Archives du mois de août 2024

Découvrir le sublime Klenke Quartett dans un époustouflant parfait CD « Ravel – Schulhoff – Erkin », en un programme magnifiquement composé et une lumineuse prise de son superlative…

31août

Découvrir le sublime Klenke Quartett dans un époustouflant parfait CD  Accentus music  ACC 30607 « Ravel – Schulhoff – Erkin«  _ enregistré au Studio Residence Paliesius, en Lithuanie, au mois de février 2023 _ :

quel choc musical !

_ je n’en ai hélas pas pu dénicher de podcast ni de vidéo disponible sur la toile pour vous le faire partager ;

si, l’ami Bernard Séve, auquel j’avais adressé à 9h 31 ce dimanche 1er septembre cet article, vient de me communiquer par retour presque immédiat de courriel, à 10h 00, le très précieux podcast de ce magistral CD, que lui a su trouver… Grand merci !

Quelle extraordinaire lumière !..

_ restituée grâce à une prise de son d’une clarté somptueuse !

C’est ce matin que j’ai eu à ma disposition ce CD magnifique chez mon disquaire préféréré, auquel j’avais pris soin d’expressément le commander, suite à ma lecture gourmande de l’article « Deux mondes »  du toujours très avisé Jean Charles Hoffelé sur son blog Discophilia en date du 15 juillet dernier _ ne serait-ce que pour le sublime Quatuor de Ravel !!! Et en quelle interprétation ici ! Ainsi que quelle stupéfiante superlative prise de son, il faut le souligner…

DEUX MONDES

La clarté féline _ oui _, où se diffractent les lumières de l’harmonie, quel saisissement _ absolu !!! _ dès la première page du Quatuor de Ravel selon les Klenke. Leur longue fréquentation de Mozart _ regardez et écoutez donc ici leur prestation mozartienne en cette brève vidéo (de 4′ 24) que j’ai pu dénichée sur le Net… _ a épuré leur jeu, précisé leurs polyphonies, élevé leurs chants. Fabuleux simplement _ oui, oui, oui _, et plaçant l’opus de Ravel dans le grand concert de la nouvelle musique du début du XXe siècle _ c’est tout à fait cela, en effet, et pour le plus grand bien de notre écoute excellemment renouvelée et tellement admirative de ce chef d’oeuvre de Ravel .. Les quatre amies _ Annegret Klenke, Beate Hartmann, Yvonne Uhlemann et Ruth Kaltenhaüser, il faut évidemment citer leus noms _ ne sacrifient pourtant pas la tendresse du « Très doux » de l’Allegro, ni la vigueur de l’Assez vif. Mais cette précision parfaite _ voilà, voilà ! _ fait entendre les audaces _ sidérantes _ de l’harmonie plus qu’aucune autre version depuis celle des Italiano _ mais oui, et c’est formidablement étonnant.

Tout bascule dans le Très lent, vrai « Schattenhaft », sorte de petite Nuit transfigurée où se dit un conte hanté. Magie noire des quatre archets murmurant, du Dutilleux déjà ? Mais non, après le raptus façon Scarbo du Final, j’aurai voulu m’immerger dans le Deuxième Quatuor de Schönberg, sa suite logique si l’on en croit le regard des Klenke.

Elles lui auront préféré les 5 Pièces _, superbissimes ! composées en 1923 : quel chef d’œuvre ! _ de Schulhoff _ Erwin Schulhoff :Prague, 8 juin 1894 – camp de Wülzburg, 18 août 1942… _, formidablement enlevées _ voilà ! _, et le Quatuor d’Erkin _ Ulvi Cemal Erkin : Constantinople, 14 mars 1906 – Ankara, 15 septembre 1972 ; un très important compositeur turc, qui a étudié à Paris entre 1925 et 1930, notamment auprès de Nadia Boulanger ; son très marquant « Quatuor« , composé en 1935-36, fut créé le 22 avril 1938… _,strict, même dans ses usages distanciés des musiques populaires, pièce maîtresse de son catalogue des années trente dont elles n’édulcorent pas les âpres beautés _ voilà, voilà. Pourtant Schönberg aurait parfaitement répondu et prolongé leur génial _ et c’est parfaitement juste !Ravel

_ peut-être, mais, quant à moi, je me réjouis pleinement de ré-écouter, aussi superbement interprétées ici par les Klenke, ces percutantes puissantes « Fünf Stücke für Streichquartett » de Schulhoff, de 1923 ; ainsi que de découvrir ce très beau « Quatuor«  d’Erkin, en un programme si magnifiquement composé par ces merveilleuses musiciennes, dont je découvre enfin par ce CD l’existence…

LE DISQUE DU JOUR

Maurice Ravel (1875-1937)


Quatuor à cordes en fa majeur, M. 35


Erwin Schulhoff (1894-1942)


5 Pièces pour quatuor à cordes, WV 68


Ulvi Cemal Erkin (1906-1972)


Quatuor à cordes

Klenke Quartett

Un album du label Accentus ACC30607

Photo à la une : les membres du Quatuor Klenke – Photo : © Uwe Arens

Bref, uu CD absolument indispensable !

Et pas seulement pour ce « Quatuor » de Ravel à l’écoute génialement renouvelée ici…

Et par un Klenke Quartett dont il faut de toute urgence découvrir et parcourir l’entière discographie…

Et avec _ je le répète _ une superlative lumineuse prise de son de cet excellent label Accentus music !

Ce samedi 31 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recueil actualisé d’articles sur le parcours en Béarn (dont le camp de Gurs) du Dr Benedykt Lippa (1914 – 2006) entre le 7 juin 1942 et le 30 septembre 1944 : les GTE du camp de Gurs, Marcel Brenot, Pierre Klingebiel à Oloron, Henriette Verdalle et Paul Verdalle à Navarrenx ; et les réseaux de Résistance en Béarn…

30août

Voici le recueil actualisé des articles de mon blog « En cherchant bien » que je viens d’adresser, à sa demande, à Miléna Burlaud, qui travaille à une thèse sur les musiciens internés au camp de Gurs sous l’Occupation ; afin de l’aider si peu que ce soit à obtenir quelques contributions (documentation – témoignages) à un film-documentaire sur les évadés du camp de Gurs qu’a actuellement en chantier le documentariste Dietmar Schulz…

 
 
 
 
 
 
 
Ces articles (longs et fouillés) ne sont pas rédigés en vue de leur vulgarisation auprès du grand public _ leur lecture requérant probablement une patience un peu rare, et vraiment motivée, voire carrément passionnée, pour ne pas paraître indigeste… _,
mais ils comportent un maximum d’informations de détails susceptibles d’aider si peu que ce soit les chercheurs désireux d’informations précises et inédites de micro-histoire…
 
Et c’est moins aux évadés du camp de Gurs _ déjà, ceux-là furent-ils très nombreux ? Et c’est surtout sur les filières des réseaux de résistance locaux, qui les ont aidés à passer en Espagne, qu’il faudrait aller puiser des renseignements… _ que je me suis personnellement intéressé qu’aux membres des divers GTE retenus en ce camp dit de Gurs, qui en furent alors les prisonniers,
tel mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislawow, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006), de juillet 1942, à son arrivée, depuis Grenade-sur-Adour, où il avait été interpellé et détenu quelques jours fin juin par des gendarmes du régime de Vichy _ il avait franchi clandestinement la ligne de démarcation à Hagetmau, le 7 juin 1942, à l’heure du repas de midi : ma mère Marie-France Bioy, sa fiancée, et ma tante Marcelle Bioy, l’avaient accompagné jusque là en un transport de fugitifs organisé par une infirmière de la cliique Bagatelle, à Talence… _, à août 1943, où il a pu légalement, contrat de travail en règle en poche, gagner Oloron avec, donc, un contrat dit « agricole » pour travailler, en tant que membre du 526e GTE (Groupe de Travailleurs Etrangers) d’Izeste, puis Oloron, auprès de la famille de Pierre Klingebiel (1896 – 1984), professeur de philosophie au collège d’Oloron.
Au mois d’août 1943, en effet, et sur l’initiative, en amont, un peu plus tôt, de Marcel Brenot (1893 – 1986), qui a commandé, après le 152e GTE du camp de Gurs, le 526e GTE départemental d’Izeste, puis Oloron,
mon père bénéficie en effet d’un contrat dit « agricole » de pure complaisance, passé avec Pierre Klingebiel (1896 – 1984), protestant très actif, et proche des Résistants d’Oloron, dont son ami Jean Bonnemason (Gère-Bélestein, 20 novembre 1894 – Oloron-Sainte-Marie, 8 décembre 1955), Résistant actif de l’Armée secrète à Oloron, et qui dirigera un temps la municipalité d’Oloron à la Libération de la ville, au départ des Allemands et retrait des Collaborateurs _ une voie d’Oloron porte aujourd’hui le nom de Jean Bonnemason ; et celui-ci a appuyé la demande de mon père d’être reconnu comme « Résistant«  _ ;
Pierre Klingebiel avait déjà aidé plusieurs républicains espagnols, protestants _ dont plusieurs membres de la famille Maso, et le pasteur Arias Salvador Castro, que mon père, à son tour, aidera à échapper au pire, en 1944 à Muret, en Haute-Garonne… _, et d’autres encore, à quitter le camp de Gurs grâce à des contrats de travail, agricoles ou industriels, passés avc Marcel Brenot.
Et je tiens à citer ici in extenso le paragraphe suivant, de onze lignes, aux pages 269 et 270, de la plume d’André Klingebiel en son infiniment précieuse « Contribution à l’Histoire de la famille de Pierre Klingebiel, de 1919 à 1947« , un document de témoignage exceptionnel sur Oloron ces années-là :
« Le Commandant de la Compagnie de Travailleurs Etrangers de Pau-Oloron (n° 526) _ Marcel Brenot ! _ connaît bien Pierre Klingebiel qui a déjà accueilli des T.E. espagnols  en « contrat agricole » pour les sortir d’un internement d’attente à Gurs. Il _ Marcel Brenot, donc, et c’est à souligner _ recherche un contrat pour un jeune polonais qui a terminé ses études de médecine à Bordeaux en 1942 _ non, c’était au mois de juin 1939 ; ensuite, mon père a été Assistant en Oto-Rhino-Laryngologie du Professeur Georges Portmann à la Faculté de Médecine de Bordeaux, jusqu’à son départ précipité de Bordeauc, le 7 juin 1942, sur les conseils très avisés du Pr Portmann lui-même… _, et qui alors est clandestinement passé en zone libre pour ne pas être incorporé dans l’armée allemande _ ou bien pire... Les compétences de ce jeune médecin étranger seront fort utiles à la Compagnie auprès des travailleurs dispersés _ chez divers employeurs de la région d’Oloron. Mais pour qu’il ne soit plus interné à Gurs, il faut lui trouver un « travail agricole ou industriel ». Le professeur Klingebiel accepte avec complaisance de signer un contrat agricole pour le Dr Lippa qui pourra ainsi exercer ses talents au service de ses compagnons de la Compagnie » _ tel était donc, comme on le voit ici, le souci prioritaire du commandant de GTE Marcel Brenot… 
Le fils de Pierre Klingebiel, André Klingebiel _ né en 1930, et toujours de ce monde : nous nous sommes parlé au téléphone le 14 mars dernier… _, m’a très aimablement remis aussi tous les documents concernant mon père (TE au 526e GTE) que son père avait très minutieusement conservés ;
ainsi qu’un merveilleusement détaillé et passionnant travail d’hommage familial rendu à ses parents : une mine d’informations très précises sur leur vie à Oloron tout particulièrement…
Mes recherches les années 2013 – 2014  -2015 _ entreprises et effectuées à partir de mon entrée en retraite de l’Enseignement Public, le 12 décembre 2012 _, ainsi que mes fréquentes virées à Pau, à Oloron et puis à Navarrenx, au cours desquelles j’ai patiemment recherché des documents, et surtout recueilli de très précieux témoignages de personnes presque toutes hélas décédées aujourd’hui (en 2024), ont constitué pour ma curiosité passionnée une très féconde aventure, qui vient se réactualiser ce mois d’août 2024 autour de ce projet de conférence l’année prochaine, 2025, à Navarrenx, à l’invitation du Centre Historique de l’Arribére (le CHAr), afin de rendre, en la belle cité de Navarrenx, l’hommage que méritent Henriette Verdalle (1896 – 1988), active militante des Droits de l’Homme et de la lutte contre l’antisémitisme, et son père Paul Verdalle (1860 – 1949 ou 50), maire et conseiller général de Navarrenx, celui-là même qui avait accédé à la demande de Jean Mendiondou (1885 – 1961), député-maire d’Oloron, de bien vouloir aider à « accueillir », en 1938, les républicains espagnols de la Retirada réfugiés en France, sur le territoire de sa circonscription d’Oloron :
ce fut ainsi sur les territoires des communes de Dognen, Préchacq-Josbaig et Gurs, que fut construit, avec des matériaux précaires _ la durée de ce camp (provisoire) était initialement prévue comme devant être brève… _, le camp de rétention dit de Gurs…
Et Paul Verdalle l’avait effectivement accepté, en 1938…
Et les liens très amicaux qui ont demeuré toute leur vie durant, entre Henriette Verdalle (1896 – 1988) et Marcel Brenot (1893 – 1986) _ Frédéric-François Wachsner (Ohlau, 1893 – Navarrenx, 1958), bénéficiaire d’un semblable « contrat agricole » de complaisance octroyé par Marcel Brenot à Henriette Verdalle afin que cet avocat berlinois donne des cours d’Allemand au fils d’Henriette, André Laclau-Barrère (1925 – 2001) qui préparait alors le bac chez lui, au Vieux-Logis, au faubourg de Navarrenx, s’évada ensuite en Espagne, passa par le camp de Miranda de Ebro, de là réussit à rejoindre Londres, puis revint à Navarrenx en 1945, où il épousa le 8 décembre 1945 Henriette Verdalle, qui devint ainsi pour le reste de sa vie Madame Wachsner-Verdalle… _ ont incontestablement permis, eux aussi, la protection et l’évasion de certains prisonniers des GTE retenus au camp de Gurs ;
cf là-dessus les travaux remarquables de mon ami Bruno Le Marcis, époux de la petite-fille de Marcel Brenot, et découvreur, au décès de sa belle-mère Denise Brenot (1925 – 2014) des archives parfaitement conservées dans une armoire du père de celle-ci, Marcel Brenot (1893 – 1986)…
Afin de s’éclairer davantage sur la présence et les activités comme commandant du 152e GTE du camp de Gurs de Marcel Brenot, Bruno Le Marcis _ prenant connaissance des archives minutieusement conservées de celui-ci, qu’il venait ainsi de découvrir en leur armoire, et cherchant bien sûr à les déchiffrer et comprendre… _ avait pris contact avec LE spécialiste de ce camp de Gurs, qu’est le palois Claude Laharie ; et celui-ci l’a sur le champ envoyé _ le premier contact entre Bruno et moi-même, par courriel, puis par échange téléphonique, a eu lieu le 2 février 2015 _ à mes propres recherches sur les GTE des Basses-Pyrénées, dont j’étais devenu, sans le vouloir, entre 2013 et 2015, en quelque sorte LE spécialiste, au moins pour Claude Laharie…
Une amitié est ainsi née et s’est construite par nos fréquents échanges, entre les chercheurs que Bruno Le Marcis et moi-même sommes ainsi devenus, sans être ni l’un ni l’autre des historiens professionnels. Fin de l’incise…
Henriette Verdalle a aussi aidé, réfugiés qu’ils étaient un peu par hasard, à Navarrenx _ ils avaient franchi la ligne de démarcation à Salies-de-Béarn, et s’étaient immédiatement plu à Navarrenx, après un très bon repas au restaurant Camdeborde, comme s’esn souvient bien Nelly Cassin, alors qu’ils envisageaient auparavant de chercher à rejoindre Nice, le berceau de la famille Cassin… _, Pierre Cassin (1909 – 2000), son épouse Hélène Caroli (1905 – 1985) et leurs deux enfants, Nelly (née à Paris le 8 septembre 1932) et Jacques (1938 – 2020) _ leur fille, la philosophe Barbara Cassin, née plus tard, en 1947, est désormais membre de l’Académie française : elle y a été élue le 3 mai 2018 _ :
De leur minuscule maison, avec petit jardin, du quartier du Bois de Navarrenx, Pierre Cassin, avocat, et cousin parisien de René Cassin (1887 – 1976), se rendait quotidiennement au Vieux-Logis du faubourg de Navarrenx afin d’aider le jeune André Laclau-Barrère (né en 1925), le fils d’Henriette Verdalle, à préparer le bac ;
et plus tard, après la fin de la guerre, l’avocat Pierre Cassin a reçu chez lui à Paris André Laclau-Barrère qui, envisageant de devenir avocat, avait entamé des études de droit à Paris…
Et c’est Nelly Cassin (née donc en 1932) qui lors de plusieurs longues conversations au téléphone, et qui m’a invité chez elle à Chaville _ pour une très joyeuse rencontre à laquelle avaient été aussi conviés Didier Laclau-Barrère, petit-fils d’André Laclau-Barrère, et son épouse Sophie Koch, pour évoquer ensemble la vie à Navarrenx au Vieux-Logis, chez Henriette Verdalle, sous l’Occupation : ce fut le vendredi 12 juin 2015, chez Nelly Cassin-Jamet à Chaville, avec les membres de sa famille : ses filles Capucine et Eugénie et leurs époux Eric Naepels et Ivan Augusto, et son fils David Jamet et son épouse Marianne Deseilligny, tous très sympathiques… _, m’a fait partager ses souvenirs précis et très vivaces de la vie de sa famille Cassin à Navarrenx, où Nelly a été alors élève de l’école communale…
Tout cela est bien sûr passionnant, et très peu connu jusqu’ici.
À Bordeaux, ce vendredi 30 août 2024, Francis Lippa – Titus Curiosus

