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Et l’entretien de Lars Vogt avec Zsolt Bognar, à Nuremberg, le 23 juillet 2022 : entendre aussi l’humanité splendide de ce parfait musicien qu’est Lars Vogt…

08nov

Et en forme de ponctuation après le dernier concert (Brahms : le « Quatuor avec Piano » N°3 Op. 60 _ la vidéo est d’une durée de 40′ 17) _,  et l’ « Intermezzo » Op. 117 N°1 _ la vidéo est d’une durée de 5′ 42 _ de Johannes Brahms _ cf mon article d’hier : « « _) donné par Lars Vogt _ et ses amis Christian et Tanja Tetzlaff, et Sandra Bullock _ à « son » cher Festival ‘Spannungen’ de Heimbach, le soir du 26 juin 2022,

regarder et écouter cette ultime _ extraordinaire ! _ interview _ lire ici le beau  commentaire qu’en a donné Christophe Huss (paru dans Le Devoir de Montréal le 6 septembre 2022, le lendemain du décès de Lars Vogt), qui l’a mise en ligne; lui aussi, en son article ; un article très précis et très juste, qui n’a qu’un seul défaut : son silence sur le merveilleux et si fécond Festival ‘Spannungen’ de Heimbach (dont l’ami Christian Tetzlaff a repris le flambeau le 25 juin 2023 ; ‘Spannungen’ is still alive !.. _ de cet homme aussi accompli en humanité qu’en son interprétation de la musique, en concert comme au disque, Lars Vogt :

« I like this idea that life continues » _ la vidéo est d’une durée de 47′ 20) _,

enregistrée à Nuremberg _ où travaille l’épouse de Lars, Anna Rezniak, qui a été violon solo de l’Orchestre Symphonique de Nuremberg… _, le 23 juillet 2022 _ un mois et 13 jours avant le décès de Lars, emporté par le cancer, le 5 septembre 2022, à Erlangen… _,

avec le pianiste _ et chroniqueur de « Living the Classical Life » : Épisode 94 _ Zsolt Bognár… 

Remarquer notamment ce que Lars Vogt y dit de ce qu’est pour lui la musique de Brahms,

ainsi que ce qu’il y rapporte de tout ce que lui a appris son très aimé professeur Karl-Heinz Kämmerling (Dessau, 6 mai 1930 – Hanovre, 14 juin 2012), lors de leurs séances de travail, à Hanovre…

C’est tout simplement admirable…


Ce mercredi 8 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis écouter et comparer, pour le plaisir, de la « Danse roumaine » Op. 8a BB 56, Sz 43 n°1 de Bela Bartok (en 1910), les podcasts du CD Artalinna ATL A027 de Benedek Horvath avec sa vidéo de ce même opus prise en concert le 10 novembre 2018…

22oct

Dans la continuité de mes articles des 19, 20 et 21 octobre _ «  « , «  » et « «  _,

voici ce dimanche 12 octobre 2023 de quoi comparer deux interprétations données à Paris au mois de novembre 2018 par Benedek Horvath, de la « Danse roumaine » Op. 8a, BB 56, Sz 43 n°1, de Bela Bartok (de 1910) :

_ d’une part, les podcasts des deux mouvements 1 (Allegro vivace – Lento – Tempo primo) et 2 (Poco Allegro – Piu mosso – Molto vivace – Vivacissimo), d’une durée respective de 4′ 50 et de 4′ 27, du CD Artalinna ATL A-027, qui paraît maintenant…  ;

et

_ d’autre part la vidéo du premier mouvement de cette même « Danse roumaine » Op. 8a, BB 56, Sz 43, d’une durée de 4′ 34

_ avec en bonus,  cette autre vidéo prise le même jour, le 10 novembre 2018, lors du même concert de Benedek Horvath, du sublime « Dans les brumes » (de 1913) de Leos Janacek, d’une durée de 13′ 23…

Pour le plaisir de tout ressentir d’une œuvre à jamais étonnante, puissante et magnifique…

Ce dimanche 22 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un ramassé commode (et provisoire) des enregistrements disponibles et accessibles à ce jour (par disques vinyle, CDs, podcasts et vidéos…) d’oeuvres d’Adriaen Willaert (Roeselare, ca. 1490 – Venise, 1562) par l’admirable ensemble Dionysos Now ! de l’excellent Tore Tom Denys

