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A la recherche (suite) de l’environnement familial (et des filiations) de Joséphine Girot : de Menoncourt, en Alsace, à Ténès, Pontéba, Rabelais, Orléansville…

04mar

J’ai poursuivi, ce jeudi, mon enquête sur d’éventuels indices de ce qu’a pu être l’environnement familial de Joséphine Girot _ j’opte pour cette orthographe de son nom de jeune fille _, dans les lieux où nous savons déjà qu’elle est au moins passée _ sinon qu’elle y a vraiment vécu _, entre sa naissance probablement en 1856 _, et ce qu’on peut estimer être la période plausible de son décès : entre l’année 1892 de la venue au monde du dernier de ses six fils, Georges Bonopéra _ né à Rabelais le 21 février 1892 _, et le remariage de son mari, Paul Bonopéra _ je ne me souviens plus de la date précise : en 1997, il me semble… _, à Rabelais _ encore : où Paul Bonopéra avait de prospères propriétés… _, avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet, fille d’Armand-César Claudet _ un cultivateur né en 1845 : ce qui peut donner une petite idée de l’année de naissance de sa fille ; ainsi que de l’année du mariage de celle-ci avec Paul Bonopéra _ ; ou plutôt la conception du petit André-Marie Bonopéra, qui naîtra à Rabelais le 5 juin 1897, et mourra 20 jours plus tard _ au domicile de son grand-père maternel, Armand-César Claudet…

J’ai donc cherché les implantations locales _ peut-être très passagères : ces Girot furent-ils seulement « propriétaires » ?.. _ des Girot dans cette région d’Orléansville, Pontéba, Charon, Ténès, Rabelais ;

mais aussi de leurs parents éventuels,

et cela en fonction de leur origine probablement alsacienne : ou bien à Menoncourt, ou bien à Roppe, dans cette partie sud-est de l’Alsace qui faisait partie du département du Haut-Rhin, et qui après 1970 devint le Territoire de Belfort :

les Girot présents en cette région d’Algérie venaient, ou bien de Menoncourt, ou bien de Roppe _ pas loin, non plus, de ce Rougemont d’où venaient les Wachter d’Orléansville…

Un moment m’avait séduit l’hypothèse que Joséphine Girot _ que je suppose donc être née en 1856 _ pourrait être, non pas directement, la fille de Jean-Claude Girot et de son épouse Marie-Catherine Herbelin (nés, lui, le 25 octobre 1793 à Menoncourt ; et elle, le 10 septembre 1896 à Offemont ; où ils se marièrent le 22 février 1816) ;

mais leur petite-fille, en tant que fille de leur fils Auguste Girot (né à Menoncourt le 28 mars 1835) et de son épouse Antonia Brinis (née à San Carlos, dans l’île de Minorque, le 17 janvier 1833 _ Antonia était fille d’Antonio Brinis et de son épouse Margarita Calafat _), qui se sont mariés à Alger le 24 décembre 1861 :

ce qui constituait un intéressant point commun avec l’origine minorquine de Paul Bonopéra _ dont la mère Margalida Miguela Saura était née à Santa-Maria-de-Mahon, à Minorque le 21 mars 1820…

Certes, le jour de son mariage à Alger, avec la minorquine Antonia Brinis, Auguste Girot avait reconnu la paternité de leur fille Augustine, née un peu auparavant, le 21 novembre 1861, à Alger…

Mais il paraît un peu difficile de penser que le couple avait déjà une autre fille, qui serait née cinq ans auparavant, en 1856 _ et qui n’aurait pas été légitimée…

Cela dit, Auguste Girot avait aussi un frère né avant lui : Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832, et qui, domicilié qu’il était, en 1854, à Orléansville _ tiens, tiens… _, où il exerçait la profession de peintre en bâtiment, s’est marié le 1er août 1854 à Ténès _ nous y voilà ! _, où résidait sa future épouse, Marie-Magdelaine Hermite, née à Alger le 18 février 1838 _ elle avait donc 16 ans et 5 mois le jour de son mariage _, orpheline de mère (sa mère, Claire-Marguerite-Pascale Hermite, est décédée à Ténès le 24 janvier 1846), et née de père inconnu…

Était témoin à ce mariage, à Ténès, le beau-frère du futur époux, Jacques Dézoteux (né à Flaumont, le 3 avril 1823), le mari de la sœur aînée de Jean-Pierre Girot, Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826) _ dont le mariage avait eu lieu à Menoncourt le 18 février 1846 _ ; les trois premiers enfants de ce couple Dézoteux-Girot, Joseph-Jacques, Jules-Jacques et Pierre, étaient tous trois nés en Alsace, à Menoncourt : le 7 janvier 1849, le 9 juin 1850 et le 16 avril 1852) ; mais leur quatrième enfant, la petite Eugénie-Catherine Dézoteux, était née en Algérie en 1856 : elle décèdera, à l’âge de 3 ans et demi, à Alger, le 28 juillet 1859.

Et il est aussi bien intéressant de savoir que le couple des grands-parents Girot-Herbelin étaient « présents et consentants » aux mariages de leurs deux fils, Jean-Pierre, à Ténès, en 1854 ; et Auguste, à Alger, en 1861.

Ce qui nous donne une idée de la date de leur venue d’Alsace en Algérie…

Et c’est en Algérie que Jean-Claude Girot et Marie Catherine Herbelin décédèrent _ elle, un peu avant lui.

À suivre : nous n’avons pas encore réussi à cerner vraiment la filiation de Joséphine Girot ;

pas davantage que ses lieux de naissance, de mariage _ avec Paul Bonopéra _ et de décès…

Que d’énigmes encore, pour notre enquête…

Ce jeudi 4 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De prometteuses perspectives, du côté de la famille Bonopéra

01mar

Et voilà que, hier dimanche 28 février 2021, vers 16 heures,

je reçois un appel téléphonique en réponse à un message déposé la veille, samedi 27 février, vers 17 heures, sur le répondeur téléphonique, d’un autre membre de la famille Bonopéra, la niçoise Cécile Bonopéra,

fille de Paul-Jean-André Bonopéra (né à Orléansville le 5 mai 1933) et son épouse Anne-Marie Arnal,

petite-fille de Marcel Bonopéra (né à Renault le 10 janvier 1907) et son épouse Odette Sanchez (née à Orléansville le 23 décembre 1911

et arrière-petite fille de Paul Bonopéra-junior (né à Pontéba le 13 septembre 1878) et son épouse Marie-Marguerite-Léonie Cathébras (née à Saint-Sauveur-de-Ginestoux (Lozère) le 12 janvier 1881 _ Paul Bonopéra-junior étant le second des 6 fils de Paul  Bonopéra-senior (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; avec ici pour rappel ce précieux récapitulatif des 6 fils Bonopéra nés entre 1877 et 1892, extrait de mon article du 16 février 2021 « «  :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger (sic ; ce n’est que plus tard qu’il deviendra le cafetier de la rue d’Isly, à Orléansville…), et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913.

Et que l’échange extraordinairement sympathique qui s’ensuit avec Cécile Bonopéra, m’apprend l’existence de recherches généalogiques :

d’une part, menées par M. André Raymond

_ M. André Raymond est né à Mouzaïa-les-Mines, en avril 1930 ; il est le fils de Juliette Morand de la Genevraye (Orléansville, 25 janvier 1906 – Lagardelle-sur-Lèze, 22 octobre 1998), petit-fils de Jules Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – j’ignore la date et le lieu de son décès), arrière-petit-fils d’Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904) et son épouse Marguerite Bonopéra : la sœur aînée (née à Miliana le 22 janvier 1849) de ce Paul Bonopéra (né lui aussi à Miliana : le 1er octobre 1849) dont m’intéresse l’identité de la veuve, née Confex… _ ;

et l’autre, réalisée probablement par un des petits-fils de ce Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), dont m’intéresse tant de découvrir l’identité précise de la veuve _ « née Confex«  _, « Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra« , puis, partir de 1930, « Mme Vve Bonopéra mère » _ en l’avis de décès paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de M. Georges Morand de la Genevraye _, « née Confex« , donc _ en un avis de décès de sa sœur aînée, Elisabeth Confex, « Mme Vve Wachter, née Confex » paru dans Le Progrès, d’Orléanville, le 2 avril 1925 _ ;

apparentée qu’elle est, par cette filation Confex, aux Wachter d’Orléansville,

et par là apparentée surtout à ces Gentet d’Orléansville,

et en l’occurence précise à « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« 

