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Merveilleux Antoine Tamestit, altiste : dans les (dansantes comme jamais !) Sonates pour viole de gambe et clavecin de Johann Sebastian Bach

04sept

La carrière discographique d’Antoine Tamestit, altiste,

est jalonnée, et avec une très remarquable constance, d’exaltantes réussites !

Quelle merveilleuse musicalité !

Après de plus que lumineuses _ un pur bonheur !Variations Goldberg

magnifiquement transposées _ tout danse ! dans la grâce du jeu entrelacé de ces cordes… _ en Sonates en trio, au sein du Trio Zimmermann _ dans l’exceptionnel CSAD Bis 2347 ; cf mon dithyrambique article du 9 mai dernier : _,

Antoine Tamestit nous offre aujourd’hui

de superlatives _ dansantes comme jamais à ce point ! _  Sonates pour viole de gambe et clavecin,

les Sonates BWV 1027-1028-1029 de Johann Sebastian Bach,

à l’alto,

avec, au clavecin, le parfait Masato Suzuki.

N’oublions pas que

le jeu étourdissant de la transposition

est au cœur vibrant de vie _ et d’envol vers le ciel _ du Baroque !

À se damner de plaisir…

Une grâce absolue !


Ce mercredi 4 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Kapsberger hyper-intimiste de Jonas Lindberg

26août

Giovanni Girolamo Kapsberger (Venise, c. 1550 – Rome, 1651)

est un compositeur majeur de la naissance du Baroque, en Italie,

à l’égal de son contemporain Girolamo Frescobaldi (Ferrare, 1583 – Rome 1643).

Le théorbiste suédois Jonas Nordberg,

avec son CD Bis-2417 Intavolatura di Chitarone,

nous offre un Kapsberger étonnamment intimiste,

différent du Kapsberger que nous ont donné

Hopkinson Smith, Paul O’Dette, Nigel North, Rolf Lislevand, ou Jonathan Dunford.

La première surprise passée,

c’est bien beau…


Ce lundi 26 août 2010, Titus Curiosus – Francis Lippa

La perfection de l’interprétation du plus pur fantasque de Carl Philipp Emanuel Bach : Vittorio Forte en son « Abschied »

11juil

Choisir d’écouter _ et d’abord jouer ! _ la musique de clavier de Carl Philipp Emanuel Bach (1714 – 1788)

interprétée sur un piano Steinway

ne semble pas a priori la solution la mieux appropriée à cette musique de sortie du Baroque.

Il m’ a fallu un coup de fil spécial _ et c’est la première fois que celui m’appelait ainsi au téléphone ! _ de Philippe Le Vigneron,

se souvenant de ma prédilection singulière pour ce compositeur,

pour me conseiller d’écouter le CD Abschied du pianiste italien Vittorio Forte

pour m’amener à m’enquérir de ce CD Odradek ODRCD368,

le commander à mon disquaire,

et le recevoir deux ou trois bonnes semaines plus tard ;

et l’apprécier, en effet, comme un chef d’œuvre d’intelligence _ et de rendu à la perfection, sous ses doigts _ de l’art de CPE Bach au clavier,

mais oui, parfaitement !!!

Pareille justesse d’intelligence

de la liberté des humeurs _ absolument fantasques _ du compositeur

n’avait, sur nul instrument, été à ce degré de justesse de perfection

donnée jusqu’ici…

Quel art !

Une interprétation tout bonnement géniale

de musiques tout bonnement géniales elles-mêmes !

Un pur enchantement !

La folie même du génie est à sa plus juste place…

Ce jeudi 11 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La splendeur des Goldberg par la polyphonie des cordes du Trio Zimmermann

04juil

On ne se lassera jamais de l’inépuisable splendeur des Goldberg.

Le 10 mai dernier,

je m’étais réjoui de la merveilleuse version qu’en donnait le Trio Zimmermann

(Frank-Peter Zimmermann, violon, Antoine Tamestit, alto, Christian Poltéra, violoncelle) :

 

Et voici que ce jour

s’en réjoui aussi

l’excellent Jean-Charles Hoffelé,

sur son site Discophilia,

en un article intitulé POLYPHONIES DE CORDES


POLYPHONIES DE CORDES


En 1984 , Dimitry Sitkovetsky céda à la tentation : il transcrivit les Variations Goldberg pour trio à cordes. Trente cinq ans plus tard, en écho évident à la tentative de Sitkovetsky, Frank Peter Zimmermann songea un temps à graver une nouvelle version de cette même proposition, mais revenant avec ses amis Antoine Tamestit et Christian Poltéra à l’original pour clavier, ils choisirent _ voilà _ leur propre voie.

Ce que Dimitry Sitkovetsky voyait comme une fantaisie poétique répondant aux propres démarcations proposées par Glenn Gould _ que pour ma part je n’apprécie pas du tout ! _ cède le pas ici à une divulgation de l’écriture de Bach : littéralement, les trois instruments exposent en majesté le contrepoint, les quodlibets, les canons, toutes les arcanes de ce qui est la chair même des Goldberg : un apothéose de la polyphonie.

Comme cela chante et rayonne, danse et songe, dans un mouvement _ d’envol _ constant qui est la nature même du baroque ! On a le sentiment d’entendre tournoyer l’œuvre, d’en saisir toutes les facettes _ oui _ à la fois, au point qu’un vertige _ de jouissance _ pourra vous saisir à un moment : cela ne cesse jamais.

La beauté des trois Stradivarius n’est pas pour peu _ oui _ dans les splendeurs de cet objet sonore non identifié, rayonnant par le disque dans une apesanteur magique que magnifie encore un jeu historiquement informé. Et si demain les trois amis, quittant les rivages amènes des Goldberg, osaient restituer au même degré de perfection les épures de L’Art de la fugue ?

LE DISQUE DU JOUR


Johann Sebastian Bach(1685-1750)


Variations Goldberg, BWV 988 (arr. Trio Zimmermann)

Trio Zimmermann


Frank Peter Zimmermann, violon
Antoine Tamestit, alto
Christian Poltéra, violoncelle

Un album du label BIS Records 2347

Photo à la une : les membres du Trio Zimmermann – Photo : © Mats Bäcker/BIS

Ce jeudi 4 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Marie Fel : la soprano vedette de l’Opéra de Paris et du Concert Spirituel de 1734 à 1769

24mai

En fouillant dans ma discothèque,

je retrouve ce CD consacré à Marie Fel

(Bordeaux, 1713 – Paris, 1794),

la soprano vedette de l’Opéra de Paris et du Concert Spirituel (entre 1734 et 1769) :

A French Baroque Diva _ Arias for Marie Fel

by Lacoste, Lalande, Rameau, Rousseau, Fiocco & Mondonville

_ soit le CD Hyperion CDA 68035 _,

par Carolyn Sampson, soprano,

l’ensemble Ex Cathedra,

sous la direction de Jefferey Skidmore.

Pierre Jelyotte (Lasseube, 1713 – Estos, 1797)

fut son partenaire,

et le grand ténor français de l’époque.

Ce vendredi 24 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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