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Ce qu’a changé, ou pas, le mariage de la cousine de Ravel Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le 28 septembre 1901 à Saint-Jean-de-Luz, sur la position de Maurice Ravel au sein de la famille Bibal-Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dans laquelle la grand-tante et marraine du petit Maurice, Gachucha Billac, était domestique-gouvernante des enfants Gaudin, de 1875 à son décès en 1902…

18août

En forme de suite-approndissement à mon article d’hier « « , cette réflexion-ci sur la diversité un peu contrastée des regards portés rétrospectivement sur Maurice Ravel, sa personnalité, ou encore son œuvre, par ses amis _ et parents _ luziens de la famille Gaudin…

Et je me place à ce moment charnière du 28 septembre 1901, quand, par le mariage de sa cousine au 3e degré Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le fils aîné d’Edmond Gaudin et Annette Bibal, Maurice Ravel, âgé alors de 26 ans, et reçu depuis bien longtemps, dès son enfance _ la famille Gaudin s’est transmise bien des anecdotes sur le petit Maurice, son goût dès l’enfance pour le piano, et ses liens avec sa chère « tante Gachuch«  _ en cette maison des Dupous-Bibal-Gaudin du 41 rue Gambetta _ lire ici mon article instructif du 2 novembre 2019 : « «  _, s’est trouvé devenir ainsi, du jour au lendemain, apparenté à cette famille Gaudin au sein de laquelle sa grand-tante Gachucha Billac était probablement depuis la fin 1875 la domestique-gouvernante des 7 enfant du couple d’Annette Bibal et son époux Saint-Marin Edmond Gaudin, depuis la naissance de leur aîné, Charles, le 19 novembre 1875…

Les regards des « amis » Gaudin-Bibal-Dupous _ la mère d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) était Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903), veuve le 12 septembre 1855 de son époux, depuis le 26 avril 1943, Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855), de son vivant, Victoire Dupous, la patronne de cette grande et belle maison du 41 rue Gambetta… _, à Saint-Jean-de-Luz, sur le petit Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, ont ainsi forcément « évolué« 

le jour, ce 28 septembre 1901, donc, où le petit Maurice _ âgé alors de 26 ans _ n’a plus été seulement le petit-neveu et filleul de la domestique de la maison Gaudin qui faisait office de gouvernante des enfants _ Charles (1875 – 1910), Marie-Pascaline (1876 – 1877), Pierre (1878 – 1914), Marie (1879 – 1976), Jane (1880 – 1979), Pascal (1883 – 1914) et Louis (1886 – 1899) Gaudin _ d’Annette Bibal et son époux Edmond Gaudin, Gachucha Billac (Ciboure,  15 mai 1824 –  Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), laquelle était la sœur de la grand-mère maternelle de Maurice, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874),

quand la cousine au 3e degré de Maurice, Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875) _ fille de Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), petite-fille de Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850), arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 octobre 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) ; laquelle était la sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782- Ciboure, 23 août 1855), l’arrière grand-mère de Maurice Ravel _, a épousé Charles Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875), le fils aîné des 7 enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-deLuz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – 21 novembre 1936 _ lesquels s’étaient mariés le 27 janvier 1875 à Saint-Jean-de-Luz.

On peut probablement s’interroger aussi, au passage, déjà sur la position qu’avait occupée _ en tant que domestique ?.. en tant qu’amie de jeunesse ?.. _ la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), auprès de la famille Bibal-Dupous (et notamment auprès d’Annette Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845), avant le voyage et le séjour, en 1871 ou 72 _ les données biographiques demeurent ici confuses ! _ que Marie Delouart a fait en Espagne, pour accompagner et assister _ précisément en remplacement d’Annette Bibal, qui avait alors dû, cette année-là (probablement 1871), demeurer à Saint-Jean-de-Luz afin de veiller sur son fiancé Edmond Gaudin, encore mal remis de blessures reçues lors de la guerre contre la Prusse en 1870 _ la modiste parisienne Madame Félix allant présenter à Madrid sa collection annuelle de chapeaux _ comme Annette Bibal l’avait fait les années précédentes _ ; voyage et séjour madrilènes au cours desquels Marie Delouart allait faire la rencontre _ peut-être dans les jardins d’Aranjuez, comme l’a transmis une légende familiale… _ de Pierre-Joseph Ravel (19 septembre 1832 – Paris, 13 octobre 1908), qu’elle épouserait peu après, à Paris, le 30 avril 1873…   

De petit-neveu et filleul de la domestique de la maison Dupous-Bibal-Gaudin qu’était sa grand-tante Gachucha Billac, que le petit Maurice était jusqu’alors, ce 28 septembre 1901-là Maurice Ravel devenait en effet aussi un parent _ certes un peu éloigné dans les degrés de cousinage : au troisième degré… _ de la famille Gaudin en tant que cousin au 3e degré de la belle-fille de la maison Dupous-Bibal-Gaudin _ au 41 rue Gambetta _, Magdeleine Hiriart-Gaudin, la bientôt mère du premier petit-fils de cette maison Gaudin, le petit Edmond, qui allait naître à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903.

Même si les absences successives constatées (en 1809, pour Sabine , puis en 1840, pour Marie) de pères légitimes connus pour les naissances d’enfants en cette famille Delouart _ dans la généalogie de la branche maternelle Delouart de Maurice Ravel, sa mère Marie Delouart, née en 1840, et sa grand-mère Sabine Delouart, née en 1809, sont toutes deux nées de père inconnu : le premier père légitime identifié remonte au cibourien Gratien Delouart (1748-1798), le père de Marie-Baptiste Delouart (1782 – 1855), l’arrière-grand-mère maternelle de Maurice Ravel… _ ne facilitaient pas la reconnaissance en des milieux en pleine ascension sociale tels que les Bibal et les Gaudin (et aussi les Hiriart) à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle…

Entre-temps _ c’est-à-dire entre le mariage de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart le 28 septembre 1901 et la naissance de leur fils unique le petit Edmond Gaudin le 30 mai 1903 _, et en cette même maison du 41 rue Gambetta, décèdera le 17 décembre 1902 la domestique-gouvernante des enfants Gaudin, Gachucha Billac, âgée de 78 ans ; puis, deux semaines après le 30 mai, le 16 juin 1903, c’est la maîtresse de la maison du 41 rue Gambetta, Victoire Dupous-Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin 1822 ; et veuve de Pierre Bibal depuis le 12 septembre 1855), qui disparaît à l’âge de 81 ans.

Le statut de Maurice Ravel, qui devenait ces années-là, et c’est à relever, un musicien de mieux en mieux reconnu, a-t-il pour autant vraiment changé au sein de la maison Gaudin du 41 rue Gambetta ? Du fait de la position de sa cousine au 3e degré Magdeleine au sein de cette famille Gaudin, Maurice Ravel est-il désormais regardé comme un parent _ le cousin qu’effectivement il est bel et bien de l’épouse du fils aîné de la maison… _ au sein la famille Gaudin ?..

Au regard de la correspondance conservée et accessible _ in l’indispensable Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur en octobre 2018 _ de Maurice Ravel avec des membres de la famille Gaudin, cela n’est certes pas flagrant !..

Un ami, oui ; un cousin éloigné, non.

Pour un tel dossier à ouvrir, nous ne disposons en tout et pour tout jusqu’ici que de deux lettres de condoléances (en date des 8 octobre 1910 _ « Ma chère cousine« , à la page 246.. _ et 24 novembre 1914 _ « Mon cher Maurice«  « Votre cousine, Madeleine« , à la page 403… _) échangées entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine Hiriart-Gaudin à l’occasion des décès du mari de Magdeleine, Charles Gaudin, disparu en mission diplomatique noyé sur le fleuve Oubangui, près de Bimbo, le 12 septembre 1910, puis des deux beaux-frères de Magdeleine, Pierre et Pascal Gaudin, tués ensemble par un même obus à leur arrivée sur le front, le 12 novembre 1914…

Et il nous faut aussi considérer que beaucoup de lettres, en particulier avec la très aimable Marie Gaudin, ont hélas disparu _ certaines prêtées et non rendues, d’autres volées, d’autres même brûlées, et au sein du cercle familial des Gaudin-Courteault, qui plus est… _, ou ne nous sont pas accessibles… C’est fort dommage…

Et nous ne disposons pas non plus d’autres lettres que ces deux lettres-là de condoléances échangées entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine Hiriart-Gaudin en 1910 et 1914…

Mais le regard de la famille Gaudin sur Ravel et sa personnalité n’a pas évolué non plus dans ce qui demeure présent de la mémoire familiale transmise dans la famille Gaudin et la famille Courteault, aux témoignages développés, et fort aimables, des conversations détaillées que j’ai pu avoir, à plusieurs reprises, avec Maylen Gaudin-Lenoir, fille d’Edmond Gaudin, et son cousin Pascal Courteault, fils de Pierre Courteault…

À l’exception bien affirmée de la personnalité chaleureuse et ouverte et joyeuse de la très fidèle amie de toutes leurs vies, Marie Gaudin (1879 – 1976), ainsi que de la charmante Annie Courteault (1913- 1994),

il semble bien que le regard dominant porté sur Maurice Ravel, homme discret, humble et pudique, au sein de la famille Gaudin, est demeuré pour l’essentiel celui porté à l’origine sur le petit-neveu de la domestique Gachucha Billac, auquel, enfant, étaient réservées …les assiettes ébréchées… ;

y compris, et bien plus tard _ et musicalement ! _, de la part d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) et de son cousin Pierre Courteault (1910 -2006), pour lesquels Maurice Ravel ne ménageait pourtant pas son affectueuse attention.

Des questions qui continuent de me travailler…

À suivre, forcément :

les étrangetés et mystères, une fois avérés, et qui nous défient, doivent forcément être un jour éclaircis…

Ce jeudi 18 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un commode tableau des liens de parenté (Delouart) de Maurice Ravel (1875 – 1937) et Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), mère d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) ; et du cousinage (Bibal) de ce dernier avec Pierre Courteault (1910 -2006) ; descendants des ancêtres Gratien Delouart (1748 – 1798) et Jean Bibal (1725 – 1795)

17août

À ce moment de ma recherche concernant les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel, j’éprouve le besoin, pour des raisons de commodité de synthèse des rapports familiaux bien effectifs entre le natif de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec les familles luziennes des Hiriart et des Gaudin, 

et cela via le mariage à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 de Magdelaine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Martin-Marie-Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) _ avec, aussi, l’attache des Gaudin aux Bibal, par le mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) avec St-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) _,

de résumer-figurer la généalogie familiale, issue d’une part de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), le cibourien, et d’autre part de Jean Bibal (1725 – 23 mai 1795) _ père de l’haspandar Baptiste Bibal (Hasparren, 1768 – Saint-Jean-de-Luz, 21 mai 1825) _tous deux ancêtres communs, à la cinquième génération, d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989).

Ne descendant pas de Gratien Delouart (1748 – 1798) _ et donc non cousin avec Maurice Ravel qui lui en descend à la quatrième génération (Marie-Baptiste Delouart, Sabine Delouart et Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel _mais descendant _ par sa mère Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), fille d’Annette Bibal, fille de Pierre Bibal, fils de Baptiste Bibal, fils de Jean Bibal _ de Jean Bibal (1725 – 1795),

Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) est cousin germain d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989) _ dont le père, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), est le frère aîné de Jane Gaudin, la mère de Pierre Courteault _ ; mais il n’est pas cousin avec Maurice Ravel.

Edmond Gaudin (1910 – 1988) a donc pour ancêtres et Gratien Delouart _ via sa mère Magdeleine Hiriart (1875 – 1968) _ et Pierre Bibal ; tandis que son cousin germain Pierre Courteault (1910 – 2006) a pour ancêtre Pierre Bibal via sa mère Jane, mais pas Gratien Delouart _ par son père, il descend des béarnais Courteault.

Ce qui a pour implication la parenté effective d’Edmond Gaudin et ses descendants _ dont sa fille (née en 1942), Maylen Gaudin-Lenoir, qu’à plusieurs reprises j’ai eu l’occasion de rencontrer en son domicile luzien _ avec Maurice Ravel ;

alors que ce n’est pas le cas de Pierre Courteault et de ses descendants _ dont son fils (né en 1944) Pascal Courteault, que j’ai, lui aussi, rencontré en son domicile ascandar.

Voici l’arbre de la succession des générations que cela donne _ en rouge, les personnes sans descendance connue _ :

                                                     Gratien Delouart (1748-1798)                                       

Marie-Baptiste Delouart (1782-1855)      Marie-Baptiste Delouart (1784-1842)

Sabine Delouart (1809-1874)                      Marie Etcheverry (1817-1850)

Marie Delouart (1840-1917)                         Dominique Hiriart (1849-1926)

Maurice Ravel (1875-1937)                           Magdeleine Hiriart (1875-1968)

                                                                                 Edmond Gaudin (1903-1988)                

                                                                                 Maylen Gaudin (1942)                

                                                             Jean Bibal (1725-1795)

                                                             Baptiste Bibal (1768-1825)

                                                             Pierre Bibal (1806-1855)

                          Annette Bibal (1845-1936)                                  Pascal Bibal (1847-1898)

Charles Gaudin (1875-1910)  Jane Gaudin (1880-1979)    François-Ignace Bibal (1878-1944) 

Edmond Gaudin (1903-1988) Pierre Courteault (1910-2006)

Maylen Gaudin (1942)               Pascal Courteault (1944)

Annette Bibal (1845-1936)        Pascal Bibal (1847-1898)       Bernardine Bibal (1855-1943)

          François-Ignace Bibal (1878-1944) Grégoire Bibal (1882-?)

                                                                                         ?

À suivre…

Ce mercredi 17 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premières promesses tenues, en riche suite à « un inattendu coup de fil » reçu le 14 avril 2022 : une rencontre ce matin à Ascain…

04août

Un précédent article mien, sur mon blog « En cherchant bien« ,

intitulé « « , en date du 17 avril 2022 _ le coup de fil reçu avait eu lieu le 14 avril précédent, autour de 13 heures _,

entretenait un vif désir de ma part de rencontrer au pays basque chez lui l’émetteur de ce singulier très prometteur et chaleureux contact…

Cf aussi mes deux articles du 19 et du 21 avril suivants :

« « 

et « « …

Et voilà qu’un bref séjour de deux jours _ hier mercredi 3 août et aujourd’hui jeudi 4 août _, pour raisons personnelles, à mon domicile de vacances à Saint-Jean-de-Luz,

m’a donné le vif espoir de l’opportunité de rencontrer enfin, chez lui, en un de ses domiciles de vacances, l’émetteur de ce coup de fil si riche de promesses du 14 avril dernier…

Hier donc, je me suis rendu à son domicile luzien,

où mon correspondant ne se trouvait hélas pas ;

mais un rapide échange téléphonique avec lui nous a permis d’organiser une entrevue pour ce jeudi 4 août, en sa maison sise en dehors de Saint-Jean-de-Luz, à 10h 30.

Notre entretien, très riche et extrêmement sympathique, a alors duré deux pleines heures ;

et a permis à mon correspondant de me montrer aussi quelques très belles œuvres de son arrière grand-oncle le peintre Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898),

ainsi que d’autres, très belles aussi, du fils de celui-ci, le peintre François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;

de même, aussi, que de très précieuses photos de famille, comportant divers membres des familles Bibal, Gaudin, Courteault,

ainsi que Maurice Ravel lui-même…

Le principal axe de curiosité de mon corrrespondant

se trouvant être l’histoire de la constitution, au XIX siècle, de la fortune de certains des membres de la famille des Bibal _ et secondairement des Gaudin _ de Saint-Jean-de-Luz…

D’où son vif intérêt pour les recherches que j’ai menées et mène sur les sédimentations de leur histoire familiale, et celle des Gaudin,

où viennent interférer, aussi, divers membres de la famille Delouart, Billac, Hiriart

ainsi que Maurice Ravel lui-même,

grand ami de la luzienne Marie Gaudin…

Avec de formidables portraits sur le vif de sa part de certains des membres de sa famille,

avec une très grande lucidité ainsi que franchise, qui me plaisent beaucoup,

 de même que sa très grande ouverture d’esprit, et son humour très fin.

Une personne très remarquable, donc…

Voilà déjà pour ce soir !

