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La poésie toute de délicatesse de Tanguy de Williencourt brossant de son art du piano les paysages vaporeux de Franz Liszt (2)…

03oct

Comme en réponse à mon article «  » du 30 septembre dernier _ il y a 3 jours… _,

voici ce jeudi 3 octobre l’article « Grand Liszt » de Jean-Charles Hoffelé,

qui permet de comparer nos approches respectives de cette superbe réalisation discographique, le CD Mirare MIR 746 « Muses – Franz Liszt » de l’excellent Tanguy de Williencourt…

GRAND LISZT

Les héroïnes _ égéries, en fait _ de Liszt sont le prétexte _ seulement ?.. Peut-être : j’ai éprouvé moi aussi ce soupçon… _ de ce voyage qui s’attarde longuement _ et très heureusement _ en Suisse. La nature dorée du beau Steinway du Kulturzentrum de Toblach _ oui, et il faut en effet insister sur son apport… _ est un parfait miroir pour l’élégance native _ oui ! _, la fluidité _ oui _, le grand son ouvert _ oui _ que Tanguy de Williencourt dispense au long de l’album.

Au lac de Wallenstadt atmosphérique, jeux d’eau quasi ravéliens d’Au bord d’une source, méditation et orage appassionato pour une ombreuse Vallée d’Obermann dont la donnée romanesque ne s’absente jamais, Cloches de Genève irréelles à force de nuances, quatuor parfait _ oui ! _ qui fait regretter _ c’est très juste _ de ne pas avoir toute la Première Année de pèlerinage sous de tels doigts de poète _ si sensible aux atmosphères des lieux.

L’art de phrasé emplit le Liebestraum, plus encore l’Impromptu en fa dièse majeur qui lui répond en ajoutant un rossignol, il envolera une saisissante Bénédiction de Dieu dans la solitude avant d’anoblir les tourments et les visions de la Sonate _ que j’ai personnellement resssentie comme plus abstraite… _, dont l’arche est mise en lumière avec une rare science de la tension harmonique, qui déjà surprenait dans la Vallée d’Obermann : ce piano si kaléidoscopique ne craint pas l’épique, infuse une poésie et un lyrisme qui empêchent _ très justement _ de tonitruer, vraie leçon de style _ oui… _ d’un musicien dont chaque disque surprend en bien.

LE DISQUE DU JOUR

Muses

Franz Liszt (1811-1886)


Liebestraum en la bémol majeur, S. 541/3 (Oh Lieb, so lang du lieben kannst)
Années de pèlerinage I, S. 160 – Suisse (4 extraits : II. Au lac de Wallenstadt, IV. Au bord d’une source, VI. Vallée d’ObermannIX. Les cloches de Genève)
Impromptu en fa dièse majeur, S. 191 (Nocturne)
Bénédiction de Dieu dans la solitude, S. 173/3
Sonate pour piano en si mineur, S. 178

Tanguy de Williencourt, piano

Un album du label Mirare MIR746

Photo à la une : le pianiste Tanguy de Williencourt –
Photo : © Jean-Baptiste Millot

 

Une nouvelle fois merci !

Ce jeudi 3 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un hyper-sensuel et subtil CD « Muses – Franz Liszt » de Tanguy de Williencourt, au piano…

30sept

Chaudement recommandé par mon disquaire préféré, voici le sensible et délicat, hyper-sensuel et subtil CD Mirare MIR 746 « Muses – Franz Liszt » du pianiste Tanguy de Williencourt _ né à Paris le 21 mars 1990.

Écouter ici le podcast des 80′ de ce très beau et prenant CD…

Un CD enregistré du 4 au 6 mars dernier, au Centro culturale de Toblach – Tobiacco : ce qui est un gage de qualité de prise de son (réalisée par Florent Ollivier).

Le programme de cet enregistrement est composé _ dixit la notice « Liszt et la passion amoureuse » de Jean-Yves Clément aux pages 4 à 7 du livret… _ en relation avec 3 des « Muses » inspiratrices de Franz Liszt (Doborjan, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet 1886) :

Marie d’Agoult (Francfort-sur-le-Main, 31 décembre 1805 – Paris, 5 mars 1876), qui fut son épouse et la mère de ses trois enfants, Blandine (1835 – 1862), Cosima (1837 – 1930) et Daniel (1839 – 1859) ;

Carolyne Sayn-Wittgenstein (Voronitsi, 8 février 1819 – Rome, 8 mars 1887), son égérie à partir de 1847 ;

et, plus secondairement, la baronne Olga von Meyendorff née Gortschakowa (29 septembre 1838 – Rome, 11 mars 1926) : elle fait la connaissance de Liszt en 1867…

Assez étrangement, c’est l’interprétation par Tanguy de Williencourt de ce chef d’œuvre – monument qu’est la grande « Sonate en si mineur« , qui me touche ici le moins ;

alors que j’admire énormément son interprétation des autres pièces de ce programme, à commencer par le « Liebestraum n°3 Rêve d’amour » qui ouvre très sensuellement _ écouter ici les 4′ 13 du podcast de ce renversant « Rêve d’amour » : c’est magnifique ! _ ce récital lisztien, intitulé « Muses« , de Tanguy de Williencourt.