10août

Pour simplifier l’accès _ écouter et parfois regarder par simple clic… _ aux enregistrements de l’œuvre musical magistral d’Adriaen Willaert réalisés _ admirablement _,

et accessibles par divers médias à ce jour,

par le magnifique ensemble vocal _ créé en 2020 _ Dionysos Now ! de Tore Tom Denys,

et pour conclure avec efficacité ma série d’articles achevée hier par cette bien trop longue synthèse :

« « ,

en voici une commode simple _ et provisoire, je l’espère… _ liste récapitulative : 

Messes :

_ Missa « Mittit ad virginem » (26’05) :

1. Kyrie Eleison (3’42) ; 2. Gloria (4’45) ; 3. Credo (8’05) ; 4. Sanctus – Benedictus (5’36) ; 5. Agnus Dei (5’55)


_ Missa « Sex vocum super Benedicta » :

1. Kyrie Eleison (3’36) ; 2. Gloria (5’22) ; 3. Credo (7’24) ; 4. Sanctus (5’37) ; 5. Agnus Dei (3’35)


_ Missa « Ippolito » :

1. Kyrie (3’23) ; 2. Gloria (4’47) ; 3. Credo (7’16) ; 4. Sanctus (6’17) ; 5. Agnus Dei (4’23)

Passion :

« Passio Domini nostri Jesu Christe secundum Joannem » (49’30)

Willaert / Dionysos Now ADRIANO 4 CD

_ Divers :

« Choral Hymnus Mittit ad virginem » (3’38), « Kyrie cunctipotens Genitor Deus » (5’58)

_ Motets :

« Mittit ad virginem » (9′ 53), « O Gloriosa Domina » (4’47), « Ave Maria » (4’09), « Beata Viscera » (3’51),

« Regina coeli » (1’11), « Maria Mater Domini » (6’36), « In diebus illis » (5’05), « Venator lepores » (5’21),

« Adriacos numero » (5’02), « Si rore Aonio » (5’47), « Haud aliter pugnans » (2’43), « Victor Io salve » (5’23)

« Tristis est anima mea » (3’26), « Ecce lignum crucis – Crux fidelis » (5’39), « Da pacem Domine » (2’24), « Infelix ego«  (6’45), « Flete oculi » (4′ 12), « Dulces exuviae » (3’50)

Villanesche :

 « O dolce vita mia » (5’10), « A quand’a quand’haveva » (2’32)

Canzoni, Madrigali, Chansons :

« Passa la nave » (4’39), « A la fontaine du prez » (2’24), « Quando di rose d’oro » (2’29), « Qui boyt et ne reboyt » (0’55).

Jouissives écoutes !!!

Et à suivre non sans impatience, face à tant de sublime beauté…

Ce jeudi 10 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour, ce jour, à élargir la connaissance la plus sensible de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert (suite 3) : des podcasts et des vidéos très prenants, ainsi que quelques précieuses précisions sur les diverses performances (vidéos et podcasts de concerts, disques vinyle, CDs, vidéos de pièces diverses disponibles seulement sur le web…) par l’excellentissime Ensemble Dionysos Now ! de Tore Tom Denys, et sa grâce miraculeuse…

09août

 

En continuant dans le sillon de mes précédents articles « « ,

« « ,

« »,

« « ,

« «

et « « ,

je désire revenir, ce jour mercredi 9 août 2023, apporter des précisions _ et aussi un peu d’ordre _ sur les diverses performances de l’Ensemble Dionysos Now ! _ « With the wise words of Winston Churchill in mind « Never waste a good crisis », Denys started studying the scores of his fellow townsman Adriaen Willaert during the lockdown and so he rediscovered the wonderful music of this Venetian chapel master over the past few months. A new initiative was born : Dionysos Now! Vienna is a brand new project that aims to spread the magnificent heritage of Adriaen Willaert. With Dionysos Now!, Tore would like to demonstrate that Renaissance vocal polyphony is very captivating music that deserves to be appreciated by a wider audience » déclare significativement Tore Tom Denys, son créateur, en 2020, en une intéressante présentation de ce projet qu’il construit depuis pièce à pièce… _,

performances jusqu’ici diversement accessibles _ bien trop incommodément !, cela frôlant même de près l’absurdité éditoriale ! _, et toutes consacrées à des œuvres (Messes, Passion, Motets, Villanesche, Madrigaux, Chansons…) d’Adriaen Willaert (Roeselare, ca. 1490, Venise, 7 décembre 1562) :

_ soit matériellement en disques vinyle :

les disques « Adriano 1 » (Evil Penguin EPRC 0041), « Adriano 2 » (EPRC 0043), et « Adriano 3 »  (EPRC 0047) ;