Et à suivre, bien sûr…

Ce jeudi 4 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’immense plaisir de la lecture de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel ; et l’entretien de la curiosité…

17mar

Achevant à l’instant, page 1352, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens

de Maurice Ravel,

je tiens à souligner le plaisir que je prends

à pénétrer un peu, 

par un Journal, une Autobiographie, ou une Correspondance

_ aussi partiels et tronqués fussent-ils : bien des lettres manquent… _,

l’intimité  _ les arcanes _ du vécu

_ même celui qui semble le plus transparent et anodin ; mais c’est dans le détail que le diable est caché. Qui cherche un peu risque d’en apprendre beaucoup. C’est là, dans le cheminement secret et ouvert de l’enquête, la vertu et la fécondité de la sérendipité… _

ainsi que de l’œuvrer

d’un auteur, un écrivain, un artiste…

Quelques remarques, et questions, au passage :

Je m’interroge en effet sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz
_ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision.
Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela.
A Saint-Jean-de-Luz
_ où Ravel éprouvait un très fort désir de venir se ressourcer : au moins dix-sept fois entre août 1901 et l’été 1935 _,
Ravel avait pour amies les plus proches les sœurs Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)
et Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979) _ cette dernière épouse de Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937) ;
Jane et Henri étant les parents de Pierre Courteault (Paris 17e, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) et d’Annie Courteault (Paris 17e, 26 septembre 1913 – Saint-Jean-de Luz, 21 août 1994 ; elle épousera à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 Edouard Vidal).
Ainsi que leur belle sœur, Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo (Congo français _ aujourd’hui République Centrafricaine : Bimbo est une ville voisine de Bangui _ ), 12 septembre 1910). 
La maison des Bibal-Gaudin _ elle appartenait à Victoire Dupous, épouse Bibal, la mère d’Annette Bibal, épouse Gaudin _ se situait au 41 de la rue Gambetta ; puis, en 1923, après le décès d’Edmond Gaudin _ survenu chez lui, 41 rue Gambetta, le 28 décembre 1920 _, sa veuve Annette Gaudin-Bibal et sa fille Marie Gaudin déménagèrent non loin de là à la maison « Mirentxu », située 14 rue du Midi _ aujourd’hui rue du 17 Pluviôse ou Place Ramiro Arrue.
Les parents de Marie et Jane Gaudin, (St Martin) Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1920)
et Annette Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845 et décédée à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ le 21 novembre 1936 _), 
se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
et ont eu 7 enfants, dont Charles, l’aîné (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé dans le fleuve Oubangui, à Bimbo, au Congo français… _),
et Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879) et Jane (née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880), parvenues presque centenaires toutes deux.
On peut remarquer que Maurice Ravel appelle « ma chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz 15 juin 1968), épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ de Charles Gaudin,
et mère d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; de même que celle-ci, après s’être adressé à « Mon cher Maurice », signe sa lettre « votre cousine » :
j’ignore _ à ce jour : je vais chercher ! et trouver !!! _ selon quels précis liens de parenté _ côté Delouart, forcément, et probablement avec les Hiriart, plus qu’avec les Gaudin ; et cela se confirmera !..
Un tel cousinage entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart est ainsi indirectement évoqué deux fois dans la correspondance à ce jour publiée _ par Manuel Cornejo _ de Maurice Ravel : dans la lettre de condoléance du 8 octobre 1910 de Maurice Ravel à sa « chère cousine » Madeleine Gaudin-Hiriart, pour la disparition tragique de son mari Charles Gaudin (1875 – 1910) _ disparu noyé (et non retrouvé) dans le fleuve Oubangui, au Congo français _, donnée à la page 246 ; ainsi que dans la lettre de Madeleine Gaudin-Hiriart du 24 novembre 1914 informant son « cher Maurice » Ravel de l’état de ses beaux-parents Gaudin _ « Nous sommes bien affligés ; et surtout ces pauvres parents aterrés ! à 70 ans une douleur pareille ! comment vont-ils pouvoir la supporter ? » _, après le double décès, au front, et ensemble, de ses deux beaux-frères Gaudin _ « les pauvres Pierre et Pascal ont été tués, l’un à côté de l’autre pendant leur repos _ ou repas _ dans les tranchées, par une automobile canon qui passait à 100 mètres d’eux » _, le 12 novembre 1914, de leurs deux derniers fils, Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883) _ les deux beaux-frères, donc, de Magdeleine, veuve depuis le 12 septembre 1910 de leur frère aîné Paul (1875-1910) _, donnée à la page 403 : Magdeleine signant « votre cousine » ;
à noter aussi l’absence de toute nouvelle correspondance, du moins publiée à ce jour, entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart. Cette dernière semble _ mais il faudrait pouvoir le confirmer ! _ n’avoir pas fait partie de la maisonnée Gaudin-Bibal, ni au 41 de la rue Gambetta, ni à la maison « Mirentxu« , rue du Midi, à partir de 1923 _ elle habitait au 34 de la rue Gambetta une maison qui appartenait aux Hiriart (et qui appartient toujours à un membre de leur famille). J’aimerais, bien sûr, en apprendre davantage sur elle.
Mais on doit bien remarquer aussi qu’à nul moment Maurice Ravel ne qualifie Marie et Jane Gaudin de ses « cousines »…
Ses liens avec la famille Gaudin passant semble-t-il surtout _ du moins au départ de ces liens ; mais pas seulement : nous l’apprendrons un peu plus tard, avec le mariage, peut-être en 1902 _ non, le 28 septembre 1901 _, de Magdelaine Hiriart avec Charles Gaudin : leur fils, Edmond Gaudin, naîtra  le 30 mai 1903 _ par la médiation de sa « chère » grand-tante Gachucha Billac _ sa marraine, et presque grand-mère, puisque demi-sœur cadette (de quinze ans : 15 mai 1824 / 11 mars 1809) de Sabine Delouart, sa grand-mère _, qui faisait office de gouvernante _ indispensable et adorée _ de toute la maisonnée Gaudin-Bibal, 41 rue Gambetta _ de même que, après le 24 décembre 1874, Gachucha Billac fit en quelque office, dirais-je, de mère de remplacement pour sa nièce Marie Ravel-Delouart après le décès, ce 24 décembre-là, de la mère de Marie Delouart-Ravel et la propre demi-sœur de Gachucha, Sabine Delouart… D’où le très vif et bien vivace attachement de Maurice à sa grand-tante luzio-cibourienne, attachement transféré en quelque sorte ensuite à Jane et Marie Gaudin, de la maisonnée du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz ; puisque ce fut désormais là que se trouva le domicile de résidence de sa vieille grand-tante Gachucha _ elle décèdera à l’âge de 78 ans, le 17 décembre 1902, je l’apprendrai plus tard…
Demeure cependant l’absence de connaissance, pour le moment, des rapports effectifs ayant pu lier Maurice Ravel à sa « chère cousine«  Magdeleine Hiriart-Gaudin.
De même que, en l’absence de correspondance connue entre Maurice Ravel et le fils de cette cousine : Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), avec lequel Maurice Ravel entretient une véritable amitié, ainsi que nous le révèle Etienne Rousseau Plotto, aux pages 73, 202, 205 et 241 de son Maurice Ravel _ Portraits basques, demeurent aussi largement méconnus les liens ayant existé entre Maurice Ravel et le jeune Edmond Gaudin ; nous savons cependant que ce dernier possédait une voiture qui permettait à Maurice Ravel de faire de nombreux petits voyages dans tout le pays basque (Labourd, Guipuzcoa, Navarre) lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz à la fin des années vingt et au tout début des années trente. 
Car Maurice Ravel qualifie Gachucha Billac, qui vivra à demeure chez les Gaudin à Saint-Jean-de Luz (41 rue Gambetta) _ elle aida à élever leurs sept enfants, nés entre le 19 novembre 1875 (l’aîné Charles) et le 23 février 1886 (le petit dernier Louis, décédé le 2 novembre 1899 à l’âge de treize ans)… _
de sa « grand-tante maternelle » ;
