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Un hyper-sensuel et subtil CD « Muses – Franz Liszt » de Tanguy de Williencourt, au piano…

30sept

Chaudement recommandé par mon disquaire préféré, voici le sensible et délicat, hyper-sensuel et subtil CD Mirare MIR 746 « Muses – Franz Liszt » du pianiste Tanguy de Williencourt _ né à Paris le 21 mars 1990.

Écouter ici le podcast des 80′ de ce très beau et prenant CD…

Un CD enregistré du 4 au 6 mars dernier, au Centro culturale de Toblach – Tobiacco : ce qui est un gage de qualité de prise de son (réalisée par Florent Ollivier).

Le programme de cet enregistrement est composé _ dixit la notice « Liszt et la passion amoureuse » de Jean-Yves Clément aux pages 4 à 7 du livret… _ en relation avec 3 des « Muses » inspiratrices de Franz Liszt (Doborjan, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet 1886) :

Marie d’Agoult (Francfort-sur-le-Main, 31 décembre 1805 – Paris, 5 mars 1876), qui fut son épouse et la mère de ses trois enfants, Blandine (1835 – 1862), Cosima (1837 – 1930) et Daniel (1839 – 1859) ;

Carolyne Sayn-Wittgenstein (Voronitsi, 8 février 1819 – Rome, 8 mars 1887), son égérie à partir de 1847 ;

et, plus secondairement, la baronne Olga von Meyendorff née Gortschakowa (29 septembre 1838 – Rome, 11 mars 1926) : elle fait la connaissance de Liszt en 1867…

Assez étrangement, c’est l’interprétation par Tanguy de Williencourt de ce chef d’œuvre – monument qu’est la grande « Sonate en si mineur« , qui me touche ici le moins ;

alors que j’admire énormément son interprétation des autres pièces de ce programme, à commencer par le « Liebestraum n°3 Rêve d’amour » qui ouvre très sensuellement _ écouter ici les 4′ 13 du podcast de ce renversant « Rêve d’amour » : c’est magnifique ! _ ce récital lisztien, intitulé « Muses« , de Tanguy de Williencourt.

Mais c’est aussi la sensation ressentie à l’écoute, enchantée, subjuguée, des 4 extraits choisis de la « Première Année de pèlerinage : Suisse » : « Au lac de Wallenstadt » (2′ 54), « Au bord d’une source » (3′ 52), « Vallée d’Obermann » (14′ 05) et « Les cloches de Genève » (6′ 10), vraiment superbes de sensibilité-sensualité… ;

comme de l' »Impromptu – Nocturne » (3′ 15) ; et encore de la « Bénédiction de Dieu dans la solitude » (15′ 46), extraite des « Harmonies poétiques et religieuses« …

Quel jeu ultra-sensible !

Et voici maintenant les podcasts des 3 mouvements de la grande « Sonate en si mineur » de Tanguy de Williencourt qui closent ce marquant CD « Muses« , mais, un peu étrangement, me touchent personnellement moins _ par ce qui me semble constituer une certaine abstraction : du jeu de l’interprète ici ? Peut-être, j’hésite à me prononcer… _ :

1 : Lento assai – Allegro energico (11′ 39)

2 : Andante sostenuto (7′ 39)

et 3 : Allegro energico  (10′ 17)…

À comparer avec d’autres interprétations de quelques autres grands pianistes…

Un CD en tout cas très prenant, impressionnant et marquant, de Tanguy de Williencourt…

Ce lundi 30 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’admirable approche contextualisante de lecture des « Essais » de Montaigne de Philippe Desan, en son décisif « Montaigne – Une biographie politique » (paru en 2014), pour lire avec recul informé sa plaisante fiction « Montaigne – La Boétie – une ténébreuse affaire » (en 2024)…

26sept

Afin d’approfondir et consolider encore le grand plaisir de mes deux lectures successives de la passionnante _ à plusieurs égards _ fiction « Montaigne – La Boétie – une ténébreuse affaire » de Philippe Desan _ cf mes 3 articles « « ,

«  »

et « «  des 11, 13 et 18 septembre derniers… _,

 je suis en train de lire avec une immense satisfaction le richissime _ et indispensable ! Que ne l’avais-je lu dès sa sortie en 2014 !!! _ essai de fond, paru le 10 avril 2014, de Philippe Desan, « Montaigne – une biographie politique« …

Philippe Desan est probablement le plus fin et plus complet montaignologue d’aujourd’hui…

Et dans son travail de fond paru en 2014, Philippe Desan, sociologue de formation, procède à une extrêmement efficace et pertinente contextualisation historique (et politique) des diverses strates d’écriture, en 1580, en 1588, et enfin en les inscriptions manuscrites (et de diverses encres) de la main de Montaigne, de 1588 à son décès en 1592, sur un de ses exemplaires personnels de ses « Essais« , dit désormais « l’Exemplaire de Bordeaux » ; mais pas seulement des « Essais« , d’ailleurs, car tous les autres textes publiés, ou accessibles par divers moyens, de Montaigne, sont scrupuleusement, et tous, pris en compte par les analyses très fouillées de Philippe Desan, suite à ses infiniment patientes recherches de documents les plus divers…

En complément du magnifique entretien, à la Station Ausone, le vendredi 20 septembre dernier, de Philippe Desan avec Violaine Giacomotto _ à propos de cette imaginative fiction, mais rudement bien informée.., qu’est ce roman « Montaigne – La Boétie – une ténébreuse affaire«  _, dont voici la vidéo (d’une durée de 61′) ; ainsi que le podcast (de même durée),

je me permets de renvoyer ici à cette plus brève vidéo (d’une durée de 14 ‘ 13), de Philippe Desan, présentant lumineusement, le 29 décembre 2014, filmé dans les murs de la librairie Mollat, son très essentiel et absolument décisif « Montaigne – une biographie politique« , dont je veux ici très chaleureusement recommander la lecture !

Une présentation dans laquelle Philippe Desan souligne on ne peut plus clairement le sens _ et la fécondité pour la connaissance à la fois de l’œuvre, mais aussi la vie, qui sont très étroitement mêléees, de Montaigne… _ de sa méthode extrêmement minutieuse _ en même temps que très pédagogique _ de contextualisation _ et c’est effectivement crucial ! _ des strates d’écriture, tout au long de sa vie _ et pas seulement des campagnes successives d’écriture et ré-écriture des « Essais«  _, et des rebondissements et aléas de sa carrière (et ambitions successives) politiques, pas assez scrutées et analysées jusqu’alors…

Un travail merveilleusement éclairant et pertinent, je le répète !..

À cette heure, ce jeudi 26 novembre 2024, j’en suis à la page 453, de cet ouvrage, « Montaigne – une biographie politique« , qui comporte 596 pages d’analyse…

À suivre, donc…

Ce jeudi 26 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Parmi diverses interprétations du sublime « Speak low », du « One Touch of Venus » (à Broadway en 1943), de Kurt Weill, écouter celle, sublimissime, en 1957, de Lotte Lenya, à coté de celle, encore plus bouleversante si c’est possible, de Kurt Weill lui-même l’essayant en la plus pure simplicité à son piano…

24sept

En mon article «  » d’hier 23 septembre,

j’en suis venu, à propos du désir émis en son bel article « Péchés capitaux »  par Jean-Charles Hoffelé d’écouter cette magnifique chanteuse qu’est Katherine Mehrling maintenant aussi dans les « Songs » de la période américaine (1935 – 1950) _ après sa période française (1933 – 1935) _ de Kurt Weill (Dessau, 2 mars 1900 – New-York, 3 avril 1950),

à propos desquels je me permettais de donner un lien au podcast du sublime « Speak low » de « One Touch of Venus » (composé et créé en 1943, sur un texte d’Ogden Nash), choisi par moi, ici, dans l’interprétation, en 1994, d’Anne Sofie von Otter, qui m’a durablement marqué…

Ce qui m’a incité à récapituler ce jour les CDs de ma discothèque personnelle comportant cette superbissime chanson glamour qu’est « Speak low« …

Voici donc ces CDs retrouvés à portée de ma main qui comportent une interprétation de ce tendrissime »Speak slow » :

_ 3 CDs comportant la même interprétation, de ce « Speak low » d’octobre 1943, par Mary Martin et Kenny Baker _ les créateurs des rôles de « One Touch of Venus« , le 7 octobre 1943, à l’Imperial Theater, à Broadway, à New-York… _  avec le One Touch of Venus Orchestra placé sous la direction de Maurice Abravanel (Salonique, 6 mai 1903 – Salt Lake City, 22 septembre 1993) :

_ soit à la plage 21 du CD Pear GEM 0108 « Kurt Weill from Berlin to Broadway » ;

_ soit à la plage 15 du CD n°2 du double CD GEMM 9189 « Kurt Weill from Berlin to Broadway » ;  

_ et soit à la plage 15 du CD n°9 du coffret de 10 CDs 10 CD Collection LC 1228 « Brecht/Weill » ;

_ le CD Sony Classical MHK 60647  « Lotte Lenya sings Kurt Weill« , avec orchestre et chœur de la Columbia, sous la direction de Maurice Levine, à la plage 5 _ écoutez ici le podcast (d’une durée de 2′ 50) de cette interprétation sublimissime, enregistrée au Studio Columbia de la 30e rue, à New-York, le 5 août 1957, par l’extraordinaire Lotte Lenya (Vienne, 18 octobre 1898 – New-York, 28 novembre 1981 ; l’épouse de Kurt Weill), 7 ans et 7 mois après le décès du compositeur son mari : de loin mon interprétation préférée ! _ ;  

_ le CD Deutsche Grammophon « Speak low – Songs by Kurt Weill » d’Anne Sofie von Otter _ ré-écoutez-ici le podcast (d’une durée de 3′ 59) : c’est superbe de glamour ultra-fondant !.. _, à la plage 21, avec le NDR Sinfonieorchester placé sous la direction de John Eliot Gardiner _ l’enregistrement a eu lieu à Hambourg, au mois de septembre 1993  _ ;

_ le CD Sony Classical SK 63046 « September Songs – the music of Kurt Weill« , par divers interprètes, dont Charlie Haden, à la plage 7 _ écoutez-ici le podcast (d’une duré de 3′ 46) : la prestation de Charlie Haden est d’une douceur étonnante et magnifique ! _ ;

_ le CD BMG 09026  63513 2 « Charming Weill – Dance Band Arrangements » du Palast Orchester, sous la direction de H. K. Gruber, avec le chanteur Max Raabe, à la plage 15 _ écoutez-ici le podcast (d’une durée de 4′ 32) : une interprétation dansante tout à fait emballante ! _

Mais écoutez aussi et surtout linterprétation de « Speak low » par Kurt Weill lui-même enregistré à son piano, un véritable trésor, extrait d’un CD « Tryout » (DRG Records) que je ne possède pas, et dénichée sur youtube _ en cherchant davantage…

En voici le bouleversant podcast (d’une durée de 2′ 09) : très simplement susurrée, c’est la tendresse de la vulnérabilité même qui nous est ici donnée, en sa plus pure et nue simplicité, par le compositeur en personne…

Un document unique !

Et écoutez bien ses paroles _ à la Andrew Marvell ; relire son admirable « To his coy mistress » : « Time’s wingèd chariot hurrying near«  _ sur le passage, « too soon, too soon« , du Temps…

Speak low when you speak love

Our summer day withers away too soon, too soon

Speak low when you speak love

Our moment is swift, like ships adrift, we’re swept apart too soon

Speak low, darling, speak low

Love is a spark, lost in the dark too soon, too soon

I feel wherever I go that tomorrow is near,

Tomorrow is here and always too soon

Time is so old and love so brief

Love is pure gold and time a thief

We’re late, darling, we’re late

The curtain descends, everything ends too soon, too soon

I wait, oh darling, I wait

Will you speak low to me, speak love to me and soon

Soit, en 1943, pour Kurt Weill :

Time is so old and love so brief

Love is pure gold and time a thief

J’adore bien entendu le génie musical, toujours si émouvant, de Kurt Weill !

Ce mardi 24 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’intense superbe filiation musicale, et même réciproque, entre Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 1714 – Hambourg, 1788) et Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 1681 – Hambourg, 1767), le filleul et le parrain : le passionnant CD cpo « Telemann – CPE Bach – Veni sancte spiritus – Festive Cantatas » des Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert dirigés par Hermann Max en 2014, et ses suites…

04août

C’est la trouvaille inattendue parmi les très divers CDs soldés en ce moment chez mon disquaire préféré d’un passionnant CD cpo 777 946-2 « Telemann – CPE Bach – Venice sancte spiritus – Festive Cantatas » _ enregistré à Magdebourg les 14 et 15 mars 2014, et paru chez cpo en 2016…  _ par les Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert sous la direction de leur chef Hermann Max (né à Goslar le 26 mars 1941) cf ici un intéressant compte-rendu critique (en anglais) de ce CD par Johan van Veen paru en 2018 ; je n’en ai pas trouvé en français…  _,

ainsi que le constat, toujours renouvelé, de la profonde filiation musicale entre Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788) et son très cher parrain Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767), à l’écoute de de ce splendide CD _ qui, dois-je dire, était passé à sa parution en 2016, sous la vigilance de ma curiosité pourtant éminemment fidèle envers ces deux compositeurs que j’aime profondément, tous les deux _,

qui m’a vivement incité à revenir fouiller dans les rayons de ma discothèque personnelle _ riche d’environ 80 CDs CPE Bach patiemment thésaurisés au fil du temps… _ afin d’y retrouver, et bien sûr surtout ré-écouter _ et c’est chose faite, et bien faite, ce dimanche matin _, les albums des 4 principaux oratorios _ dixit le texte de présentation, par Eckardt van den Hoogen, du CD EMI des « Ultimes souffrances du Sauveur », paru en 1987… _ du cher CPE Bach, qui sont ainsi à ma disposition :

_ »Les Israélites dans le désert« , wq 238, composé en 1769 : il s’agit du CD Harmonia Mundi HMC 901321, par les Arts Florissants sous la direction de William Christie, enregistré à Lindlar au mois de décembre 1988 ;

_ « Les Ultimes souffrances de notre Sauveur« , wq 233, composé en 1770 _ un chef d’œuvre absolu (et musical et discographique !) que je porte au pinacle ; et dont je me stupéfie de ne lui avoir jamais jusqu’ici consacré le moindre article ; je n’en reviens d’ailleurs toujours pas… _ : il s’agit du prodigieux double CD EMI 7 47753 8, par La Petite Bande sous la direction de Sigiswald Kuijken, enregistré à Gemeende du 21 au 28 février 1986 _ je n’ai hélas trouvé ni podcast ni vidéo de cette magistrale interprétation, en 1986, de ce chef d’œuvre de Carl-Philipp-Emanuel Bach, par La Petite Bande, sur le web : voilà qui est proprement stupéfiant !.. _ ;

_ « Résurrection et Ascension de Jésus« , wq 240, composé en 1777-1778 : il s’agit du double CD Capriccio 10 206/207, par la Rheinische Kantorei et Das Klein Konzert dirigés par Hermann Max, enregistré à Wuppertal au mois d’octobre 1984 ;

_ « Chant matutinal pour la fête de la Création« , composé en 1783-1784 : il s’agit du CD Capriccio 10 208, par la Rheinische Kantorei et Das Klein Konzert dirigés par Hermann Max, enregistré à Wuppertal le 4 mai 1987.

De fait, me stupéfie aussi la filiation si je puis dire réciproque _ mais oui ! et pas à sens unique, donc… _ et absolument manifeste à l’écoute, pour ce qui concerne les dates de composition (1756, 1756, 1760, 1760 et 1762) des 5 œuvres de Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767) et Carl-Philipp-Emanuel Bach (1714 – 1788) _ leur écart d’âge était donc de 33 ans ! _ interprétées ici en ce CD :

_ 1756 pour le « Gott hat den Herrn auferwecket » Wq 244 de CPE Bach _ je n’en ai hélas pas trouvé de podcast ni de vidéo disponible sur le web… _ ;

_ 1756 aussi pour le « Veni sancte spiritus » TWV 3:83 de Telemann ;

_ 1760 pour le « Veni sancte spiritus » TWV 3:84 de Telemann _ regardez-en ici la vidéo (d’une durée de 2′ 04) _ ;

_ 1760 encore pour le « Trauret ihr Himmel » TWV 1:1714 de Telemann _ regarder ici ces 3 vidéos-ci : 1 (de 3′ 31), 2 (de 49″) et 3 (de 48″) ; et écouter ces 2 podcasts-là : 1 (de 1′ 58) et 2 (de 48″) d’extraits de cette superbe cantate festive, de 1760… _ ;

_ et 1762 enfin pour le « Er neigte den Himmel » TWV 1:467 de Telemann regarder ici cette vidéo d’un extrait (d’une durée de 2′ 46) de cette autre très belle cantate festive de Georg-Philipp Telemann, composée, elle, en 1762…

en sachant qu’à ces date-là le parrain Georg-Philipp résidait, lui, et depuis 1721, directeur des 5 églises principales de la ville, à Hambourg,

et son cher filleul bien aimé (et futur successeur, à Pâques 1768, au prestigieux siège de Hambourg), à la cour de Berlin…

Et sur ce précieux point historique, consulter l’éclairante très détaillée présentation, intitulée « Church Music by Georg Philipp Telemann and Carl Philipp Emanuel Bach » de Ralph-Jürgen Reipsch, de Magdebourg, aux pages 15 à 18 du livret de ce CD…

De tempérament heureux et généreux (et très ouvert !), Georg Philipp Telemann _ cf ici mon article «  » en date du 25 juin 2017 _ avait très grand souci de la transmission musicale particulièrement auprès des nouvelles générations, et n’a cessé sa vie durant d’entretenir les plus affectueux et encouragents rapports avec ses jeunes confrères compositeurs _ dont son génial filleul (et futur successeur expressément choisi par lui pour lui succéder à Hambourg après son décès) : Carl-Philipp-Emanuel Bach… _, et pas seulement en Allemagne…

Et c’est probablement la gloire posthume    à partir du revival de Bach par les soins de Felix Mendelssohn, à Berlin, en 1829… _ de son confrère et ami Johann-Sebastian Bach, qui, peu à peu, à l’époque romantique d’abord, a mis en recul et quasi effacé _ bien à tort ! _ la réputation et la gloire musicales de Georg-Philipp Telemann auprès des amoureux de la musique…

Et probablement doit-on en dire tout autant du rapport de réputation et gloire musicales existant aujourd’hui, en 2024, entre Carl-Philipp-Emanuel Bach, le fils (1714 – 1788), et Johan-Sebastian Bach, le père (1687 – 1750) : l’ombre portée du père fait bien à tort mésestimer encore maintenant l’œuvre magnifique du fils…

Ce vraiment passionnant CD cpo de « Festive Kantaten » de Telemann et CPE Bach, paru donc en 2016, est décidément un peu trop passé inaperçu de la plupart des critiques discographiques, au moins en France.

Ce dimanche 4 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comparer quelques interprétations, au disque, des Suites n°1 et n°2 pour deux pianos de Sergei Rachmaninov : Babayan et Trifonov en 2024, Ashkenazy et Previn en 1975, Vronsky et Babin en 1934, Ginzburg et Goldenweiser en 1948…

17juin

Pour résumer et compléter mon article enthousiaste d’avant-hier 15 juin « « ,

je désire proposer ici une comparaison à l’oreille et au goût de quelques interprétations au disque des Suites n°1 Op. 5, et n°2 Op. 17 pour deux pianos, de Sergei Rachmaninov.

Pour la Suite n°1, Op. 5 :

le podcast de l’interprétation superlative de Sergei Babayan et Daniil Trifonov, en leur CD « Rachmaninoff for two« , de la sublimissime « Barcarolle »  (d’une durée de 8′ 29) ;

_ puis celui de l’interprétation ici de cette même « Barcarolle » par Grigory Ginzburg et Alexandre Goldenweiser, en un enregistrement de 1948 (d’une durée de 7′ 27) ;

_ et encore celui de l’interprétation de cette « Barcarolle » ici par Vladimir Ashkénazy et André Previn, en 1975 (d’une durée de 7′ 39).

_ et puis le podcast du second mouvement, « La nuit… l’amour« , en le CD de Babayan et Trifonov (d’une durée de 5′ 59) ;

_ et le podcast de ce même second mouvement par Ashkenazy et Previn (d’une durée de 6′ 20).

Puis pour la Suite n°2, Op 17 :

_ les podcasts de l’interprétation de Babayan et Trifonov de l’Introduction (3′ 28), de la Valse (5′ 48), de la Romance (7′ 10) et de la Tarantelle (5′ 23) ;

_ puis le podcast de l’interprétation de Vronsky et Babin, en un enregistrement du 22 janvier 1934 (d’une durée totale de 19′ 24) ;

_ et le podcast de l’interprétation, en 1975, d’Ashkenazy et Previn (d’une durée totale de 23′ 08)…

Voilà.

À vous de vous faire ainsi, à l’oreille et au goût, votre opinion…

Ce lundi 17 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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