Je ne me lasse décidément _ ni surtout _ pas d’écouter, et ré-écouter en boucle sur ma platine, le plus que parfait CD « La Danse » du jeune Martin James Bartlett,
et admire sans restriction aucune, en plus de la composition idéale (!) de son programme autour d’un plus que parfait, déjà, Ravel _ son épicentre (de 24′ 41) étant assez probablement « Le Tombeau de Couperin« , remarquablement incisif et enlevé sous les doigts prestes et tendres, justes, infiniment ravéliens, de Martin James Bartlett : une pure merveille !.. _ : Rameau, Couperin, Hahn, Debussy,
la profondeur élégantissime de ces trois Ravel-ci, « Le Tombeau de Couperin » (composé entre 1914 et 1917), « Pavane pour une infante défunte » (1899) _ rêveusement pensante et alanguie, prémonitoire… _, « La Valse » (1919-1920)_ implacablement lancéee, sans presse excessive, en son tourbillonnant vrillant destin, vers l’ultime, surprenant et muet, épuisé, clap de fin…
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Le piano profond et élégant de ce jeune homme a tout compris et senti du basque frémissant, triomphant dans sa musique parfaite de ses plus sombres inquiétudes sur la vie…
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Quelle sublime musique !
Et en quelle parfaite interprétation…
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Comme en réponse musicale mieux que comblée à mes deux précédents articles
Retrouver le charme très prenant et très tendre, voilà, des « Lieder ohne Worte« de Felix Mendelssohn, en une anthologie de 14 d’entre eux, puisés aux Op. 19, 30, 38, 53, 62 et 102 du maître,
sous les doigts justement délicats d’Igor Levit,
en un CD Sony Classical 19658878982 tout fraîchement enregistré à Berlin les 3 et 4 décembre 2023 pour paraître le 26 janvier 2024
_ en une forme de réponse sienne au massacre du 7 octobre dernier : « And, at some point, it became clear that I had no other tools than to react as an artist. I have the piano, I have my music. And so the idea came to me to record these works, Mendelssohn’s « Songs Without Words » (…)It is my artistic reaction – as a person, as a musician, as a Jew – to what I have felt in the past few weeks and months. Or, to put it more precisely, it is one of many reactions that came to mind » ; écouter et regarder cette brève vidéo de présentation par Igor Levit lui-même…
Je dois immédiatement ajouter cependant ici que rien, rien de rien, surtout, ne s’entend des terrifiantes atroces circonstances (et retentissements) qui ont conduit Igor Levit à ce parfait enregistrement-ci au Teldex Studio de Berlin les 3 et 4 décembre derniers, du sublime classicisme (mozartien ?..) de Felix Mendelssohn à son apogée de poésie (apollinienne ?..) de ces sublimissimes, si parfaitement dénuées du moindre pathos,14 « Lieder ohne Worte« … Le choix d’une toute simple musique pour l’éternité, très humblement parfaitement servie ici, voilà, par l’interprète, tout simplement, comme il se doit… _,
est un très délicat et modeste délice :écoutez donc…
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Qui me rappelle aussi mon affection personnelle pour le jeu magnifique et idéal de Roberto Prosseda, dant tout l’œuvre pour piano de l’immense probe et humble Felix Mendelssohn
En la série superbe de ses enregistrements raveliens,
François Xavier Roth et son ensemble Les Siècles, viennent de nous offrir _ avec « L’Heure espagnole« … _ un « Boléro » de Ravel absolument parfait ! _ en écouter ici les sublimissimes 15′ 16 du podcast !!!
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À un point tout simplement stupéfiant…
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Soit l’album Harmonia Mundi HMM 905361.
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Voici ce que de l’ensemble de cet album _ et surtout, d’ailleurs, de « L’Heure espagnole« … _, sur son site Discophilia,
Qu’on ne s’y trompe pas, l’Espagne de fantaisie _ tout à fait ! _ qu’illustre Maurice Ravel dans son orchestre épicé (et pas seulement horloger), est un pur prétexte _ voilà… _ à l’Esprit français de _ finesse de _ la conversation _ clarissime _ qu’illustre avec un brio canaille _ mais dénué de la moindre vulgarité… _ le formidable livret de Franc-Nohain.
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Il y faut mettre une prononciation vive et subtile _ oui _, infiniment mouvante _ voilà _ à l’égal d’un orchestre pensé en partenaire de chambre, ce que Les Siècles font entendre mieux qu’aucune autre formation _ voilà ! c’est là on ne peut plus excellemment dit. À ce jour, le disque n’aura capturé que des formations dont le format sonore était souvent trop opulent, seulement idéalement apparié avec le quintette final _ soit la sublime scène XXI (voir ici la vidéo) de cette « Heure espagnole« -ci…
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Les timbres des instruments français peu ou prou de l’époque de Ravel _ et c’est un formidable plus ! _ rétablissent un _ magnifique, époustouflant... _ équilibre _ idéal ! _ entre la finesse _ subtilissime de cocasse… _ des parties vocales et l’art tour à tour évocateur (écoutez comment les instruments « frisent » autour de l’entrée de Gonzalve, qui chante d’abord sous le balcon), ou impétueux, de l’habillage orchestral _ somptueux, idéal, de ce sublime orchestrateur qu’était Ravel… Quelle cambrure dans l’air de Concepcion et quel caractère chez Isabelle Druet. Aurait-elle entendu Fanny Heldy, amoureuse avec cravache ? C’est possible, elle n’en est pas à sa première horlogère, y compris au disque, mais elle a encore raffiné son personnage depuis son enregistrement lyonnais pour Leonard Slatkin.
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Subtilités dans la restitution des fantaisies _ oui _ de Franc-Nohain, exactitude absolue _ oui _ pour les notes et la prosodie de Ravel, surtout aucune caricature _ en effet _, ce que l’œuvre risque souvent à force de grossissement des personnages.
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Merveilleux Loïc Félix dont on sent la tendresse pour son épouse infidèle, formidable Jean Teitgen dans un Don Inigo Gomez plus amoureux que potentat – sa petite aria avant d’entrer dans l’horloge est délicieuse –, déménageur certes amateur mais surtout bon garçon et jamais benêt selon Thomas Dolié. La palme revient surtout au Gonzalve, juste lunaire comme il faut, de Julien Behr qui varie son personnage : on le comparera à lui-même en réécoutant la version d’Asher Fisch (voir ici) _ tout cela rendant parfaite justice à ces si savoureux et intelligents chanteurs.
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François-Xavier Roth et Les Siècles ajoutent en _ plus que luxueuse… _ coda le Boléro, hypnotique _ oui, oui, oui _ revue de détail de la machine orchestrale qui rayonne _ à la perfection !!! _ de timbres épicés et de rythmes brillants. Magnifique, et au tempo giusto _ voilà. La perfection !
impatient, lui aussi, comme moi, d’entendre en toute priorité le « Bolero » de Ravel de François-Xavier Roth et ses Siècles en ce tout nouvel album de sa magnifique Intégrale Ravel en cours,
dit de cet extraordinaire « Bolero« -ci de François-Xavier Roth à la tête des Siècles,
Isabelle Druet, mezzo-soprano ; Julien Behr, ténor ; Lotte Félix, ténor ; Thomas Dolié, baryton ; Jean Teitgen, basse.
Les Siècle, direction : François-Xavier Roth. 2021.
Livret en : français, anglais et allemand.
Texte chanté en français, traduction en anglais.
64’36.
Harmonia Mundi. HMM905361.