_ dont j’ignore aussi l’identité précise !!! _,

dont le défunt mari Louis Gentet, décédé le 9 août 1906, à Orléansville, a été _ nous y voilà ! _ le tuteur, aux décès de leurs parents Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son époux Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) _ cet Anatole Rey qui avait été maire d’Orléansville en 1880-1881 ; cf mon article du 30 décembre 2020 :  ; et celui du 2 janvier 2011 : _,

des deux sœurs orléansvilloises Marie-Louise Rey et Aimée-Laurence Rey :

l’aînée, Marie-Louise, épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935),

lui-même l’aîné des trois neveux qui ont secondé, en ses travaux, leur oncle, le génial inventeur _ en 1868, à Lectoure _ de la « photographie de couleurs« , Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920) ;

et la cadette, Aimée-Laurence, épouse de ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 10 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930),

dont le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger le 31 mars 1930 _ cf mon article (du 28 janvier 2021) récapitulatif de la lecture de ce faire-part de décès de Victor Gadel : _ comporte ce nom de « Mme Vve Bonopéra« ,

qui m’a mis sur la piste de ces Bonopéra d’Orléansville…

Un faire-part de décès éminemment décisif dans les avancées de ma recherche ;

et que voici _ on trouvera ici en rouge les éléments disparus dans le bien malencontreux déchirement de la page du journal reproduite _ce faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor« , paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930, très probablement rédigé par Aimée-Laurence Rey, « Mme Vve Victor Gadel« , la sœur cadette de Marie-Louise Rey, et belle-sœur d’Amédée Ducos du Hauron

_ que nous retrouverons, sous cette même mention de « Mme Vve Victor Gadel« , dans le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« une mention qu’il m’a fallu, déjà, un certain temps, pour parvenir à la déchiffrer… _, devenue, ce mois de janvier 1939, la mémoire familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, depuis les décès de sa soeur Marie-Louise Rey (le 20 septembre 1933, à Agen), et de son beau-frère, Amédée Ducos du Hauron (le 15 août 1935, à Alger) ;

et j’ajoute ici, au passage, que j’ignore encore la date et le lieu du décès de cette « Mme Vve Victor Gadel« , née, à Orléanville, j’ignore aussi à quelle date, Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole Rey et de son épouse, née Adélaïde Gentet… _ :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

À comparer avec le faire-part de décès, bien plus succinct, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron »,
la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvilloise née Marie-Louise Rey, 
paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 :
M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;
MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;
Mme Jacquet ;
Mme Vve Gadel et ses enfants ;
les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,
vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron.
Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939.

Voilà donc un bref résumé de l’historique des emboîtements de mes recherches généalogiques :

des Ducos du Hauron, aux Rey ;

des Rey (et Gadel) aux Gentet, à Orléansville  ;

des Gentet aux Wachter, à Orléansville ;

des Wachter aux Confex ;

et des Confex aux Bonopéra et Morand de la Genevraye, à Miliana, Rabelais et Orléansville…

À suivre…

Ce lundi 1er mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Faire un point provisoire sur les taches aveugles qui persistent en mon enquête sur la constellation familiale des apparentés à la branche algérienne des Ducos du Hauron

24fév

Depuis pas mal de temps maintenant,

je passe beaucoup de temps à enquêter, un peu tous azimuts, autour de la constellation familiale de la branche « algérienne – algéroise » de la famille Ducos du Hauron, à partir du moment où _ j’ignore à quelle date, mais probablement à Orléansville _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1966 – Alger, 15 juillet 1935) a décidé de ne pas rentrer avec ses parents Alcide (Coutras, 29 juin 1930 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et Césarine-Marie (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen, mai 1923), son frère Gaston (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912), et son oncle Louis (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), en France, mais de demeurer en Algérie, le pays où vivait celle qu’il a épousée _ un peu avant ou un peu après _, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).


La parenté « algérienne » d’Amédée Ducos du Hauron et des siens _ autour et puis issus de lui _, est ainsi constituée du terreau des filiations en amont et des apparentements, en Algérie, de son épouse Marie-Louise Rey, et de la sœur de celle-ci, sa belle-sœur par conséquent, Aimée-Laurence Rey, bientôt épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; et en amont de ces deux sœurs Rey, leurs oncles et tantes Gentet, et d’abord leur grand-mère Anne-Marie Schwartz, à Orléansville d’abord.

Puis, les apparentements de cette famille Gentet, avec les Wachter, les Ferrand, les Confex ;

et un peu plus tard, à partir du mariage de la fille aînée d’Amédée et Marie-Louise, Eveline Ducos du Hauron, avec Henri Ducros, avec les Ducros, et leurs cousins Charavel et Ferrand, etc.

Avec cet enracinement orléansvillois des Gentet-Rey, je me suis donc intéressé aux apparentements, avec les Wachter, et les Bonopéra.

Au point d’être intrigué par la présence, en plusieurs faire-part de décès de ces familles, d’une certaine « Mme Vve Bonopéra« , voire  »Mme Vve Paul Bonopéra » ; ou même « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« …

Surtout quand je me suis heurté à la difficulté _ encore non résolue _ de faire coïncider la parenté Confex de celle-ci avec « Mme Vve Wachter née Confex« , sa sœur ; avec le fait que la mère des six enfants du défunt mari, Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) de cette « Mme Vve Paul Bonopéra« , était une certaine Joséphine Girot (ou Giraud), comme cela apparaît dans les six actes de naissances, aux mairies de Pontéba, de Charon, d’Orléansville ou de Ténès-Rabelais, des six fils de ce Paul Bonopéra !!!

Et à cela sont venues se rajouter encore les méandres un peu confus des relations familiales compliquées de Marguerite Bonopéra, la sœur aînée de Paul, avec les Morand de la Genevraye, jusque dans les fils parfois confus de sa descendance _ en partie du fait de la destruction des archives d’Etat-civil de la ville d’Orléansville, lors des  terribles tremblements de terre de 1954 et 1980 ; ou des trous conséquents qui affectent aussi d’autres archives d’Etat-civil de diverses communes d’Algérie : ce serait trop simple, sinon…

Voilà !

Et tout cela demeure passionnant.

Et j’avance progressivement, jour après jour, patiemment, pas à pas…

Ce mercredi 24 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Poursuite des recherches sur les fils (et belles-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) : à propos de ses six fils, Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges Bonopéra…

14fév

Toujours à la recherche de précisions au sujet des membres composant la constellation familiale, notamment dans la région d’Orléansville, de la branche « algéroise-algérienne » d’Amédée Ducos du Hauron _ l’aîné (Agen, 1866 – Alger, 1935) des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920) _,

je continue à m’intéresser à la famille de celle qui apparaît dans divers faire-part de décès des familles Ducos du Hauron, Gadel et apparentés (Gentet, Ferrand, Wachter, etc.) sous l’appellation de « Madame Veuve Bonopéra« , à partir de 1916, et encore en 1935...

Et je dois donc poursuivre, en particulier, la recherche entreprise avant-hier samedi 12 février, en mon article   ; et qui, du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil d’Orléansville, ainsi que de sa proche région (Pontéba, Oued Fodda, Vauban, Charon, etc.), rend bien difficile la tâche que me donne de reconstituer les généalogies des filiations et apparentements de ces familles liées…

Néanmoins, pas à pas, et bribe par bribe, je parviens à recueillir parfois de précieuses données (de mariage, de naissance, ou de décès) pouvant me faire avancer dans cette recherche des apparentements et filiations en cette Algérie de la période entre 1830 et 1940…

Aujourd’hui, dimanche 14 février, j’ai pu glaner quelques données concernant les six fils de Paul Bonopéra _ Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges _, nés entre 1877 et 1892 ;

ainsi que d’une bonne partie de leurs descendants, en commençant par ceux de la génération suivante, portant à leur naissance, eux aussi, le patronyme de Bonopéra.

Et j’ai orienté aussi ma recherche sur les épouses de ces fils de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ; ainsi que sur leurs enfants et descendants.

Ainsi sais-je désormais que l’épouse de Jean Bonopéra, le fils aîné, né à Pontéba le 18 juin 1877 _ et futur cafetier à Orléansville, rue d’Isly _, est Louise-Marie Hulne : née à Relizane le 5 mai 1881 ;

que l’épouse du second fils, Paul Bonopéra junior, né à Pontéba le 19 septembre 1878 _ et futur boulanger à Orléansville, rue d’Isly _, est Marie Cathebras _ je ne sais rien de plus à son propos ; sinon qu’elle deviendra elle aussi une « Mme Vve Paul Bonopéra« , le 3 novembre 1930; et continuera de gérer la boulangerie Bonopéra de la rue d’Isly à Orléansville ; la veuve de son beau-père Paul Bonopéra (décédé le 18 janvier 1916), devenant désormais « Mme Vve Paul Bonopéra mère«  ! _ ;

que le troisième fils, Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881, est très probablement demeuré célibataire _ c’est à son frère Julien que s’adresseront les condoléances, lors de son décès à Orléansville, le 5 mars 1927 _ ;

que le quatrième fils, Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883 _ et futur cafetier, lui aussi, à Orléansville, rue d’Isly (à préciser…) ; et à ne pas confondre avec son cousin qui porte le même patronyme d’Auguste Bonopéra, fils du frère de Paul, Jean-Nicolas Bonopéra, et né  à Mustapha le 5 juillet 1894 _ a été lui aussi marié ; mais je ne me suis pas encore penché sur sa situation familiale pour être en capacité de l’évoquer pour le moment… ;

que l’épouse du cinquième fils, Julien Bonopéra, né à Charon le 9 janvier 1887 _ et futur commis aux Postes et Télégraphe, à Orléansville, puis à Alger _, est Germaine-Jeanne-Lucie-Geneviève Besse, institutrice ;

 et que j’ignore si le sixième fils, Georges Bonopéra, né à Ténès le 22 février 1892 _ et militaire de carrière _ a eu le temps de se marier et d’avoir des enfants, avant de mourir pour la France le 7 mars 1918, à Arbouans, dans le département du Doubs, entre Monbéliars et Beaucourt…

À suivre :

en commençant par l’identification des Bonopéra de la génération suivante ;

et de leurs descendants…

Ce dimanche 14 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouvelles avancées à propos de « Mme Vve Bonopéra » et la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 19 janvier 1916)

09fév

Mes 4 précédents articles

consacrés aux ramifications des familles Wachter ( et ) et Bonopéra ( et )

résultaient d’un effort de réunir le maximum d’informations accessibles _ du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil lors des terriblement destructeurs tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980 _, dans l’espoir de rencontrer la plus anodine et apparemment futile information susceptible de me servir d’infime indice capable de me mettre enfin sur la voie de données plus précises concernant l’identité de cette « Madame Veuve Bonopéra« , dont j’avais fini par découvrir qu’elle était sœur _ donc née Confex _ de « Madame Veuve Wachter, née Confex« …

Bonopéra, Wachter :

des noms assez peu présents parmi la constellation des noms présents sur les faire-part de décès de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron qui m’intéresse,

à partir des filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,

et Aimée-Laurence Rey _ la sœur cadette de Marie-Louise et belle-sœur d’Amédée _, épouse, puis veuve, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

avec les Gentet d’Orléansville _ Marie-Louise et Aimée-Laurence étant filles d’Anatole et Rey et son épouse Adélaïde Gentet ; et ayant probablement vécu, devenues orphelines de leurs deux parents, à partir du décès de leur père Anatole, à Oran, le 28 janvier 1890, au foyer orléansvillois de leur oncle Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), et de son épouse née Wachter : mais j’ignore toujours son prénom, ainsi que sa place dans la fratrie des enfants de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) _ et les familles qui leur sont apparentées.

Quant nom même de Rey, il est très vite devenu absent des faire-part.

Et pour le nom de Confex, pas une seule fois celui-ci n’est apparu.

Et j’ai fini par comprendre que le destin des Ducos du Hauron et Gadel d’Algérie, passait, à travers la filiation des Rey aux Gentet, par des apparentements de ces familles

aux familles Ferrand _ Albert-Philippe-Albert Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927) étant l’époux de Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 75), qui devient sa veuve le 18 décembre 1927  _,

Wachter ;

et, un peu plus lointainement, Bonopéra ;

toutes possédant un certain ancrage _ voire un ancrage certain : plusieurs (Louis Gentet, Emile Wachter, Paul Bonopéra) y sont au moins conseillers municipaux ; et Anatole Rey en ayant été le maire, d’octobre 1880 à mai 1882 _ dans la cité d’Orléansville.

Alors, j’en viens enfin au fait de mes découvertes d’hier soir.

D’abord, j’ai découvert, sur le site d' »un siècle de naturalisations en Algérie, au Maroc et en Tunisie, de 1830 à 1930« , la date et le lieu de naissance _ que j’ignorais jusqu’ici : elles demeuraient inaccessibles… _ de ce Paul Bonopéra

dont la « Mme Vve Paul Bonopéra » qui m’intéresse, est tombée veuve, à Orléansville, le 19 janvier 1916 :

Paul Bonopéra, lui, est né à Miliana le 10 janvier 1856 _ cf ici les renseignements capitaux fournis par son livret militaire, en 1876.

Ainsi, ce Paul Bonopéra est-il très probablement, lui aussi, un des membres de la fratrie des enfants, tous, eux aussi, nés à Miliana :

le 2 février 1847 (la petite Hyacinthe),

le 22 janvier 1849 (la petite Marguerite),

le 19 février 1851 (le petit Jean-Baptiste-Nicolas),

tous issus du mariage entre Jean-Dionis-François Bonopéra, débitant de boissons, limonadier, et son épouse Margalida Miguela Saura…   

La seconde découverte que j’ai faite hier soir

est celle de la parenté de ces Bonopéra d’Orléansville _ outre ce Paul Bonopéra (et ses six fils), notamment le neveu Auguste (né à Mustapha le 5 juillet 1894 et fils du frère de Paul, Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra, et d’Antoinette Mélisse, veuve Poulin) ; à ne pas confondre avec l’Auguste (né à 0rléansville le 3 mars 1883), fils de Paul, qui tiendra le Café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville _ avec un des maires d’Orléansville :

Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904).

En effet, celui-ci a eu, en sa jeunesse _ viens-je d’apprendre sur un site présentant les maires successifs d’Orléansville : « pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871, à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore le degré de fiabilité de cette « petite histoire« , mais celle-ci a eu au moins le mérite de m’apprendre cet apparentement des Bonopéra avec les Morand de la Genevraye ; car, d’autre part, Auguste Morand de la Genevraye ont eu d’autres enfants que cette Augustine-Marguerite avant la date donnée ici pour le mariage de leurs parents, au mois de juin 1875 : Angèle ; Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 ; et peut-être aussi Jocelyne et Auguste-Michel ; en tout cas, Jules-Charles est né après juin 1875 : le 17 juin 1881... _ une enfant née hors-mariage, Augustine _ à ne pas confondre avec sa sœur Angèle, comme cela se découvre dans les actes de naissance des 4 enfants (trois avec Augustine, et un avec Angèle) que les deux sœurs ont eus avec le même époux Georges-Auguste Révillon d’Apreval : au décès d’Augustine, en effet, son mari, Georges d’Apreval, épousera sa belle-sœur Angèle, la sœur Morand de la Genevraye de la défunte Augustine _ avec Marguerite Bonopéra _ la sœur de Paul et de Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra ; et tante d’Auguste Bonopéra, qui tiendra le café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville : une important institution de la ville… _, le 1er janvier 1866 ;

avant d’épouser un peu plus tard Marguerite Bonopéra, et reconnaître officiellement la paternité de leur fille Augustine ;

puis d’avoir avec Marguerite Bonopéra, ensuite, au moins trois fils :

Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – 19 mars 1922) ;

Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – après 1938 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _) ;

et Georges Morand de la Genevraye (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935).

Ainsi se justifie la présence de « Madame Veuve Bonopéra » _ née Confex (j’ignore son prénom), et tante maternelle du défunt Alphonse Morand de Genevraye, dont la mère était Marguerite Bonopéra, la belle-sœur de celle-ci qui, née Confex, était la veuve d’un Bonopéra, Paul, décédé le 19 janvier 1916 à Orléansville…  _ sur le faire-part du décès de son neveu Alphonse Morand de la Genevraye _ décès survenu le 19 mars 1922, à Orléansville _, paru dans le Progrès d’Orléansville, le 25 mars 1922 Alphonse étant l’aîné des trois fils de Marguerite Bonopéra et son époux Auguste Morand de la Genevraye.

Et l’on comprend que ce statut de belle-sœur _ via Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur de son époux Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856) _ du maire Auguste Morand de la Genevraye, assurait à « Mme Vve Paul Bonopéra« , propriétaire, une confortable place dans la constellation orléansvilloise ;

apparentée qu’elle était déjà aussi _ via divers apparentements par mariages _, avec les anciens maires ou conseillers municipaux d’Orléansville : Anatole Rey _ maire d’Orléansville en 1880-81, puis adjoint au maire d’Oran à son décès, à Oran, en 1890 _, Louis Gentet _ conseiller municipal et adjoint au maire d’Orléansville _, et, au tout premier chef, son mari, Paul Bonopéra, conseiller municipal d’Orléansville.

À suivre…

Ce mardi 9 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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