Paul et de Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra ; et tante d’Auguste Bonopéra, qui tiendra le café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville : une important institution de la ville… _, le 1er janvier 1866 ;

avant d’épouser un peu plus tard Marguerite Bonopéra, et reconnaître officiellement la paternité de leur fille Augustine ;

puis d’avoir avec Marguerite Bonopéra, ensuite, au moins trois fils :

Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – 19 mars 1922) ;

Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – après 1938 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _) ;

et Georges Morand de la Genevraye (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935).

Ainsi se justifie la présence de « Madame Veuve Bonopéra » _ née Confex (j’ignore son prénom), et tante maternelle du défunt Alphonse Morand de Genevraye, dont la mère était Marguerite Bonopéra, la belle-sœur de celle-ci qui, née Confex, était la veuve d’un Bonopéra, Paul, décédé le 19 janvier 1916 à Orléansville…  _ sur le faire-part du décès de son neveu Alphonse Morand de la Genevraye _ décès survenu le 19 mars 1922, à Orléansville _, paru dans le Progrès d’Orléansville, le 25 mars 1922 Alphonse étant l’aîné des trois fils de Marguerite Bonopéra et son époux Auguste Morand de la Genevraye.

Et l’on comprend que ce statut de belle-sœur _ via Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur de son époux Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856) _ du maire Auguste Morand de la Genevraye, assurait à « Mme Vve Paul Bonopéra« , propriétaire, une confortable place dans la constellation orléansvilloise ;

apparentée qu’elle était déjà aussi _ via divers apparentements par mariages _, avec les anciens maires ou conseillers municipaux d’Orléansville : Anatole Rey _ maire d’Orléansville en 1880-81, puis adjoint au maire d’Oran à son décès, à Oran, en 1890 _, Louis Gentet _ conseiller municipal et adjoint au maire d’Orléansville _, et, au tout premier chef, son mari, Paul Bonopéra, conseiller municipal d’Orléansville.

À suivre…

Ce mardi 9 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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