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Nous l’attendions avec ferveur _ oui _ depuis de longues semaines… le voici enfin ! _ voilà ! Le nouvel opus de ce qui est sûrement le cycle le plus excitant du moment _ oui : quelle interprétation de pareille sublime musique ! _, à savoir les tribulations de François-Xavier Roth au sein de l’œuvre de Maurice Ravel. Ce dernier vole de succès en succès _ oui ! _ pour le plus grand bonheur de nos cœurs et de nos oreilles. Alors forcément quand s’annoncentl’Heure Espagnole et le Bolero, on ne tient plus en place ! _ mais on se précipite sur l’objet disque…
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A tout seigneur tout honneur. Commençons donc par le totem de la musique orchestrale hexagonale. « Un ballet à caractère espagnol », tel est le Bolero de Maurice Ravel, interprété ici dans la version originale ballet 1928 (avec, entre autres, des castagnettes) restaurée par la RAVEL EDITION _ voilà. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la lecture que nous en donnent François-Xavier Roth et son Orchestre des Siècles ne manque pas de caractère et d’identité. C’est un véritable diorama du Piel de Toro. La réussite est totale _ oui ! _ et ne trouve d’équivalent que chez John Wilson (Chandos) ou Igor Markevitch (RTVE/Decca), c’est dire ! _ avec, en plus, la merveille des instruments choisis, et idéalement servis par une somptueuse prise de son de Jiri Heger et Alice Ragon.
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Le résultat est à la hauteur de nos espérances et de notre attente _ c’est dit. Clarté, lucidité et intelligence _ oui : au service le plus humble de la plus scrupuleuse sensualité ravelienne ! Comme, bien sûr, cela se doit ; sans le moindre pathos, ni écart à l’égard du texte musical extrêmement précis de Maurice Ravel, l’horloger suisse… _, Roth est encore et toujours au sommet de son art _ oui ! tout simplement, oui ! La rigueur et la minutie _ voilà ! _ qui caractérisent sa direction n’empêchent en rien _ et surtout pas _ la vie, les couleurs chatoyantes et une petite dose subtile de folie _ tout cela est, voilà, parfaitement senti et dit ici…
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Ces mêmes qualités sont indispensables dans la seconde œuvre de cet opus, L’Heure Espagnole. En effet, si on en exagère trop les traits, c’est très rapidement le dérapage, la faute de goût ou, pire, le grotesque _ exactement. Ravel est de la famille musicale de François Couperin ; et exige le plus parfait tact de la plus parfaite justesse et délicatesse, à vif mais sans pathos, ni écart de goût… Cette comédie est poétique _ oui _, un petit trésor de subtilité _ oui ! ; Ravel est toujours de la plus fine subtilité, dans le plus parfait sentiment naturel d’évidence… _ et non un vaudeville. Elle requiert donc à sa tête un alchimiste capable d’allier _ voilà _ les sourires _ nets, mais jamais gros, ni encore moins grossiers, du texte _ et l’émotion _ profonde, en son extrême discrétion et politesse (très française)… _ qui naît de la musique. Nous savons pouvoir compter sur François-Xavier Roth pour préserver l’esprit ravélien _ si singulier _ dans toutes ses dimensions _ voilà : feuilletées, en effet, et oxymoriques, sans jamais le moindre chichi, ni préciosité incongrue, mal venue… Saluons bien évidemment la performance de haute volée de l’ensemble de la distribution vocale : Isabelle Druet, Julien Behr, Loïc Félix, Thomas Dolié, Jean Teitgen et Mathieu Pordoy _ chef de chant.
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Vous l’avez compris c’est encore un total succès _ oui ! _, un de plus dans ce qui apparaît de plus en plus comme un parcours quasi sans faute.
Pisendel, devenu le premier violoniste de la cour du Prince héritier de Saxe, aura accentué _ en effet _ le goût transalpin déjà si célébré _ oui _ par le Prince Electeur qui faisait volontiers le voyage de Venise, s’y faisant accompagner de ses musiciens _ voilà.
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Sa rencontre avec Vivaldi affermira encore une technique et un goût musical tout italien formé par Torelli et Pistocchi. Vivaldi, émerveillé par sa technique imparable, ira jusqu’à lui confier quelques manuscrits que Pisendel conservera précieusement à Dresde _ voilà ! _, et qui pourraient constituer un portrait resté vivant de son art brillant et profond à la fois _ mais oui !!! _, ressuscité avec autant de caractère que de perfection _ parfaitement ! _ par Julien Chauvin _ tant au violon qu’à la direction de son orchestre _ au long de son bel album.
