Posts Tagged ‘madrigaux italiens

Décès de Claudio Cavina, contreténor et fondateur de La Venexiana, à l’âge de 58 ans : un legs discographique majeur !

31août

Encore un décès marquant dans le monde de la musique :

celui, dimanche 30 août, de Claudio Cavina, à l’âge de 58 ans

contreténor et fondateur en 1995 de l’excellent Ensemble La Venexiana.

C’est une note de Res Musica, ce jour, qui vient de me l’apprendre :

Décès de Claudio Cavina

L’Ensemble La Compagnia de Madrigale,

avec bien des chanteurs déjà présents à La Venexiana,

est en quelque sorte le successeur _ magnifique _ de La Venexiana de Claudio Cavina.

Claudio Cavina laisse une magnifique et merveilleuse discographie,

autour de Claudio Monteverdi (1567 – 1643),

et ses prédécesseurs, ses contemporains, ses successeurs proches.

Soit un répertoire _ déjà _ d’exception !!!

Ce lundi 31 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

Res Musica a proposé le 1er septembre suivant un article bien plus détaillé,

de Maciej Chiżyński,

intitulé Claudio Cavina, le maître du madrigal italien :

Claudio Cavina, le maître du madrigal italien

La virtuosité de la brillante Emöke Barath dans un éclatant récital du premier Baroque italien

31jan

Au sortir d’écoutes enchantées

de divers récitals

de sublimissimes Madrigaux italiens de la Renaissance,

tout spécialement pour la cour ultra-raffinée des Este

à Ferrare

_ que de merveilles de poésie !!! _,

la virtuosité exacerbée

de la très brillante soprano Emöke Barath,

servant des compositeurs _ surtout pour le théâtre public, et à Venise _

tels que Barbara Strozzi (Venise, 1619 – Padoue, 1677),

Antonio Cesti (Arezzo, 1623 – Florence, 1669),

Francesco Cavalli (Crema, 1602 – Venise, 1676) ;

mais aussi Tarquinio Merula (Busseto, 1595 – Crémone, 1665)

_ avec aussi quelques pièces instrumentales du très brillant, lui aussi, Biagio Marini (Brescia, 1594 – Venise, 1663) _,

touche et émeut un peu moins, dois-je dire, ma sensibilité.

Cet éclatant et très beau récital,

intitulé Voglio cantar,

dispose aussi du somptueux tapis _ pré-orchestral, déjà _,

de l’excellent ensemble Il Pomo d’Oro,

dirigé ici _ depuis le clavecin _ par Francesco Corti :

soit un CD Erato 0190295632212.

Voici donc un CD qui me paraît plutôt constituer

une luxueuse carte de visite

pour une brillantissime cantatrice,

déjà bien remarquée dans pas mal de très réussies _ voire marquantes _ productions d’opéras

du Baroque,

de par toute l’Europe ;

qu’un programme centré sur le touchant des œuvres.

Ce jeudi 31 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un très raffiné et subtil CD « Ossesso », par Las Ratas del Viejo Mundo, de Floris De Ryckert : une vivante Renaissance

30jan

Le programme musical

_ outre qu’il est superbement interprété

par l’ensemble Las Ratas del Viejo Mundo, dirigé par Floris De Ryckert,

en un CD intitulé Ossesso (un CD Ramée Black Series RAM 1808 _

intitulé, donc, Ossesso

est passionnant ;

de même que l’interprétation est d’une vibrante poésie.

Il s’agit en effet de Madrigaux italiens

d’amour et d’affliction,

dont les compositeurs _ multiples : au nombre de 18 ; plus trois pièces anonymes et un air traditionnel frioulan… _ sont :

Adrian Willaert (c.1490 – 1562),

Jacopo da Bologna (fl. 1340 – 1360),

Donato da Firenze (fl. 1350 -1370),

Ivo Barry (fl. 1525 – 1550) et Balint Bakfark (1526/3à – 1576),

Jacob Arcadelt (c. 1507 – 1568),

Guglielmo Ebreo da Pesaro (c. 1420 – c. 1484),

Alonso Mudarra ((c. 1510 – 1580),

Vincenzo Galilei (c. 1525/30 – 1591),

Filippo de Monte (1521 _ 1603),

Francesco Canova da Milano (1497 – 1543),

Hubert Waelrant (c. 1517 – 1595),

Joan Ambrosio Dalza (fl. 1508),

Carlo Gesualdo (1566 – 1613),

Bartolomeo Trombocino (c. 1470 – après 1534),

Michelagnolo Galilei (1575 – 1631),

Giaches de Wert (1535 – 1596),

et Orlando di Lasso (1530/30 – 1594),

composant un programme splendide

d’un intense raffinement :

tout au long d’une rayonnante Renaissance.