Une très impressionnante très puissante interprétation de « Eine florentinische Tragödie » d’Alexander von Zemlinsky sous la direction de Marc Albrecht…

29août

C’est une très impressionnante très puissante interprétation de « Eine florentinische Tragödie » d’Alexander von Zemlinsky, sous la direction ultra-pertinente de Marc Albrecht que l’excellent label Pentatone vient nous proposer avec son CD PTC 5186 739, enregistré live au Dutch National Opera & Ballet d’Amsterdam, au mois de novembre 2017, en 4 journées de prises,

avec trois excellents chanteurs assumant à la perfection la tension qui enflamme de part en part cette œuvre magnifique…

Sur la très grande pertinence et efficacité de l’interprétation de cette œuvre _ créée en 1917 _ en ce CD Pentatone, je ne peux qu’endosser le pas du très juste commentaire de Jean-Charles Hoffelé en son article « Doublé tragique » en date du 26 août dernier :

DOUBLÉ TRAGIQUE

Au cœur de la Grande Guerre, Alexander von Zemlinsky choisit non pas l’épique mais l’intime, un huis clos déduit de la pièce aux infinies ambiguïtés d’Oscar Wilde, confrontant un trio amoureux à la conclusion détonante : une fois son amant occis par son époux, Bianca enlace Simone dans un élan érotique où l’assassinat de Guido Bardi n’est pas anodin.

Ce meurtre comme puissance sexuelle tisse entre l’amant et l’époux un lien trouble que Wilde s’est bien gardé de souligner, contrairement à Zemlinsky : son opéra en un acte est d’abord celui de deux hommes, ce que font entendre avec leurs chants saillants John Lundgren et Nikolai Schukoff.

Ne barguignons pas, puisque paraissent aujourd’hui deux nouvelles versions de ce chef-d’œuvre (que le disque aura illustré à ce jour sept fois _ et c’est bien sûr à relever : l’œuvre marque… _), la gravure de Marc Albrecht l’emporte par la puissance dramatique _ voilà _, la tension accumulée qui éclate dans un meurtre saisissant _ à l’avant-dernière plage du CD _, le chef n’hésitant pas à souligner les liaisons dangereuses que Zemlinsky entretint à cette occasion avec le vérisme.

Ce que la scène transcende chez Marc Albrecht (et aussi chez la Bianca d’Aušrine Stundyte) manque à la lecture admirable d’exactitude, de fluidité menée grand train par Patrick Hahn : pas un détail de la spectaculaire machine orchestrale mise en place par Zemlinsky n’échappe, mais manquent les poisons, le délétère, l’étrange _ oui _ emplissant de maléfices le geste de Marc Albrecht qui rappelle celui d’Armin Jordan.

Lecture réductrice ? Je n’irai pas jusque là, elle pâlit simplement face au drame implacable _ voilà _ montré par sa rivale, mais la Bianca de Rachel Wilson, admirablement chantée, le Simone très Golaud de Christopher Maltman, même le Guido Bardi plus lyrique qu’à l’habitude de Benjamin Bruns (auquel un beau clairon ne manque pourtant pas), valent d’être entendus, et puisque Patrick Hahn ajoute en postlude la version de concert de l’Ouverture, ne boudons pas l’autre volet de ce diptyque.

LE DISQUE DU JOUR

Alexander von Zemlinsky(1871-1942)


Eine florentinische Tragödie, Op. 16

Nikolai Schukoff, ténor
(Guido Bardi, prince de Florence)
John Lundgren, baryton
(Simone, un marchand)
Aušrine Stundyte, soprano
(Bianca, sa femme)

Netherlands Philharmonic Orchestra
Marc Albrecht, direction


Un album du label Pentatone PTC5186739

Alexander von Zemlinsky(1871-1942)


Eine florentinische Tragödie, Op. 16

Benjamin Bruns, ténor
(Guido Bardi, prince de Florence)
Christopher Maltman, baryton (Simone, un marchand)
Rachel Wilson, soprano
(Bianca, sa femme)

Münchner Rundfunkorchester
Patrick Hahn, direction


Un album du label BR-Klassik 900347

Photo à la une : le ténor Nikolai Schukoff –
Photo : © ARSIS Artist Management

Zemlinsky : un compositeur à beaucoup mieux ré-écouter…


Ce jeudi 29 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour revenir au maire et conseiller général de Navarrenx Paul Verdalle (1860 – 1948) et sa fille Henriette Verdalle (1896 – 1988), un point sur mes recherches entreprises en 2015 sur leur famille originaire de Dognen, les Labourdette…

28août

Suite à mes articles «  » de vendredi 16 août,

et « « , de dimanche 18 août derniers,

et dans le cadre, surtout, du projet de venir l’année prochaine 2025 à Navarrenx rendre l’hommage qu’ils méritent _ historiquement ! _ à Paul Verdalle (Mauléon-Barousse, 19 mars 1860 – possiblement Navarrenx, 9 mars 1948), avocat, notaire, maire de Navarrenx et conseiller général, et à sa fille Henriette Verdalle (Navarrenx, 31 août 1896 – Mauléon-Licharre, 27 août 1988), militante efficace des Droits de l’Homme et de la lutte contre l’antisémitisme,

je me replonge depuis avec assiduité à l’enquête entreprise à leur propos l’année 2015, il y a 9 ans déjà, avec plusieurs passages de ma part à Navarrenx, et rencontres fécondes avec divers témoins encore en vie alors de la période d’Occupation (1940 – 1944) de Navarrenx,  et du proche camp dit de Gurs _ installé là, principalement sur le territoire de la commune de Dognen, en 1938, pour les Républicains espagnols, grâce à l’acceptation de Paul Verdalle, maire et conseiller général (radical-socialiste) de Navarrenx, après le refus du maire d’Ogeu (de 1938 à 1955), le chanoine Arthur Biers (1888 – 1982)… 

En commençant par des recherches à propos de la famille Labourdette, la famille de l’épouse de Joseph-Dominique-Paul Verdalle : Mathilde-Marie Labourdette (Dognen, 8 août 1872 – Navarrenx, 5 juin 1956) ; leur mariage avait eu lieu à Dognen, le 26 janvier 1895…

Et je me permets, pour commencer, de reprendre tout simplement ici une note de travail de recherche réalisée le 21 juillet 2015, à propos de la présence à Dognen de cette famille Labourdette, venue là depuis sa résidence antérieure dans la commune voisine d’Ogenne-Camptort, entre 1808 et 1812, soient les naissances en 1808 et 1812 des deux premiers enfants du couple formé par Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne-Camptort, 10 juin 1782 – Dognen, maison Marmont, 20 février 1850) et son épouse Jeanne Saint-Martin (Ogenne-Camptort, 31 mars 1781 – Madrid, 23 novembre 1862) :

celle du fils aîné Jean Labourdette dit Lalande (Ogenne-Camptort, 15 mars 1808 – Dognen, Maison Hurté, 23 juin 1888) et celle de son frère cadet Jean Labourdette dit Berducq (Dognen, 25 mars 1812 – Dognen, 1903)…

À Dognen, diverses résidences et propriétés (et métairies) ont concerné les Labourdette auxquels je m’intéresse autour et à partir d’Henriette Verdalle (Navarrenx, « maison Castéra »,  22 août 1896 – Mauléon-Licharre, 27 février 1988) _ ainsi que de sa mère Mathilde Labourdette (Dognen, château de Saint-Saudens, 19 février 1871 – Navarrenx, 5 juin 1956), et épouse de Paul Verdalle, et, plus en amont, de ses grands parents maternels Marie Labourdette (Dognen, 19 février 1841 – Navarrenx, 24 juillet 1921) et Damas Labourdette (Dognen, 25 mars 1818 – Dognen, château de Saint-Saudens, 26 mai 1880), le troisième (1818 – 1880) des frères Labourdette, après Jean Labourdette dit Marmont (1808 – 1888) et Jean Labourdette dit Berducq (1812 – 1903), fils de Pierre de Labourdette-Berducq (Ogenne, 1782 – Dognen, 1850) et son épouse Jeanne Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid, 1862) _quant à ses activités d’aide aux réprouvés du régime de Vichy et des Nazis, voire de résistance,  à Dognen et Navarrenx, ainsi qu’auprès de divers internés des Groupes de Travailleurs Etrangers (GTE) du camp de Gurs _ dont le 182e GTE qu’a dirigé le commandant Marcel Brenot, qui fut lié toute leur vie durant, avec Henriette Verdalle… _ durant l’Occupation (fin juin 1940 – fin août 1944) _ Henriette Verdalle, divorcée le 22 avril 1940 de son premier mari, épousé à Cierp le 28 mars 1924, Jean Laclau-Barrère (Montfiort, 6 janvier 1901 – Orthez, 6 juillet 1965), épousa à Navarrenx le 8 décembre 1945 Frédéric-François Wachsner (Ohlau, 1893 – Navarrenx, 28 février 1858), qui fut un temps membre du 182e GTE du camp de Gurs, que le commandant de ce GTE, Marcel Brenot (Saint-Laurent, 17 juillet 1893- Voisins-le-Bretonneux, 1er janvier 1986) l’avait aidé à engager, par un contrat de travail de complaisance, afin de donner des cours d’Allemand à son fils André Laclau-Barrère (Cierp, 4 novembre 1925 – Pau, 1er mai 2001) à leur domicile, Le Vieux Logis, au faubourg de Navarrenx ; André préparait alors le baccalauréat… ; sur tous ces détails, cf mon très précieux article « «  en date du 22 avril 2015…
Et cela à partir de l’installation à Dognen, entre 1808 et 1812, des arrière-grands-parents maternels Labourdette d’Henriette Verdalle, Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne-Camptort, 10-6-1782 – Dognen, « maison Marmont », 24-2-1850) et son épouse Jeanne Saint-Martin (Ogenne, 21 mars 1781 – Madrid, après 1857 ? _ oui, c’est bien à Madrid, le 23 novembre 1862, que Jeanne-Saint-Martin est effectivement décédée ! Celle-ci était déjà dite résider (de même que les nouveaux époux) à Madrid au moment du second mariage, enregistré à Dognen le 14 février 1857, de son fils aîné, Jean Labourdette dit Lalande (Ogenne, 15 mars 1808 – Dognen, maison Husté, 23 juin 1888), veuf de Marie Sempé, ou Saint-Pée dite Salenave (Dognen, 28 novembre 1804 – Dognen Maison Lalande, 19 octobre 1855), avec Françoise Davancaze (Dognen, 27 janvier 1823 – Dognen, 12 avril 1890), d’après Jean-Louis Anglade (lui-même est apparenté aux Labourdette : Jean-Louis Anglade est l’arrière-petit-fils de Marie Labourdette Marmont (Dognen, 5 octobre 1856 – Navarrenx, 6 juin 1931), l’épouse, à Dognen le 30 novembre 1876, de Rémy Anglade (Navarrenx, 20 mai 1845 –  Navarrenx, 14 avril 1912) ; il est le petit-fils de Jean-Alphonse Anglade (Navarrenx, 3 mars 1878 – Navarrenx, 30 avril 1954) et son épouse Marie-Louise Lavie (Narp, 26 août 1882 – Navarrenx, 21 avril 1940) ; et le fils de Pierre-Rémy Anglade (Navarrenx, 4 août 1907 – Navarrenx, 30 juin 1986) et son épouse Marie-Mélanie Peyre (Navarrenx, 6 mai 1912 – Navarrenx, 1er mars 2004) ; il réside à Génilac, dans la Loire …) ; lesquels époux Jean Labourdette-Lalande et Françoise Davancaze décèderont tous les deux à Dognen, à la « maison Husté » : lui, le 23 juin 1888, et elle, le 12 avril 1890 _ et des 8 enfants Labourdette qui sont nés, de 1808 à 1826, à ce couple de Pierre Labourdette-Berducq (Ogenne, (1782 – Dognen, 1850) et son épouse Jeanne de Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid, 1862) :
1) Jean Labourdette dit Lalande (Ogenne, 15 mars 1808  Dognen, peut-être 23 juin 1888),
2) Jean Labourdette dit Berducq (et dit aussi Marmon ?..) (Dognen, 25 mars 1812 – Dognen, 1903 _ date à préciser _), père de la grand-mère d’Henriette Verdalle, Marie Labourdette (qui épousera Damas, le frère cadet de son père),
3) Jeanne Labourdette (Dognen, 7 avril 1816 – peut-être Dognen, 1830 ? ou 1854 ?),
4) Damas (ou Jean Damas) Labourdette (Dognen, 25-3-1818 – Dognen, château de Saint-Saudens, 26-5-1880), père de la mère d’Henriette, Mathilde Verdalle, 
5) Jeanne-Marie Labourdette (Dognen, 2 avril 1820 – peut-être Dognen 1875 ?),
6) Jean-Pierre Labourdette (Dognen, 15 février 1825 – ?)
7) Jean-Baptiste Labourdette  (Dognen, 27 novembre 1826 – Paris, 1895 _ date à préciser _), le fondateur de l’entreprise de carrossiers qui deviendra célèbre dès la fin du XIXe siècle à Paris et Courbevoie ;
et 8) Jean Labourdette (Dognen, 5 juin 1832 – ?).
… 
Par cette expression des « diverses résidences et propriétés (et métairies) » des Labourdette situées à Dognen, je veux parler des propriétés
du château de Saint-Saudens,
de la maison dite Marmont,
de la maison dite Lalande,
de la maison dite Husté,
toutes situées sur le territoire de la commune de Dognen
Cependant, je tiens à préciser dès cette introduction qu’avant cette installation à Dognen de Pierre de Labourdette dit Berducq vers 1808 – 1809 – 1810 – 1811 – 1812,
résidaient déjà à Dognen au XVIIIe siècle d’autres Labourdette (peut-être étaient-ce des cousins de ces Labourdette venus d’Ogenne…),
dont l’un au moins était un Labourdette dit Marmon : Jean Labourdette dit Marmon, né à Dognen en 1786 _ il faut s’intéresser à lui ! _ ;
ainsi, au XVIIIe siècle, se sont mariés à Dognen, déjà, plusieurs Labourdette :
Pierre Labourdette (en 1699, avec Marie Perreilh),
Pierre Labourdette (en 1729, avec Marie Saint Pé),
Pierre Labourdette (en 1737, avec Catherine Lageire) _ s’agit-il du même, devenu veuf ? _,
Pierre Labourdette (en 1765, avec Jeanne Laborde Lavigne) ;
et, de même, je note que sont nés à Dognen, avant 1810, les Labourdette suivants :
Jeanne (en 1702peut-être décédée en 1703 _),
Jean (en 1704peut-être décédé en 1779 _),
Bernard (en 1707 _ peut-être décédé en 1808 _),
Pierre (en 1709probablement celui qui s’est marié en 1729 avec Marie Saint Pé ; un autre Pierre Labourdette (ou s’agit-il du même devenu veuf ?) épouse, toujours à Dognen, en 1837, Catherine Lageire _),
Pierre (en 1729un des deux de ces Pierre Labourdette (à moins que ce ne soit encore un troisième encore…) est décédé en 1733 _),
Marie (en 1766peut-être décédée en 1780 ; mais une Marie Labourdette épouse en 1798 Jean Pierre Cediey _),
Pierre (en 1771),
Jean (en 1771peut-être décédé en 1779 _),
Anne (en 1775),
Pierre (en 1779),
Marie (en 1795 _ peut-être décédée en 1803 _),
Jeanne (en 1796épouse peut-être Joseph Lacroutz en 1820, et peut-être décédée en 1830 _),
Marie (en 1800),
Marie (en 1801une des deux Marie Labourdette est décédée en 1803 _),
Jean (en 1803 _ probablement décédé en 1803),
Jean-Baptiste (en 1806),
Jeanne (en 1807 _ peut-être décédée en 1830).
Les Labourdette dits Berducq qui, d’Ogenne, viennent s’installer à Dognen pour des raisons que j’ignore à ce jour _ peut-être afin de venir y élever des chevaux, en ce territoire de grasse plaine alluviale de bord de gave d’Oloron, à Dognen, riche en effet en prairies ; plusieurs d’entre ces Labourdette sont aussi non seulent forterons, mais maréchaux-ferrants ; et l’un entr’eux vendra à Madrid des chevaux à la reine Isabelle II d’Espagne… _ne sont donc pas les seuls Labourdette s’installant ces années-là, entre 1808 et 1812, à Dognen ; ils y retrouvent peut-être, voire probablement, des cousins Labourdette qui y résidaient déjà…   
1605 Monein
Au début du XVIIe siècle (à partir de 1600 environ), sous le règne du bon roi Henri, les ancêtres Labourdette de ceux que je nomme les Labourdette de Dognenc’est-à-dire les ancêtres de Mathilde-Marie Labourdette, la mère de cette Henriette Verdalle qui principalement m’intéresse _ résident alors à Monein : Jean de Labourdette, laboureur, est né à Monein vers 1605 ; son épouse, Bernarde Rembes, y est née elle aussi, vers 1610.
Et il est probablement difficile à la recherche généalogique de remonter au-delà de ces années de pacification religieuse, du fait de nombreuses destructions de documents qui ont eu lieu durant les guerres de religion de la fin du XVIe siècle…
1666 Lucq-de-Béarn 
Puis dans les années 1660, un de ces Labourdette de Monein se déplace à Lucq-de-Béarn : le 25 novembre 1666, c’est en effet à Lucq-de-Béarn qu’a lieu le mariage de Bernard de Labourdette, laboureur (qui était né à Monein le 1er septembre 1639), et Jeanne Florence, née à Lucq-de-Béarn vers 1645, Bernard de Labourdette étant fils de Jean Labourdette et Bernarde Rembes.
Ainsi aux générations suivantes de cette famille Labourdette, et de père en fils, résident toujours à Lucq-de-Béarn, le fils de Bernard et Jeanne, Pierre de Labourdette (né à Lucq le 17 septembre 1667, et époux de Marie de Pèbe, née à Lay-Lamidou) ; le fils de Pierre de Labourdette et Marie de Pèbe, Jean de Labourdette (né à Lucq le 13 octobre 1714décédé peut-être à Lucq en 1747, ou en 1771… _, et époux  d’Anne de Massigoge, née à Lucq, le 10 mars 1712, et décédée le 23 août 1779) ; et encore le fils de Jean de Labourdette et Anne de Massigoge, Pierre de Labourdette (né à Lucq le 2 janvier 1748, et époux, à Lucq, le 25 novembre 1777, de Suzanne Estrebou (ou Estrabou), née à Monein le 24 avril 1754.
Et ce Pierre de Labourdette, forgeron, décède en 1803 _ date et lieu à préciser : peut-être est-ce à Ogenne ; et nous allons voir ce qui conduirait à le supposer _et je remarque au passage qu’un Pierre Labourdette meurt à Ogenne en 1806 _ mais jignore le lieu et la date du décès de son épouse Suzanne Estrebou : peut-être en 1845 à Monein ; ou bien à Lucq, en 1845 aussi.
1782 Ogenne
Si les deux premiers enfants de Pierre de Labourdette (2 janvier 1748 – 1803) et Suzanne Estrebou (24 avril 1754 – peut-être 1845), Jean de Labourdette (né à Lucq le 27 juillet 1777 et décédé à Monein (village des grands-parents maternels Estrebou) le 30 septembre 1855 ; celui-ci était forgeron) et sa sœur Anne de Labourdette (née à Lucq le 13 mai 1779 et décédée à Moneince peut être en 1789, 1814, 1821, 1836, 1843, ou 1862… _), naissent à Lucq, en 1777 et 1779, il faut remarquer que le fils suivant de Pierre et Suzanne, Pierre de Labourdette dit Berducq pour quelles raisons celui-ci est-il nommé ainsi « Berducq » ? Et à partir de quand ? Est-ce lié à la maison qu’il vient habiter ? Peut-être ; ou bien en raison de son métier lié au fer ; mais est-ce à partir de son installation à Dognen qu’il reçoit ce qualificatif ? ; ou bien dès son mariage, à Ogenne, le 26 décembre 1807, avec Jeanne Saint-Martin  ? À vérifier… _naît, lui, à Ogenne, le 10 juin 1782, où ses parents se sont donc déplacés depuis Lucq et installés : entre mai 1779 (naissance de leur fille Suzanne à Lucq) et juin 1782 (naissance de leur fils Pierre à Ogenne).
Et, si c’est à Ogenne, encore, que ce Pierre de Labourdette dit Berducq se marie le 26 décembre 1807 avec Jeanne Saint-Martin (Jeanne-Marie Saint-Martin est née, elle aussi, à Ogenne, le 21 mars 1781 il faut remarquer que celle-ci est peut-être décédée, et c’est bien le cas, à Madrid : elle y était domiciliée, semble-t-il, en 1857, selon ce qu’indique Jean-Louis Anglade (qui indique aussi la persistance à Madrid de la présence de Labourdette ; présence peut-être liée, ensuite, aux liens des carrossiers Labourdette, fils et petit-fils issus de Jean-Baptiste Labourdette, avec la cour des rois d’Espagne (Alphonse XIII, les Infants), qui se montrent très vite friands des magnifiquesfiques carrosseriees de leurs automobiles…) ; cependant selon le site mclvl.fr une Jeanne Saint-Martin meurt à Ogenne en 1847 ; et une Jeanne-Marie Saint-Martin décède en 1857, toujours à Ogenne… _c’est bien, en revanche, à Dognen que ce Pierre de Labourdette dit Berducq meurt, quarante-trois ans plus tard, à l’âge de 67 ans, le 24 février 1850, à la « maison Marmont »  _ indication qu’il importera de déchiffrer
Or une maison « dite Marmon » se trouve tout à côté de la propriété d’une famille Lartigue, à Dognen ; une maison « dite Marmon » que Marie-Madeleine Labarère, née Basterreix (à Gareinden, le le 30 décembre 1940), épouse, à Dognen le 22 juin 1961, puis veuve de Philippe-Auguste Labarère (Dognen, 26 mai 1927 – Pau, 12 juin 2001), dont la maison est « dite Husté », a pris la peine de venir me montrer, cette maison « dite Marmon », située non loin de chez elle, lors de ma venue à son domicile, à Dognen, lorsque je lui ai rendu visite, à l’approche de midi, lors de ma venue à Dognen le lundi 13 juillet 2015 ; juste auparavant, je m »étais rendu au cimetière de Dognen, où j’avais pu voir, à gauche de l’entrée et contre le mur de gauche du cimetière, la tombe de la famille Verdalle… Fin de l’incise.
Est-ce, ou pas, à partir de, et du fait de, son installation à Dognen, entre mars 1808 et 1812, que ce Pierre de Labourdette dit Berducq ajoute à son nom de Labourdette ce nom de Berducq ?
Et pour quelles raisons procède-t-il (ou procède-t-on) à un pareil ajout ?.. Est-ce lié, ou pas, à la maison où il habite (ou vient habiter) ?
Jeanne Marie Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid, 1862), mère des 8 enfants dont procèdent, à Dognen, les ancêtres maternels Labourdette d’Henriette Verdalle (Navarrenx, 1896 – Mauléon-Licharre, 1988_ ancêtres qui sont, en remontant les générations de Labourdette, la mère d’Henriette Verdalle, Mathilde-Marie Labourdette (Dognen, 1871 – Navarrenx, 1956) ; puis les parents de cette Mathilde-Marie Labourdette : Marie Labourdette Marmont (Dognen, 1841 – Dognen, 1921) et son premier époux Damas Labourdette (Dognen, 1818 – Dognen, 1880), lequel se trouve être à la fois le père de Mathilde-Marie Labourdette, mais aussi son grand-oncle, en tant que frère cadet du grand-père maternel de Mathilde-Marie Labourdette, Jean Labourdette dit Berducq (Dognen, 1812 – Dognen, 1903) : ces deux derniers, les frères Jean Labourdette Berducq (1812 – 1903) et Damas Labourdette (1818 – 1880) étant le second et le troisième des fils de Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 1782 – Dognen, 1850) et Jeanne Marie Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid, 1862) _est fille de Jean Saint-Martin, laboureur, né à Camptort le 2 janvier 1750, et d’Anne Lacoste, née à Préchacq-Navarrenx en 1750, mariés à Ogenne le 10 février 1779. Ce Jean Saint-Martin étant lui-même fils de Jean Saint-Martin, né à Ogenne en 1708 et décédé à Ogenne en 1776, et de Marie Mirassou, née à Ogenne le 10 juillet 1718 ; et qui se sont mariés à Ogenne le 30 octobre 1745. Et cette Marie Mirassou est elle-même fille de Jacques Mirassou (fils naturel de Marie Mirassou, né en 1669) et de Marie Bernardine Caubarrère, mariés à Ogenne le 14 février 1708.
… 
Pour ce qui concerne les professions de ces divers Labourdette ancêtres de Mathilde-Marie Labourdette et sa fille Henriette Verdalle,
Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 10 juin 1782 – Dognen, 24 février 1850) _ de même qu’ensuite son dernier fils Jean Labourdette (né à Dognen le 5 juin 1831, et époux, à Dognen le 26 octobre 1856, de Geneviève Husté) _, a été qualifié de « maréchal-ferrant » ;  alors que son frère aîné Jean Labourdette (Lucq, 27 juillet 1777 – Monein, 30 septembre 1855), ainsi que leur père Pierre (ou Jean-Pierre) de Labourdette (Lucq, 2 janvier 1748 – Ogenne ?, 1803), étaient, eux, qualifiés de « forgerons ».
Et il faut ici remarquer au passage que le territoire de prairies limoneuses de Dognen, où descendent des collines d’Ogenne s’installer en plaine ces Labourdette entre 1808 et 1812, est particulièrement propice à l’élevage de chevaux (à élever et vendre, comme à ferrer).
Et ce n’est pas non plus bien sûr pour rien que la brillante et très prospère affaire parisienne des Labourdette descendants de Jean-Baptiste Labourdette (Dognen, 28 novembre 1826 – Paris 1895), le quatrième des frères Labourdette _ fils de Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 1782 – Dognen, 1850) et son épouse Jeanne Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid 1862) _, et qui épouse à Paris le 21 mai 1853, Conception Peyrous (Navarrenx, 8 décembre 1825 – ?, ?), est, au départ (= avant l’invention de l’automobile), une entreprise de construction de véhicules hippomobiles…
Entre 1808 et 1812 Dognen
Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 10 juin 1782 – Dognen, « maison Marmont », 24 février 1850) et son épouse Jeanne Saint-Martin (Ogenne, 21 mars 1781 – Madrid, 23 novembre 1862) viennent donc sinstaller entre 1808 et 1812 à Dognen où résideront la fratrie (et la descendance) de 5 de leurs fils Labourdette :
 
