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De la prise de conscience de la proximité géographique de Menoncourt et Rougemont, à la découverte du mariage d’un François Wachter et d’une Marguerite Girot, les parents de Jean-Pierre Wachter, le cousin de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, et témoin au mariage de celui-ci avec Elisabeth Confex, le 26 mai 1857, à Mustapha

06mar

Alors que, hier, vendredi,

en la continuation de la poursuite de ma recherche de cette famille Girot dont pouvait être originaire Joséphine Girot (ou Giraud) _ née probablement en 1856 (la même année que son futur mari Paul Bonopéra), en Algérie ; et cela, d’après les âges de « 36 ans«  notés pour chacun des deux parents, « Bonopéra Paul«  et « Giraud Joséphine« , du petit Georges Bonopéra, né à Rabelais le 21 février 1892, sur le registre des naissances de la « commune de Rabelais, mixte de Ténès«  _l’épouse de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), et mère de leurs six fils (Jean, né à Pontéba le 18 juin 1877 ; Paul, né à Pontéba le 19 septembre 1878 ; Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881 ; Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883 ; Julien, né à Charon le 9 janvier 1887 ; et Georges, né à Rabelais le 21 février 1992),

je m’intéressais aux cousinages des Girot de Menoncourt avec les Girot de Roppe, et à leurs arrivées respectives en Algérie _ cf la série de mes articles des mercredi 3 mars, jeudi 4 mars et vendredi 5 mars :  ;   et _,

voilà que vient me surprendre _ Euréka ! _ la double idée

d’une part, du fait patent de la proximité géographique de ces deux villages de Menoncourt et de Roppe,

situés dans le département du Haut-Rhin, et qui deviennent parties du nouveau département du Territoire de Belfort, suite à la défaite de la France face à la Prusse en 1870, et à la perte de la plus grande partie de l’Alsace, à l’exception, justement, de ce bout de territoire alsacien-là, devenu le nouveau département du Territoire de Belfort ;

avec, aussi, le fait que ce sort qui vient affecter alors ces villages de Menoncourt _ d’ou venait la famille de Jean-Claude Girot, son épouse Marie-Catherine Herbelin, et leurs enfants Catherine Girot, Jean-Pierre Girot et Auguste Girot _ et de Roppe _ d’où venait la famille de Joseph Girot et son épouse Marie-Rose Blanc, et leurs enfants _, concerne tout autant le village lui aussi voisin _ devenant alors carrément frontalier, lui, de l’Allemagne _, de Rougemont-le-Château  _ le village (alsacien) d’origine de cette famille Wachter que j’ai rencontrée dans mes recherches antérieures sur le parcours algérien d’Amédéee Ducos du Hauron, notamment à Orléansville… _ ;

et, d’autre part, l’intuition qui m’est venue de la possibilité _ une hypothèse à mettre bien sûr à l’épreuve ! tel serait donc le nouveau défi à affronter… _  d’une éventuelle parenté de ces Girot, tant ceux de Roppe que ceux de Menoncourt _ dont l’idée m’était venue, tout d’abord ,que pourrait en être issue cette Joséphine Girot (née en 1856) dont l’identité continue de m’intriguer… _,

avec ces Wachter, en particulier, bien évidemment, ceux d’Orléansville _ par exemple la famille d’Emile Wachter, ou celle de sa sœur Marie-Emélie, épouse (puis veuve, le 18 décembre 1927) d’Albert Ferrand, à Alger… _,

apparentés par le mariage _ j’en ignore la date _ d’une Wachter orléansvilloise _ j’ignore encore son identité et sa place exacte au sein de la constellation familiale des Wachter _ avec Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ dont elle va devenir la veuve (« Mme Vve Louis Gentet« ) au décès de celui-ci, ce 9 août 1906, à Orléansville… _, le tuteur, à Orléansville même _ à partir des décès successifs le 5 juillet 1886, puis le 28 janvier 1890 (à Oran) de leurs deux parents Rey et Gentet _ des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, les deux filles d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855, Oran, 5 juillet 1886) et Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 janvier 1845  – Oran, 28 janvier 1890) :

Marie-Louise, l’épouse, et Aimée-Laurence, la belle-sœur _ future veuve Gadel : c’est à Alger qu’est décédé, le 30 mars 1930, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, né au Grand Serre le 8 juillet 1872 ; lui dont la mère, née Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand Serre le 21 mars 1848), était la sœur de Jean-Anatole-Firmin Rey, né au Grand Serre le 11-juin 1845) : Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole, et Victor Gadel, fils d’Hortense Rey, étaient donc cousins germains… _ de cet Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935), l’aîné de ces trois neveux _ Amédée et Gaston Ducos du Hauron, et Raymond de Bercegol _, de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 31 août 1921), qui m’intéressent…   

Rougemont-le-Château est en effet le village _ autrefois situé dans le département du Haut-Rhin, et depuis 1870, dans le département du Territoire de Belfort _ d’où venaient plusieurs membres de ces familles Wachter venues en Algérie :

d’abord, Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont-le Château, le 5 février 1827 _ et dont j’ignore, hélas, le lieu et la date du décès, en Algérie _), accompagné de ses deux parents, son père François-Antoine-Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1794 – probablement Mustapha, entre 1857 et 1870 : entre la date du mariage de son fils et la date du décès de sa veuve) et sa mère, née Marie-Françoise Chevillot (Le Val, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870) ;

et qui épousera, à Mustapha, le 26 mai 1857, Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925),

avec laquelle il aura au moins 5 _ et peut-être 6 _ enfants Wachter :

_ Elisabeth-Marie-Louise Wachter, née à Médéa, le 9 mars 1858 ;

_ Aimée-Marie Wachter, née à Mustapha, le 2 septembre 1859 ;

_ Louis-Jules Wachter, né à Orléansville, le 29 juillet 1866

_ qui épousera, à Bône, le 14 janvier 1905, Thérèse Grazia Gallo _ ;

_ Emile Wachter, né à Mustapha, le 15 mai 1869

_ qui épousera à Orléansville, le 21 octobre 1897, Hélène-Etiennette-Sophie Janet _ ;

_ Marie-Emélie Wachter, née en 1874 ou 75 _ je ne dispose ni du lieu, ni de la date précise de cette naissance _, peut-être à Orléansville

_ qui épousera (j’ignore à quelle date et en quel lieu) son cousin germain Albert-Philippe-Joseph Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927), qui était le fils de sa tante, une des sœurs d’Elisabeth Confex, Aimée-Justine-Marie Confex (née à Alger le 7 février 1839) ; laquelle, Aimée Confex, était l’épouse, à Alger, le 18 juin 1868, de Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavencourt, Haute-Saône, 1 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) _ ;

_ et probablement encore une autre fille Wachter _ dont j’ignore pour le moment, et l’identité précise, et la place au sein de la constellation familiale des Wachter _ :

épouse, puis veuve, le 9 août 1906, de Louis Gentet, l’oncle et tuteur des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, les deux filles d’Adélaïde Gentet, sa sœur, décédée à Oran le 5 juillet 1886

_ et il faut relever aussi que c’était ce même Louis Gentet, accompagné de son frère aîné Frédéric, qui était allé déclarer à la mairie d’Oran le décès de leur beau-frère Anatole Rey, décédé à Oran le 28 janvier 1890 _ :

ce couple Wachter-Gentet par lequel s’effectue _ et c’est bien là un nœud décisif de notre enquête ! _ l’apparentement des Rey-Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, avec les Wachter-Gentet, Confex, et Bonopéra ;

dans la mesure où « Mme Vve Bonopéra« , l’épouse _ en quelque sorte finale… _ de Paul Bonopéra, est une sœur de « Mme Vve Wachter, née Confex » (Elisabeth de son prénom, et veuve du rougemontais Jean-Baptiste-Antoine Wachter) : une sororité révélée par l’avis du décès d’Elisabeth Confex, veuve Wachter, paru dans Le Progrès d’Orléanville du 2 avril 1925 _ un décès survenu à Alger le 30 mars 1925 _ :

« Nécrologie. Nous avons appris avec peine le décès à Alger à l’âge de 89 ans, de Mme Wachter née Confex, mère de notre ami M. Emile Wachter, d’Orléansville, et sœur de Mme Vve Bonopéra. Très estimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de très bons souvenirs à tous ceux qui l’on connue« « 

En revanche, j’ignore encore la date et le lieu précis _ à Mustapha, entre 1857 et 1870 _ du décès du père de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, et époux de sa mère Marie-Françoise Chevillot : François-Antoine-Humbert (ou Hubert) Wachter ;

même si je sais que celui-ci a fait, avec son épouse et son fils, le voyage d’Algérie ; et qu’il y est effectivement décédé ;

ce François-Antoine-Humbert Wachter était cultivateur de profession, à Rougemont ;

il était né à Rougemont le 29 août 1794 ;

il avait épousé, à Rougemont, le 29 octobre 1814, Marie-Françoise Chevillot (née au Val _ autre village proche… _ le 12 février 1792 ; laquelle, devenue veuve, décèdera à Mustapha le 8 septembre 1870) ;

et leur couple aura eu 8 enfants, tous nés à Rougemont :

_ François Wachter, né le 2 août 1812 ;

_ Marie-Françoise Wachter, née en 1815 ;

_ Julie Wachter, née en 1817 ;

_ Marie-Catherine Wachter, née le 31 janvier 1819 ;

_ Jean-Claude Wachter, né le 20 mai 1821 ;

_ Sophie Wachter, née le 29 janvier 1824 (qui épousera à Birmandreis, en Algérie, le 4 avril 1857, François-Martin Molbert (né à Chaux, Haut-Rhin, le 9 décembre 1825, et qui décèdera à Mustapha le 22 juin 1884) ; Sophie Wachter décèdera à Courbet, en Algérie, le 9 mai 1897. Et ce couple aura eu trois enfants Molbert, Louise (née en 1858 à Birmandreis), Pierre (né vers 1860) et Charles, né en 1863, à Mustapha _ auxquels il faut ajouter un tout premier enfant, une fille aînée, née (à Rougemont, en Alsace, le 18 août 1853) avant mariage de ses parents, et reconnue seulement le jour du mariage de ceux-ci, à Birmandreis, en Algérie, le 4 avril 1857 : Sophie Wachter, et qui devient alors Sophie Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1938).

_ Jean-Baptiste-Antoine Wachter, né le 5 février 1827 ; et c’est lui qui, le 26 mai 1857, a épousé, à Mustapha, Elisabeth Confex _ l’aînée des 7 enfants Confex (dont la future « Mme Vve Paul Bonopéra« , « née Confex » !) de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869 ; les cinq autres enfants Confex de ce couple sont : Aimée-Justine-Marie (née à Alger le 7 février 1839 et future épouse de Philippe Ferrand, né à Fleurey-lès-Lavoncourt le 7 août 1828, et qui décèdera à Alger le 2 décembre 1889), et qui aura pour fils Albert-Philippe Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1827) futur époux de sa cousine Marie-Emélie Wachter… ; Marius-Ernest-Jules (né à Alger le 19 février 1841) ; Marius-Etienne (né à Alger le 29 novembre 1843 ; et qui décèdera à Relizane-Renault le 30 décembre 1894) ; Marie-Léontine (née à Alger le 28 mars 1846) et Zoé-Marie-Thérèse (née à Alger le 19 août 1852) _ ;

et enfin _ François-Antoine-Humbert Wachter, né le 1er février 1830.

