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Musiques de joie : et le radieux Magnificat de Johann-Sebastian Bach, une oeuvre de grâce et d’espérance ; par Jonathan Cohen et Archangelo, ou bien Philippe Pierlot et le Ricercar Concert…

13avr

Et le radieux Magnificat de Johann-Sebastian Bach

_ BWV 243 _,

que je me souviens d’avoir entendu pour la première fois en un concert

donné à la cathédrale Saint-André, à Bordeaux, dans les années 80 du siècle dernier,

peut-être par les Arts Florissants…

Mon impression jubilatoire est demeurée à jamais fixée en ma mémoire.

Même la nuit, au sortir de ce concert et de la cathédrale,

me semblait transfigurée,

clémente…

Pour écouter en CD cette œuvre de grâce _ mariale _

et espérance,

et après écoutes de plusieurs versions 

_ dont Harnoncourt en 1984 (Teldec), Herreweghe en 1990 (Harmonia Mundi), Lionel Meunier et Vox Luminis en 2017 (Alpha) _,

deux interprétations s’imposent à mon goût

par leur alliance justissime de radiance heureuse et de vivacité :

celle de Philippe Pierlot avec le Ricercar Consort,

soit le CD Mirare MIR 102,

en 2009 ;

et celle de Jonathan Cohen avec son Ensemble Arcangelo,

soit le CD Hyperion CDA 68157,

en 2015.

L’œuvre a été composée à Leipzig à l’occasion de Vêpres de Noël…

Ce lundi 13 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie (suite) : Pavel Josef Vejvanovsky, compositeur et trompettiste à Kromeriz, en Moravie

31mar

Dans la suite immédiate de mes deux articles précédents

et ,

prend parfaitement place

parmi les jubilatoires musiques de joie,

l’œuvre de celui qui fait le lien effectif

entre l’autrichien Johann Heinrich Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680)

et le tchèque Heinrich Ignaz Franz Biber (Wartenberg – Stráž pod Ralskem, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) :

le compositeur et trompettiste morave Pavel Josef Vejvanovsky (Hukvaldy, 1623 – Kroměříž, 24 septembre 1693).

Vejvanovsky était en effet compositeur

et trompettiste

à la brillantissime cour de Kroměříž du Prince-Evêque d’Olmütz,

Karl Liechtenstein-Castelcorno (1624 – 1695) ;

et cela s’entend fort bien dans les compositions de Vejvanovsky,

qui sonnent tout l’éclat de la jubilation

_ tel un ancêtre morave

des si belles musiques d’harmonie de Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791)…

Je collectionne depuis longtemps les CDs d’œuvres de Vejvanovsky

_ j’en ai trouvés à Prague, et même à Rome, en cherchant bien dans les bacs des disquaires :

tel le CD des Vesperae Sancti Venceslaipar les Solistes de Boni Pueri et Musica Florea, sous la direction de Marek Stryncl,

le CD Supraphon SU 3535-2 231, paru en 2002 _ ;

mais aujourd’hui j’opte pour le CD Pavel Josej Vejvanovsky, Music for Trumpets and Strings,

de l’Ensemble Ars Antiqua Austria, dirigé par Gunar Letzbor,

soit le CD Symphonia SY 96151, paru en 1997.

J’y ajoute

la très brillante Sonata Tribus Quadrantibus

pour violon, trompette, trombone alto et basse continue,

soit dans la version du CD Musik der Hofkapelle zu Kremsier, de l’Ensemble Anima Mea, de Ute Hartwich, en 2001

_ le CD Marc Aurel Edition MA 20017 _

soit dans la version du CD Musik im barocken Wien, de la Wiener Akademie, de Martin Haselböck, en 1995

_ le CD Novalis 150124-2.

Ce mardi 31 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : et de Bach, quoi choisir ? Les Goldberg ! et par le Trio Zimmermann, par exemple…

25mar

Et du grand Bach lui-même

(Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750)

quoi choisir

pour ces Musiques de joie ?

_ même si, et bien sûr il faudra y méditer, la joie-Bach diffère de la joie-Monteverdi, et de la joie-Mozart, et de la joie-Zelenka, etc.

Les joies des plus grands sont idiosyncrasiques ! Et « le style, c’est (alors, et alors seulement…) l’homme même« pour reprendre le mot de Buffon en son petit Traité du style ;

là-dessus, cf mon article du 26 octobre 2016 : 


Et si j’opte _ pour ce qui me concernepour la joie _ tellement radieuse ! _ des _ profanes, et non sacrées _ Variations Goldberg,

quelle interprétation choisir,

qui soit quelque chose comme un summum de la jubilation _ en l’occurrence bachienne _, en CD ?

C’est bien difficile…

Je pense par exemple aux 2 merveilleuses versions qu’en a données jusqu’ici Pierre Hantaï

_ en 1993, chez Opus 111 (CD OPS 30-84), et en 2003, chez Mirare (CD MIR 9945)…

Mais pourquoi pas aussi

la jubilatoire transcription pour 3 instruments _ un violon, un alto et un violoncelledu Trio Zimmermann

_ Frank Peter Zimmermann, Antoine Tamestit et Christian Poltéra _

du CD Bis 2347 SACD, en 2019

_ cf mes articles des 10 mai et 4 juillet 2019 :  et

Dans tous les cas,

l’œuvre même _ ces Goldberg _

est un sommet _ et inépuisable _ de la jubilation !

Ce mercredi 25 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie, avec Mendelssohn (suite) : la merveille absolument jubilatoire de l’Octuor, Op. 20

20mar

Le nom de Felix Mendelssohn

(Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847)

m’évoque, tout ausssi immédiatement

_ cf mon article d’hier :  _,

son admirable _ à ressusciter les défunts ! qui ont encore un peu d’oreille… _ Octuor, Op. 20,

composé en 1825 pour l’anniversaire de son ami _ il n’avait même pas 7 ans de plus que lui... _ et professeur de violon Eduard Ritz (Berlin, 17 octobre 1802 – Berlin, 22 janvier 1832 _ on mourait bien jeune à ces époques… _) :


Mendelssohn avait juste 16 ans !


Il en existe de bien belles versions en CD…

M’est tombée la première sous la main,

celle du Wiener Oktett

_ ici Willi Boskovky, violon, Günther Breitenbach, alto, Nikolaus Hübner, violoncelle, Johann Krupp, contrebasse, Alfred Boskovsky, clarinette, Joseph Veleba, cor, et Rudolf Hanzel, basson _,

enregistrée en 1972 à la Sofiensaal à Vienne,

et en un CD Decca paru en 1988.

Existent, bien sûr, d’autres Octuors,

tel celui de Schubert,

mais nul ne possède la jubilation extraordinaire de cet Opus 20, en 1825, du jeune Mendelssohn !

Je dois dire cependant que, parmi les Octuors, je vénère aussi

_ cf mon article du 19 septembre 2018 : _

l’Octuor pour cordes op. 7 de George Enescu (Liveni, 19 août 1881 – Paris, 4 mai 1955),

composé en 1900 _ Enescu avait 19 ans _ ;

mais je ne le rangerais peut-être pas, lui _ lui aussi un chef d’œuvre ! _,

parmi les musiques de joie….


Ce vendredi 20 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Epatante Angela Hewitt, cette fois dans les 6 Partitas de Bach (BWV 825 à 830)

15déc

Longtemps,

un imbécile préjugé _ de je ne sais quelle provenance _

m’a fait vilainement considérer Angela Hewitt, pianiste canadienne _ née à Ottawa le 26 juillet 1958 _,

comme une sorte de sous-disciple du pianiste, canadien lui aussi, Glenn Gould _ Toronto, 25 septembre 1932 – Toronto , 4 octobre 1982.

Jusqu’au jour où j’ai véritablement écouté un de ses CDs,

probablement une interprétation de Bach,

peut-être même les Variations Goldberg.

Une interprétation tout à fait jouissive

_ alors que j’exècre Glenn Gould !!! L’imposture incarnée…

Même si je continue de préférer Bach au clavecin,

et probablement d’abord par l’ami Pierre Hantaï…

Mais Hewitt procure un très grand plaisir d’écoute,

sans maniérisme, ni affèterie aucune ;

mais beaucoup d’élan vital.

Elle est dans la jubilation.

Nouveau déclic : ses deux CDs Domenico Scarlatti _ un de mes compositeurs fétiches.

Et à nouveau, très grands plaisirs de la suivre l’écouter jouer :

de nouveau les mêmes qualités motoriques,

et de souplesse jubilatoire.

Et là encore même si je place ici encore au pinacle les CDs Scarlatti/Pierre Hantaï au clavecin :

tout simplement _ superlativement _ géniaux.


Et aujourd’hui, voici le double CD Hyperion _ Hyperion CDA 68271/2 _ des 6 Partitas de Bach BWV 825 à 830.

Et Angela est de nouveau au rendez-vous parfait de la jubilation

confortable _ et surtout ne rien y voir de péjoratif ! _

pour ce nouveau grand volume Bach au piano.

Nous sommes dans de l’apollinien _ et pas du dionysiaque…

A conseiller pour l’auto-radio d’un un peu long parcours en voiture :

vous aurez l’impression d’un parfait accompagnement de jubilation,

comme si votre véhicule vous transportait, sinon au paradis sur un tapis volant,

du moins vers un lieu de vacances parfaitement ensoleillé et joyeux :

heureux.

Sans trop vous poser de questions.

Telle une évidence tranquillement dynamique

et dynamisante.

Angela Hewitt, ou une amie de la meilleure compagnie musicale qui soit.

Très hautement recommandable, donc,

pour le moins.


Ce dimanche 15 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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