_ ou matériellement encore  _ et c’est plus commode ! _ en CD : le CD « Adriano 4 » (EPRC 0054) ;

_ soit informatiquement en vidéos de concerts enregistrés, accessibles sur le web seulement :

la saisissante vidéo (d’une durée de 26’05) _ ou son alternative (d’une durée de 26’14) _, d’un enregistrement sans public, à l’occasion de la tenue, en l’église Saint-Jacques, à Gand, de l’exposition Honoré d’O, de l’admirable « Missa  »Mittit ad virginem »« , le 27 décembre 2020,

dont les 7 interprètes sont : Terry Wey, superius ; Bernd Oliver Frölich, alto-tenor ; Jan Petryka, tenor ; Julian Podger, tenor ; Tore Tom Denys, tenor ; Tim Scott Whiteley, baritone ; et Joachim Höchbauer, bass ;

ainsi que le film-vidéo intitulé « Live in Venice » (d’une durée de 59’50) comprenant surtout le concert enregistré, en public cette fois _ et en une acoustique hélas moins précise, plus confuse _, à la Scuola grande di San Marco, de Venise,

dont les 7 interprètes sont : Filip Damec, countertenor ; Bernd Oliver Frölich, ténor ; David Munderloh, tenor ; Julian Podger, tenor ; Tore Tom Denys, tenor ; Tim Scott Whiteley, bass-baritone ; et Simon Whiteley, bass ;

_ soit informatiquement encore en podcasts accessibles sur le web de diverses pièces chantées : Motets, Canzoni Villaresche, Madrigaux, d’Adriaen Willaert _ en de très précieuses prises pas toutes disponibles, et c’est dommage !, sur les disques vinyle (« Adriano 1« , « Adriano 2« , « Adriano 3« ), ni sur le CD (« Adriano 4« ), tels qu’ils ont été publiés jusqu’ici par le label Evil Penguin Records Classical ;

dont je possède, par ailleurs, de lumineux CDs Weinberg !..

Sur le CD « Adriano 4 » (EPRC 0054),

dont les 7 interprètes sont : Franz Vitzhum, countertenor ; Bernd Oliver Frölich, tenor ; Jan Petryka, tenor ; Tore Tom Denysn tenor ; Tim Scott Whiteley, bass-baritone ; Pieter Stas, bass ; et Joachim Höchbauer, bass ;

sont présentes 4 œuvres, accessibles aussi en podcasts sur le web :

d’une part, la splendide « Passio Domini nostri Jesu Christe secundum Joannem » (d’une durée de 49’30), et, d’autre part, 3 Motets : « Tristis est anima mea » (3’26), « Ecce lignum crucis – Crux fidelis » (5’39) et « Da pacem Domine » (2’24).

Mais, absents de ce CD _ pour des raisons qui m’échappent ! _,  sont cependant accessibles en podcasts sur le web, 3 autres Motets : « Infelix ego«  (6’45), « Flete oculi » (4′ 12) et « Dulces exuviae » (3’50).

Du disque vinyle « Adriano 1 » (EPRC 0041), sont accessibles sur le web les 10 podcasts suivants,

dont les 5 premiers nous font écouter la magnifique Missa « Mittit ad virginem »  : 1. Kyrie Eleison (3’42) ; 2. Gloria (4’45) ; 3. Credo (8’05) ; 4. Sanctus – Benedictus (5’36) ; 5. Agnus Dei (5’55) ;

celui du « Choral Hymnus Mittit ad virginem » (3’38) ;

ainsi que ceux de 4 Motets : « Mittit ad virginem » (9′ 53) ; »O Gloriosa Domina » (4’47) ; « Ave Maria » (4’09) ; et « Beata Viscera » (3’51).

Du disque vinyle « Adriano 2 » (EPRC 0043), sont accessibles sur le web les 14 podcasts suivants,

dont les 5 premiers nous font écouter la Missa « Sex vocum super Benedicta«  : 1. Kyrie Eleison (3’36) ; 2. Gloria (5’22) ; 3. Credo (7’24) ; 4. Sanctus (5’37) ; 5. Agnus Dei (3’35) ;

celui du « Kyrie cunctipotens Genitor Deus » (5’58) ;

et ceux des Motets : « Regina coeli » (1’11) ; « Maria Mater Domini » (6’36) ; « In diebus illis » (5’05) ; et « Venator lepores » (5’21) ;

ainsi que ceux des Villanesche : « O dolce vita mia » (5’10) ; et « A quand’a quand’haveva » (2’32) ; ainsi que ceux du madrigal « Passa la nave » (4’39) et de la chanson « A la fontaine du prez » (2’24).

Du disque vinyle « Adriano 3 » (EPRC 0047), sont accessibles sur le web les 11 podcasts suivants,

dont les 5 premiers nous font écouter la Missa « Ippolito«  : 1. Kyrie (3’23) ; 2. Gloria (4’47) ; 3. Credo (7’16) ; 4. Sanctus (6’17) ; 5. Agnus Dei (4’23) ;

ceux des Motets : « Adriacos numero » (5’02) ; « Si rore Aonio » (5’47) , « Haud aliter pugnans » (2’43) ; et « Victor Io salve » (5’23) ;

et ceux des Chansons : « Quando di rose d’oro » (2’29) ; « Qui boyt et ne reboyt » (0’55).

J’y joins aussi quelques précieuses vidéos _ peut-être en existe-t-il d’autres que je n’ai pas su dénicher jusqu’ici sur le web… _  de pièces prises aussi en concert par Evil Penguin TV :

_ « A quand’a quand’haveva una vicina » (d’une durée de 2’43).

_ « O dolce vita mia » (d’une durée de 5’36).

Des réalisations assurément marquantes : très prenantes musicalement par leur intime, directe, et transcendante intensité :

à écouter et regarder ici-même, par ces divers liens en rouge

Et le lien tout spécial qui unit le chef et chanteur très inspiré et très juste qu’est Tore Tom Denys _ né à Roeselare, en Belgique, en 1973, et installé à Vienne, en Autriche, depuis 1998 _, au génie musical d’Adriaen Willaert,

tient peut-être à leur commun lieu de naissance _ flamande _, à Roselaere-Roulers _  une cité située à mi-chemin entre Bruges, Gand et Lille…

D’où la probable décision de Tore Tom Denys de ne plus se contenter de chanter au sein de l’Ensemble Cinquecento, dont il est un des membres fondateurs, à Vienne, en 2004, et auquel il demeure fidèle,

et dont il est très activement partie prenante, spécialement dans le très beau et passionnant _  lire aussi son très précis livret, aux pages 11 à 16, rédigé par Katelijne Schiltz, en 2010… _ CD Hyperion CDA67749 « Adrian Willaert Missa Mente tota & Motets » _ la « Missa Mente tota » à six voix pourrait avoir été écrite par Willaert durant son séjour à Rome, en 1514-1515, lorsque celui-ci était au service du cardinal Ippolito I d’Este (Ferrare, 1479 – Ferrare, 1520) ; et à partir du Motet à quatre voix « Mente tota« , de Josquin des Prez, composé par Josquin en sa période milanaise, des années 1480 (présent à la plage 1 de ce CD, et d’une durée de 4’04) ; quant aux 5 motets de Willaert présents sur ce vraiment passionnant CD, il s’agit des Motets « Laus tibi, sacra rubens« , « Creator omnium, Deus« , « O iubar, nostrae specimen salutis« , « Verbum bonum et suave » et « Quid non ebrietas ? » dont les durées respectives sont, en ce CD, de 4’41, 3’16, 11’34, 7’08 et 1’56... _, enregistré à St Wolfgang-bei-Weitra, en Autriche en juin 2009 _ les 5 autres chanteurs de ce CD, en plus de lui-même, étant Terry Wey, Jakob Huppmann, Thomas Künne, Tim Scott Whiteley et Ulfried Staber _,

mais de créer aussi, au moment des confinements pour le Covid en 2020, et tout spécifiquement pour chanter Adriaen Willaert, un ensemble ad hoc, qu’il a jubilatoirement intitulé « Dionysos Now ! » _ consultez cette page ! _, pour des programmes exclusivement consacrés à la musique d’Adriaen Willart, qu’il a très simplement baptisés : « Adriano 1« , « Adriano 2« , « Adriano 3« , « Adriano 4« , et bientôt « Adriano 5« , etc.

Et en osant espérer que tous ces enregistrements _ d’œuvres d’Adriaen Willaert, par l’ensemble Dionysos Now ! _, véritablement sublimes qu’ils sont !, seront prochainement disponibles, et en entier, aussi en CDs…

Ce mercredi 9 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La seconde de deux révélations majeures dans le stupéfiant CD de « L’heure espagnole » de Maurice Ravel par François-Xavier Roth et Les Siècles : le discret mais tout à fait crucial talent du chef de choeur (et pianiste) Mathieu Pordoy…

21juin

Dans la continuité de mon article d’hier mardi 20 juin, « « ,

et le prolongement de mes deux articles des vendredi 17 et samedi 18 juin derniers : «  » et « « ,

ainsi, et d’abord et surtout, dans la poursuite des mouvements de l’onde de ravissement éprouvée à la vision de la vidéo _ que je me repasse en boucle avec de plus en plus d’admiration à chaque fois ! _ de l’enregistrement proprement miraculeux de la plage 24 du CD  : « Un financier… Et un poète… Un époux ridicule… Une femme coquette…« ,

avec la conclusion chantée en chœur à 5 : « C’est la morale de Boccace : entre tous les amants, seul amant efficace, il arrive un moment dans les déduits d’amour, ah !, où le muletier a son tour !« 

à comparer, et c’est bien intéressant, avec le podcast (d’une durée, cette fois, de 3′ 06) de l’interprétation, considérée jusqu’ici comme de référence, sous la direction de Lorin Maazel, en 1965, et avec les chanteurs Jane Berbié (Concepcion), Michel Sénéchal (Gonzalve), Jean Giraudeau (Torquemada), Gabriel Bacquier (Ramiro) et José Van Dam (Don Inigo Gomez) : excusez du peu !.. Il leur a seulement probablement manqué, ce jour-là, le petit plus, un rien, mais qui fait toute la différence, de la patte d’un chef de chant aussi génial, oui, que Mathieu Pordoy… Et ce peut bien être à pareille aune-là qu’on peut mesurer par ici (Roth) et par  (Maazel) le degré de qualité, poétique et proprement magique, oui, de  l’exceptionnel talent (de chef de chant) de Mathieu Pordoy… _,

voici, ce mercredi 21 juin _ jour de la fête de la musique _,

la seconde des deux révélations majeures sur laquelle il me tient très à cœur de mettre ici le projecteur et l’accent, et que je tiens beaucoup à partager _ la première des fonctions de ce blog « En cherchant bien«  étant de bien partager mes enthousiasmes ; cf mon article programmatique (et d’ouverture de ce blog), publié le jeudi 3 juillet 2008, mais rédigé le 20 mai précédent : « «   _,

concerne, et cela au cœur le plus intime et secret de ce qui fait obtenir la magie stupéfiante du résultat artistique de ce miraculeux CD de « L’Heure espagnole – Bolero » de François-Xavier Roth et son orchestre Les Siècles _ d’eux, de leur jeu tellement juste et vivant, du choix si rigoureux et adéquat de leur instrumentarium, et de l’extraordinaire prise de son, aussi, qui y concourt, je ne ferai jamais, non plus, assez l’éloge ! _,

je veux dire par là le travail exceptionnel réalisé par les chanteurs, sous la direction _ le coaching extrêmement juste et rigoureux _ du discret _ son nom n’apparaît qu’une unique petite fois dans le texte du livret : en haut de la page 2, juste à la suite du nom des cinq chanteurs de « L’Heure espagnole«  _, chef de chant qu’est Mathieu Pordoy :

car c’est bien son travail _ de qualité vraiment exceptionnelle ! _ de parfaite mise en bouche du texte chanté qui a permis de réaliser ce prodige d’intelligence et de vie qu’est l’idéale incarnation obtenue _ et donnée à l’enregistrement : c’était les 24 et 25 mars 2021… _ par les cinq chanteurs de ce CD _ cf la magique vidéo (d’une durée de 3′ 21) de cette magistrale réalisation tant vocale que dramatique, en ce CD-ci des Siècles, des chanteurs-comédiens Julien Behr, Jean Teitgen, Loïc Félix, Thomas Dolié et Isabelle Druet.. _ des cinq personnages-protagonistes _ Gonzalve (le bachelier poète), Don Inigo Gomez (le banquier financier), Torquemada (l’horloger époux ridicule), Ramiro (le muletier amant efficace) et Concepcion (l’épouse coquette infidèle) … _ de cette pochade délicatissime d’esprit _ si français… _, qu’est cette « Heure espagnole » de Maurice Ravel et Franc-Nohain,

d’esprit si fin et subtilissime, par-dessus l’apparente gaudriole du genre plutôt populaire choisi, autant que terriblement difficile à « attraper » et obtenir-réaliser-donner dans le jeu et le chant par les interprètes- chanteurs auxquels pareil défi d’incarnation de ces rôles est proposé.

Et dont le quintette virtuose en apothéose finale de la pochade est extraordinairement difficile à obtenir, sur la scène ou dans l’enregistrement du CD, dans le détail de ses moindres inflexions de parole et de chant, par les chanteurs…

C’est donc sur le travail et la personnalité du discret et invisible _ sous-terrain _ chef de chant de ce si réussi travail qu’il me tient à cœur de diriger, pour une fois le projecteur :

Mathieu Pordoy…

Mathieu Pordoy,

enfant d’une famille landaise _ d’origine béarnaise : de Larrau, en vallée d’Ossau _, de Saint-Paul-lès-Dax _ né le 12 avril 1981, Mathieu Pordoy a maintenant 42 ans _,

présente son travail en une éclairante petite vidéo (de 3′ 37), filmée en sous-sol, intitulée « Billet de service #7 KATIA KABANOVA« , réalisée en 2016 à Avignon, à l’occasion de sa participation à la mise en place _ ou making of… _ de l’opéra de Janáček « Katia Kabanova » _ créé à Avignon le 27 novembre 2016 ; cf donc cette vidéo-ci _,

mais que lui, sur son site « Mathieu Pordoy pianiste – chef de chant« , préfère, très justement, nommer « Qu’est-ce qu’un chef de Chant ?« …

Interrogé, et avec un malicieux sourire complice, il y qualifie (à 2′ 37  de cette vidéo) son métier de chef de chant de « métier-clé », de  » métier de l’ombre« , et (à 2′ 52) son travail de fond avec les chanteurs, de « travail de l’intime« …

Nous y sommes…

Sur ce métier de chef de chant et de travail « intime » avec les chanteurs,

afin de contribuer au mieux à leur permettre de donner, par leur jeu et par leur voix, le meilleur d’eux-mêmes en chantant ainsi,

on peut se référer aux repères majeurs que sont les témoignages qu’en ont donné, par exemple, Irène Aïtoff (Saint-Cast, 30 juillet 1904 – Paris, 5 juin 2006) _ cf le DVD du film « Irène Aïtoff : la grande Mademoiselle« , de Dominique Delouche, en 2008 _ ; et Janine Reiss (Paris, 23 novembre 1921 – Saint-Arnoult, 1er juin 2020) _ cf le livre « La Passion prédominante de Janine Reiss : la voix humaine » de Dominique Fournier, paru aux Editions Actes-Sud en 2013…

Sur l’inscription landaise de Mathieu Pordoy,

consulter cet article de Sud-Ouest en date du 12 mai 2011 _ il y a 12 ans déjà… _ intitulé « Le Retour de l’enfant-prodige« .

Le retour en musique de l’enfant prodige

Formé à Saint-Paul, Dax, Bayonne et Paris, le pianiste professionnel Mathieu Pordoy jouera demain à domicile.

Demain soir, c’est un ancien élève de l’école de musique de Saint-Paul-lès-Dax qui donnera un concert en « guest star » en l’église de Saint-Paul-lès-Dax. À 30 ans _ à la date du 12 mai 2011 de cet article de Sud-Ouest… _, Mathieu Pordoy est aujourd’hui un pianiste reconnu qui parcourt la France et l’Europe, entre Paris et Aix-en-Provence, Vienne et Monte-Carlo. « Je crois que je n’ai jamais joué à Saint-Paul ou à Dax depuis que je suis parti, commente le jeune musicien. C’est l’association culturelle des Quatre Chemins qui m’a proposé ce concert. Mes parents ont aussi joué un rôle ! J’en suis ravi car c’est l’occasion de jouer devant des gens qui savent que je voyage beaucoup mais ne m’ont jamais entendu. »

Mathieu Pordoy a donc commencé par faire ses gammes et à jouer du violon et du piano à l’école saint-pauloise _ la date nen est pas donnée. Trois ans plus tard, il intègre l’école de musique de Dax avant de poursuivre son parcours au Conservatoire de Bayonne. Lycéen à Borda, il décroche un bac S : « Je n’avais pas du tout l’intention d’être musicien. Je voulais être médecin. Et puis j’ai pris une année sabbatique après le bac. »

Un an non à l’étranger comme souvent, mais dans le coin, à jouer « beaucoup de musique » avec le Conservatoire de Bayonne. Sa spécialité : les accompagnements. « Je n’aime pas faire du piano seul, mais avec les autres _ c’est très intéressant…. C’est un instrument d’autiste devant lequel on peut passer 15 heures. J’adore, mais la vie selon moi n’est pas devant le clavier et dans le seul studio de répétition. »

Accompagné

Au bout de cette année _ non spécifiée non plus… _, comme plusieurs de ses amis bayonnais, le Landais passe le concours du Conservatoire de Rueil-Malmaison. Il fait partie des 30 candidats sélectionnés. Deux ans plus tard _ même remarque _, le Saint-Paulois intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP). Adieu la faculté de médecine et bonjour la musique à titre professionnel. Il ressort de la prestigieuse école parisienne en 2006 _ enfin une date : Mathieu Pordoy a alors 25 ans _ avec son diplôme de formation supérieure « mention très bien avec les félicitations du jury ». « J’ai très vite commencé à travailler et été autonome financièrement. » Mathieu Pordoy devient chef de chant : « C’est la personne qui a la responsabilité dans une production d’opéra de faire répéter les chanteurs avant l’arrivée de l’orchestre. De s’assurer du bon rythme, et de la justesse du style et de la langue » _ voilà ! Soit le français, l’italien, l’anglais et l’allemand. À son actif déjà _ en 2011, donc ; Mathieu a alors 30 ans _, une vingtaine d’opéras. « Zaïde », « Zampa », « Carmen », « Pelléas et Mélisande », « Marius et Fanny », « Djamileh », « Il Tabarro »… Mais aussi de nombreux récitals _ en soliste ? en accompagneur de chanteurs ? _ dont un récemment avec le chœur de Radio France.

Demain soir, dans la commune de son enfance, Mathieu Pordoy sera accompagné de la mezzo-soprano Marie Lenormand et du ténor Yann Beuron _ un chanteur que personnellement j’apprécie beaucoup... Deux pointures d’envergure internationale qui ont également accepté l’invitation saint-pauloise pour ce concert au bercail, entre Mozart, Gounod, Liszt, Massenet ou Donizetti.

Concert de Mathieu Pordoy, Marie Lenormand, Yann Beuron demain soir à 20 h 30 à l’église de Saint-Paul-lès-Dax. Entrée, 13 euros, 8 euros pour les moins de 14 ans. Locations à l’Office de tourisme. Tél. 05 58 91 60 01.


On porra lire aussi cette brève présentation de son cursus par lui-même,

pour les Saisons de musique de Gordes :

Mathieu Pordoy

Études Musicales / Piano
Brief info

Pianiste et chef de chant, Mathieu Pordoy est régulièrement et notamment invité dans les plus grands théâtres, au Wiener Staatsoper (Don Carlos), à l’Opéra national de Paris (Les Huguenots, L’Enfant et les Sortilèges) et au Staatsoper de Zurich (Les Contes d’Hoffmann).


Très intéressé par l’enseignement, il est invité pour encadrer _ voilà _ de jeunes chanteurs à l’International Vocal Art Institute à Tel-Aviv et Montréal, ainsi que par les Académies du Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, de l’Opéra national de Paris et du Festival d’Aix-en-Provence.


En 2019, il fait ses débuts au Carnegie Hall de New York dans Lélio de Berlioz sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, et en récital avec Sabine Devieilhe, lors duquel il est remarqué par le New York Times comme « un partenaire superbe, dont le talent artistique a contribué à faire de ce récital un moment privilégié de musique de chambre ».
En qualité de spécialiste du répertoire français _ voilà _, l’Opéra-Comique, la Monnaie de Bruxelles, l’Opéra de Monte-Carlo, le Théâtre des Champs-Elysées, les Chorégies d’Orange, le London Symphony Orchestra, l’Opéra de Cologne le sollicitent régulièrement pour prendre part à leurs productions.


Son activité comprend aussi de nombreux récitals et concerts _ en tant que pianiste soliste ou pianiste accompagnateur de chanteurs… _, notamment avec Sabine Devieilhe aux Musicales de Normandie, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève et au Festival d’Aix-en-Provence dans un programme Mozart-Strauss, capté pour Arte Concert, avec Marina Rebeka au Capitole de Toulouse et à la Salle Gaveau dans un programme italien-russe, repris dans la prestigieuse grande salle du Conservatoire Tchaikovsky. Marina et Mathieu ont enregistré pour le label Prima classic en association avec le Palazzetto Bru-Zane un album de mélodies intitulé « Voyage(s) » _ cf cet article « Beau voyage aux frontières de la mélodie française avec Marina Rebeka » de Matthieu Roc sur le site de ResMusica en date du 11 octobre 2022. Cette saison, ils se produiront au Teatro Real de Madrid ainsi qu’au Palau de les Arts de Valencia.


Partenaire privilégié _ et ami _ du ténor Michael Spyres, il donne avec ce dernier une série de récitals aux Opéras de Bordeaux et Francfort _ accéder ici à la vidéo de ce superbe récital d’une durée de 94′ 47, donné à l’Opéra de Frncfort le 18 juin 2019 _, ainsi qu’au Festival de Lanaudière au Québec et à La Corogne, Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. Leur programme 100% Rossini : « Mr Crescendo » a été un succès au Théâtre de L’Athénée, au Capitole de Toulouse et à l’Atelier lyrique de Tourcoing. En septembre 2022, ils sont invités pour deux récitals à Armory Park Avenue à New-York ainsi qu’au Kennedy Center à Washington.


L’été 2021, Mathieu a débuté au Festival de Salzbourg pour un récital remarqué avec Benjamin Bernheim _ autre merveilleux interprète _, capté pour Medici TV. Ce récital a été repris au Théâtre des Champs Elysées ainsi qu’au Konzerthaus de Vienne. Il se sont produits au festival d’Aix en Provence dans le cadre de l’édition 2022 dans les Dichterliebe de Schumann. Il a parmi ses projets : Werther à Monte-Carlo, Giulio Cesare, Les Mamelles de Tirésias/ Le Rossignol, La Flûte enchantée et Werther au Théâtre des Champs-Elysées et Henry VIII au Théâtre de la Monnaie.
Originaire du Sud-Ouest _ Saint-Paul-lès-Dax _, il obtient son premier prix de direction de chant à l’unanimité et avec les félicitations du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris _ en 2006 _, établissement où il enseigne _ immédiatement en suivant l’obtention de son diplôme _ de 2006 à 2011 _ des dates intéressantes.

Et sur son cursus, on pourra lire aussi ceci,

paru sur le site du Festival de Salzbourg en 2021 :

Mathieu Pordoy

Current as of August 2021

French collaborative pianist Mathieu Pordoy is one of the most promising coaches of his generation.

He has worked at various leading opera houses in a broad range of repertoire, including Don Carlos at the Vienna State Opera, Les Huguenots and L’Enfant et les sortilèges at the Paris Opéra and Les Contes d’Hoffmann at the Zurich Opera. Mathieu Pordoy also has given masterclasses at the Mariinsky Academy of Young Opera Singers, and been a member of the staff at the Canadian Vocal Arts Institute in Montreal, and the International Vocal Arts Institute in Israel.

He made his double debut at Carnegie Hall in 2019 in Berlioz’s Lélio with John Eliot Gardiner, as well as in recital with Sabine Devieilhe, with whom he has also appeared at the Grand Théâtre de Genève, the Festival d’Aix-en-Provence and Festival Pulsations in Bordeaux _ voilà ! _ in a programme of Strauss and Mozart that was recently broadcast on Arte Television and France Musique. Other musical partners include US tenor Michael Spyres _ oui ! _, with whom he has given recitals throughout Europe and Canada, and Latvian soprano Marina Rebeka, appearing together in France and Russia, as well as on a live broadcast for Rossiya K and a 2021 album _ « Voyage«  _ for Prima Records in association with the Palazzetto Bru Zane in Venice.

A specialist in French opera _ oui _, Mathieu Pordoy is regularly invited to work at opera houses such as the Opéra Comique in Paris, the Opéra de Monte-Carlo, the Grand-Théâtre de Luxembourg and La Monnaie in Brussels. Since 2008, he has collaborated on productions every summer in Aix _ c’est important _ and has served as coach _ voilà ! _ for the Académie at the Festival. He has also worked as a vocal coach _ oui _ and accompanist and served on the music staff at opera houses such as the Théâtre des Champs-Élysées, the Auditorio de Tenerife, Les Chorégies d’Orange, the Cologne Opera and the Teatro Municipal de Santiago, as well as working with conductors including Fabio Luisi, Gianluigi Gelmetti, Gianandrea Noseda, Daniele Gatti, François-Xavier Roth, Mikko Franck and Raphaël Pichon.

..

Mathieu Pordoy graduated with honours from the Paris Conservatoire, where he taught _ voilà ! _ from 2006 to 2011.

Mathieu Pordoy mérite très amplementent pareil éclairage…

Mais surtout qu’on réécoute encore et encore, grâce à cette vidéo de 3′ 21, ce chef d’œuvre inouï jusqu’ici _ du moins _ d’interprétation du final _ en général inaudible (ce n’est alors qu’un insipide caquetage !), ou bien c’est très plat et très vide : de purs contresens… _ de « L’Heure espagnole« …

Ce mercredi 21 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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