Mais il me reste le principal à révéler,

car de Rougemont-le Château, venait aussi un autre Wachter, et « cousin » de ce Jean-Baptiste-Antoine Wachter qui a épousé à Mustapha Elisabeth-Joséphine-Augustine Confex :

Jean Pierre Wachter (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871).

Par lui, j’allais en effet découvrir la parenté, dès les années du XVIIIème siècle, à Rougemont, des Wachter et des Girot :

via le mariage _ j’en ignore la date et le lieu : probablement ailleurs qu’à Rougemont ; peut-être au Val… _ de François Wachter (né à Rougemont le 11 mars 1754, fils de Marc Wachter et Marie-Anne Blaisy ; et qui décèdera à Rougemont le 5 mai 1807 ; il était teinturier de profession), avec Marguerite Girot (née au Val, le 20 août 1767 ; et qui décèdera à Rougemont le 19 décembre 1840) ;

François-Antoine Wachter et Marguerite Girot _ fille de Germain Girol, du Val (et qui signe Girot) et son épouse Anne-Marie Sonet, qui s’étaient mariés à Angeot le 17 février 1756… _ sont, eux, les parents, notamment _ comme cela est inscrit dans l’acte de décès de celui-ci, en date du 20 janvier 1871, à El Biar _ de ce Jean-Pierre Girot (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871 ; chevalier de la Légion d’honneur ; « garde comptable d’artillerie« ), qui se déclarera « cousin » du marié, Jean-Baptiste-Antoine Wachter ; et sera un des quatre témoins assistant les mariés Jean-Baptiste-Antoine Wachter et Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, lors de leur mariage, à la mairie de Mustapha, le 26 mai 1857.

Il faut donc bien reconnaître que des Wachter, déjà apparentés à des Girot, sont présents en Algérie à ce moment _ 1856 _ de la naissance, à Ténès, de Joséphine Girot.

Et il est tout à fait dans l’ordre du possible qu’à Orléansville Joséphine Girot _ qui a accouché, là, de son quatrième fils, Auguste Bonopéra, le 3 avril 1883 _, ait fréquenté certains des membres de la famille Wachter qui y résidaient ; en plus de membres des familles Girot de Menoncourt et de Roppe, qui résidaient eux aussi dans la région, par exemple à Ténès ;

Ténès où s’est marié, le 1er août 1854 _ avec une demoiselle Hermite _, Jean-Pierre Girot : l’assez probable père de notre Joséphine… 

C’est que l’installation en Algérie des nouveaux arrivants ne concernait pas seulement des individus isolés, mais aussi des familles,

et élargies assez souvent à des cousins…

La solidarité _ en l’occurrence familiale _ pouvant avoir une importance vitale.

À suivre...

Ce samedi 6 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et un effort de synthèse à propos de l’identité encore cachée de « Mme Vve Paul Bonopéra » (née Confex) ; mais aussi « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter »…

02mar

Voici le courriel de présentation un peu synthétique, mais nécessairement très précis, que je viens d’adresser à ma sympathique correspondante

afin de lui présenter l’articulation _ complexe (et « à tiroirs« …) _ de mes présentes recherches autour des Bonopéra et des Morand de la Genevraye, d’Orléansville,

aux Ducos du Hauron de ma recherche de départ ;

du fait de l’articulation de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, à partir du mariage d’Amédée Ducos du Hauron avec l’orléansvilloise Marie-Louise Rey, et des apparentements de cette famille Rey-Gentet, à d’autres familles orléansvilloises, telles que les familles Wachter, Ferrand, et donc Bonopéra…

Madame,
… 
D’abord un immense merci
pour notre si riche échange téléphonique d’hier après-midi.
… 
Voici un très bref aperçu des emboîtements successifs qui ont conduit ma recherche
de la famille agenaise des Ducos du Hauron
aux familles orléansvilloises des Bonopéra et Morand de la Genevraye :
… 
en partant, en ce bref aperçu, de Paul Bonopéra (Miliana, 1-10-1856 – Orléansville, 18-1-1916) ;
 …
lui dont la veuve (née Confex), est apparentée, par Mme Vve Louis Gentet, née Wachter
dont j’ignore encore l’identité précise, pour elle aussi… _,
aux Gentet et aux Rey,
les grands-parents Gentet et parents Rey de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9-2-1866 – Alger, 15-7-1935),
le neveu du génial inventeur de la « photographie de couleurs », à Lectoure en 1868 : Louis Ducos du Hauron (Langon, 8-12-1837 – Agen, 31-8-1920), dont on va célébrer cet été à Agen la mémoire, à l’occasion du 101ème anniversaire de son décès.

Ce Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), dont m’intéresse tant de découvrir l’identité précise de la veuve _ « née Confex«  _,

« Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra« , puis, à partir de 1930, « Mme Vve Bonopéra mère » _ en l’avis de décès paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de M. Georges Morand de la Genevraye _, « née Confex« , donc en un avis de décès de sa sœur aînée, Elisabeth Confex, « Mme Vve Wachter, née Confex » paru dans Le Progrès, d’Orléanville, le 2 avril 1925 _ ;

apparentée qu’elle est, par cette filation Confex, aux Wachter d’Orléansville,

et par là apparentée surtout à ces Gentet d’Orléansville, et en l’occurence précise à « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » _ dont j’ignore aussi l’identité précise !!! _,

dont le défunt mari Louis Gentet, décédé le 9 août 1906, à Orléansville, a été nous y voilà ! _ le tuteur,

aux décès de leurs parents Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son époux Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) cet Anatole Rey qui avait été maire d’Orléansville en 1880-1881 ; cf mon article du 30 décembre 2020 :  ; et celui du 2 janvier 2011 :  _,

des deux sœurs orléansvilloises Marie-Louise Rey et Aimée-Laurence Rey :

l’aînée, Marie-Louise, est l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935),

lui-même l’aîné des trois neveux qui ont secondé, en ses travaux, leur oncle, le génial inventeur en 1868, à Lectoure _ de la « photographie de couleurs« , Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920) ;

et la cadette, Aimée-Laurence belle-sœur d’Amédée Ducos du Hauron _, épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 10 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930),

dont le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger le 31 mars 1930 cf mon article (du 28 janvier 2021) récapitulatif de la lecture de ce faire-part de décès de Victor Gadel :  _

comporte ce nom de « Mme Vve Bonopéra », qui m’a mis sur la piste de ces Bonopéra d’Orléansville…

Voilà un bref résumé de l’historique des emboîtements de mes recherches généalogiques :

des Ducos du Hauron, aux Rey ;

des Rey (et Gadel) aux Gentet, à Orléansville  ;

des Gentet aux Wachter, à Orléansville ;

des Wachter aux Confex ;

et des Confex aux Bonopéra et Morand de la Genevraye, à Miliana, Rabelais et Orléansville…

À suivre… 

 
Voilà pour présenter rapidement les articulations d’une recherche qui a commencé le 2 décembre dernier,
centrée, au départ, sur les trois neveux de Louis Ducos du Hauron, qui, tous les trois, ont collaboré aux travaux de leur génial oncle inventeur…
 …
Amédée Ducos du Hauron,
resté en Algérie en 1896 quand tous les autres membres de sa famille sont repartis en France,
a participé à l’organisation d’une exposition des inventions de son oncle Louis, au Casino d’Alger, en février – mars 1927…
… 
Cf mon article du 15 décembre dernier : 
… 
Avec cette retranscription alors, par L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, d’un article qui venait de paraître dans un journal parisien :
… 
« Le seul homme qui porte le nom glorieux de Ducos du Hauron vit péniblement à Rébeval (Algérie) avec une retraite de 400 francs par mois, son principal revenu pour entretenir une famille de cinq enfants.
Nous nous ferons un devoir et un honneur de revenir sur l’ingratitude manifestée à l’égard de la famille Ducos par ceux-là même qui ont trouvé dans ses inventions une source considérable de millions et de gloire.
Mais, d’ores et déjà, nous estimons qu’une ère de réparation devrait s’ouvrir en faveur de M. Amédée Ducos du Hauron, neveu direct de l’inventeur des anaglyphes et de la photographie des couleurs, seul porteur actuel du nom de Ducos du Hauron, qui fut, jusqu’à vingt-sept ans, en compagnie de son père, Alcide Ducos du Hauron (successivement conseiller à la Cour d’appel d’Agen et d’Alger), le collaborateur du glorieux inventeur Louis Ducos du Hauron, son oncle »
… 
En espérant rencontrer aussi la curiosité de M. Raymond, je vous dis : à bientôt !
Francis Lippa, à Bordeaux
Avec aussi, en plus, ce soir, cette sorte de post-scriptum :

Pour ce qu’il en est du fond de la recherche (soit le parcours algérien d’Amédée Ducos du Hauron, puis de ses descendants ainsi qu’apparentés),
vous pouvez vous faire une petite idée de la complexité _ à emboîtements _ de ma recherche ;
en particulier du fait de l’accès très partiel _ et assez fortement handicapant pour les progrès de cette recherche  _ aux données d’État-civil d’Orléansville et de sa région.
Ce qui explique mon ignorance encore à ce jour de l’identité précise
1) de cette « Madame Veuve Paul Bonopéra » (« née Confex ») ;
2) de « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter » ;
3) de beaucoup d’éléments concernant la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron : Eveline Ducos du Hauron, épouse de Henri Ducros…
Etc., etc…
Cela dit, l’aventure même, depuis trois mois, de cette recherche sur l’entourage familial de Louis Ducos du Hauron, est déjà, en elle-même, absolument passionnante.
Et tout spécialement le volet concernant cette branche algérienne dont Amédée Ducos du Hauron est la racine,
avec son mariage _ j’en ignore encore l’année _ avec l’orléansvilloise Marie-Louise Rey ; ainsi que les parentés de celle-ci avec les Gentet, à Orléansville ; puis les Wachter, les Ferrand, les Wachter,
ainsi que les Confex, dont le nom _ il est le lien (d’apparentement ert filiation) quasi invisible ! _ ne m’était apparu sur aucun faire-part accessible de ces familles…
Par ailleurs, j’ai aussi un peu l’impression d’accéder à quelque chose de l’existence de ces Français qui s’étaient construit une vie en Algérie depuis 1830, avec ses spécificités chaleureuses…
À suivre…
Et merci de votre très aimable attention,

Ce mardi 2 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouvelles avancées à propos de « Mme Vve Bonopéra » et la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 19 janvier 1916)

09fév

Mes 4 précédents articles

consacrés aux ramifications des familles Wachter ( et ) et Bonopéra ( et )

résultaient d’un effort de réunir le maximum d’informations accessibles _ du fait de l’irrémédiable disparition des archives d’Etat-civil lors des terriblement destructeurs tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980 _, dans l’espoir de rencontrer la plus anodine et apparemment futile information susceptible de me servir d’infime indice capable de me mettre enfin sur la voie de données plus précises concernant l’identité de cette « Madame Veuve Bonopéra« , dont j’avais fini par découvrir qu’elle était sœur _ donc née Confex _ de « Madame Veuve Wachter, née Confex« …

Bonopéra, Wachter :

des noms assez peu présents parmi la constellation des noms présents sur les faire-part de décès de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron qui m’intéresse,

à partir des filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,

et Aimée-Laurence Rey _ la sœur cadette de Marie-Louise et belle-sœur d’Amédée _, épouse, puis veuve, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

avec les Gentet d’Orléansville _ Marie-Louise et Aimée-Laurence étant filles d’Anatole et Rey et son épouse Adélaïde Gentet ; et ayant probablement vécu, devenues orphelines de leurs deux parents, à partir du décès de leur père Anatole, à Oran, le 28 janvier 1890, au foyer orléansvillois de leur oncle Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), et de son épouse née Wachter : mais j’ignore toujours son prénom, ainsi que sa place dans la fratrie des enfants de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) _ et les familles qui leur sont apparentées.

Quant nom même de Rey, il est très vite devenu absent des faire-part.

Et pour le nom de Confex, pas une seule fois celui-ci n’est apparu.

Et j’ai fini par comprendre que le destin des Ducos du Hauron et Gadel d’Algérie, passait, à travers la filiation des Rey aux Gentet, par des apparentements de ces familles

aux familles Ferrand _ Albert-Philippe-Albert Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927) étant l’époux de Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 75), qui devient sa veuve le 18 décembre 1927  _,

Wachter ;

et, un peu plus lointainement, Bonopéra ;

toutes possédant un certain ancrage _ voire un ancrage certain : plusieurs (Louis Gentet, Emile Wachter, Paul Bonopéra) y sont au moins conseillers municipaux ; et Anatole Rey en ayant été le maire, d’octobre 1880 à mai 1882 _ dans la cité d’Orléansville.

Alors, j’en viens enfin au fait de mes découvertes d’hier soir.

D’abord, j’ai découvert, sur le site d' »un siècle de naturalisations en Algérie, au Maroc et en Tunisie, de 1830 à 1930« , la date et le lieu de naissance _ que j’ignorais jusqu’ici : elles demeuraient inaccessibles… _ de ce Paul Bonopéra

dont la « Mme Vve Paul Bonopéra » qui m’intéresse, est tombée veuve, à Orléansville, le 19 janvier 1916 :

Paul Bonopéra, lui, est né à Miliana le 10 janvier 1856 _ cf ici les renseignements capitaux fournis par son livret militaire, en 1876.

Ainsi, ce Paul Bonopéra est-il très probablement, lui aussi, un des membres de la fratrie des enfants, tous, eux aussi, nés à Miliana :

le 2 février 1847 (la petite Hyacinthe),

le 22 janvier 1849 (la petite Marguerite),

le 19 février 1851 (le petit Jean-Baptiste-Nicolas),

tous issus du mariage entre Jean-Dionis-François Bonopéra, débitant de boissons, limonadier, et son épouse Margalida Miguela Saura…   

La seconde découverte que j’ai faite hier soir

est celle de la parenté de ces Bonopéra d’Orléansville _ outre ce Paul Bonopéra (et ses six fils), notamment le neveu Auguste (né à Mustapha le 5 juillet 1894 et fils du frère de Paul, Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra, et d’Antoinette Mélisse, veuve Poulin) ; à ne pas confondre avec l’Auguste (né à 0rléansville le 3 mars 1883), fils de Paul, qui tiendra le Café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville _ avec un des maires d’Orléansville :

Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904).

En effet, celui-ci a eu, en sa jeunesse _ viens-je d’apprendre sur un site présentant les maires successifs d’Orléansville : « pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871, à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore le degré de fiabilité de cette « petite histoire« , mais celle-ci a eu au moins le mérite de m’apprendre cet apparentement des Bonopéra avec les Morand de la Genevraye ; car, d’autre part, Auguste Morand de la Genevraye ont eu d’autres enfants que cette Augustine-Marguerite avant la date donnée ici pour le mariage de leurs parents, au mois de juin 1875 : Angèle ; Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 ; et peut-être aussi Jocelyne et Auguste-Michel ; en tout cas, Jules-Charles est né après juin 1875 : le 17 juin 1881... _ une enfant née hors-mariage, Augustine _ à ne pas confondre avec sa sœur Angèle, comme cela se découvre dans les actes de naissance des 4 enfants (trois avec Augustine, et un avec Angèle) que les deux sœurs ont eus avec le même époux Georges-Auguste Révillon d’Apreval : au décès d’Augustine, en effet, son mari, Georges d’Apreval, épousera sa belle-sœur Angèle, la sœur Morand de la Genevraye de la défunte Augustine _ avec Marguerite Bonopéra _ la sœur de Paul et de Jean-Baptiste-Nicolas Bonopéra ; et tante d’Auguste Bonopéra, qui tiendra le café Bonopéra, rue d’Isly, à Orléansville : une important institution de la ville… _, le 1er janvier 1866 ;

avant d’épouser un peu plus tard Marguerite Bonopéra, et reconnaître officiellement la paternité de leur fille Augustine ;

puis d’avoir avec Marguerite Bonopéra, ensuite, au moins trois fils :

Alphonse-Jean Morand de la Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – 19 mars 1922) ;

Jules-Charles Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – après 1938 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _) ;

et Georges Morand de la Genevraye (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935).

