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L’extase de retrouver le charme fou de Denise Duval interprétant « La Voix humaine » de Francis Poulenc et Jean Cocteau dans le très beau coffret Erato « Georges Prêtre plays Francis Poulenc »

22nov

En forme d’idéale illustration à l’éloge que faisait avant-hier 20 novembre mon bref article « « ,

revenir en priorité se pâmer au charme absolu de Denise Duval (23 octobre 1921 -25 janvier 2016) jouant-chantant à la perfection « La Voix humaine » de Francis Poulenc sur un texte magnifique de Jean Cocteau _ au CD 7 de ce coffret _ :

l’incarnation _ patine comprise… _ est carrément sublime !..

Et admirez-cn cette magnifique vidéo de 9′ 16 + 9′ 15  + 9′ 30 + 10′ 30

Ce vendredi 22 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le fabuleux concert Bach (BWV 593, 528, 530 et 564) de l’exceptionnel Benjamin Alard à l’orgue Dominique Thomas de l’église Saint-Vincent de Ciboure le dimanche 6 octobre dernier…

16oct

C’est un très inopiné concours de circonstances _ une panne de voiture et une réparation qui a pris 12 jours… _ qui m’a contraint à d’un peu forcées vacances luziennes, mais qui m’a permis, entre autres plaisirs de ce séjour automnal en ce si beau pays basque, d’assister _ en compagnie de mon ami d’enfance (et très mélomane) Bernard Brevet, qui réside à Bidart, après un délicieux repas en une ferme-auberge, Auzkia, située aux Aldudes, un peu plus loin que Saint-Étienne-de-Baïgorry, là où à l’invitation de l’organiste titulaire de l’orgue Rémi Mahler (inauguré en 1999), Jean-Claude Zehnder (1941 – 2021), Benjamin Alard a enregistré son beau CD Hortus 045 « Andreas Bach Buch« , du 27 au 31 octobre 2005 ; ce CD comportait aussi des œuvres pour clavecin ; tout cela en présence aussi des organistes Jesus et Françoise Martin-Moro et de mon amie claveciniste Élisabeth Joyé, je le remarque… _ à un enchanteur concert de Benjamin Alard à l’orgue Dominique Thomas _ construit en 2014 _ de l’église Saint-Vincent de Ciboure _ et à la très excellente initiative de l’Association Les Orgues d’Urrugne, et Françoise Martin-Moro présentant lumineusement le concert… _ consacré à un superbe programme excellemment constitué de 4 œuvres passionnantes de Johann-Sebastian Bach :

_ le Concerto (d’après Antonio Vivaldi) en la mineur BWV 593, qui ouvre en ivresse jubilatoire le concert ;

_ la Sonate en trio n°4 en mi mineur BWV 528, d’une difficulté phénoménale destinée à la formation, par son père, du fils aîné Wilhelm-Friedemann Bach ;

_ la Sonate en trio n°6 en sol Majeur BWV 530 _ remarque similaire _ ;

_ la Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur BWV 564 _ probablement l’acmé sublime de beauté, et très originale, avec cet Adagio glissé entre la Toccata et la Fugue, de ce concert de Benjamin Alard ce soir-ci à Ciboure…

Le public, nombreux et très attentif dans la nef faisant face à l’autel baroque de l’église, et tournant donc le dos à l’orgue situé au fond de l’église, à l’étage, bénéficie, face à lui, un peu en avant de l’autel, d’un grand écran sur lequel il suit, absolument fasciné, en plus de la splendeur magistrale de la musique ainsi que de l’instrument idoinement adéquat de Dominique Thomas _ construit en 2014 _, par la gestuelle ultra-virtuose des mains et des pieds virevoltants de l’organiste au seul service _ et c’est sur cela qu’il faut bien sûr absolument insister ! _ du naturel le plus immédiatement évident et enthousiasmant, jubilatoire, de ces profondément belles œuvres de Bach _ que Benjamin Alard a très gentiment pris soin aussi de très simplement présenter, l’une après l’autre, au préalable, en leur détail… _ :

admiration éperdue !!!

Un concert inoubliable !!!

 

En conclusion duquel Benjamin Alard a dédié le choral de Bach « Aus Tiefer Not » BWV 686, sur le thème du « De Profundis« , à Jean-Claude Zehnder (Winterthur, 31 décembre 1941 – 7 juillet 2021)…

Ce mercredi 16 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En post-scriptum à cet article,

ce courriel-ci adressé cet après-midi même de mon retour à Bordeaux en remerciement à Benjamin Alard :

Cher Benjamin,

 
c’est seulement ce mercredi 16 octobre que, de retour à Bordeaux, ma voiture enfin réparée,
je retrouve mon ordinateur et vous écris,
avant de rédiger un compte-rendu plus précis de ce fabuleux concert d’orgue Bach à l’église Saint-Vincent de Ciboure, du dimanche 6 octobre dernier…
Je recopie le courriel que je viens d’adresser à une amie qui m’a demandé de l’aider à la relecture d’un roman autobiographique présentement en chantier.
Simplement parce que je lui parle de vous _ elle est aussi mélomane _ et de ce magique concert de Ciboure !
Voici donc ce passage qui vous concerne :
«  Et puis merveilleuse surprise d’un fabuleux concert d’orgue Jean-Sébastien Bach à l’église Saint-Vincent de Ciboure dimanche 6 octobre par le fabuleux Benjamin Alard…
 
En allant prendre mon café au Bar de la Marine, Place Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz, vers 8h le dimanche matin, mon regard croise une affiche annonçant ce concert d’orgue pour 18h à Ciboure ce dimanche-là !!!
 
À ce concert, plusieurs caméras filmaient les mains et les pieds de cet extraordinaire claviériste, ajoutant l’image à son jeu musical fabuleux.
Un des plus beaux concerts auquel il m’a été donné d’assister : grâce à cette miraculeuse panne de voiture qui m’a inopinément immobilisé à Saint-Jean-de-Luz…
J’avais manqué Benjamin Alard qui tenait l’orgue de Sainte-Croix de Bordeaux aux obsèques de Jacques Merlet, le jeudi 7 août 2014.
Cf ce que j’en disais, au passage, en mon article du 31 août 2014 «  » :
« J’ai aperçu Benjamin Alard au moment où il allait monter à la tribune, mais, si je ne lui ai pas parléil filait vers l’escalier… _,

je dois dire que j’ai beaucoup aimé son hommage musical, splendide sur cet orgue Dom Bedos,
pour la renaissance duquel Jacques a pas mal œuvré
 _ et c’est là un euphémisme…


J’en dirai un mot à l’amie Elisabeth Joyé
 »…

Je suis donc allé saluer Benjamin Alard à la fin de ce merveilleux concert de Ciboure ce 6 octobre dernier,
je me présente à lui, lui parle de son premier producteur de CDs (Alpha), notre ami Jean-Paul Combet _ j’ai été de l’aventure d’Alpha créé par Jean-Paul, dès 1997-98… _,
et de sa professeur de clavecin, notre amie Élisabeth Joyé
_ je tournais les pages des partitions d’Élisabeth à Saint-Michel-en-Thiérache au mois d’août 1995, pour le CD Virgin Veritas « Jean de La Fontaine – Un Portrait musical » de La Simphonie du Marais et Hugo Reyne.
Pendant que Pierre Hantaï, sur un clavicorde, berçait leur fils dans un couloir de l’abbaye qui nous accueillait… Que de somptueux souvenirs !
J’étais à 90 % l’auteur du programme de ce CD La Fontaine, et à 100% l’auteur du texte du livret…
Et quelle est ma surprise quand Benjamin me répond qu’il se souvient bien qu’Élisabeth lui a parlé plusieurs fois de moi
_ plusieurs fois, en effet, j’avais prié Elisabeth de saluer de ma part Benjamin Alard, que j’admire tout particulièrement ; outre les articles que je consacre régulièrement sur ce blog « En cherchant bien«  à ses merveilleux coffrets Bach pour Harmonia Mundi, voici un lien à ce bref article-ci, en date du 17 janvier 2023 : « «  _ ;
et qu’Élisabeth se trouve présentement au Japon, et rentre à Paris le jeudi 10 octobre…
Benjamin est aussi sympathique et simple dans la vie qu’il est splendide de naturel et d’évidence au concert comme au disque
_ il en est au 9e coffret de son intégrale des claviers (clavecin, orgue, clavicorde) de J-S Bach… »
 
 
Voici aussi un lien au podcast de mon entretien avec Marcel Pérès au salon Albert Mollat le 12 décembre 2015 « Les Muses en dialogue _ hommage à Jacques Merlet », d’une durée de 64′ :

Marcel Pérès, Les Muses en dialogue _ hommage à Jacques Merlet (64’), le 12 décembre 2015.
Même si Marcel Pérès y parle trop peu, à mon goût, de Jacques Merlet
Jean-Paul Combet et moi-même avions rendu visite à Jacques Merlet au tout début de son traitement, à Bordeaux-Eysines, après son AVC…
Voilà pour commencer
Avant l’article que je vais bien sûr consacrer sur mon blog à ce fabuleux concert Bach de Ciboure
Bien à vous, cher Benjamin,
Francis Lippa, à Bordeaux

Et si la tragédie en musique « Les Boréades » était le chef d’oeuvre des chefs d’oeuvre de Jean-Philippe Rameau ?.. Une magistrale évidence de clarté – lisibilité de l’interprétation de György Vashegyi et sa troupe, de ce sommet de tout l’art français…

12sept

Et si la tragédie en musique « Les Boréades » était bel et bien le sublimissime chef d’œuvre des chefs d’œuvre de Jean-Philippe Rameau ?..

Telle est la puissante impression première qui me vient à l’esprit à l’écoute des ultimes minutes de l’enregistrement, en 2 CDs, de ces « Boréades« , tragédie en musique en cinq actes, du double CD Erato 5021732372734 du Purcell Choir et de l’Orfeo Orchestra, sous la direction de György Vashegyi,

avec les chanteurs Sabine Devieilhe (Alphise), Reinoud Van Mechelen (Abaris), Benedikt Kristjänsson (Calisis), Philippe Estèphe (Borilée), Thomas Dolié (Borée), Tassis Christoyannis (Adamas/Apolllon), Gwendoline Blondeel (Sémire/Une Nymphe/L’Amour/Polymnie)superbement enregistré à Budapest du 18 au 21 septembre 2023…

Avec une très impressionnante lumineuse force de clarté et lisibilité, à la française, de cette magistrale interprétation _ écoutez-la ici…

Et ce n’est là que la toute première impression, mais saisissante, de ma toute première écoute _ des 157 minutes de cet enregistrement…

Ce à quoi s’ajoutent les lumineuses présentations, aux pages 22 et 23, puis 24 à 28, de Benoît Dratwicki et, « Les Boréades de Rameau, envers et contre tout« ,  de Sylvie Bouissou.

Oui, c’est proprement stupéfiant d’évidence de beauté…

Un sommet de tout l’art français !

Ce jeudi 11 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Découvrir le sublime Klenke Quartett dans un époustouflant parfait CD « Ravel – Schulhoff – Erkin », en un programme magnifiquement composé et une lumineuse prise de son superlative…

31août

Découvrir le sublime Klenke Quartett dans un époustouflant parfait CD  Accentus music  ACC 30607 « Ravel – Schulhoff – Erkin«  _ enregistré au Studio Residence Paliesius, en Lithuanie, au mois de février 2023 _ :

quel choc musical !

_ je n’en ai hélas pas pu dénicher de podcast ni de vidéo disponible sur la toile pour vous le faire partager ;

si, l’ami Bernard Séve, auquel j’avais adressé à 9h 31 ce dimanche 1er septembre cet article, vient de me communiquer par retour presque immédiat de courriel, à 10h 00, le très précieux podcast de ce magistral CD, que lui a su trouver… Grand merci !

Quelle extraordinaire lumière !..

_ restituée grâce à une prise de son d’une clarté somptueuse !

C’est ce matin que j’ai eu à ma disposition ce CD magnifique chez mon disquaire préféréré, auquel j’avais pris soin d’expressément le commander, suite à ma lecture gourmande de l’article « Deux mondes »  du toujours très avisé Jean Charles Hoffelé sur son blog Discophilia en date du 15 juillet dernier _ ne serait-ce que pour le sublime Quatuor de Ravel !!! Et en quelle interprétation ici ! Ainsi que quelle stupéfiante superlative prise de son, il faut le souligner…