1) Jean Labourdette dit Lalande (Ogenne, 15 mars 1808 – Dognen, 23 juin 1888 cf le site mclvl.fr )
Jean Labourdette dit Lalande, le fils aîné de Pierre de Labourdette dit Berducq et de son épouse Jeanne Saint-Martin _ pourquoi cette précision-ci de « Lalande » ? Est-ce lié à la maison qu’il habite ? Une maison du quartier des Chrétiens, à Dognen, porte ainsi le nom de « maison Lalande » _, et lui aussi qualifié de « forgeron », était né à Ogenne-Camptort le 15 mars 1808 ; mais c’est à Dognen qu’est enregistré le mariage de celui-ci _ pour un second mariage ; le premier mariage de Jean Labourdette dit Lalande ayant eu lieu à Dognen le 30 décembre 1830, avev Marie Saint-Pée, dite Salenave (Dognen, 28 novembre 1804 – Dognen, 19 octobre 1855)…  _, le 14 février 1857 (il est alors âgé de de 49 ans), avec Françoise Davancaze (née le 27 janvier 1823 à Dognen, et décédée à Dognen le 13 août 1890), tisseuse : ce jour de l’année 1857, et dans l’enregistrement de leur mariage à la mairie de Dognen, les deux époux sont dits alors résider à Madrid…
Jean Labourdette dit Lalande et Françoise Davancaze auront 4 enfants dits Labourdette Lalande, tous nés à Dognen (quid alors de la résidence à Madrid indiquée sur l’acte de mariage ?) :
Jean (né le 15 janvier 1858 et décédé en 1858),
Théodore (né le 19 décembre 1859 et décédé en 1869),
Jean-Noël (né le 25 décembre 1861 _ et peut-être décédé en 1888 _)
et Marie Labourdette-Lalande (née le 24 février 1864, et décédée à Dognen le 30 juin 1955) ; laquelle épouse à Dognen le 28 février 1885, Philippe Labarrère, né à Gurs le 26 mai 1862, et qui décédera à Dognen en 1931.
Marie Labourdette Lalande et Philippe Labarère ont une descendance résidant encore de nos jours à Dognen, maison Husté ; et  ils ont eu 13 enfants Labarère, tous nés à Dognen, dont la dernière, Cécile-Germaine Labarère, née en 1910, est décédée en 2012, à l’âge de 102 ans :
1) Marie-Mathilde, née le 18 novembre 1885 ;
2) Irénée, né le 20 avril 1887 et décédé à Oloron le 21 juillet 1972 ;
3) Jean-Louis, né le 27 mai 1889 ;
4) Jean-Fabien, né le 19 octobre 1891 et décédé en 1957 ;
5) Théodorine, née le 9 octobre 1893 et décédée à Dognen le 26 avril 1978 ;
6) Bernard-Auguste, né le 11 décembre 1895 ;
7) Jean, né le 5 février 1898 et décédé à Dognen le 10 octobre 1977 ;
8) Etienne-Joseph, né le 12 mars 1900, et décédé à Aramits le 26 février 1991 ;
9) Félix-Albert, né le 2 février 1901 et décédé à Oloron le 1er novembre 1995 ;
10) Jeanne-Émilie, née le 28 décembre 1903 et décédée à Rouen le 29 septembre 1991 ;
11) Jeanne-Marie-Madeleine, née le 11 janvier 1906 et décédée à Dax le 19 février 2003 ;
12) Jean-Louis, né le 12 septembre 1908 et décédé à Vic-en-Bigorre le 24 janvier 1998 ;
et 13) Cécile-Germaine, née le 15 septembre 1919 et décédée à Vallauris le 11 octobre 2012.
Et il se trouve que le 13 juillet 2015, lors de ma seconde venue à Dognen, j’ai rencontré en son domicile (à la maison dite Husté) à Dognen, Marie-Madeleine Labarrère, née Basterreix (à Garindein le 30 décembre 1940), l’épouse (à Dognen, le 21 juin 1961), puis la veuve, de Philippe-Auguste Labarrère (Dognen, 26 mai 1927 – Pau, 12 juin 2001), un des petits-enfants _ mais j’ignore à ce jour via lequel de leurs fils : Irénée (1887 – Oloron, 1992) ? Jean-Fabien (1891 – 1957) ? Jean (1898 – Dognen, 1977) ? Félix-Albert (1901 – Oloron, 1995) ? Jean-Louis (1908 – Vic-en-Bigorre, 1998) ?.. _ de Philippe Labarère (Gurs, 1862 – Dognen, 1931) et son épouse Marie Labourdette-Lalande (Dognen, 24 février 1864 – Dognen, 30 mai 1955)…
 
Cependant, il faut bien remarquer que Jean Labourdette dit Lalande a contracté un précédent mariage, à Dognen, le 30 décembre 1830 _ selon le site mclvl.fr avec Marie Saint-Pée dite Salenave (née à Dognen le 25 novembre 1804, et décédée à Dognen le 19 octobre 1855), dont le nom authentique est Marie Anne Sempé.
… 
Ce qui permet d’accréditer l’hypothèse que le mariage tardif, à Dognen, de Jean Labourdette dit Lalande (âgé alors de 49 ans) avec Françoise Davancaze, le 14 février 1857 _ le document particulièrement intéressant qui l’atteste mentionnant que les deux époux Jean Labourdette dit Lalande et Françoise Davancaze, ainsi que la mère de l’époux, Jeanne Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid, 1862), résident alors à Madrid ! _a bien été précédé d’un premier mariage de Jean Labourdette dit Lalande, avec Marie Saint-Pée, ayant donné naissance à 7 enfants Labourdette Lalande, nés entre 1832 et 1847, selon le site mclvl.fr .
En effet, entre 1832 et 1847 _ c’est-à-dire antérieurement à ce mariage du 14 février 1857 entre Jean Labourdette Lalande et Françoise Davancaze _,
sont nés, à Dognen, 7 enfants nommés, eux aussi, Labourdette-Lalande, selon le site mclvl.fr  :
Catherine (née en 1832),
Jean-Eugène (né en 1835, décédé en 1838),
Jean-Baptiste (né le 7 octobre 1837) _ époux, à Navarrenx le 4 octobre 1877 de Marie-Catherine Outin (Navarrenx, 14 octobre 1857 – Madrid, 1941) dont existe aujourd’hui, via le mariage entre leur fille Nathalie Labourdette (1878 – 1941) et Hilario Ruiz Guerrero (1876 – 1923), une descendance Labourdette à Madrid, dont fait partie Diego Ruiz Labourdette (né à Madrid en 1970)… _ ;
puis Fabien Gratien (né en 1839),
Marie (née en 1841),
Pierre (né en 1843),
et  Marie (née en 1847),
dont la mère est bien cette Marie Saint-Pée dite Salenave que le site mclvl.fr indique avoir épousé à Dognen en 1830 Jean Labourdette Lalande ; et Jean-Louis Anglade indique la date de ce mariage : le 30 décembre 1830.
Ce 30 décembre 1830 de leur mariage à Dognen, Jean Labourdette Lalande (né à Dognen le 15 mars 1808) est alors âgé de 22 ans ; et Marie Saint-Pée dite Salenave (née à Dognen le 28 novembre 1804) est âgée de 26 ans ;
alors qu’au moment de son second mariage (à Dognen, le 14 février 1857), avec Françoise Davancaze, Jean Labourdette Lalande est âgé de 49 ans, et sa nouvelle épouse (née à Dognen le 27 janvier 1823), est âgée de 34 ans ; et ils auront donc 4 enfants, qui naîtront tous à Dognen :
Jean (en 1858),
Théodore (en 1859),
Jean-Noël (en 1861),
et Marie Labourdette Lalande (Dognen, 24 février 1864 – Dognen, 30 juin 1955), la future épouse, à Dognen le 28 février 1885, de Philippe Labarère (Gurs, 26 mai 1862 – Dognen, 1931).
Les Labourdette de Madrid sont ainsi des descendants de certains de ces enfants nés de ce premier mariage de Jean Labourdette Lalande et Marie Saint-Pée dite Salenave.
Et qui ne seraient pas revenus à Dognen, avec leurs parents, lesquels, il faut bien sûr le relever, décèderont tous deux à Dognen, tant Jean Labourdette Lalande (le 23 juin 1888) que sa première épouse Marie Saint-Pée dite Salenave (le 19 octobre 1855).
 