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De son violon il marie à égalité les humeurs virtuoses et l’aspiration à une élévation du discours _ mais oui ! _ qui regarde déjà vers un certain classicisme _ il existe bien ainsi toute une vraie filiation, via leur commun mécène bohème le Comte Morzin, entre Antonio Vivaldi et Joseph Haydn… _ : les œuvres sont magnifiques, de grande parade, elles arborent des décors d’orchestre somptueux dont Le Concert de la Loge se régale, célébrant une harmonie rayonnante où transparaît la perfection corellienne _ c’est très justement dit.
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À l’autre bout _ oui _ de la planète Vivaldi, Amandine Beyer et ses Incogniti nous entraînent dans les folies des concerti con molti stromenti, paradis ou enfer (c’est selon) où Vivaldi bouscule tout comme dans les trompes de chasse et de combat qui ouvrent le premier (ici) des deux concertos « Per la Solennità di S. Lorenzo », rappelant jusque dans ses fêtes religieuses comme Venise se régalait de pompes profanes.
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Les _ audacieux et très inventifs _ alliages instrumentaux les plus capricieux _ oui _ bariolent les opus réunis ici, osant jusqu’au charivari ravageur dont sont capables les cors naturels. Vivaldi exulte dans ces outrages à l’harmonie dont l’impertinente bande se régale, signant un disque joliment iconoclaste _ bien différent des CDs de virtuosité de solistes….
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LE DISQUE DU JOUR
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Vivaldi Edition, Vol. 69
… Concerti per violino X
« Intorno a Pisendel »
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Antonio Vivaldi (1678-1741)
… Concerto pour violon en sol majeur, RV 314 Concerto pour violon en
ré majeur, RV 226 Concerto pour violon en
si bémol majeur, RV 369 Concerto pour violon en ré mineur, RV 237 Concerto pour violon en ré majeur, RV 225 Concerto pour violon en la majeur, RV 340
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Le Concert de la Loge Julien Chauvin, violon, direction Un album du label naïve classique OP7546
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Il mondo al rovescio Concerti con molti strumenti
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Antonio Vivaldi (1678-1741)
… Concerto en ré majeur, RV 562 « Per la Solennità di
San Lorenzo » Concerto pour flûte en
mi mineur, RV 432 Manuel Granatiero, flûte
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Concerto en ut majeur, RV 556 « Per la Solennità di San Lorenzo » Concerto en fa majeur, RV 571 Concerto pour violon et hautbois en sol mineur, RV 576 Neven Lesage, hautbois – Amandine Beyer, violon
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Concerto pour violon en la majeur, RV 344 Amandine Beyer, violon
… Concerto pour 2 hautbois en la mineur, RV 536 Neven Lesage, Gabriel Pidoux, hautbois Concerto en fa majeur, RV 572 « Il proteo o sià Il mondo al rovescio »
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Gli Incogniti Amandine Beyer, violon, direction Un album du label harmonia mundi HMM902688 …
Johannes Heinrich Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680), Heinrich Ignaz Franz Biber(Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) et Georg Muffat (Megève, 1er juin 1653 – Passau, 23 février 1704), sont les trois grands flamboyants compositeurs du Baroque musical autrichien de la seconde moitié du XVIIe siècle.
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Chacune de leurs œuvres, à tous trois, est un enchantement étourdissant des sens.
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Or Gunar Letzbor (Hallstatt, 1961), éminent violoniste à la tête de son ensemble Musica Antiqua Austria _ qu’il fonde en 1995 _, à la discographie déjà abondante _ plus de soixante CDs… _,
vient de réussir un éblouissant coup de maître discographique avec un plus que parfait CD Schmelzer »Violin Sonatas _ Sonatae unarum fiducium (1664) » _ un CD Pan Classics PC 10436.
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Chapeau bien bas, maestro !
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Ce jeudi 17 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa