Posts Tagged ‘Rinaldo Alessandrini

La merveilleuse musique du génialissime Frantisek Ignac Antonin Tuma…

31jan

En re-rangeant encore, à nouveau, et toujours, quelques piles de CDs de mon assez pléthorique discothèque, à la recherche de quelques CDs encore égarés,

je viens de mettre la main sur un CD Naïve _ OP 30436 _ de 2008 :

les « Partite, Sonate e Sinfonie » instrumentales de Frantisek Ignac Antonin Tuma (1704 – 1774),

un CD que je désespérais depuis pas mal de temps de retrouver, d’une œuvre superlative d’un compositeur de génie que je porte au pinacle,

dans l’interprétation magnifique du Concerto italiano, sous la direction de son excellent chef, Rinaldo Alessandrini.

Une Œuvre d’un merveilleux compositeur,

dans la filiation directe et immédiate _ à une génération à peine de distance _ du génialissime compositeur tchèque, lui aussi, Jan Dismas Zelenka (1679 – 1745)…

 

Ce lundi 31 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Encore et toujours : l’inépuisable bienfaisante joie Vivaldi…

16sept

Antonio Vivaldi (1678 – 1741) fait partie de ces compositeurs _ italiens pour la plupart… _ dont le souffle vital suscite une vivante _ et vitale _ joie formidablement communicative _ avec Domenico Scarlatti (1685 – 1757) et Gioacchino Rossini (1792 – 1868), par exemple : un natif de Venise, un natif de Naples, et un natif de Pesaro… _,

même si, forcément, l’allegro n’est pas permanent, en leurs œuvres

_ de natures, par ailleurs, bien diverses…

Inépuisable Vivaldi,

à l’inspiration porteuse toujours incroyablement renouvelée ;

et infiniment propice à une très intense allégresse d’interprétation

_ y compris en ses si sublimes adagios…

Ce jour,

la chronique de Jean-Charles Hoffelé _ très justement intitulée « Flamboyance«  _ sur son site Discophilia,

est consacrée à un nouveau numéro _ le numéro 67 de l’Édition Vivaldi ! _ de la gigantesque _ et indispensable ! _ publication de l’œuvre entier du prêtre roux :

le CD Naïve OP 7258,

par le violoniste Boris Begelman et l’ensemble Concerto Italiano, dirigé par Rinaldo Alessandrini.

Voici donc cet article :

FLAMBOYANCE

Le violon du Prêtre Roux se serait-il trouvé un nouveau héros ? Boris Begelman emporte dans une virtuosité insensée _ vivaldienne ? _ les pyrotechnies d’archet dont ces six grands concertos d’apparat sont littéralement cousus.

Les danses ivres, les ariosos d’opéra, les rêveries suspendues à un fil au-dessus des paysages lagunaires, l’incroyable palette de couleurs de son Minozzi d’après Giuseppe Guarneri, del Gesù, le pur plaisir athlétique des longues phrases débordées d’ornements, de trilles, de spiccatos, où l’archet semble voler et distribuer des soufflets au passage, voilà bien la grammaire si novatrice de Vivaldi transfigurée par un virtuose qui n’oublie jamais le théâtre lyrique _ voilà ! _ auquel se nourrissait ces concertos éblouissants qu’on pourrait croire pensés pour des castrats.

Magnifique disque _ voilà ! _, où, si l’on se régale du violon, on s’enivre aussi _ oui _ des gestes chorégraphiques irrésistibles du Concerto Italiano mené avec ivresse par un Rinaldo Alessandrini audiblement conquis par l’art flamboyant _ voilà ! _ de Boris Begelman.

LE DISQUE DU JOUR

Antonio Vivaldi (1678-1741)
Concerti per violino IX, « Le nuove vie »

Concerto en fa majeur, RV 283
Concerto en si bémol majeur, RV 365
Concerto en ut majeur,
RV 194

Concerto en ré majeur, RV 211
Concerto en la majeur, RV 346
Concerto en mi mineur, RV 281

Boris Begelman, violon
Concerto Italiano
Rinaldo Alessandrini, direction

Un album du label naïve classique OP7258 (Vivaldi Edition, Vol. 67 )

Photo à la une : le violoniste Boris Begelman – Photo : © DR

On ne se lasse certes pas de Vivaldi interprété ainsi, comme il se doit…

Ce jeudi 16 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter le détail de ce chef d’oeuvre qu’est le Nisi Dominus de Vivaldi

24déc

La Tribune des Critiques de Disques de France-Musique

d’hier dimanche 23 décembre

a procédé à une écoute comparée

de six versions de ce chef d’œuvre

qu’est le Nisi Dominus

d’Antonio Vivaldi,

pour l’Ospedale della Pietà, à Venise,

en 1717.

Amateur passionné de l’œuvre de Vivaldi,

je viens d’écouter ce jour

cette très intéressante _ et très éclairante à l’écoute  _ émission

à écouter _ ou ré-écouter _ ici.


De fait,

je partage pleinement le choix au final des critiques,

Emmanuelle Giulani, Piotr Kaminski et Sophie Bourdais :

celui du CD Naïve (de 2003) 

par la merveilleusement lumineuse et rayonnante Sara Mingardo

et le Concerto Italiano

dirigé par Rinaldo Alessandrini.


C’est une fête  !!!

Ce lundi 24 décembre 2018, Titus Curiosus – Titus Curiosus

Explorer des variations d’instrumentation dans l’interprétation de Johann Sebastian Bach

20mai

L’œuvre de Johann Sebastian Bach parvenue jusqu’à nous

est un peu moins copieuse que celle d’autres compositeurs,

par exemple _ je l’abordais hier même _ celle de Georg Philipp Telemann ;

ou celle d’Antonio Vivaldi _ merveilleusement conservée à Turin.

D’où la tentation pour les interprètes de Bach

d’oser varier l’instrumentation de ses œuvres,

avec, bien sûr, les accommodations adjacentes nécessaires _ aux œuvres elles-mêmes…

C’est ce séduisant jeu-là que suivent dans leur très belle réalisation qu’est le CD Glossa intitulé Cross-dressing Bach,

les excellents Enrico Gatti, violoniste, et Rinaldo Alessandrini, clavecin ;

en un très jouissif CD Glossa GCD 921210.

Ces métamorphoses affectent ici

la Sonate pour violon et clavecin en ré majeur BWV 1028,

la Partita en sol mineur pour flûte traversière seule BWV 1013,

la Sonate en ré mineur pour clavecin seul BWV 964,

le Trio en ré mineur BWV 583,

la Sonate en sol mineur pour violon et clavecin BWV 1029,

et la Fugue en sol mineur pour violon et basse continue BWV 1026 ;

toutes _ à l’exception de la Partita, transposée pour le violon seul _ transformées ici

en œuvres pour violon et clavecin.

Des métamorphoses parfaitement réussies.


Il faut dire que les interprètes et transcripteurs,

Enrico Gatti et Rinaldo Alessandrini,

sont _ à mon goût du moins _ parmi les meilleurs _ et plus sérieux, sans esbroufe en leur imageance même _ des musiciens du Baroque… _ j’apprécie tout particulièrement la justesse de jeu d’Enrico Gatti.


Chapeau, Messieurs !

Un récital de gala.

Qui chante avec jubilation _ et sans hystérie.



Ce dimanche 20 mai 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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