Précieuses retombées d’articles, et infinies gratitudes…
13avr
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13jan
Cher Emmanuel Mouret,
01sept
Ce soir du jeudi 1er septembre 2022,
faisant une petite revue d’intéressantes _ ou enthousiasmantes ! _ productions discographiques ravéliennes des huit premiers mois de 2022,
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je remarque d’une part le CD « Ravel Ma mère l’Oye Boléro (Premières recordings of original ballets) » du Sinfonia of London sous la direction de John Wilson _ le CD Chandos CHSA 5280 _
et d’autre part le CD « Ravel Complete Works for violin and piano » d’Elsa Grether, violon, et David Lively, piano et direction _ le CD Aparté AP295.
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Pour le premier, c’est, en effet, un article de Bertrand Balmitgere, « Les Œuvres orchestrales de Ravel chez Chandos : le choc John Wilson« , paru sur le site Crescendo le 20 février 2022,
et pour le second, un article de Jean-Charles Hoffelé, « Paradis Ravel« , paru sur le site Discophilia, ce jour même, 1er septembre 2022,
qui ont sollicité et retenu ici mon attention _ mais j’aime tant Ravel…
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Maurice Ravel(1875-1937) :
La Valse, Ma Mère l’Oye (version ballet), Alborada del Gracioso, Pavane pour une infante défunte, Valses nobles et sentimentales, Bolero (version ballet 1928).
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Sinfonia of London, John Wilson. 2021.
Livret en français, anglais et allemand.
83’45.
Chandos. CHSA 5280
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La musique peut tout entreprendre, tout oser et tout peindre pourvu qu’elle charme et reste enfin, et toujours, de la musique. Comment ne pas penser à ces mots essentiels de Maurice Ravel _ restant à interroger ce que Ravel dit bien avec son expression de « rester enfin, et toujours, de la musique« ; et ne pas devenir autre chose de parasite… _ alors que nous allons évoquer le dernier enregistrement consacré à une partie _ seulement _ de ses œuvres orchestrales par l’excellent chef britannique John Wilson à la tête du Sinfonia of London. Ce disque est une véritable tempête musicale et bouleverse _ voilà _ notre regard sur un pan essentiel _ oui ! _ du répertoire occidental du XXe siècle.
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A qui doit-on ce bonheur ? A La fidèle restitution des intentions du compositeur par la Ravel Edition, à un orchestre en fusion ou au regard neuf que nous apporte Wilson ? En tout cas la rencontre de ces trois ambitions fait des merveilles pour ne pas dire des étincelles… Pour compléter notre propos nous vous renvoyons à l’interview très éclairante donnée _ à Pierre-Jean Tribot, pour Crescendo _ par le chef il y a quelques semaines _ le 22 janvier 2022 _ au sujet de cet opus _ discographique du label Chandos.
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Armé d’une légitimité musicologique grâce au travail des équipes de François Dru _ je le connais et l’apprécie (et l’ai rencontré, au moment de ses très remarquables travaux pour Jean-Paul Combet et Alpha, il y a déjà pas mal d’années : il nous a même interviewés une heure durant pour France-Musique lors de célébrations musicales à Versailles, pour le dixième anniversaire du CMBV, en 1997)… _, Wilson peut laisser aller toute sa virtuosité et son allant qui n’ont de pair que celles de sa formation. Quel tandem !
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Commençons notre tour d’horizon de ce qui est sûrement le disque de l’année 2022 _ rien moins ! C’est dire le niveau de l’enthousiasme de Bertrand Balmitgere … _avec Bolero (dans la version originale et inédite ballet 1928) qui est hors norme et justifie à lui seul _ voilà ! _ l’achat de cet album _ et c’est fait désormais. On en prend plein les oreilles pendant près de quinze minutes, une véritable invitation à la danse qui ne laissera personne stoïque. On en redemande !
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Le plus dur est fait !? C’est que ce l’on peut se dire après une telle réussite, mais Wilson et ses Londoniens ne s’arrêtent pas là ! La Valse est renversante (c’est le principe vous me direz mais c’est tellement rare…) ! Un tourbillon de sonorités et d’émotions entremêlées, bien servi par des cordes tout simplement hallucinantes. Nous avons rarement entendu cela ces dernières années. Il faut également encenser la prise de son _ de Ralph Couzens _ qui est superlative et participe à la totale réussite de ce projet.
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Le ballet intégral Ma Mère l’Oye (dans sa version originale inédite telle que restituée par la Ravel Edition _ et c’est bien sûr à relever aussi… _), les Valses nobles et sentimentales et Alborada del gracioso ne sont pas en reste, mais c’est Pavane pour une infante défunte qui achève de nous convaincre. Le rythme lent, élégiaque, sensuel nous étreint littéralement pendant six minutes. Les hautbois chantent, la douceur des harpes, la retenue des cordes, la grâce flûtes tout est là. C’est parfois si beau la tristesse et la mélancolie _ tout particulièrement chez Ravel…
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Son : 10 – Livret : 10 – Répertoire : 10 – Interprétation : 10
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Bertrand Balmitgère
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Une Sonate avec un Blues, une autre Sonate qui regarde Debussy dans les yeux, un hommage à Fauré, un éblouissant numéro de virtuosité qui n’en est pas un (Tzigane), voilà tout ce que Ravel aura destiné au violon _ voilà _, capturant dans son écriture absolument originale les possibilités de l’instrument dont il magnifie les ondoiements et les griffes de chat.
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Cette poésie fugace, cette opulence des couleurs, Elsa Grether les saisit du bout de l’archet, féline _ elle-même, donc, en son jeu _, subtile, d’une élégance sans failles, ravélienne absolument _ voilà _, et chantant comme les grands archets français, de Zino Francescatti à Jeanne Gautier, de Jacques Thibaud à Michèle Auclair, y auront chanté.
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Le piano de David Lively n’est pas du genre à accompagner, d’ailleurs Ravel ne le lui permet pas : à lui l’imaginaire des timbres, soit gamelan, soit cymbalum, toujours impertinent, et poète aussi, et surtout un piano qui n’est pas qu’en noir et blanc : des couleurs, des respirations, des accents, du grand soleil et des sfumatos. Magnifique !, je rêve qu’il nous grave tout le piano solo, et les Concertos tant qu’à faire, car il a la sonorité naturellement ravélienne.
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Tzigane fabuleux car jamais déboutonné, Première Sonate d’une eau de rêve, Sonate majeure pleine de fantasque, petites pièces parfaites (et de l’émotion dans les Mélodies hébraïques, même étranglées de pudeur), deux ajouts inédits, le songe du Concerto en sol pudiquement (et minimalement) arrangé par Samazeuilh _ je me souviens de lui aux derniers jours de sa vie (Bordeaux, 2 juin 1877 – Paris, 4 août 1967) : Gustave Samazeuilh, grand Monsieur très digne et extrêmement cultivé, était en effet un fidèle des conférences de la Société de Philosophie de Bordeaux, auxquelles il venait assister à l’Amphi Alline de la Faculté des Lettres, Cours Pasteur à Bordeaux, quand j’y étais étudiant… _, le Foxtrot de L’Enfant transformé café-concert par Asselin, quelle belle fête au cœur de l’été _ quel enthousiasme en cet article aussi…
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Maurice Ravel (1875-1937)
L’Œuvre complète pour violon et piano
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Concerto pour piano et orchestra en sol majeur, M. 83 (extrait : II. Adagio assai – arr. pour violon et piano : Samazeuilh)
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Sonate pour violon et piano No. 2, M. 77
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Pièce en forme de Habanera, M. 51 (arr. pour violon et piano : Théodore Doney)
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Sonate pour violon et piano No. 1, Op. posth., M. 12
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Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré, M. 74
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Five o’Clock Foxtrot (d’après “L’Enfant et les sortilèges, M. 71”)
(arr. pour violon et piano : André Asselin)
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Kaddisch (arr. pour violon et piano : André Asselin)
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L’Énigme éternelle (arr. pour violon et piano : Lucien Garban)
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Tzigane, M. 76 (Rapsodie de concert)
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Elsa Grether, violon
David Lively, direction
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Un album du label Aparté AP295
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Photo à la une : la violoniste Elsa Grether et le pianiste David Lively – Photo : © DRà …
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Réussir à saisir et donner, au concert comme au disque, l’extrême subtilité, si discrète, de la singulière magie enveloppante de l’infini profond mystère ravélien, au-delà de son extrême précision artisanale et étonnamment lumineuse clarté,
n’est certes pas donné à tous les interprètes…
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Il nous faut donc rendre infiniment grâce à ceux-ci,
et remercier aussi le disque de nous permettre d’approfondir la découverte et l’enchantement de ces musiques ainsi interprétées à chaque ré-écoute et re-découverte, oui ! _ pour peu que nous y soyions nous-mêmes assez réceptifs : cela varie aussi… _, à loisir, de ces œuvres, telles qu’eux-mêmes, les interprètes, les ont rencontrées, ressenties, et ainsi données à en partager l’écoute, lors des prises des séances d’enregistrement en studio, ou du live du concert,
grâce à la permanence un peu durable _ et renouvelable, améliorable surtout, en s’affinant… _, pour nous, mélomanes, de l’objet disque, ainsi écouté et ré-écouté…
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La gratitude est grande…
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L’enchantement _ miraculeux, ces rares fois-là, il faut le reconnaître, des prises de tels enregistrements (et j’en ai eu l’expérience personnelle : réussir les prises est toujours infiniment délicat et assez difficile)… _ étant à même ensuite, là, à notre écoute et ré-écoute du disque, de se renouveler et, mieux encore, enrichir, affiner, venir nous surprendre et ré-enchanter _ l’expérience-épreuve de la ré-écoute étant à la fois nécessaire, et l’indice-preuve (résistante) confirmant, ou venant infirmer, cela arrive, la qualité supérieure de l’interprétation de la musique…
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Merci à de tels disques !
Ce sont eux que nous attendons et désirons avec ardeur…
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Ce jeudi 1er septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa
08mar
Au moment même où j’achevais de rédiger mon article d’hier
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j’apprenais brutalement hier soir
sur le site de Res Musica _ Décès de la flûtiste Maria-Tecla Andreotti _
le décès de Maria-Tecla Andreotti
(Turin, 1956 – Paris, 1er mars 2020),
l’épouse du violoncelliste Christophe Coin,
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par lesquels j’avais pu découvrir pour les premières fois,
d’abord à Barbaste _ dans la petite église de Lausseignan _, à un concert de fin de stage auprès de Philippe Humeau, auquel je m’étais rendu
(participait aussi à ce concert mon ami flûtiste Philippe Allain-Dupré
_ qui m’a donné les dates de ces deux concerts : le 25 avril 1992 à Barbaste, et le 29 avril 1992 à Saint-André-de-Cubzac _),
puis, à un autre concert donné peu après à Saint-André-de-Cubzac,
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des œuvres d’Evaristo Felice Dall’Abaco,
qui m’avaient ébloui
_ je n’ai jamais oublié le nom de ce compositeur véronais !
de même que je n’ai jamais été déçu par les œuvres de lui auxquelles j’ai pu accéder ensuite, essentiellement par des CDs…
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La curiosité très aigüe et inextinguible des musiciens-interprètes
et leur très vif plaisir à faire partager et diffuser l’enthousiasme de leurs découvertes,
que ce soit au concert ou au disque,
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est un maillon décisif de l’accès à la musique des mélomanes
qui ne sont pas eux-mêmes musiciens-interprètes
lecteurs des partitions…
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Bien sûr, le fait que Maria-Tecla Andreotti Coin
soit la compagne du violoncelliste et chef d’orchestre qu’est Christophe Coin,
n’est pas pour rien
dans le fait que ce soit un violoncelliste tel que Christophe Coin
_ ou un autre merveilleux violoncelliste tel que Bruno Cocset,
qui a enregistré des œuvres des Dall’Abaco père et fils _
qui ait interprété
et fait connaître
la musique merveilleuse d’Evaristo Felice Dall’Abaco !
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Puis, Christophe Coin et Maria-Tecla Andreotti
_ ainsi que le Quatuor Mosaïques _
sont venus à de nombreuses reprises donner des concerts à Bordeaux, au Grand-Théâtre…
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En relisant le post-scriptum, du 27 décembre 2008, à mon article du 26 décembre Un bouquet festif de musiques : de Ravel, Dall’Abaco, etc…,
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j’y découvre de décisives précisions données par mon ami Philippe Allain-Dupré,
que j’avais consulté alors pour affiner mon témoignage ;
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et notamment le fait que c’est l’immense Enrico Gatti
_ la crème du violon baroque !!! on ne le répètera jamais assez !
Enrico Gatti est né à Pérouse le 4 juin 1955 _
qui avait apporté à Barbaste les partitions de la Sonate II de l’Opus 3 d’Evaristo Felice Dall’Abaco.
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Le voici donc tel quel, ce post-scriptum :
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Philippe-Allain Dupré, à la mémoire duquel j’ai fait appel hier
à propos de ma découverte
_ éblouie ! et je comprends d’autant mieux maintenant pour quelles raisons (d’interprétation, aussi !!!) _
d’une œuvre _ mémorable ! _ de Dall’Abaco
à l’occasion du concert final du stage de perfectionnement d’interprétation baroque à Barbaste,
comble mes desiderata en me rappelant, documents à l’appui, que ce concert (de fin de stage, auprès de Philippe Humeau, en son fief de Barbaste)
avait été donné deux fois :
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le samedi 25 avril 1992, en l’église de Lausseignan _ tout à côté de Barbaste _ ;
puis le mercredi 29 avril, en l’église de Saint-André-de-Cubzac ;
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au programme,
outre la Sonata II de l’opus 3 de Dall’Abaco (pour 2 flûtes à bec, flûte traversière, hautbois, 2 violons, basson, violoncelle et 2 clavecins) _ qui m’avait tant impressionné _,
une Canzone à 6 de Giovanni Picchi,
la Cantate « Ô Maria« , de Johann-Hermann Schein,
une Chanson ornée sur le thème de « Vestiva i colli », de Giovanni Battista da Palestrina/Francesco Rognoni,
« La Romanesca« et la Canzone quarta, à 2 clavecins, d’Antonio Valente et Giovanni Priuli,
des Scherzi, d’Agostino Steffani,
un Quarteto (pour flûte traversière, hautbois, violon et basse continue), de F. Riedel
et un Air de la Cantate 127 de Jean-Sébastien Bach…
…
…
La soprano _ des pièces chantées _ était _ la merveilleuse _ Maria-Christina Kiehr ;
et,
notamment pour la Sonate II de l’opus 3 de Dall’Abaco
…
choisie par Enrico Gatti, me précise Philippe : et c’est bien sûr très important !!!
…
les parties de flûtes à bec étaient tenues par Claire Michon et Jean-Marc Andrieu,
celle de flûte traversière, par Philippe Allain-Dupré,
le hautbois, par Alfredo Bernardini,
les 2 violons, par Odile Edouard et Enrico Gatti,
le basson, par Nicolas Pouyanne,
le violoncelle, par Hendricke Ter Brugge
et les 2 clavecins, par Elisabeth Joyé et Pierre Hantaï _ excusez du peu !..
…
C’est donc à deux reprises, que j’avais eu le bonheur, ce printemps-là, de la découverte somptueuse ! de cette pièce si belle,
de ce compositeur de si grande qualité !!! ;
…
et qui ne m’a jamais déçu, au disque ;
…
quant au concert,
nous ne disposons pas tous les jours d’un Enrico Gatti, toujours si juste, si chantant, si probe,
pour en être l’inspiré maître d’œuvre..
…
Bref,
j’ai toujours à l’oreille,
de ce concert (de 1992, donc : il y a seize ans),
le charme puissant d’Evaristo-Felice Dall’Abaco…
…
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Je me souviens donc avec émotion et gratitude
de Maria-Tecla Andreotti…
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Ce dimanche 8 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
02sept
A l’instant,
peu avant 8 heures, sur France-Musique,
et en 8 minutes _ musique comprise
et sous les doigts de Leon Fleisher en 2004 _,
…
ce magnifique _ si juste, profond, avéré de la plupart d’entre nous _ propos de Claude Sautet _ 1924 – 2000 _
en 1982,
à l’émission _ merveilleuse et irremplacée ! _ de Claude Maupomé
_ talençaise, décédée le 31 mars 2006 ; elle officia splendidement (et en parfaite modestie) de 1975 à 1990 sur France-Musique ;
la notice nécrologique Claude Maupomé, productrice à France Musique de Gérard Condé dans Le Monde du 15 avril 2006
est excellente ! _
Comment l’entendez-vous ?,
…
à la fois sur Jean-Sébastien Bach
et sur le bien que l’écouter lui faisait-fait _ nous fait _ :
…
le propos sur Bach de Claude Sautet
…
…
…
…
Infinie gratitude !!!
…
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Ce dimanche 2 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa
…
…
P. s. :
…
généraliser aveuglément
_ tels les algorithmes paresseux qui trop souvent nous mutilent et nous font fulminer ! _
est certes stupide ;
…
mais nous pouvons étendre ce propos à presque toute la musique
_ presque toutes les musiques,
quand elles atteignent, du moins, la perfection : certaines chansons de trois minutes (par exemple le Respect d’Aretha Franklin) ;
et, aussi, que nous sommes en disposition (ce n’est hélas pas toujours le cas) de les recevoir le mieux possible,
condition sine qua non, et toujours perfectible… _ ;
…
et à tous les chefs d’œuvre de l’art
_ y compris les très grands (et très longs) livres : par exemple, Proust, Faulkner, etc. ! ;
pas seulement un bref poème (par exemple verlainien) qui nous touche et bouleverse pour jamais ;
il faut que tout un monde plein s’ouvre
et s’emplisse de lumières par là :
c’est la une voie d’accès privilégiée, et parfaitement temporelle (immédiate et dynamisante !), à l’éternité, rien que cela !!!
et en toute simplicité et évidence
pour peu qu’on sache l’accueillir, saisir, prendre, suivre, nous laisser conduire par elle
et ses multiples affluents et confluents _,
…
même s’il ne s’agit en rien _ à commencer pour leurs auteurs _ de médicaments
_ à consommer mécaniquement à la Pavlov (tous sens fermés, éteints, anesthésiés, quasi morts)…
…
…
Mais entrer
_ si peu que soit, pour commencer, et par quelque sens que ce soit ; même furtivement, mais à plein !… _
dans quelque moment de joie
…
élève
_ tel est l’effet (euphorisant) de cette irrésistible dynamique ! à poursuivre… _
l’entrant
qui est amené à rencontrer et partager ainsi l’aisthesis
infiniment riche en quelques traits simplement réunis
de l’œuvre !
…
Et à l’approfondir et cultiver, ensuite
et surtout !
…
Une culture se construisant, pas à pas, œuvre à œuvre,
inter-connectées
par notre sensibilité s’aiguisant et se formant
_ et c’est là l’œuvre (de larges confluences) de toute une vie
peu à peu de mieux en mieux nôtre !
En la singularité de ses riches partages multiples formateurs (et non formatés)…
Jusqu’à peut-être former-inaugurer son propre style, à soi…
…
C’est tout un monde plein et lumineux qui vient ainsi s’ouvrir-offrir à nous,
si nous savons l’accueillir
et y répondre…