celle-ci était née à Ciboure, probablement en 1819 _ non, le 15 mai 1824 : ses parents, Jacques Billac, 40 ans (ou plutôt 50 : il est né, semble-t-il, en 1774, à Ciboure _ en fait le 5 septembre 1772 _), et Marie-Baptiste Delouart, 32 ans (elle est née le 29 juin 1782, à Ciboure) ont-ils déclaré lors de leur mariage, à Ciboure le 14 septembre 1814. De fait, Marie-Baptiste Delouart (épouse de Jacques Billac à partir du 14 septembre 1814) est bien née le 29 juin 1782, comme en témoigne son acte de naissance à la mairie de Ciboure ; de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et Sabine Laxague (peut-être 1758 – après 1823 _ elle est née à Ciboure le 24 novembre 1752, et serait décédée, à Ciboure, le 27 féfrier 1745 _ )…
… 
Et c’est _ fait éminemment notable ! _ Gracieuse Billac qui alla déclarer la naissance de son petit-neveu Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le lundi 8 mars 1875 _ Joseph Ravel, le père de l’enfant, se trouvant alors chez lui à Paris.
Ici encore quels sont les liens précis de parenté exacts entre Marie Ravel-Delouart et Gracieuse Billac ?.. Nous allons le découvrir.
Mais au passage, je m’interroge :
comment cette « tante Bibi » (dite ainsi en une lettre du 20 octobre 1921, page 764 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo _ si c’est bien là de Gracieuse Billac qu’il s’agit ! Et nous verrons, plus tard, que non« Tante Bibi«  est en fait Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1943), la benjamine des 9 enfants de Pierre Bibal et Victoire Dupous _), que Maurice Ravel ne manque pas d’inclure _ encore… _ en ses vœux de bonne année à la maisonnée Gaudin de la maison « Mirentxu », du 14 de la rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, le 3 janvier 1933,
pourrait-elle être celle-là même qui, née en 1824, alla déclarer la naissance du petit Joseph-Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 ?.. Non ! nous le découvrirons bientôt…
En 1875, Gachucha avait _ et cela si l’on en croit sa déclaration orale à la mairie de Ciboure _ déjà 50 ans _ et c’est juste : elle est bien née, à Ciboure, le 15 mai 1824.
Et en 1921, cette Gachoucha-là aurait eu 97 ans ; et en 1933, 109 ans !
Peut-il s’agir de la même personne ?.. Bien évidemment non !!! _ et nous en aurons bientôt confirmation…
Et les biographes récents de Ravel _ ceux du moins ayant connaissance de ces diverses correspondances _ auraient dû y faire mieux attention.
Je relève aussi _ et cela me paraît l’indice décisif ! _,
dans une lettre de Maurice Ravel du 18 septembre 1916, écrite à Châlons-Sur-Marne _ à Marie Gaudin _,
et à propos d’une sienne indigestion _ en sa situation au front _ de melon,
l’utilisation du passé
pour évoquer sa « chère tante Gachuch » (je reprends ici l’expression de Maurice Ravel en la lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin, page 82) :
« Plus de 2 semaines de dysenterie (…) J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre _ voilà ! _ tante Gachucha qui souhaitait (sic : à l’imparfait, et pas au présent !) mourir d’une indigestion de melon ».
La « tante Bibi » bien vivante en 1921 et encore 1933
ne serait-elle pas plutôt _ hypothèse à laquelle je ne tarderai pas à renoncer un peu plus tard : nous le verrons bientôt... _ quelque fille de la Gachoucha Billac née en 1825 ?.. _ je changerai plus tard, et à plusieurs reprises, d’hypothèses là-dessus : cette « Tante Bibi« -là n’est, en fait, pas une Billac, mais une Bibal : nous le découvrirons bientôt…
Une difficulté demeure donc… Qu’il va falloir résoudre.
Je note aussi
que la mère de Maurice Ravel, née Marie Delouart (à Ciboure, le 24 mars 1840),
avait été déclarée à la mairie de Ciboure « née de père inconnu » ;
elle dont la mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), avait été, elle aussi, déclarée « née de père inconnu » ;
Sabine Delouart dont la mère se nommait elle aussi Marie Delouart _ ou plutôt Marie-Baptiste Delouart, et qui deviendra épouse Billac le 14 septembre 1814 _ :
Marie Delouart, fille de Sabine Delouart, petite-fille de Marie Delouart…
Voilà les raisons pour lesquelles je désire vivement en apprendre un peu plus sur ces relations de parenté cibouro-luziennes de Maurice Ravel…
il est en effet indiqué
qu’Étienne Rousseau-Plotto a recueilli les témoignages directs de la famille Gaudin _ notamment de Charles-Paul Gaudin, le fils (sic) d’Edmond et Annette.
Le fils d’Edmond et Annette ?.. Non. Mais Charles-Paul Gaudin est le fils d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) et son épouse Angela, née Rossi (Trivia, Ligurie, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; et petit-fils de Charles Gaudin et Magdeleine, née Hiriart (et cousine de Maurice Ravel : via le père de celle-ci, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) ; via sa grand-mère paternelle, née Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850) ; elle même fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la seconde sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) , l’aïeule directe de Maurice : nous le découvrirons un peu plus tard…
Ce Charles-Paul Gaudin-ci, qu’a donc rencontré Etienne Rousseau-Plotto, n’est pas, en effet, bien sûr, le Charles Gaudin fils d’Edmond et Annette Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875 et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé lors d’une expédition sur le fleuve Oubangui, au Congo français…
… 
S’il est bien le fils d’un Edmond Gaudin
(né qu’il est, lui, à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1988),
ce Charles-Paul Gaudin avait une mère qui ne se prénommait pas Annette, mais Angela _ née Angela Rossi _ :
Et son père, Edmond, était le fils unique de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968),
et de Charles Gaudin,
le fils aîné (né à Saint-Jean-de-Luz, le 19 novembre 1875 et décédé, au Congo, le 12 septembre 1910) d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936).
Et cette Magdeleine Hiriart avait, non loin d’elle _ à Saint-Jean-de-Luz ? _, une sœur _ je n’ai pas encore identifié son prénom ; maintenant, si : Marie ! Marie Hiriart, demeurée célibataire (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945). En témoigne le faire-part de décès (le 9 juillet 1932) de Marianne Imatz (dite aussi, parfois, Marie Dimatz), la veuve de Dominique Hiriart ; faire-part sur lequel figure cette Marie Hiriart, fille cadette de la défunte _, ainsi que ses deux parents (Hiriart) quand elle est tombée veuve de Charles, début octobre 1910 _ cf la lettre de condoléance, en date du 8 octobre 1910, de Maurice Ravel évoquant la sœur et les parents Hiriart de Magdeleine, page 246. Pour ces parents Hiriart, il s’agit, j’allais le découvrir plus tard, de Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) et son épouse Marie (ou Marianne) Dimatz, ou Imatz (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845) ; et donc toujours bien vivants, tous deux, au mois d’octobre 1910 ; Marianne Imatz décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 9 juillet 1932 ; et son mari, Dominique, le 20 décembre 1926…
Et cet Edmond Gaudin-là, né, lui, le 30 mai 1903, a épousé _ en 1935 _ Angela Rossi, née le 12 septembre 1905 ;
dont les enfants sont Maylen Gaudin, épouse Lenoir,
et Charles-Paul Gaudin _ nés en 1942 et 1938. 
… 
Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) a, en effet, eu pour épouse Angela Rossi (Triona (Italie), 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; tous deux reposent désormais au cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz ;
et ils ont eu 2 enfants :
Maylen Gaudin (épouse de Michel Lenoir : né en 1935 et décédé en 2012) _ ils ont eu quatre enfants _
et Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006.),
lui-même père de Jean-Bernard Gaudin, qui vit à Madrid ;
et qui est lui-même père d’un petit Baptiste.
… 
Et je relève que
le 4 mai 2016, aux obsèques de Maritxu Rossi, née Larregain (âgée de 90 ans, et donc née en 1926),
étaient notamment présentes ses parentes :
sa sœur Hélène Larquier, née Larregain (1922 – mai 2018), veuve d’Auguste Larquier (né en 1925 et décédé en avril 2015),
sa belle-sœur Maïté Larregain, née Ducasse (1925 – décembre 2017), veuve de son frère Jean Larregain (né en 1921 et décédé en juin 2013)
sa nièce Maylen Lenoir (fille d’Edmond Gaudin et Angela Rossi, et veuve de Michel Lenoir, né en 1935 et décédé en 2012 ; et mère de 4 enfants)
et Francine Gaudin, l’épouse de Charles-Paul Gaudin.
Voilà qui peuvent être les parents Gaudin
qu’Étienne Rousseau-Plotto a pu rencontrer, à Saint-Jean-de-Luz, en sa quête de témoignages à propos des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, pour son Ravel, Portraits basques
Bien des mystères entretiennent donc encore notre curiosité… 
Ce dimanche 17 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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