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Musiques de joie : le romantisme radieux du Concerto pour violon de Johannes Brahms par David Oistrakh et Franz Konwitschny dirigeant la Staatskapelle de Dresde en 1954

11juin

En hommage à notre amie Simone Rey, née Spéraber

(Poudenx, 1919 – Guéthary, 2 décembre 2014).

C’est notre chère amie luzienne, Simone Rey,

excellente pianiste et très fine mélomane,

qui m’a fait découvrir, sur disque noir,

l’interprétation radieuse du magique Concerto pour violon en ré Majeur, opus 77, de Johannes Brahms

(Hambourg, 7 mai 1833 – Vienne, 3 avril 1897),

par l’impérial David Oistrakh

(Odessa, 30 septembre 1908 – Amsterdam, 24 octobre 1974)

et la Staatskapelle de Dresde

dirigée par le très grand Franz Konwitschny

(Fulnek, en Moravie, 14 août 1901 – Belgrade, 28 juillet 1962) ;

soit le CD DG 423 399-2,

enregistré à Berlin en février 1954.

Une merveille d’interprétation

de ce chef d’œuvre de la musique romantique ;

composé par Brahms pour son ami le violoniste virtuose Joseph Joachim,

achevé l’été 1878,

et créé à Leipzig le 1er janvier 1879 par Joseph Joachim, au violon,

et Johannes Brahms lui-même à la tête de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig.

En voici le podcast.

Une impériale splendeur !

Ce mercredi 10 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment bien jouer, avec humilité, les sublimes ultimes Pièces pour piano seul de Brahms ?

12mar

Ce matin,

l’excellent _ comme très souvent… _ article du jour de Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia,

Éclaircies,

revient replacer sur le tapis du mélomane

la question classique « Comment jouer Brahms ?« …

Cette question, je me l’étais posée

à propos des ultimes Pièces pour piano seul de Brahms

le 16 juin 2019

en mon article intitulé  _ déjà _ Comment interpréter les Intermezzi de Brahms ?,

à propos _ déjà _ du CD Brahms Intermezzi, Rhapsodies de François Chaplin,

le CD Aparté AP 173 ;

celui-là même sur lequel vient ce matin pencher son oreille hyper-attentive

le rédacteur du site Discophilia,

sous le titre, lui, Éclaircies

Et cela, en avant-première à un article sien, à venir,

à propos du CD Brahms Fantasien Op. 116,  Intermezzi Op. 117 et Klavierstücke Op. 118

d’Hortense Cartier-Bresson,

le CD Aparté AP 222.

Je n’ai pas encore écouté ce CD,

et je n’en connais que l’article de commentaire qu’en a donné Bertrand Saint-Étienne le 2 mars dernier,

sur le site de Res Musica,

sous le titre de Hortense Cartier-Bresson dans les dernières oeuvres pour piano de Brahms

Voici donc les articles de ce dossier « Comment jouer Brahms ?« :

Comment interpréter les Intermezzi de Brahms ?

— Ecrit le dimanche 16 juin 2019 dans la rubriqueMusiques

Les dernières pièces pour piano de Brahms (1833 – 1897)

sont d’une beauté fascinante, en leur brièveté.

Pas mal de très bonnes interprétations au disque.

Choisir entre elles est une affaire de goût.

Pour ma part, je déteste le maniérisme, à la Volodos ;

et apprécie des interprétations sobres et poétiques, avec un certain naturel…

À la Wilhelm Kempf, à la Radu Lupu, à la Adam Laloum ;

à la Stephen Bishop-Kovacevich.

Le CD Intermezzi, Rhapsodies par François Chaplin

qui vient de paraître chez Aparté,

avec les opus 79, 117, 118 et 119

_ le CD Aparté AP 173 _,

est loin de me déplaire.


Ce dimanche 16 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

 


ECLAIRCIES

Longtemps, j’ai repris ce disque, et recevant celui d’Hortense Cartier-Bresson dont je vous écrirai prochainement, l’écoutant, je suis revenu à l’album _ paru au printemps 2019 _ de François Chaplin. C’est un pianiste que j’aime depuis son intégrale Debussy. Il sait être simple _ c’est crucial ! _, ce qui pour le piano de Brahms, et plus encore pour ses opus tardifs, est une bénédiction _ absolument indispensable, même !

La nudité _ voilà _ de son toucher dans l’Opus 119 est comme l’archet d’un alto, un chant de mots plus que de notes _ oui. Cette qualité poétique _ oui _ se retrouve tout au long de cet album discret, qui ne devrait pas passer aussi inaperçu, voilà pourquoi, pris dans l’audition de plusieurs disques Brahms consacrés aux mêmes opus, je voulais en saluer le ton si singulier, surtout après y avoir entendu le clavier si orchestral de Boris Berman.

Tout au long de l’Opus 118, ce ne sont que paysages d’entre-orages, nocturnes ombreux parcourus par un ton de légende _ oui, celui des Balladen _ qui emporte aussi les deux Rhapsodies, jouées sans effet, avant que l’éclaircie des trois Intermezzi, Op. 117 ne reviennent dire leurs poèmes de clavier.

Assurément pour François Chaplin, ce disque est un bréviaire, on l’y entend prier ce que chez Brahms il sait être les mots de _ l’eschatologie radicale de _ l’Ecclésiaste, même lorsque le piano est seul.

LE DISQUE DU JOUR

Johannes Brahms (1833-1897)


6 Klavierstücke, Op. 118
4 Klavierstücke, Op. 119
2 Rhapsodies, Op. 79
3 Intermezzi, Op. 117


François Chaplin, direction


Un album du label Aparté AP173

Photo à la une : le pianiste François Chaplin – Photo : © DR…


Hortense Cartier-Bresson dans les dernières oeuvres pour piano de Brahms

 

Toujours et toujours affiner son écoute ;

de même que les interprètes ne cessent d’affiner,

au fil des jours et des années,

leur interprétation ;

avec l’idéal pour chacun _ mélomane comme interprète _ de rencontrer peut-être,

quelque miraculeuse fois,

l’improvisation première du compositeur lui-même

à l’heure éblouissante de sa création…

Parvenir à l’épure

de cette capacité suprême

est un gigantesque et formidable défi !

Il y faut, à coup sûr, une terrible humilité !

Ce jeudi 12 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le somptueux Lars Vogt dans le premier concerto pour piano et orchestre de Brahms : une fête !

04mar

Lars Vogt,

en plus d’être le très dynamique directeur du merveilleux Festival Spannungen

_ cf mes précédents articles enthousiastes ! _,

est un pianiste somptueux.

En témoigne son nouveau CD

_ Ondine ODE 1330-2 :

avec une prise de son royale ! _,

consacré aux 4 Ballades,

et au Concerto pour Piano n°1

_ dont il dirige aussi, de son piano, le Royal Northern Sinfonia _

de Johannes Brahms…

Ce mercredi 4 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La poésie intimiste d’Adam Laloum dans les deux Concertos pour piano et orchestre de Johannes Brahms

05jan

Adam Laloum

est un peu moins à l’aise dans l’exercice du Concerto pour piano avec Orchestre,

que dans les œuvres pour piano seul,

ou dans la musique de chambre,

où vraiment il excelle !

Je ré-écoute en ce moment ses deux Concertos pour piano et orchestre de Brahms

_ soit le double CD Sony 88985460812 _,

et refais le même constat…

La voix d’Adam Laloum excelle dans l’intime.

Et je retrouve les impressions

dont faisait part, le 24 mai 2018, Alain Huc de Vaubert,

en son article de Res Musica

intitulé La Poésie d’Adam Laloum dans les deux Concertos de Brahms :

La poésie d’Adam Laloum dans les deux concertos de Brahms

Ce dimanche 5 janvier 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La singularité du jeu d’Evgeni Koroliov dans la collection des Intermezzi de Brahms

15oct

Le 15 septembre dernier,

en mon article ,

je m’interrogeais sur l’interprétation, par Evgeni Koroliov, de la collection des Intermezzi de Brahms,

à l’occasion de la parution d’un article de Res Musica, sous la plume de Stéphane Friédérich, La totalité des Intermezzi de Brahms réunis sous les doigts d’Evgeni Koroliov ;

et voici que je me trouve en possession de ce double CD Tacet 256.

Le très intéressant livret de ce double CD, m’apprend déjà,

sous la plume de Thomas Seedorf,

et sous le titre « Pièces intermédiaires » lyriques-mélancoliques _ Les Intermezzi pour piano de Johannes Brahms,

l’histoire de cette collection d’Intermezzi réunie par Evgeni Koroliov,

le long de la carrière entière de compositeur de Johannes Brahms ;

et Jean-Charles Hoffelé, aujourd’hui,

en un article intitulé, lui, Intermèdes, sur son site Discophilia,

précise encore que Koroliov aurait pu y adjoindre l’Intermezzo de la sonate pour piano opus 5,

intitulé lui aussi, Intermezzo...

L’écoute de l’interprétation de ces Intermezzi

_ des chefs d’œuvre de la musique de piano, 

tout autant que des chefs d’œuvre de Brahms ! _

par Evgeni Koroliov

_ quelle délicatesse _

en ce double CD Tacet,

est plus passionnante encore

que la lecture de cette succession d’articles,

à propos du genre singulier

de l’Intermezzo

Ce mardi 15 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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