Sur son site, Jean-Louis Anglade accorde seulement 2 fils nés de ce mariage (à Dognen le 30 décembre 1830) entre Jean Labourdette dit Lalande et Marie Saint-Pée dite Salenave :
Jean Labourdette, né à Dognen le 19 avril 1831 ; et Jean-Baptiste Labourdette, né à Dognen le 7 octobre 1837.
Qui sont alors les parents des autres enfants nommés Labourdette Lalande nés à Dognen ces années-là selon le site mclvl.fr  : 
Catherine (née en 1832), Jean-Eugène (né en 1835, décédé en 1838), Fabien Gratien (né en 1839), Marie (née en 1841), Pierre (né en 1843), et  Marie (née en 1847) ?..
Mais est-ce bien Marie Saint-Pée dite Salenave, qui aurait été
l’épouse (la première) de Jean Labourdette Lalande ?
N’était-elle pas plutôt, en 1830, l’épouse de Jean Labourdette dit Marmon ? comme l’affirme le site mclvl.fr .
Ce point demeure à éclaircir : il semble y avoir là une réelle incompatibilité !…
… 
Se pose aussi dès maintenant pour moi la question de savoir si il y avait à Dognen,
en plus d’un Jean Labourdette Lalande (né le 15 mars 1808)
et d’un Jean Labourdette Berducq (né le 25 mars 1812),
un Jean Labourdette Marmon (ou Marmont, ou Marmond), qui serait distinct d’eux (et en particulier du second)…
De fait, sur le site mclvl.fr , je découvre que, indépendamment des Labourdette venus d’Ogenne vers 1810, étaient nés à Dognen plusieurs Labourdette Marmon :
un Jean Labourdette Marmon (en 1786),
un autre Jean Labourdette Marmon (en 1826),
et encore un autre Jean Labourdette Marmon (en 1831) : de quel père sont ces 2 fils tous deux nommés Jean Labourdette Marmon ?..
Pour ce qui concerne le Jean Labourdette Marmon né à Dognen en 1786,
ce fait implique, et c’est important, la présence dès ce moment (et bien avant peut-être…), de certains Labourdette à Dognen, avant la venue vers 1810 à Dognen de Pierre de Labourdette.
Ce (ou ces) Labourdette Marmon présents à Dognen dès le XVIIIe siècle avaient-ils quelque lien de parenté ou cousinage, et si oui lequel, avec ce Pierre de Labourdette qui vient s’installer, depuis Ogenne-Camptort, à Dognen, vers 1810 : entre 1808 et 1812 ?
Et même constituent-ils une des raisons de la venue et installation à Dognen, vers 1810, de ces Labourdette d’Ogenne-Camptort,
ancêtres d’Henriette Verdalle et de sa mère Mathilde-Marie Labourdette, aux vies desquelles (au XXe siècle) je m’intéresse ?..
Ou bien alors, ne se pourrait-il pas que le Jean Labourdette Marmon et le Jean Labourdette Berducq qui épousent à Dognen le 24 avril 1837 Magdelaine Husté, le premier selon le site mclvl.fr et le second selon Jean-Louis Anglade,  constituent, comme c’est assez probable, une seule et même personne ? La différence découlant peut-être de la maison habitée…
Ce Jean Labourdette Berducq, époux successivement, à Dognen _ comme l’indique Jean-Louis Anglade _d’abord de Magdeleine Husté, le 27 avril 1837 _ ils ont eu 4 enfants : Pierre (né le 7 juin 1939), Marie (née le 19 février 1841la future mère de Mathilde Marie Labourdette, et future grand-mère d’Henriette Verdalle _), Marianne (née en 1842) et Marie-Eulalie (née en 1845), dits Labourdette tout court par Jean-Louis Anglade, ou dits Labourdette Marmon (2) et Marmond (2) par le site mclvl.fr _ ; puis de Rose Lartigue, le 19 mai 184_ dont les 6  enfants, soient Marie (née en 1850), Denis (né en 1851), Etienne (né en 1852), Marguerite (née en 1854), Marie (née en 1856) et Véronique (née en 1859), porteront (sauf la première, Marie), le fait doit être relevé, le nom de Labourdette Marmont ! (et non pas Labourdette Berducq !) _aurait pu, peut-être, avoir été d’abord été marié, toujours à Dognen, et en 1830, à Marie Saint-Pée dite Salenave (c’est ce qu’indique le site mclvl.fr , en le nommant Jean Labourdette Marmon).
Mais non, ce Jean Labourdette Berducq (Dognen, 25 mars 1812 – Dognen 1903) est en réalité le frère cadet de Jean Labourdette Lalande (Ogenne-Camtort, 15 mars 1808 – Dognen, 23 juin 1888), dont les deux épouses successives ont été Marie Saint-Pée dite Salenave, puis Françoise Davancaze ; il ne faut donc pas confondre ces deux frères, l’aîné (né en 1808 et décédé en 1888) époux de Marie Saint-Pée (1804 – 1855), puis Françoise Davancaze (1823 – 1890), le cadet (né en 1812) époux de Magdeleine Husté (1815 – 1847), puis Rose Lartigue (1818) 1882)…
Et on peut aussi se demander si Jean Labourdette Berducq (ou Marmon) et Marie Saint-Pée dite Salenave ne pourraient pas avoir été aussi les parents de 3 premiers enfants Labourdette dits Marmon que mentionne le site mclvl.fr  :
Jean (né en 1826), Jeanne (née en 1829) et Jean Labourdette Marmon (né en 1831)
_ possiblement celui-là même (né à Dognen le 19 avril 1831) que sur son site Jean-Louis Anglade déclare être le frère de Jean-Baptiste Labourdette (né à Dognen le 7 octobre 1837, fils de Jean Labourdette dit Lalande et de Marie Saint Pée dite Salenave)
Peu après (!) ce qui serait le premier remariage de ce Jean Labourdette Marmon, avec Magdelaine Husté, le 27 avril 1837 (cf à nouveau le site mclvl.fr ), et la naissance des 4 enfants de Jean Labourdette Berducq et Magdelaine Husté : Pierre, Marie, Marianne et Marie Eulalie.
Alors que selon Jean-Louis Anglade, Magdelaine Husté est l’épouse de Jean Labourdette dit Berducq (et non pas de Jean Labourdette Marmon) ;
et elle donne le jour à 4 enfants dits simplement Labourdette (tout court) par Jean-Louis Anglade,
soient Pierre (né le 7 juin 1839),
Marie (née le 19 février 1841 _ celle-ci est la future mère de Mathilde Marie Labourdette, et la future grand-mère d’Henriette Verdalle !_,
Marianne (née le 30 décembre 1842)
et Marie Eulalie Labourdette (née le 22 août 1845) ;
alors que le site mclvl.fr , lui, nomme
Labourdette Marmon les deux premiers d’entre eux (Pierre, né en 1839,  et Marie, née en 1841) ;
et Labourdette Marmond les deux autres (Marianne, née en 1842, et Marie-Eulalie, née en 1846)…
Alors, y a-t-il identité entre le nommé parfois Jean Labourdette-Berducq et le nommé parfois Jean Labourdette Marmont ?
Cela semble plausible.
Il faut remarquer aussi qu’au décès du pater familias Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 10 juin 1782 – Dognen, 24 février 1850), c’est à la « maison Marmont » à Dognen que celui-ci est dit décéder, le 24 février 1850 ;
lui qui est le père de 
_ Jean Labourdette dit Lalande (né à Ogenne-Camptort le 15 mars 1808),
_ Jean Labourdette dit Berducq (né à Dognen, le 25 mars 1812), et peut-être aussi dit Marmon _ l’ambigüité demeure à dissiper… _,
_ Jeanne Labourdette (née à Dognen, le 7 mars 1816),
_ Damas Labourdette (né à Dognen, le 25 mars 1818),
_ Jeanne-Marie Labourdette (née à Dognen, le 2 avril 1820),
_ Jean-Pierre Labourdette (né à Dognen, le 15 février 1825),
_ Jean-Baptiste Labourdette (né à Dognen, le 27 novembre 1826)
_ et enfin Jean Labourdette (né à Dognen, le 5 juin 1831) _ et on peut remarquer au passag qu’à cette date du 5 juin 1831, la mère de ce 8ème enfant, Jeanne Saint-Martin, née le 31 mars 1781, et déjà mère de 7 autres enfants nés entre 1808 et 1826, a alors atteint l’âge de 50 ans…).
Ce qui a pu, à un moment précoce de ma recherche, laisser pendante la question de savoir qui est (ou qui sont) la (ou les) mère(s) des 7 enfants Labourdette dits Lalande nés de 1832 à 1847 :
soient Catherine Labourdette Lalande, née en 1832 ;
Jean Eugène Labourdette Lalande, né en 1835 ;
Jean-Baptiste Labourdette Lalande, né en 1837 ;
Fabien Gratien Labourdette Lalande, né en 1839 ;
Marie Labourdette Lalande, née en 1841 ;
Pierre Labourdette Lalande, né en 1843 ;
et Marie Labourdette Lalande, née en 1847 ;
c’est-à-dire les enfants nés de Jean Labourdette dit Lalande avant son mariage à venirqui n’aura lieu, lui, que le 14 février 1857 _ avec Françoise Davancaze :
ce sont bien les enfants nés du premier mariage (à Dognen, le 30 décembre 1830) de Jean Labourdette-Lalande (1808 – 1888), avec Marie Saint-Pée dite Salenave (1804 – 1855).
Jean-Louis Anglade n’attribuant, d’ailleurs, au second mariage (à Dognen, le 14 février 1857) de Jean Labourdette dit Lalande avec Françoise Davancaze (1823 – 1890) qu’un unique enfant, Marie Labourdette-Lalande (née à Dognen le 24 février 1864), la future épouse, à Dognen le 28 février 1885, de Philippe Labarrère (Gurs, 26 mai 1862 – Dognen, 1931), et future mère de 13 enfants ;
quand le site mclvl.fr lui en attribue seulement 4 : Jean Labourdette dit Lalande (né et décédé en 1858), Théodore Labourdette dit Lalande (né à Dognen le 19 décembre 1859  et décédé à Dognen le 7 décembre 1869), Jean-Noël Labourdette dit Lalande (né à Dognen le 25 décembre 1861) et Marie Labourdette dite Lalande (née à Dognen le 24 février 1864, et décédée à Dognen le 30 juin 1955 _ et future épouse, à Dognen le 28 février 1885, de Philippe Labarère (1862 – 1931) _).
 