Ce mercredi 30 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour mieux écouter Jacques Arcadelt (1507 – 1568) : écouter Philippe Verdelot (c. 1480-1485 – 1530-1532)

14août

Dans la notice du _ très beau _ coffret _ de 3 CDs _ Ricercar RIC 392 Motetti, Madrigali, Chansons consacré à Jacques Arcadelt,

Denis Raisin Dadre compare ce compositeur-ci (1507 – 1568)

à son presque contemporain _ à la différence d’une génération _ Philippe Verdelot (c. 1480 – 1530-1532).

« Arcadelt et la chanson française :

Soyons honnête : quand Jérôme Lejeune m’a proposé de réaliser un album sur les chansons d’Arcadelt, je suis resté quelque peu coi. Je connaissais Arcadelt comme étant le fameux compositeur de madrigaux el l’ami de Verdelot (j’ai un faible pour Verdelot), mais sa production française n’avait jamais retenu mon intérêt. Je me suis donc plongé dans ses 126 chansons avec un peu de réticence _ voilà _ , pensant y trouver une redite peu inspirée de Claudin de Sermisy _ c. 1495 – 1562 _, le musicien de François Ier _ qui régna du 25 janvier 1515, à sa mort, le 31 mars 1547. Choisir de la musique qui n’a jamais été jouée en la lisant reste un exercice périlleux : la lassitude s’installe vite, tout semble se ressembler.  J’ai cru au début que, en effet, sa musique n’apportait rien de nouveau. Peu à peu, j’ai cependant découvert une variété stylistique étonnante _ voilà _ qui nous entraînait dans un autre univers _ à découvrir et explorer… _ que celui de la chanson dite « parisienne » du règne de François Ier, illustrée par Certon, Jacotin, Sermisy, Passereau, Sandrin, Janequin… Arcadelt a été transformé par le séjour italien _ voilà le point décisif ! _, le madrigal a contaminé la chanson, la sensualité transalpine s’est immiscée dans le style tout en retenue, en pudeur et en élégance _ des traits spécifiques de l’Art français _, de Claudin de Sermisy. La rythmique de la frottola italienne et son art consommé de la mélodie qui vous captive se retrouve dans des chansons comme La Diane que je sers, le chant à la lyre italien (recitare sulla lira) loué par Pierre de Ronsard dans Laissés la verde couleur, les prémices de l’air de cour dans Il me prend fantaisie. Pour varier les couleurs, nous avons expérimenté toutes sortes de combinaisons vocales et instrumentales. Si le diapason de base est à 464 Hertz, les flûtes colonnes jouent à 392 Hertz et les flûtes Raffi à 520 Hertz ; ce qui nous a permis tout un jeu de transpositions complexes qui vient enrichir les saveurs sonores. Je dois le reconnaître : les chansons françaises d’Arcadelt sont en fait de vrais bijoux _ c’est dit. Puisse cet album les réveiller ! « …

Et c’est encore plus convaincant

quand on va rechercher en sa discothèque le CD RIC 371 (paru en 2016) Madrigali diminuiti de l’ensemble Doulce Mémoire de Denis Raisin Dadre,

consacré précisément à Philippe Verdelot et Sylvestro Ganassi ;

et que l’on compare attentivement les écoutes !

L’album Arcadelt

que Denis Raisin Dadre et son ensemble Doulce mémoire nous offrent

en ce coffret Jacques Arcadelt Motetti, Madrigali, Chansons de 3 CDs RIC 392, qui sort ce mois d’août 2018,

est une merveille absolue !!!

Un pur enchantement !



Ce mardi 14 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur