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Pénétrer dans l’univers flamboyant, jubilatoire et plein d’humour, d’Hélène Cixous : quelques articles, et un entretien…

11juin

Pour pénétrer avec confiance et jubilation dans l’univers riche _ et un peu déstabilisant à la toute première approche : en l’élan forcément bousculant de sa forte singularité… _ d’Hélène Cixous,

mon article «  » du 7 avril 2023

me paraît pouvoir constituer une première entrée un peu commode,

en ce qu’il comporte aussi des liens aux 5 articles que j’ai consacrés à ma lecture, en octobre 2022, du « MDEILMM parole de taupe » d’Hélène Cixous, paru chez Gallimard au mois d’octobre 2022…

 

Cet article _ ainsi que les autres auxquels celui-ci s’emploie à donner accès par des liens _ peut donc être utilement communiqué aux élèves et étudiants qui s’intéresseraient à pénétrer un peu mieux et un peu plus avant dans l’œuvre si riche (et un peu complexe pour qui n’en est pas déjà un peu familier) d’Hélène Cixous…
Voir aussi mon article du 12 avril 2023, avec de précieux liens au podcast et à la vidéo de mon entretien avec Hélène Cixous, à la Station Ausone, le 23 mai 2019, à propos de son important « 1938, nuits » , de 2019, aux Éditions Galilée :
Cet entretien du 23 mai 2019 se révélant probablement un des meilleurs pour pénétrer l’univers magnifique et flamboyant (et plein d’humour), en la puissance de sa toute libre imageance, d’Hélène Cixous…
Ce dimanche 11 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Précieuses retombées d’articles, et infinies gratitudes…

13avr

 

À l’envoi de mon article du 7 avril dernier «  »,

voici ce que la chère Hélène Cixous elle-même m’a fait l’honneur de répondre :
Cher Francis,
Merci pour votre admirable constance.
Affectueusement,
Hélène
 
Et à l’envoi du courriel mien qui suit :
 …
En retombant sur un de mes anciens articles (du 14 juin 2019)
concernant l’un peu étrange différence entre écoute du podcast et regard de la vidéo de mon entretien avec Hélène Cixous du 23 mai 201à à propos de son « 1938, nuits »
il me semble que les remarques que j’’y faisais autour d’une certaine « théâtralité naturelle » – de l’autrice ? de la personne ? de leur articulation même, plus fondamentalement… – pourraient vous intéresser…
Ce qui m’apparaît comme une certaine singularité-Cixous au cœur de sa poîétique même me semble ainsi assez fascinante…
Peut-être du fait de mon angle d’approche – sainte-beuvien en son départ du moins – des liens, mais non réducteurs bien sûr, entre « l’œuvre et la personne »…
Mon article effleurant déjà un peu cela…
 …
voici ce que m’a très gentiment répondu Martine Motard-Noar, l’universitaire du McDaniel College de Westminster (Maryland) écoutée et rencontrée à la Maison de la Recherche de l’Université Bordeaux-Montaigne vendredi 7 avril dernier :
 …
Je suis tout à fait d’accord au sujet de la théâtralité ouverte et je vous remercie de me l’avoir rappelé.
À ajouter dans mon article !
Encore merci,
Martine 
 …
Comme cela fait du bien !
Ce jeudi 13 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Compléter : pour un bref parcours de l’infiniment (tant qu’il y aura de l’encre et du papier) « complétante » Hélène Cixous : un regard rétrospectif sur mes articles d’investigation de sa féconde et joyeuse poïesis, du 2 mars 2018, au 18 novembre 2022. Pour prolonger la communication « Résistance à la finitude et méditation sur la mort dans les écrits d’Hélène Cixous » de Martine Motard-Noar, ce matin, au colloque « Poétiques de l’incomplétude », mis en oeuvre par Eric Benoît, à la Maison de la Recherche à Bordeaux, ce vendredi 7 avril 2023…

07avr

En introduction à une petite _ modeste _ réflexion sur la très judicieuse communication de Martine Motard-Noar, Professeur à l’Université de McDaniel College, Maryland, intitulée « Résistance à la finitude et méditation sur la mort dans les écrits d’Hélène Cixous« , ce matin même, vers 10h à la Maison de la Recherche de l’Université Bordeaux-Montaigne, pour le très riche colloque « Poétiques de l’incomplétude » du Professeur Éric Benoît,

et à propos de ce que je me permettrai de qualifier l' »infiniment complétante » écriture-ouverture _ tant qu’il y aura du moins pour elle de l’écriture et du papier : pour elle exactement comme pour nos très chers Montaigne et Proust : ce sont d’infinis compléteurs _ d’Hélène Cixous,

et cela tout particulièrement dans sa fécondissime production depuis son merveilleux « Osnabrück » (paru le 12 février 1999),

voici,

pour commencer,

un récapitulatif un peu commode _ et dans la chronologie de leur parution sur mon blog Mollat « En cherchant bien« , du 2 mars 2018 au 18 novembre 2022… _ de la série des articles que j’ai consacrés à ma lecture attentive de ses textes, jusqu’à celui le plus récemment publié, son « MDEILMM Parole de taupe » (paru le 13 octobre 2022).

Pour les 16 premiers d’entre ces articles miens (publiés sur mon blog du 2 mars 2018, au 23 décembre 2020),

je renvoie au commode récapitulatif des 16 liens donnés dans mon article détaillé et rétrospectif du 24 décembre 2021 : « « ,

se rapportant aux importants et même décisifs « Gare d’Osnabrück à Jerusalem » (paru le 14 janvier 2016), « Correspondance avec le mur » (paru le 19 janvier 2017), « Défions l’augure » (paru le 18 janvier 2018), et 1938, nuits » (paru le 24 janvier 2019), surtout _ donnant lieu aussi (!) à mon merveilleux entretien avec Hélène, à la Station Ausone, le 23 mai 2019, dont voici l’accès et à la vidéo ; et au podcast.… _ ;

et encore « Nacres » (paru le 19 septembre 2019) et « Ruines bien rangées » (paru le 22 octobre 2020)…

Avec aussi ces liens aux deux articles du 21 décembre 2021 « « 

et du 23 décembre 2021 « « …

Et voici aussi, et toujours en l’ordre chronologique des publications sur mon blog, les liens aux 12 autres articles cixoussiens qui ont suivi cet article récapitulatif du 24 décembre 2021 « « , :


_ le 25 décembre 2021 : à propos du très important « Rêvoir » (paru le 7 octobre 2021) :

mon article « « 

_ le 26 décembre 2021 : à propos toujours de « Rêvoir » :

mon article « « 

_ le 27 décembre 2021 : à propos encore de « Rêvoir » :

mon article « « 

_ le 28 décembre 2021 : à propos, cette fois, du terrible « Le jour où je n’étais pas là » (paru le 6 septembre 2000) :

mon article «  « 

_ le 1er janvier 2022 : à propos d’une passionnante série d’entretiens donnés par Hélène Cixous à divers interlocuteurs :

mon article « « 

_ le 4 janvier 2022 : à propos d’ « Abstracts et brèves chroniques du temps. Volume 1 Chapitre Los » (paru le 24 janvier 2013) :

mon article « « 

_ le 5 janvier 2022 : à propos d’ « Abstracts et brèves chroniques du temps. Volume 2 Corollaires d’un vœu » (paru le 17 septembre 2015) :

mon article « « 

_ le 10 novembre 2022 : à propos de « MDEILMM parole de taupe » (paru le 13 octobre 2022):

mon article « « 

_ le 14 novembre 2022 : à propos du récent « MDEILMM Parole de taupe » :

mon article « « 

_ le 16 novembre 2022 : toujours à propos de « MDEILMM Parole de taupe » :

mon article « « 

_ le 17 novembre 2022 : encore à propos de « MDEILMM Parole de taupe » :

mon article « « 

_ le 18 novembre 2022 : et à nouveau, encore, à propos de « MDEILMM Parole de taupe«  :

mon article « « 

Ce sont là des réflexions sur mes propres lectures, et au fil _ enchanté, réjoui _ de celles-ci.

L’intuition majeure que j’en tire est celle de l’infinie et inlassable _ tant qu’il y aura donc de l’encre et du papier, et de la vie… _ positivité joyeuse _ et complétance heureuse… _ d’Hélène Cixous à son écritoire, en lien constant de conversations fidèlement entretenues, avec un peu de chance _ puis retenues, à l’écritoire… _, avec les ombres fidèlement présentes de tous ceux qui lui demeurent plus que jamais chers, et continuent _ en un jubilatoire entretien poursuivi _ de venir lui parler :

sa mère Éve Klein (Strasbourg, 14 octobre 1910 – Paris, 1er juillet 2013), son père Georges Cixous (Oran, 5 septembre 1908 – Alger, 2 décembre 1948), sa grand-mère maternelle Rosalie Jonas (Osnabrück, 23 avril 1882 – Paris, 2 août 1977), et les Jonas (d’Osnabrûck et ailleurs _ Dresde, etc. _ de par l’Allemagne, et le monde), et les Klein, auxquels son imageance heureuse demeure si vivement et fécondement attachée…

Bien peu de goût, donc, chez Hélène Cixous _ et son irrésistible formidable humour, face à la vie et aux vivants, même un peu éloignés d’elle, ceux-ci… _, pour quelque morose et noire incomplétude bilieuse que ce soit…

C’est même tout le contraire, tant ce schème de l’incomplétude lui est absolument étranger, tant le flux de la vie offre _ infiniment généreusement _ un permanent et renouvelé sans cesse _ nuits (avec appoints fort bienvenus de rêves) comprises… _ très nourrissant complément, à jouir et fruir Kairos aussi un peu aidant de son mutin et acéré concours : à apprendre à saisir comme il le faut au vol quand il se présente _ en riche matière de complétance à son imageance inépuisable et heureuse d’auteur :

 

un formidable goût et appétit, le même que celui de son très cher Montaigne, pour la générosité de la vie, et cela jusque dans la confrontation-relance _ pour qui, par chance ou par effort aussi, un peu, y survit _ aux pires atrocités de son _ assez shakespearien ! _ tragique…

Un grand merci, en conséquence, à la lumineuse et si juste communication, ce matin, à l’université de Bordeaux-Montaigne, de Martine Motard-Noar ;

et à l’initiative si ingénieuse et brillante du Professeur Éric Benoît.

Ce vendredi 7 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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