Surtout, il parait difficile que Marie Saint-Pée dite Salenave puisse être en même temps l’épouse de Jean Labourdette Marmon, comme l’indique le site mclvl.fr ,
et l’épouse de Jean Labourdette Lalande, comme l’indique le site de Jean-Louis Anglade.
Car, durant la même période (1838-1847) où naissent à Dognen au moins 4 des 7 premiers enfants de Jean Labourdette Lalande _ de quelle mère ? Marie Saint-Pée dite Salenave (1804 – 1855) ; et … _soient Fabien Gratien (né en 1839), Marie (née en 1841), Pierre (né en 1843), et  Marie Labourdette Lalande (née en 1847),
les 3 premiers de ces 7 enfants du couple, soient Catherine Labourdette Lalande (née en 1832) ; Jean Eugène Labourdette Lalande (né en 1835 et décédé en 1838) ; et Jean-Baptiste Labourdette Lalande (né le 7 octobre 1837), étant nés entre 1832 et 1837 ;
naissent, aussi à Dognen, les 4 enfants de Jean Labourdette Berducq (né à Dognen le 25 mars 1812), de son mariage, à Dognen le 27 avril 1837, avec Magdelaine Husté (Dognen, 11 juillet 1815 – Dognen, 11 décembre 1847),
soient Pierre (né le 7 juin 1839) et Marie (née le 19 février 1841 et qui décédera à Navarrenx le 24 juillet 1921) Labourdette dits Marmon, selon le site mclvl.fr ; ainsi que Marianne (née le 30 décembre 1842) et Marie-Eulalie (née le 22 août 1845) Labourdette dits Marmon, selon le même site mclvl.fr ,
que Jean-Louis Anglade nomme, lui, tous les quatre, Labourdette tout court.
Alors que, à l’exception de la toute première, Marie (née le 17 avril 1850), nommée elle aussi Labourdette tout court,
c’est Labourdette Marmont (sic) que sont nommés par Jean-Louis Anglade les 5 enfants suivants (et derniers) de Jean Labourdette Berducq (1812 – 1903) et de sa dernière épouse, à Dognen le 19 mai 1849, Rose Lartigue (Dognen, 30 août 1818 – Dognen, 11 mars 1882) :
soient Denis (né le 2 octobre 1851), Etienne (né le 26 décembre 1852), Marguerite (née le 24 septembre 1854), Marie (née le 5 octobre 1856 et qui décèdera à Navarrenx le 6 juin 1931 _ et épouse, à Dognen le 30 novembre 1876, de Rémy Anglade (Navarrenx, 20 mai 1845 – Navarrenx, 14 avril 1912) _), et enfin Véronique Labourdette Marmont (née le 26 mars 1859).
Cette transmission du nom de Labourdette Marmon (ou Marmond, ou Marmont) aux Labourdette Berducq est donc intéressante ;
et est à décrypter : quelles en sont les raisons ?
Si Magdelaine Husté est l’épouse de Jean Labourdette dit Berducq, selon Jean-Louis Anglade (du 27 avril 1837, date de son mariage à Dognen avec Jean Labourdette dit Berducq, au 11 décembre 1847, date du décès de celle-ci à Dognen),
et de Jean Labourdette Marmon, selon le site mclvl.fr…, qui date lui aussi de 1837 son mariage avec la même Magdelaine Husté,
ne peut-on pas en déduire que ce Jean Labourdette Berducq et ce Jean Labourdette Marmon ne sont qu’une seule et même personne ? Oui.
… 
La date précise du décès _ le 23 mai 1888 à Dognen, maison Husté _ de ce Jean Labourdette dit Lalande (le fils aîné de Pierre de Labourdette dit Berducq et de son épouse Jeanne Saint-Martin), né à Ogenne-Camptort le 15 mars 1808, je reviens ici à lui, n’a pas été un moment déterminée par les généalogistes, notamment Jean-Louis Anglade ;
mais il faut noter que selon le site mclvl.fr en 1888 _ précisément le 23 juin _, décède à Dognen un Jean Labourdette Lalande : qui est-il donc ?
S’agit-il bien là de ce frère aîné de la fratrie de 8 enfants issue de Pierre de Labourdette dit Berducq et de son épouse Jeanne Saint-Martin, c’est-à-dire de ce Jean Labourdette dit Lalande, né le 15 mars 1808 à Ogenne-Camptort, et époux, selon Jean-Louis Anglade, de Marie Saint-Pée dite Salenave, puis de Françoise Davancaze, et père des 11 (3 + 4 + 4) enfants Labourdette dits Lalande, selon le site mclvl.fr :
nés en 1832 (Catherine), 1835 (Jean-Eugène), 1837 (Jean-Baptiste), et dont la mère est Marie Saint-Pée dite Salenave ; et en 1839 (Fabien-Gratien), 1841 (Marie), 1843 (Pierre), 1847 (Marie), et dont la mère est encore Marie Saint-Pée dite Salenave ; puis en 1858 (Jean), 1859 (Théodore), 1861 (Jean-Noël), 1864 (Marie), dont la mère est Françoise Davancaze ?
Oui ;
et dans ce cas, Jean Labourdette dit Lalande (Ogenne, 15 mars 1808 – Dognen, 23 juin 1888) est alors décédé à Dognen à l’âge de 80 ans, maison Husté _ à moins qu’il ne s’agisse là d’un de ses fils, par exemple Jean-Baptiste Labourdette dit Lalande, né à Dognen en 1837, et qui serait décédé à l’âge de 51 ans, si c’est de celui-ci qu’il s’agit…
Ou encore de Jean-Noël Labourdette dit Lalande, né à Dognen en 1861, et qui serait décédé à l’âge de 27 ans, si c’est de celui-là qu’il s’agit…
Hypothèses ensuite rejetées…
Mais cette branche aînée des Labourdette, branche dite Lalande, mérite davantage d’attention de la part des généalogistes
Et elle comporte toujours à Dognen aujourd’hui encore des descendants, via Philippe Labarère (Gurs, 26 mai 1862 – Dognen, 1931), époux, à Dognen, le 2 février 1885, de Marie Labourdette Lalande (Dognen, 24 février 1864 – Dognen, 30 mai 1955), fille de Jean Labourdette-Lalande (Ogenne, 1808 – Dognen, 1888) et de Françoise Davancaze (Dognen, 1823 – Dognen, 1890) :
par exemple Catherine Labarère (née au mois d’octobre 1968), membre du conseil municipal de Dognen élu en 2020
_ j’ai rencontré à Navarrenx le 14 août dernier, 2024, lors de la célébration d’hommage au gendarme Pierre Cazemajor (cf mon article du 16 août « « ), le nouveau maire de Dognen, Patrick Gourriet, qui a succédé en 2020 à ce poste de maire de Dognen à Gaston Faurie (adjoint en 1971, puis maire de 1977 à 2020), rencontré, lui; à la mairie de Dognen, le vendredi 24 avril 2015 ; Gaston Faurie, dont le père Gilbert Faurie (1907 – 1981 ; originaire d’Audaux) a acheté, en 1951, le château de Saint-Saudens, propriété principale des Labourdette à Dognen, depuis sa construction par Damas Labourdette ; Mathilde-Marie Labourdette (Dognen, 1871 – Navarrenx, 1956), fille de Damas Labourdette (Dognen, 1818 – Dognen, 1880), et veuve de Paul Verdalle (Mauléon-Barousse, 19 février 1860 – ca 1850), et qui décèdera à  Navarrenx maison Verdalle le 5 juin 1956, devait en être la propriétaire
2) Jean Labourdette dit Berducq (Dognen, 25 mars 1812 – Dognen, 1903)
… 
Alors que le frère qui suit immédiatement Jean Labourdette dit Lalande (né à Ogenne-Camptort le 15 mars 1808), au sein de cette fratrie issue de Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 1782 – Dognen, 1850) et de son épouse Jeanne Saint-Martin (Ogenne, 1781 – Madrid, 1856), est Jean Labourdette dit Berducq _ comme leur père, Pierre de Labourdette dit Berducq, le premier… ; mais d’une génération à l’autre, Révolution oblige, la particule a disparu… _qui, lui, naît, à Dognen (et non plus à Ogenne-Camptort), le 25 mars 1812.
… 
Celui-ci est nommé ainsi, Jean Labourdette dit Berducq, par Jean-Louis Anglade, lors de ses mariages successifs à Dognen, d’abord le 27 avril 1837, avec Magdelaine Husté, puis le 19 mai 1849, avec Rose Lartigue ;
mais Jean-Louis Anglade n’apparie pas Marie Saint Pée dite Salenave avec Jean Labourdette dit Berducq,
mais avec son frère aîné, Jean Labourdette dit Lalande.
Alors que le site mclvl.fr nomme Jean Labourdette Marmon l’époux successif, le 30 décembre 1830, de Marie Saint Pé Salenave, et, le 14 février 1837, de Magdelaine Husté.
Et alors que le même site mclvl.fr  nommera Jean Labourdette Berducq, l’époux, le 19 mai 1849, de Rose Lartigue, une fois veuf de Magdelaine Husté.
Et c’est bien là que se situe la confusion des noms entre ces deux frères Labourdette, l’aîné et son cadet immédiat …
… 
Tout cela pourrait-il accréditer l’hypothèse de 3 mariages successifs de Jean-Labourdette dit Berducq (ou dit Marmon) :
avec Marie Saint Pée Salenave, en 1830 ; avec Magdelaine Husté en 1837 ; et avec Rose Lartigue en 1849 ? Non.
… 
Selon Jean-Louis Anglade, Jean Labourdette dit Berducq (Dognen, 25 mars 1812 – Dognen 1903) est père de 10 enfants tous nés à Dognen, depuis le 7 juin 1839 (= Pierre Labourdette, décédé en 1841 ?) jusqu’au 26 mars 1859 (= Véronique Labourdette dite Marmont)
Pierre, donc, né le 7 juin 1839, puis, Marie (née le 19 février 1941 _ une autre Marie Labourdette est décédée à Dognen en 1843 _ et décédée à Navarrenx le 24 juillet 1921), Marianne (née en 1842), Marie-Eulalie (née en 1845) ; et ensuite, Marie (née en 1850), Denis (né en 1851), Etienne (né en 1852), Marguerite (née en 1854), Marie (née en 1856), jusqu’à Véronique (née en 1859) _,
et cela, de ses deux épouses successives, elles-mêmes toutes deux nées à Dognen,
Magdelaine Husté (Dognen, 11 juillet 1815 – 11 décembre 1847), épousée à Dognen le 27 avril 1837,
puis Rose Lartigue (Dognen, 30 août 1818 – Dognen, 1892), épousée, toujours à Dognen le 19 mai 1849.
Jean Labourdette dit Berducq mourra à Dognen en 1903 sans davantage de précision de date pour le moment : à déterminer.
Alors qu’à suivre le site mclvl.fr , c’est un nommé Jean Labourdette dit Marmon qui est l’époux successif, en 1830, de Marie Saint Pé Salenave, et, en 1837, de Magdelaine Husté ; là est la confusion des deux frères ;
et qu’en 1849, c’est Jean Labourdette dit Berducq qui épouse Rose Lartigue, selon ce même site mclvl.fr . A Débrouiller…
Et c’est probablement lui, Jean Labourdette dit Berducq (1812 – 1903), qui, à Dognen, le 26 janvier 1895 _ à l’âge de 91 ans _, signe « Labourdette » au mariage de sa petite-fille (qui se trouve, étant aussi la fille de son frère Damas, être aussi sa nièce !) Mathilde-Marie Labourdette (Dognen, 8 août 1871 – Navarrenx, 5 juin 1956) ,
fille, donc, de sa fille Marie _ née, elle, à Dognen le 19 février 1841 et décédée à Navarrenx le 24 juillet 1921 _, et de son propre frère Damas _ né, lui, à Dognen le 25 mars 1818, et décédé le 26 mai 1880, à Dognen, au château de Saint-Saudens (dont lui, Damas, était le propriétaire) _avec Paul Verdalle.
… 
À son décès, en 1903, Jean Labourdette dit Berducq est qualifié de « maréchal-ferrant, cultivateur, forgeron, rentier »…
… 
Où loge-t-il à Dognen à ce moment de son décès ?
A la « maison Marmont » ?
Son père, Pierre de Labourdette dit Berducq (né le 10 juin 1782 à Ogenne), était, lui, décédé le 24 février 1850 à Dognen à la « maison Marmont » (cf infra, sur la branche des Labourdette dits Marmont, issue du mariage de Jean Labourdette dit Berducq et Rose Lartigue, à Dognen, le 19 mai 1849).
Ou plutôt au château de Saint-Saudens ? 
Lequel château de Saint-Saudens est en 1903 le domicile de sa fille Marie, l’épouse _ lieu et date du mariage inconnus jusqu’ici : vers 1865, ou un peu avant _, puis la veuve (Dognen, 26 mai 1880) de son frère Damas Labourdette,
et qui est alors, en 1903, l’épouse (depuis le 9 juin 1881), ou la veuve _ récente : vers 1902-1903-1904 _, de son second mari, Louis-Emile Castéra (Navarrenx, 19 octobre 1834 – vers 1903 : date précise à déterminer…),
car Louis-Emile Castéra décède vers ces années-là…

Marie Labourdette, veuve Labourdette, puis veuve Castéra, est décédée à Navarrenx le 24 juillet 1921 ; et elle repose dans le caveau familial, au cimetière de Dognen : l’inscription sur le caveau la nomme « Marie Castéra » …

 
Tous les autres enfants suivants je reviens donc à eux _ de Pierre Labourdette dit Berducq et de son épouse Jeanne Saint-Martin
après Jean dit Lalande, né le 15 mars 1808 à Ogenne, l’aîné _naissent, désormais, à Dognen _ je suis ici le site de Jean-Louis Anglade:
Jeanne, le 7 avril 1816 ;
Damas (ou Jean Damas), le 25 mars 1818 ;
Jeanne-Marie, le 2 avril 1820 ;
Jean-Pierre, le 15 février 1825 ;
Jean-Baptiste, le 27 novembre 1826 ;
et Jean, le 5 juin 1831
certains d’entre eux :
Jean (né en 1812), une première Jeanne (née en 1814), une seconde Jeanne (née en 1816), Damas (né en 1818), Jeanne-Marie (née en 1820),
étant nommés Labourdette dits Berducq par le site mclvl.fr;
mais, curieusement, pas Jean-Pierre (né en 1825), nommé sur ce site seulement Labourdette ;
ni Jean-Baptiste (né en 1826), carrément absent, lui, de la liste tant des Labourdette que des Labourdette dits Berducq, nés ces années-là à Dognen sur ce site mclvl.fr ;
ni Jean (né en 1831)……
Je note cependant que, toujours sur ce site, est indiquée, cette même année 1826, à Dognen, la naissance d’un Jean Labourdette Marmon : le futur fondateur en 1858 à Paris de l’entreprise de véhicules à chevaux ?..
Ce même site indique la naissance à Dognen d’un dernier nommé ainsi « Labourdette dit Berducq », à la date du 2 octobre 1851 : Denis Labourdette dit Berducq, qui est le second (après une Marie, née à Dognen le 17 avril 1850, nommée elle seulement « Labourdette ») des enfants nés de Jean Labourdette dit Berducq et de sa seconde épouse, Rose Lartigue, selon le site de Jean-Louis Anglade ;
cette Marie Labourdette -là n’apparaissant ni parmi les naissances, ni parmi les décès relevés à Dognen par le site mclvl.fr … 
… 
C’est donc entre ces deux dates de naissance des deux premiers de cette fratrie-là, soient Jean Labourdette dit Lalande et Jean Labourdette dit Berducq : 15 mars 1808 – 25 mars 1812, que semble s’être effectué, aux alentours de 1810, le passage des ancêtres Labourdette d’Henriette Verdalle et de sa mère Mathilde Marie Labourdette (dite Labourdette tout court sur le site mclvl.fr) qui m’intéressent)c’est-à-dire la famille-souche de Pierre de Labourdette dit Berducq (Ogenne, 10 juin 1782 – Dognen, 24 avril 1850), d’Ogenne-Camptort à Dognen,lieu de résidence désormais de ces Labourdette-ci ;
 
dont je retiens surtout 5 des frères (les 4 premiers avec une descendance attestée) :
Jean Labourdette dit Lalande (Ogenne-Camptort, 15 mars 1808 – lieu et date de décès indéterminés : peut-être Dognen, 1888)
Jean Labourdette dit Berducq (Dognen, 25 mars 1812 – Dognen, 1903 _ date à préciser),
Damas Labourdette (Dognen, 25 mars 1818 – Dognen, 26 mai 1880),
Jean-Baptiste Labourdette (Dignen, 17 novembre 1826 – Paris, 1895) ;
ainsi qu’un 5éme (et tout dernier né de Pierre Labourdette dit Berducq et son épouse Jeanne Saint-Martin) :
Jean Labourdette (Dognen, 5 juin 1831 – lieu et date de décès indéterminés ; et époux, à Dognen, le 26 octobre 1856, de Geneviève Husté (Dognen, 4 janvier 1832 – Madrid, 22 juin 1903) ; descendance indéterminée, selon le site de Jean-Louis Anglade).
Tout en m’interrogeant sur leur parenté, proche ou pas, et selon quelles modalités,
avec le Jean Labourdette dit Marmon, né en 1786 à Dognen.
… 
Je remarque que, pour sa part, Jean-Louis Anglade ne parle de Labourdette dits Marmon (ou Marmond, ou Marmont) présents à Dognen qu’à partir de la naissance à Dognen le 2 octobre 1851, de Denis Labourdette dit Marmont, le second des enfants de Jean Labourdette dit Berducq et de Rose Lartigue (voir plus bas).
Toutefois le grand-père paternel de cet enfant, soit Pierre de Labourdette dit Berducq (= le père de Jean Labourdette dit Berducq), est indiqué par Jean-Louis Anglade comme venant de décéder le 24 février 1850 à la « maison Marmont » à Dognen
Cela peut-il être lié au remariage récent (le 19 mai 1849) de Jean Labourdette dit Berducq avec Rose Lartigue ?
2) Jean Labourdette dit Berducq (Dognen, 25-3-1812 – Dognen, 1903), suite
 
Jean Labourdette dit Berducq, né à Dognen le 25 mars 1812, se marie donc deux foistoujours en suivant le site de Jean-Louis Anglade _,
et les deux fois à Dognen :
une première fois, le 27 avril 1837 avec Magdelaine Husté (née à Dognen en 1813 ; où elle décèdera le 11 décembre 1847) ;
et ils ont 4 enfants, tous naissant à Dognen :
Pierre (né le 7 juin 1839), Marie (née le 19 février 1841), Marianne (née le 30 décembre 1842) et Marie Eulalie Labourdette (née le 22 août 1845) ;
 
dont Marie Labourdette (qui naît à Dognen le 19 février 1841 et est décédée à Navarrenx le 24 juillet 1921  j’ignore le lieu et la date de son mariage avec Damas Labourdette : probablement un peu avant 1865 ; en effet, leur premier né, Jean Charles Henri Labourdette, naît à Dognen le 5 novembre 1865 _), se trouve être la future mère (le 19 février 1871, au château de Saint-Saudens, à Dognen) de Mathilde Labourdette (décédée à Navarrenx le 5 juin 1956 ; et la future grand-mère (le 22 août 1896, à la « maison Castéra », à Navarrenx) d’Henriette Verdalle (décédée Mauléon-Licharre le 27 février 1885) ;
… 
puis, tombé veuf (le 11 décembre 1847), Jean Labourdette dit Berducq se remarie _ et c’est là son second mariage selon Jean-Louis Anglade _ le 19 mai 1849, toujours à Dognen, avec Rose Lartigue (née elle aussi à Dognen, le 30 août 1818, et décédée à Dognen en 1892) ; et ils ont 6 enfants, tous naissant à Dognen, les Labourdette dits Marmont :
Marie (née le 17 avril 1850) _ nommée Labourdette tout court, et non pas Labourdette Marmont _, Denis (né le 2 octobre 1851), Etienne (né le 26 décembre 1852), Marguerite (née le 24 septembre 1854), Marie (née le 5 octobre 1856 _ future épouse à Dognen, le 30 novembre 1876, de Rémy Anglade (Navarrenx, 20 mai 1845 – Navarrenx, 14 avril 1912) _ et décédée à Navarrenx le 6 juin 1931 ; et Véronique Labourdette Marmont (née le 26 mars 1859) ;
… 
parmi lesquels je mets en évidence Marie Labourdette Marmont (Dognen, 5 octobre 1856 – Navarrenx, 6 juin 1931), qui épousera (le 30 novembre 1876 à Dognen) Rémy Anglade, aubergiste à Navarrenx (20 mai 1845 – 14 avril 1912) : ce sont les arrière-grands-parents paternels du généalogiste Jean-Louis Anglade ( jlnavarre ).
… 
Et il se trouve aussi que, via leur fils Alphonse Anglade (Navarrenx, « maison Anglade », 3 mars 1878 – ibidem, 30 avril 1954), un de leurs petits-fils, Charles Anglade (Navarrenx, 3 avril 1913 – Pau, 21 janvier 1989), se trouve être, par son épouse Suzanne Brouchet (Navarrenx, 15 juin 1912 – Pau, 17 mai 1990), l’oncle par alliance de mon amie Georgie Durosoir, née Brouchet, à Navarrenx elle aussi : le père de Georgie Brouchet-Durosoir est Jean Brouchet (Navarrenx, 24 mars 1909 – Pau, 26 septembre 1973).

Je remarque surtout qu’à la date du décès de Pierre de Labourdette dit Berducq, le 24 février 1850, est indiquée à Dognen une « maison Marmont »dans laquelle celui-ci serait décédé : située très probablement dans le quartier dit des Chrétiens  ; pas très loin de la maison Husté où résident les Labarère de Dognen…
… 
Cette « maison Marmont » de Dognen, vient-elle aux Labourdette du fait du second mariage de Jean Labourdette dit Berducq, avec Rose Lartigue (à Dognen, le 19 mai 1849) ?..
Ou bien cette « maison Marmont » de Dognen constituait-elle, déjà, le domicile de ce Jean Labourdette dit Marmon, né à Dognen en 1786 ?.. 
Quel fut le devenir de celui-ci ? S’est-il marié ? A-t-il eu des enfants ?.. Quand et où est-il décédé ? A creuser
… 
Les liens entre les Labourdette dits Berducq et les Labourdette dits Marmon (ou Marmon, ou Marmont) doivent être éclaircis…
3) Damas Labourdette (Dognen, 25-3-1818 – Dognen, château de Saint-Saudens, 26-5-1880)
… 
Après une fille, Jeanne Labourdette, née le 7 mars 1816 à Dognen, le fils suivant de Jean Labourdette dit Berducq, et de son épouse Jeanne Saint Martin, est Damas _ ou Jean DamasLabourdette (Dognen, 25 mars 1818 – Dognen, château de Saint-Saudens, 26 mai 1880), qui constitue, peut-être davantage que tout autre, une pièce majeure de cette dynastie des Labourdette de Dognen, dont est issue, via sa fille Marie Labourdette dite Marmont (Dognen, 19 février 1841 – Navarrenx, 24 juillet 1921), sa petite-fille, Henriette Verdalle (Navarrenx, Maison Castéra, 22 août 1896 – Mauléon-Licharre, 27 février 1988), dont les activités d’aide aux opprimés sous l’Occupation m’intéressent.
… 
C’est lui, en effet, Damas Labourdette, qui, qualifié, à sa mort, en 1880, de « marchand de chevaux et propriétaire du château de Saint-Saudens »a épousé _ j’ignore jusqu’ici la date et le lieu de ce mariage : à Dognen probablement, et un peu avant 1865 : je n’ai pas encore réussi à le déterminer sa nièce Marie Labourdette Marmont (née à Dognen, le 19 février 1841 ; et donc plus jeune que lui de 23 ans…), fille de son frère aîné Jean Labourdette dit Berducq (lequel survira de vingt-trois ans à son frère cadet et gendre : Jean Labourdette dit Berducq mourra à Dognen en 1903, à l’âge de 91 ans, à Dognen dans une maison à identifier !
Jean Labourdette dit Berducq avait-il un domicile distinct du château de Saint-Saudens, qui après le décès de son frère Damas demeurait la résidence de la veuve de Damas, sa propre fille Marie Labourdette…) ? ;
… 
mais ce pourrait être à Dognen encore, et en tout cas avant 1865, qu’aurait eu lieu ce mariage entre l’oncle Damas et sa nièce Marie Labourdettecar, si l’on suit ce qu’indique Jean-Louis Anglade dans sa généalogiejlnavarre ) des Labourdettec’est à la date du 5 novembre 1865 que Marie aurait accouché le 5 novembre 1865, à Dognen, de leur premier enfant, Jean Charles Henri Labourdette ;  or, si le père, Damas, a à cette date 47 ans passés, la mère, Marie (= sa nièce), a, elle, 24 ans et 8 mois !
… 
Ce mariage entre oncle et nièce ne va pas sans susciter quelques questions… Et je n’ai pas encore pu déterminer le lieu de ce mariage entre l’oncle Damas et la nièce Marie : apparemment, et jusqu’ici de mes recherches, pas de trace d’un tel mariage à Dognen, ni à proximité, dans le canton ou dans le département…
… 
Et ce sera le second enfant de ce couple Damas Labourdette et Marie Labourdette, Mathilde-Marie Labourdette, née au château de Saint-Saudens le 19 février 1871 _ propriété de son père, Damas Labourdette, à cette date, par conséquent _qui, peut-être à son décès, à Navarrenx, le 5 juin 1956transmettra la propriété de Saint-Saudens à sa fille Henriette Verdalle _ devenue Madame Wachsner (par son second mariage le 8 décembre 1945 à Navarrenx, avec Frédéric-François Wachsner, né à Olhau, en Allemagne, fils d’Isidore Wachsner et de Jeanne Breit, et décédé à Navarrenx le 28 février 1958) _ ou bien à son petit-fils André Laclau-Barrère (né à Cierp le 4 novembre 1925, et décédé à Pau le 1er mai 2001 _ celui-ci résidait alors à Susmiou chez sa grande amie Etty Grant de Longueil … _, fils d’Henriette Verdalle et de son premier mari, Jean-Laclau-Barrère) ; lequel André Laclau-Barrère la vendra au père de Gaston Faurie, l’actuel maire de Dognen ; moins que cette vente du château de Saint-Saudens ne soit intervenue avant 1956, un peu plus tôt dans les années 1950…
Et en effet, c’est semble-t-il en 1951 qu’André Laclau-Barrère aura vendu Saint-Saudens à M. Gilbert Faurie (Audaux, 16 octobre 1907 – Pau, 3 mars 1981), le père de Gaston Faurie, l’actuel maire de Dognen…
Or, Mathilde-Marie Verdalle n’était pas décédée à cette date de 1951 : elle décédera à Navarrenx, Maison Verdalle (ex- Maison Castéra) le 5 juin 1956.
De même, l’année de décès de son époux, Paul Verdalle, qu’indique Jean-Louis Anglade, encore 1956, me parait sujette à caution…
Et, en effet, Paul Verdalle est peut-être décédé à Mauléon-Barousse le 19 mars 1948…
… 
Au passage, je dois indiquer que je ne sais pas comment se situe dans ces successions de la famille Labourdette-Verdalle René Verdalle, le frère cadet d’HenrietteJean René Verdalle est né à Navarrenx en 1902 : sans davantage de précision ; et quid de la suite de sa biographie ?.. _fâché qu’il était avec sa sœur Henriette ainsi qu’avec son père Paul…
 …
Au passage, je dois ajouter qu’entre Henriette et René Verdalle, au foyer de Paul Verdalle et son épouse Mathilde-Marie Labourdette,
était né le 29 octobre 1898 à Navarrenx un petit Pierre André Verdalle, décédé le 6 juin 1900.
… 
Veuve de son premier mari (et oncle) Damas Labourdette le 26 mai 1880, Marie Labourdette se remarie un an plus tard à Dognen le 9 juin 1881 avec Louis Emile Castéra, notaire à Navarrenxet qui était aussi alors, à cette date, maire de Navarrenx _ Louis-Emile Castéra a été maire de Navarrenx de 1878 (au moins) jusqu’à mai 1888, moment où il a cédé ce poste de maire de Navarrenx à son premier adjoint le Dr Jean Clédou (Navarrenx, 25-5-1841 – Navarrenx, 17-10-1903), qui a été conseiller général de Navarrenx de 1878 à 1903 ; et député des Basses-Pyrénées de 1891 à 1902.
Louis-Emile Castéra, dont l’étude se trouve à Navarrenx, 9 rue Saint-Germain, résidera à Dognen (chez son épouse : à Saint-Saudens)
… 
Louis Emile Castéra est né à Navarrenx le 19 octobre 1834fils de Joseph Castéra, chirurgien, semble-t-il _,
et il décède probablement vers 1904-1905 _ date à préciser _ : c’est en effet à ce moment que sa charge de juge de paix suppléant, à Navarrenx, est transmise à Pierre Casalis (né le 23 février 1853).
Et c’est en 1902 que la charge notariale de Louis-Emile Castéra est transmise à Paul Verdalle, le gendre de son épouse Marie Labourdette _ le remariage de Marie, veuve Labourdette, avec Louis Emile Castéra, avait eu lieu à Dognen le 9 juin 1881 ; et le couple avait eu une petite fille Ernestine, née à Dognen le 9 décembre 1884, et décédée à Dognen en 1889 : date à préciser.
… 
Ce Paul Verdalle, né à Mauléon-Barousse (Hautes-Pyrénées) le 19 février 1860 _ et qui a été conseiller d’arrondissement du canton de Saint-Béat (Haute-Garonne) de 1887 à 1891, ainsi que maire de Cierp (Haute-Garonne) de mai 1888 à mai 1896… _qui a épousé à Dognen, le 26 janvier 1895  il a donc choisi, en se mariant, de changer de département, passant de la Haute-Garonne aux Basses-Pyrénées, pour poursuivre une carrière politique qui se terminera au poste de maire de Navarrenx, qu’il occupe du 9 décembre 1919 au 2 juin 1945, de même qu’il a été conseiller général du canton de Navarrenx depuis le 14 octobre 1928 ; et je remarque au passage qu’avant lui, avaient été maires de Cierp, de 1793 à 1888, huit autres Verdalle : Adrien (en 1793), Pierre (en 1799), Bernard (en 1827), Jérôme (en 1832), André (en 1849), Simone (en 1850), André (en 1863) et enfin Félix Verdalle (en 1881) : soit toute une dynastie de Verdalle, de Cierp…   _, Mathilde Marie Labourdette, la bru de Louis Emile Castéra _ lui-même un temps maire de Navarrenx, et notaire auquel succèdera à l’étude, au mois de février 1902, son beau-fils Paul Verdalle… _, et l’héritière de son père, Damas Labourdette..
Si la date de naissance de Paul Verdalle est avérée, le 19 mars 1860 à Mauléon-Barousse _ il est le fils de Jean-André Verdalle, décédé à Cierp le 10 août 1860, et de Jeanne Pauline (ou Martine) Clémence Rousse _, la date de son décès demeure, assez étrangement en dépit de mes efforts de recherche, imprécise jusqu’à présent pour moi : ce pourrait être le 19 mars 1948 que Paul Verdalle soit décédé, et dans des circonstances que j’ignore….
… 
Lors de la déclaration de naissance d’Henriette Verdalle, née le 22 août 1896 à la « maison Castéra » _ future « maison Verdalle » _ à Navarrenx, signent, sur l’acte de naissance dressé par Urbain Clédou, alors député-maire de Navarrenx _ Urbain Clédou avait été antérieurement le premier adjoint de Louis-Émile Castéra à la mairie de Navarrenx _ :
Clédou, Labourdette, Castéra et Anglade ;
et sont déclarés « témoins » : Louis Emile Castéra, notaire ; et Rémy Anglade, propriétaire rentier.
Louis Emile Castéra est le second mari de Marie Labourdette, la grand-mère maternelle du bébé (et mère de l’accouchée, Mathilde Marie Labourdette, épouse de Paul Verdalle, et bru de Louis-Emile Castéra) ;
et Rémy Anglade est le mari de Marie Labourdette dite Marmont (née le 5 octobre 1856), la demi-sœur de Marie Labourdette (née le 7 mars 1841), la grand-mère de l’enfant.
Ces deux Marie Labourdette sont sœurs, étant toutes deux filles de Jean Labourdette dit Berducq :
Marie Labourdette (1841 – 1921), épouse Castéra, est fille de Magdeleine Husté, la première épouse de Jean Labourdette dit Berducq ;
et Marie Labourdette Marmont (1856 – 1931), épouse Anglade, est fille de Rose Lartigue, la seconde épouse de Jean Labourdette dit Berducq.
… 
4) Jean-Baptiste Labourdette (Dognen, 27 novembre 1826 – Paris, 1895)
Quant à Henriette Marie Noëllie Emilie Verdalle, née à Navarrenx le 22 août 1896, à la « maison Castéra » _ probable résidence de Mathilde Labourdette et Paul Verdalle depuis leur mariage, à Dognen, le 26 janvier 1895 _et comme Didier Laclau-Barrère (petit-fils _ né, avec son frère-jumeau Régis, à Bayonne le 31 mars 1976 _ d’Henriette Verdalle) et sa mère (Mirentxu Martin _ née le 4 juillet 1948 _, la 4e épouse d’André Laclau-Barrère, le fils d’Henriette) me l’ont raconté,
Henriette Verdalle a fait une partie de ses études à Paris auprès de ses cousins Labourdette, les célèbres carrossiers :
le fils (Henri-Jean Labourdette : 1855 – 1910) et les petits-fils (Fernand et Jean Henri-Labourdette, nés à Paris en 1881 et 1888)
de Jean-Baptiste Labourdette (Dognen, 27 novembre 1826 – Paris 1895), le petit forgeron béarnais
(et l’avant-dernier des enfants de Pierre de Labourdette dit Berducq et de son épouse Jeanne Saint Martin),
parti faire fortune à Paris, 
dont Henriette fréquentera les brillants salons du 16e arrondissement _ la maison Labourdette se situait dans le XVI arrondissement de Paris, 183 Avenue d la Pompe…
Henriette y gagnera aussi une certaine culture politique qui éclaire bien son comportement très courageux sous l’Occupation.
Mais, un peu curieusement, les descendants (carrossiers et architectes à Paris et à l’étranger) de ce dernier membre de la fratrie des Labourdette s’installant à Dognen vers 1810, qu’était Jean-Baptiste Labourdette (Dognen, 27 novembre 1826 – Paris 1895)sont assez mal identifiés et traités par les généalogistes…
… 
De son mariage à Cierp (Haute-Garonne ; non loin de Mauléon-Barousse, Hautes-Pyrénées) le 28 mars 1924 avec Jean Laclau-Barrère (né à Monfort-en-Béarn, le 6  janvier 1901, et décédé à Orthez le 6 juillet 1965), Noëllie Marie Emilie Henriette Verdalle a eu deux enfants :
André Paul Jean Henri Laclau-Barrère, né à Cierp le 4 novembre 1925 et décédé à Pau le 1er mai 2001 (il était domicilié à Susmiou chez son amie Ethel (Etty) Grant de Longueil _ née en mars 1925, et décédée à Susmiou le 7 mai 2010 _) ;
puis Thérèse Marie Alice Lucie Laclau-Barrère, née à Montfort-en-Béarn en 1929date à préciser _, et décédée (d’une crise d’appendicite) à Navarrenx le 14 avril 1932 : appelé pour la soigner, le Dr Vivès, de Cierp, est arrivé trop tard…
… 
Divorcée, le 22 avril 1940, de Jean Laclau-Barrère _ celui-ci se remarie à Alger le 11 septembre 1941 avec Emilie Joséphine Grit, dont il divorce à Alger le 4 juillet 1945 ; et il se remarie le 28 avril 1948 (j’ignore où) avec Henriette Perreault, dont il divorce  le 4 novembre 1952 (j’ignore où) _,
Henriette Verdalle se remarie à Navarrenx le 8 décembre 1945 avec Frédéric -François Wachsner, avocat berlinois, né à Olhau, fils d’Isidore Wachsner et Jeanne Breit.
Frédéric François Wachsner que Marcel Brenot, le commandant du 182e GTE (Groupe de Travailleurs Etrangers) du camp de Gurs, avait laissé sortir de ce 182e GTE du camp de Gurs, afin qu’au Vieux-Logis à Navarrenx il serve de précepteur au fils d’Henriette, André Laclau-Barrère, qui préparait alors le baccalauréat.
Après avoir réussi à passer en Espagne, puis gagner Londres et l’Angleterre, Frédéric-François Wachsner est revenu après la fin de la guerre à Navarrenx pour y épouser Henriette Verdalle, le 8 décembre 1945 ; et il décède à Navarrenx le 28 février 1958.
Tout au long de leur vie, Henriette Wachsner-Verdalle (22 août 1896 – 27 février 1988) et Marcel Brenot (17 mai 1893 – 1er janvier 1986) ont entretenu des relations de correspondance très amicale…
Et Henriette Wachsner-Verdalle décède le 27 février 1988, à Mauléon-Licharre, dans une maison de retraite.
… 
5) Jean Labourdette (Dognen, 5 juin 1831 – ?)
… 
Le dernier des 8 enfants de la fratrie issue de Pierre de Labourdette et son épouse Jeanne Saint-Martin, passé inaperçu à mes yeux jusqu’ici (pour des raisons qui m’échappent), Jean Labourdette, né à Dognen le 5 juin 1831, et marié à Dognen, avec Geneviève Husté, le 26 octobre 1856j’ignore à ce jour le lieu et la date de son décès _, et de profession maréchal-ferrant, sollicite mon attention depuis que le 13 juillet 2015, à Dognen, je viens d’apprendre que la maison où vit Marie-Madeleine Labarère, veuve de Philippe-Auguste Labarère (Dognen, 1927 – Dognen, 2001 _ lui-même petit-fils de Marie Labourdette Lalande) _porte le nom de « maison Husté ».
Quels liens de parenté existent donc entre  cette Geneviève Husté, née à Dognen le 4 janvier 1832, et fille de Jean Husté et d‘Elisabeth Monnes, ou Mounier, ou Mouneu (lesquels se sont mariés à Dognen en 1800), et cette Magdelaine Husté, née à Dognen le 11 juillet 1815de quels parents est-elle la fille ? _, qui épouse à Dognen le 27 avril 1837 Jean Labourdette dit Berducq, et meurt à Dognen le 11 décembre 1847, après avoir eu 4 enfants Labourdette (Pierre, Marie _ la mère de Mathilde Labourdette et grand-mère d’Henriette Verdalle _, Marianne et Marie Eulalie) ?
… 
Geneviève Husté est la fille de Gratine _ ou Gratinanne _ Husté (Dognen, 19 octobre 1807 – Dognen, 30 juillet 1838) et de Jean Lembeye dit Coste de Sus, qui se sont mariés à Dognen le 17 avril 1837, cinq ans après la naissance de leur fille Gratine.
Et il se trouve que Gratine n’est autre que la sœur aînée de cette Magdelaine Husté (Dognen, 11 juillet 1815 – Dognen, 11 décembre 1847), qui a épousé à Dognen le 27 avril 1837 Jean Labourdette dit Berducq…
Les parents de Gratine et de Magdelaine Husté étant Jean Husté (né à Dognen en 1783) et Elisabeth Mounier (née à Monein, et décédée à Dognen le 29 juillet 1820), qui se sont mariés à Dognen en 1800.
Et Geneviève Husté (née à Dognen le 4 janvier 1832) est la nièce de Magdelaine Husté (Dognen, 11 juillet 1815 – Dognen, 11 décembre 1847), Gratine Husté (née en 1807), la mère de Geneviève Husté (née en 1832), étant la sœur aînée de Magdelaine Husté (née en 1815) ;
et c’est à dix jours de différence (le 17 et le 27 avril 1837) qu’à Dognen les deux sœurs Gratine et Magdelaine Husté se marient.
Et quand Geneviève à son tour se mariera, le 26 octobre 1856, elle épousera le plus jeune des frères (Jean Labourdette, né en 1832) de son oncle, c’est-à-dire du mari (Jean Labourdette dit Berducq, né en 1812) de sa tante Magdelaine (décédée en 1847).
Pourquoi et comment cette « maison Husté » de Dognen est-elle celle où décèdent, en 1888, Jean Labourdette dit Lalande (le 23 juin 1888) et, en 1890, sa seconde épouse Françoise Davancaze (le 12 avril 1890) ?
Alors que le père de Jean Labourdette Lalande, Pierre de Labourdette dit Berducq, est décédé, lui, le 24 février 1850 à la (proche) « maison Marmont »