Ainsi se justifie la présence de « Madame Veuve Bonopéra » _ née Confex (j’ignore son prénom), et tante maternelle du défunt Alphonse Morand de Genevraye, dont la mère était Marguerite Bonopéra, la belle-sœur de celle-ci qui, née Confex, était la veuve d’un Bonopéra, Paul, décédé le 19 janvier 1916 à Orléansville…  _ sur le faire-part du décès de son neveu Alphonse Morand de la Genevraye _ décès survenu le 19 mars 1922, à Orléansville _, paru dans le Progrès d’Orléansville, le 25 mars 1922 Alphonse étant l’aîné des trois fils de Marguerite Bonopéra et son époux Auguste Morand de la Genevraye.

Et l’on comprend que ce statut de belle-sœur _ via Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur de son époux Paul Bonopéra (né à Miliana le 10 janvier 1856) _ du maire Auguste Morand de la Genevraye, assurait à « Mme Vve Paul Bonopéra« , propriétaire, une confortable place dans la constellation orléansvilloise ;

apparentée qu’elle était déjà aussi _ via divers apparentements par mariages _, avec les anciens maires ou conseillers municipaux d’Orléansville : Anatole Rey _ maire d’Orléansville en 1880-81, puis adjoint au maire d’Oran à son décès, à Oran, en 1890 _, Louis Gentet _ conseiller municipal et adjoint au maire d’Orléansville _, et, au tout premier chef, son mari, Paul Bonopéra, conseiller municipal d’Orléansville.

À suivre…

Ce mardi 9 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les enfants d’Emile Wachter et son épouse née Janet, à Orléansville : Henri, Emile-Antoine, Mireille, Albert et Suzanne-Hélène-Emilie

02fév

Ce mardi 2 février,

je m’intéresse aux enfants, nés à Orléansville, d’Emile Wachter et son épouse Hélène-Etiennette-Sophie Janet, qui se sont mariés, à Orléansville, le 21 octobre 1897.

Mon accès _ encore trop partiel _ aux archives auxquelles je réussis à accéder _ d’autres seront plus adroits que moi… _ me permet de relever cinq enfants de ce couple, dont deux _ Albert et Mireille _ décédés prématurément : autour de leur vingtième année d’existence .

Il semble que l’aîné de ces 5 enfants d’Emile Wachter et son épouse soit Henri Wachter, dont j’ignore encore la date de naissance _ le 22 octobre 1895, à Orléansville, m’apprendra son livret militaire, consulté le 29 mars 2021 _, mais dont j’ai pu suivre, grâce aux précieuses chroniques du Progrès d’Orléansville, quelques étapes de la scolarité ; ou de son intérêt pour le football :

Henri Wachter se trouve au cours préparatoire l’année scolaire 1902-1903 ; il décroche le Prix d’excellence de la « 5e classe » pour l’année scolaire 1903-1904 ; et il obtient encore un Prix au Cours Moyen 2e année, l’année scolaire 1907-1908 ; puis il obtient le BEPC au mois de juin 1912.

Pour sa pratique du foot-ball, il se pourrait bien que ce soit lui, le « M. Wachter » choisi pour être le secrétaire du groupe sportif orléansvillois constitué à Orléansville le mardi 20 décembre 1921, par les cheminots du P. L. M. : le « P. L. M. athlétique Orléanvillois » ;

lui , ce « M. Wachter » qui tient le poste de goal dans la seconde équipe du club local qui rencontre, le 12 octobre 1924, à Blida, le « Gallia Club blidéen« …

Et si il s’agit bien là de Henri Wachter _ et pas d’un autre frère Wachter dont l’initiale du prénom serait un M. _, nous apprenons par la même occasion la profession de cet Henri Wachter : cheminot à la Compagnie de chemins de fer P. L. M., présente à Orléansville, reliée par le train à Alger…

Le second des enfants d’Emile Wachter et son épouse, pourrait être Emile-Antoine Wachter _ né le 6 janvier 1898, à Orléansville, m’apprendra son livret militaire, consulté le 29 mars 2021 _, ;

qui passe le Certificat d’Etudes Primaires au mois de juin 1910 ; puis, et alors qu’il exerce la profession de « commis à la Trésorerie » à Orléansville, épouse au mois de novembre 1924, à Orléansville, la brestoise Juliette-Augustine-Marie Le Lety.

Le 27 mars 1925, leur naît un premier enfant, auquel le couple décide de donner le prénom d’Albert, le prénom que portait l’oncle Albert Wachter, précocément décédé au mois de septembre 1924 _ ce second Albert Wachter, née à Orléansville le 27 mars 1925, participera à la Résistance française durant la Seconde Guerre Mondiale ; et décèdera à l’hôpital universitaire d’Amiens-Salouël le 29 avril 2009.

Et au mois de novembre 1926, à Orléansville, le commis au Trésor et son épouse sont les parents d’une mignonne fillette prénommée Paule.

Avant que, au mois de mai 1929, « Emile Wachter, anciennement à Orléansville, fils de Madame et Monsieur E. Wachter, agent d’assurance dans notre ville » _ d’Orléansville _ bénéficie d’un « avancement à la 1e classe dans la Trésorerie, à la Trésorerie d’Alger« , nous apprend Le Progrès d’Orléansville du 30 mai 1929.

Un peu plus tard, le 10 juillet 1937, naîtra à ce couple, à Alger, une petite Michèle-Odile Wachter _ qui décèdera à Salouël le 10 juillet 2010 ; à Salouël, où était décédé, un an auparavant, le 29 avril 2009, son frère aîné Albert. Salouël est une commune de la banlieue d’Amiens où se trouve un hôpital universitaire. Michèle-Odile Wachter, épouse Debono, vivait à Bonneuil-les-Eaux, dans le département voisin de l’Oise.

Il est possible que le troisième des enfants d’Emile Wachter et son épouse Hélène-Etiennette-Sophie Janet, soit cet Albert précocément décédé au mois de septembre 1924, dont les obsèques ont eu lieu, à Orléansville, le dimanche 21 septembre :

cf la notice nécrologique parue dans Le Progrès d’Orléansville du jeudi 25 septembre 1924 : « Dimanche, ont eu lieu, au milieu d’une très grande affluence, les obsèques de notre jeune concitoyen Wachter Albert, enlevé à l’affection des siens après une longue et douloureuse maladie contractée en service militaire. La vie semblait s’ouvrir devant lui tel un sentier fleuri , mais la mort, implacable, est venue faucher aveuglément cette radieuse jeunesse. Puissent les nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées, apporter une atténuation à l’immense douleur de sa famille éplorée » _ Albert Wachter, faisant probablement partie d’une des classes 1922 ou 1923, serait donc né aux alentours de 1902-1903…

La quatrième des enfants d’Emile Wachter et son épouse doit être Mireille Wachter, décédée le vendredi 19 octobre 1928, à l’âge de 21 ans _ elle est donc née en 1907. « Mademoiselle Mireille Wachter est fille de Madame et Monsieur Emile Wachter, agent d’assurances à Orléansville« , nous apprend Le Progrès d’Orléansville du 25 octobre 1928.

Et la cinquième _ à ma connaissance _ des enfants de ce couple est Suzanne-Hélène-Emilie Wachter, née à Orléansville le 29 novembre 1911 _ et qui décèdera à Orange le 3 janvier 2004 _,

dont Le Progrès d’Orléansville du 12 juin 1930 nous apprenait le prochain mariage : « Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de Mademoiselle Suzanne Wachter, fille de Madame et Monsieur Emile Wachter, agent général d’assurances, avec Monsieur Camille Férise. Sous-officier au 9e régiment de Tirailleurs algériens, fils de Madame et Monsieur Charles Férise, Inspecteur de l’Exploitation des chemins de fer P. L. M. Nous adressons nos melleurs vœux de bonheur parfait et de prospérité aux futurs jeunes époux et nos chaleureux compliments aux honorables familles qui vont s’unir« . Le mariage a eu lieu le samedi 5 juillet 1930 : « Le soir, un véritable festin fut servi dans la cour de la famille Férise, au milieu d’un cadre féérique de verdure, de fleurs et de lumières, dû au génie du jeune Camille, et aux mains admirablement expertes de Madame Férise, sa mère« …

Le Progrès d’Orléansville du 26 juin 1931 nous apprend la naissance d’une superbe fillette _ son prénom n’est pas indiqué : Mireille Férise est née le 14 juin 1931 à Orléansville ; et décèdera à Marseille le 2 juin 2006 _ au foyer de ce jeune couple Férise-Wachter _ M. Camille Férise étant alors sous officier au 9e Tirailleurs, à Miliana.

Cela semble un détour par rapport à la focale que constitue la recherche de la constellation familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron ;

et pourtant nous approchons là d’un peu plus près le contexte familial des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, qui, orphelines de leur père Anatole Rey et de leur mère Adélaïde Gentet, ont vécu en cette Orléansville du tournant du siècle, auprès de leur oncle maternel Louis Gentet et son épouse _ dont j’ignore encore le prénom _ « née Wachter » ; ainsi que de leur grand-mère, veuve de Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz, qui, née à Saint-Jean-Rohrbach, en Moselle, en 1822, décède à Orléansville le 3 décembre 1904 _ Marie-Louise Rey est alors déjà l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et la mère d’Eveline Ducos du Hauron, ainsi que de sa petite sœur Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904 (la grand-mère Anne-Marie, de Marie-Louise, a ainsi pu connaître ses deux arrière-petites-filles, Eveline et Edmée) ; tandis que sa sœur cadette Aimée-Laurence Rey épousera, à Orléansville, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel le 11 mars 1905 : trois mois à peine après le décès en décembre de sa grand-mère Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet…

Et c’est aussi passionnant qu’un très bon roman.

Celle qui devint, le 9 août 1906, « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter« , était ainsi une des sœurs de cet Emile Wachter dont nous venons d’essayer de cerner d’un peu plus près la descendance, dans la première moitié du XXe siècle, à Orléansville ; grâce _ faute d’archives d’Etat-civil conservées _ au seul épluchage un peu patient et assidu de la chronique locale du journal Le Progrès, d’Orléansville… 

À suivre…

Ce mardi 2 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis la découverte du lien des Ferrand, via les Wachter, aux Gentet d’Orléansville : le faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots », à Alger, en 1927…

30jan

Dans ma recherche des filiations et apparentements de la branche « algéroise- algérienne » des Ducos du Hauron, je suis encore loin de la fin des surprises et de mes découvertes.

Car à force de rechercher les apparentements des Ducros et des Charavel, et la réalité complexe des Ferrand d’Algérie _ bien des pièces et articulations me manquent encore... _,

voici que je viens de tomber sur un faire-part de décès qui m’avais échappé jusqu’ici :

celui de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots » : un Ferrand décédé à Alger, en sa 59éme année, le 18 décembre 1927,

paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ;

et cela, alors que je traquais surtout la moindre information concernant l’Ingénieur des Travaux Publics de l’État Marius-Alexandre-Jacques Ferrand,

qui passa plus de quinze ans à Orléansville, de 1906 à 1921, en charge de la construction de la ligne nouvelle de chemin de fer de Ténès à Orléansville, d’après un article de L’Écho d’Alger du 13 décembre 1921, qui annonçait sa promotion d' »Ingénieur TPE adjoint à M. le Directeur des Travaux Publics de l’Etat au Gouvernement général de l’Algérie« …

Ce M. Marius Ferrand qui épousa le 10 avril 1912, à Orléansville, « Melle Jeanne Clément, fille de notre ami Clément Lui, Maire d’Orléansville« , comme en informait Le Progrès d’Orléansville en date du 4 avril 1912…

Et même si je ne parvenais pas à découvrir encore de quels parents ce brillant Marius Ferrand était le fils ;

et donc quels pouvaient être ses précis liens de parenté avec les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, etc….

Il me faut donc très précisément détailler ce passionnant _ et décisif ! _ faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , à Alger, qui m’ouvre bien des perspectives sur l’apparentement des Ferrand aux Ducos du Hauron, aux Gentet, aux Gadel,  via les Wachter d’Orléansville ; auxquels il faut joindre aussi les Bonopéra, ainsi que les Gastaud et les Malinconi… _ certaines boucles finissent parfois par se boucler…

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

J’apprends ici la parenté Wachter de diverses personnes :

d’abord, la parenté directe de Mme Vve Albert Ferrand, née Wachter ;

de Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ;

de M. Emile Wachter ;

et du déjà défunt Louis Wachter ;

mais aussi, peut-être la parenté indirecte _ nous découvrirons bientôt par quel biais, et un biais d’importance : même si le nom qui manque ici n’est jusqu’ici apparu dans nulle filiation, ni nul apparentement, des Ducos du Hauron, des Gentet, des Gadel, etc. _ Wachter, de Mme Jules Malinconi…

Le premier apport d’importance de la lecture attentive de ce faire-part,

est de m’apprendre, sinon l’identité complète, puisque manque encore le prénom de cette veuve, du moins le fait que Louis Gentet, le frère d’Adélaïde, et le protecteur, à Orléansville, depuis les décès de leurs deux parents, Adélaïde Gentet et son époux Anatole Rey, à Oran, en 1886, puis en 1890, des deux enfants devenues orphelines de ce couple : Marie-Louise Rey, qui deviendra l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, qui deviendra l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; le fait, donc, que Louis Gentet (Orléansville, 1855 – Orléansville, 9 août 1906) avait bien une épouse _ mais probablement pas d’enfant : la mention de sa veuve n’est, en effet, pas suivie, en ce faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , d’une mention d’enfants issus de ce couple Gentet… _ ; et, mieux encore, que celle-ci, « Mme Vve Louis Gentet« , était « née Wachter« .

Et encore aussi, au passage, que celle-ci, veuve depuis le 9 août 1906, vivait encore à la date du 20 décembre 1927 : soit 21 ans plus tard…

 Ensuite, je découvre aussi que cette famille Wachter, bien présente en effet à Orléansville, comportait divers membres ; et notamment diverses veuves _ réunies sur ce faire-part par leur appartenance à la famille Wachter, originaire de Rougemont aux confins de l’Alsace et de la Franche-Comté _ :

_ d’abord, bien sûr, la veuve, « née Wachter« , de ce M. Albert Ferrand qui venait de décéder à Alger le 18 décembre 1927 _ et j’apprends, par l’acte de naissance de sa filla aînée, Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, que la mère de l’enfant (et épouse de M. Albert-Philippe-Joseph Ferrand) se nommait Marie-Emilie Wachter, âgée de 27 ans à la naissance de la petite Yvonne : elle est donc née en 1875… _ ;

_ puis la veuve d’un « Monsieur Bonopéra«  _ très probablement la veuve de Paul Bonopéra-le-père, décédé, à l’âge de 60 ans, à Orléansville le 18 janvier 1916 (ce qui fait remonter la naissance de celui-ci à l’année 1856 ; Paul Bonopéra-le-fils décèdera, lui, le 3 novembre 1930, à l’âge de 52 ans … _, même si j’ignore le nom de jeune fille de celle-ci, que le faire-part présente comme étant la tante, soit du défunt lui-même, Albert Ferrand, soit de sa veuve « née Wachter« … : cette « Mme Vve Bonopéra » est-elle née, elle aussi, Wachter ? Non : cela aurait été bien sûr mentionné ; ou bien plutôt Ferrand ? Car cette veuve Bonopéra peut être ou bien la tante du défunt Albert Ferrand ou bien la tante de sa veuve « née Wachter« … ; de quel côté, donc ? est-ce du côté Ferrand, du défunt ? ou bien du côté Wachter, de sa veuve ?… _ jusqu’ici, rien ne me l’a indiqué (notamment au moment des publications des divers avis de décès de Paul Bonopéra, au mois de janvier 1916 ; et il me faut donc, ici, continuer de le chercher… Mais j’apprendrai bientôt, par un faire-part de décès paru dans Le Progrés d’Orléansville le 2 avril 1925, que cette « Mme Vve Bonopéra«  est en réalité une tante (née Confex) de la veuve (née Confex) d’Albert Ferrand, et non pas du défunt lui-même… _ ;

_ la veuve, donc, de Louis Gentet, décédé à Orléansville le 9 août 1906, et elle aussi « née Wachter » _ ainsi belle-sœur Wachter du défunt ; mais j’ignore toujours le prénom de cette veuve « née Wachter«  de Louis Gentet… _ ;

_ et la veuve de Louis Wachter _ belle sœur, par le fait, de la veuve « née Wachter » du présent défunt Albert Ferrand…

Mais aussi Emile Wachter, beau-frère du défunt Albert Ferrand,

mais surtout et d’abord frère de sa veuve « Mme Vve Albert Ferrand née Wachter« ,

ainsi que frère de Louis Wachter,

et frère aussi de « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » :

lesquels, ces trois derniers-là, sont tous tous des Wachter. 

À suivre…


Ce samedi 30 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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