DEUX MONDES

La clarté féline _ oui _, où se diffractent les lumières de l’harmonie, quel saisissement _ absolu !!! _ dès la première page du Quatuor de Ravel selon les Klenke. Leur longue fréquentation de Mozart _ regardez et écoutez donc ici leur prestation mozartienne en cette brève vidéo (de 4′ 24) que j’ai pu dénichée sur le Net… _ a épuré leur jeu, précisé leurs polyphonies, élevé leurs chants. Fabuleux simplement _ oui, oui, oui _, et plaçant l’opus de Ravel dans le grand concert de la nouvelle musique du début du XXe siècle _ c’est tout à fait cela, en effet, et pour le plus grand bien de notre écoute excellemment renouvelée et tellement admirative de ce chef d’oeuvre de Ravel .. Les quatre amies _ Annegret Klenke, Beate Hartmann, Yvonne Uhlemann et Ruth Kaltenhaüser, il faut évidemment citer leus noms _ ne sacrifient pourtant pas la tendresse du « Très doux » de l’Allegro, ni la vigueur de l’Assez vif. Mais cette précision parfaite _ voilà, voilà ! _ fait entendre les audaces _ sidérantes _ de l’harmonie plus qu’aucune autre version depuis celle des Italiano _ mais oui, et c’est formidablement étonnant.

Tout bascule dans le Très lent, vrai « Schattenhaft », sorte de petite Nuit transfigurée où se dit un conte hanté. Magie noire des quatre archets murmurant, du Dutilleux déjà ? Mais non, après le raptus façon Scarbo du Final, j’aurai voulu m’immerger dans le Deuxième Quatuor de Schönberg, sa suite logique si l’on en croit le regard des Klenke.

Elles lui auront préféré les 5 Pièces _, superbissimes ! composées en 1923 : quel chef d’œuvre ! _ de Schulhoff _ Erwin Schulhoff :Prague, 8 juin 1894 – camp de Wülzburg, 18 août 1942… _, formidablement enlevées _ voilà ! _, et le Quatuor d’Erkin _ Ulvi Cemal Erkin : Constantinople, 14 mars 1906 – Ankara, 15 septembre 1972 ; un très important compositeur turc, qui a étudié à Paris entre 1925 et 1930, notamment auprès de Nadia Boulanger ; son très marquant « Quatuor« , composé en 1935-36, fut créé le 22 avril 1938… _,strict, même dans ses usages distanciés des musiques populaires, pièce maîtresse de son catalogue des années trente dont elles n’édulcorent pas les âpres beautés _ voilà, voilà. Pourtant Schönberg aurait parfaitement répondu et prolongé leur génial _ et c’est parfaitement juste !Ravel

_ peut-être, mais, quant à moi, je me réjouis pleinement de ré-écouter, aussi superbement interprétées ici par les Klenke, ces percutantes puissantes « Fünf Stücke für Streichquartett » de Schulhoff, de 1923 ; ainsi que de découvrir ce très beau « Quatuor«  d’Erkin, en un programme si magnifiquement composé par ces merveilleuses musiciennes, dont je découvre enfin par ce CD l’existence…

LE DISQUE DU JOUR

Maurice Ravel (1875-1937)


Quatuor à cordes en fa majeur, M. 35


Erwin Schulhoff (1894-1942)


5 Pièces pour quatuor à cordes, WV 68


Ulvi Cemal Erkin (1906-1972)


Quatuor à cordes

Klenke Quartett

Un album du label Accentus ACC30607

Photo à la une : les membres du Quatuor Klenke – Photo : © Uwe Arens

Bref, uu CD absolument indispensable !

Et pas seulement pour ce « Quatuor » de Ravel à l’écoute génialement renouvelée ici…

Et par un Klenke Quartett dont il faut de toute urgence découvrir et parcourir l’entière discographie…

Et avec _ je le répète _ une superlative lumineuse prise de son de cet excellent label Accentus music !

Ce samedi 31 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et pour prolonger le plaisir Mozart – Brüggen : le « Clarinet Concerto » (K. 622) avec Erich Hoeprich, à Haarlem en 2001…

31juil

Et pour prolonger encore le sublime plaisir narré en mon article d’hier 30 juillet :

« « ,

le pur ravissement de cette magique interprétation-ci du « Concerto pour clarinette » K. 622 de Mozart, avec Erich Hoeprich, enregistré à Utrecht en février 2001 _ d’une durée de 28′ 26 _,

disponible aux plages 1 à 3 du CD n°3 de ce merveilleux coffret Glossa GCD 921135 « A Life with Mozart – Frans Brüggen – Orchestra of the Eighteenth Century« …

À passer et repasser en boucle sur sa platine…

Ce mercredi 31 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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