Voilà où j’en suis jusqu’ici de mes recherches sur cette famille des Labourdette de Dognen…

Ce mercredi 28 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le plus qu’admirable art de dire (et chanter) de Julian Prégardien, avec l’admirable art de l’accompagner au piano de Kristian Bezuidenhout, en un admirable très marquant CD Harmonia Mundi « Die schöne Müllerin » de Franz Schubert…

27août

Ne manquent certes pas d’innombrables interprétations au CD de « Die schöne Müllerin » de Franz Schubert D. 795 ;

et je n’énumérerai pas, pour commencer ici, celles de ma  discothèque personnelle…

Mais il me faut absolument insister, d’entrée, sur le niveau de choc d’admiration éprouvé dès la première écoute de cet extraordinaire CD Harmonia Mundi HMM 902739, par la grâce de Julian Prégardien, ténor, et Kristian Bezuidenhout à un fortepiano de Christoph Kern, de 2019, d’après un Conrad Graf, à Vienne, en 1825, en un enregistrement réalisé à Stuttgart en novembre 2023…

A-t-on déjà joui d’un tel degré de perfection de l’art du dire et du chanter, et du jouer, dont font ici preuve et Julian Prégardien et Kristian Bezuidenhout ?..

Je ne peux donc qu’abonder pleinement dans ce qu’en commente en son article de Discophilia le cher Jean-Charles Hoffelé en son article de vendredi 23 août dernier « Aède« ,

que voici :

AÈDE

Julian Prégardien le sait bien, le narrateur-acteur de La Belle meunière _ de Franz Schubert, D. 795, sur un poème de Whilhelm Müller… _ est un poète, qualité qui le destine plus encore aux ténors qu’aux barytons, Aksel Schiøtz, Ernst Haefliger, Fritz Wunderlich l’ont prouvé chacun dans leurs nuances. Celles du nouveau venu sont emportées par cet élan _ oui _ que le timbre, toujours juvénile _ Julian Prégardien est né à Francfort le 12 juillet 1984 _, autorise : la passion le brûle, la désillusion le détruira, tant de drame qui font le mot égal de la note _ voilà, voilà ! _, et la note elle-même soumise à un espressivo qui pimente le texte, dans le soutien exact et lui aussi très orné de la belle copie d’un Graf que touche _ admirablement, lui de mêmeKristian Bezuidenhout _ né, lui, en 1979, en Afrique du Sud _ avec cet alliage de brio et de sensible _ oui _ qu’il mettait déjà à ses autres Schubert pour Mark Padmore.

Voyage fascinant, et qui renouvelle _ vraiment, en effet ! _ une œuvre courue, écoutez seulement le récit _ sublimissime, oui _ de Morgengrüss _ à défaut, regardez ici la vidéo (de 0′ 58) de cet extrait de « Der Neugierige« , à la plage 6 du CD… _, cet art de faire entendre différemment, plus encore par une volonté artistique que par le simple recours aux ossias.

Troublant au possible, comme le sera son Possente spirto où il ose la même intensité, le même espressivo, mais d’un chant à revers des virtuosités voyantes d’un Nigel Rogers. La prière au bord des Enfers se déploie à la lisière de l’espoir et de la fureur, cette fureur qu’il aura laissé exploser dans un Tu sei morta d’anthologie. Musique de mort, quel contraste avec son ivresse encore si proche qui lui faisait oser un Vi ricorda o bosch’ombrosi d’une folle insolence.

De Schubert à Monteverdi, il n’y aurait donc qu’un pas pour cette voix dont l’art est tout espressivo ? Cela pourra sembler vertigineux à certains, mais offre un portrait du poète monteverdien saisissant, rappelant l’audace mêlant chant noble et douleur humaine qu’y avait osé Eric Tappy, posant alors un modèle inaltéré.

Autour de Julian Prégardien, Stéphane Fuget dresse plus que des décors : la narration est dans son orchestre sombre, intense, qui, atteint au sublime pour les Enfers, et ose toutes les fantaisies des deux premiers actes. Il sait marier les fêtes madrigalesques des bergers à leurs lamentations, encorbelle les amours d’Orfeo et Euridice avec des myriades de timbres subtils, détaille les débats des Enfers (la Proserpine de Marie Perbost proche du sublime, mais tous font un quatrième acte exceptionnel), conduit à l’élévation finale dans cette alliance de la douleur et de la consolation qu’apaise le dialogue déchirant entre le père (Cyril Auvity, quel Apollon) et le fils.

Gravure magique, portée par une équipe de chant qui magnifie le second volume de cette trilogie Monteverdi de première force. Que nous réservera L’incoronazione di Poppea ? En attendant, je vais reprendre leur version d’Il ritorno d’Ulisse in patria.

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LE DISQUE DU JOUR

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Franz Schubert (1797-1828)


Die schöne Müllerin, D. 795

Julian Prégardien, ténor
Kristian Bezuidenhout,
pianoforte
Un album du label harmonia mundi HMM902739

Claudio Monteverdi (1567-1643)


L’Orfeo,
SV 318

Julian Prégardien, ténor (Orfeo)
Gwendoline Blondeel,
soprano (La Musica, Euridice)
Marie Perbost, soprano (Ninfa, Proserpina)
Eva Zaïcik, mezzo-soprano (Messaggiera, Speranza)
Cyril Auvity, ténor (Apollo, Eco, Un pastore, Un spirito)
Luc Bertin-Hugault, baryton-basse (Plutone, Un pastore, Un spirito)
Luidi De Donato, basse (Caronte, Un spirito)
Vlad Crosman, baryton (Un pastore, Un spirito)
Paul Figuier, contre-ténor (Un pastore)

Les Epopées (Chœur & Orchestre)
Stéphane Fuget, direction


Un album du label Château de Versailles Spectacles CVS103

Photo à la une : le ténor Julian Prégardien – Photo : © DR

Tout simplement admirable !

Ce mardi 27 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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