Mais c’est aussi la sensation ressentie à l’écoute, enchantée, subjuguée, des 4 extraits choisis de la « Première Année de pèlerinage : Suisse » : « Au lac de Wallenstadt » (2′ 54), « Au bord d’une source » (3′ 52), « Vallée d’Obermann » (14′ 05) et « Les cloches de Genève » (6′ 10), vraiment superbes de sensibilité-sensualité… ;

comme de l' »Impromptu – Nocturne » (3′ 15) ; et encore de la « Bénédiction de Dieu dans la solitude » (15′ 46), extraite des « Harmonies poétiques et religieuses« …

Quel jeu ultra-sensible !

Et voici maintenant les podcasts des 3 mouvements de la grande « Sonate en si mineur » de Tanguy de Williencourt qui closent ce marquant CD « Muses« , mais, un peu étrangement, me touchent personnellement moins _ par ce qui me semble constituer une certaine abstraction : du jeu de l’interprète ici ? Peut-être, j’hésite à me prononcer… _ :

1 : Lento assai – Allegro energico (11′ 39)

2 : Andante sostenuto (7′ 39)

et 3 : Allegro energico  (10′ 17)…

À comparer avec d’autres interprétations de quelques autres grands pianistes…

Un CD en tout cas très prenant, impressionnant et marquant, de Tanguy de Williencourt…

Ce lundi 30 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

De Ravel en Liszt, un voyage mien, somme toute, de redescente, pour le ravélien que je suis…

14avr

Les bien belles sorties discographiques présentes des CDs « Ravel – The Complete Works for Solo Piano Vol. 1 » (Avie Records AV2623) de Vincent Larderet et « Liszt » (Alpha 1036) de Nelson Goerner _ regarder cette passionnante vidéo (de 5′ 09) de présentation de ce CD « Liszt«  par Nelson Goerner lui-même, formidable interprète, ici à son domicile, à Cologny, au bord du Lac Léman… _,

m’ont amené à commander dare-dare à mon disquaire préféré le précédent double album « Liszt- Between Light & Darkness » (Piano Classics PCL10201) de Vincent Larderetn que, en dépit d’un article « Deux nuances de sombre » le lire ici _ de Jean-Charles Hoffelé, paru en date du 26 janvier 2021, je n’avais pas vu passer _ et que d’ailleurs le magasin n’avait jamais eu non plus… _ ;

ce qui a fait que ce même jour, hier samedi 13 avril, j’ai pu me procurer et écouter sur ma platine ces trois CDs Liszt par Vincent Larderet et Nelson Goerner…

Je dois confesser que, à la différence de Jean-Charles Hoffelé qui a beaucoup apprécié ce double album « Liszt- Between Light & Darkness » de Vincent Larderet, je n’y ai hélas pas du tout accroché…

A contrario,

le jeu de Nelson Goerner, éminemment poétique dans les « 3 Sonetti di Petrarca » S. 270 _ écoutez ceci _et sensible et nuancé dans la majestueuse grande « Sonate en Si mineur » S. 178, m’a, lui, en revanche, comblé…

Et rappelé aussi le plaisir éprouvé aux divers CDs Liszt, tout en subtiles nuances, de Francesco Piemontesi cf tout spécialement mon  article « «  en date du 19 septembre 2023,

avec rappels de précédents articles consacrés à ces divers CDs lisztiens de Francesco Piemontesi…

Il n’empêche, le voyage de Ravel en Liszt représente pour moi, très subjectivement, hélas, une forme de redescente musicale, eu égard à mes réticences indurées envers le romantisme _ et son pathos confus souvent, sinon en général ; mais cela dépend aussi, bien sûr, des interprètes et de leurs interprétations : il y a aussi de bienheureuses exceptions !.. _, et surtout ma passion pour la lisibilité-clarté-fluidité du goût français, à son acmé dans Ravel _ en sa filiation assumée avec les Couperin par exemple…

Toute écoute de musique, d’un disque ou d’un concert, a lieu en un moment et un contexte nécéssairement particuliers, qui ainsi, forcément, la relativisent, et qui obligent à revenir, ici ou ailleurs, ré-écouter et l’œuvre et l’interprétation de tel ou tel artiste qui nous en donne une médiation sienne, à laquelle nous-mêmes prêterons une plus ou moins ouverte et juste attention, à cet autre moment-là :

telle est la situation de ce jeu mélomaniaque ouvert à focales croisées et recroisées, indéfiniment in progress

Ce dimanche 14 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’extase Wagner par bien d’autres chemins que les plus parcourus : l’intense et prenant CD « Richard Wagner » de Nikolai Lugansky, pianiste, croisant le très original et merveilleusement réussi lui aussi « In the shadows – Wagner » de Michael Spyres…

13mar

Après le stupéfiant et magnifique CD _ Erato 5054197879821 _ « In the shadows – Wagner » de Michael Spyres _ cf mon article «  » de mardi 5 mars dernier… _, qui explorait les chemins qui ont insensiblement conduit Richard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1883) à devenir le compositeur qui s’est épanoui en lui à partir de « Lohengrin« , en 1848 _ et c’est en effet sur le « Mein lieber Schwan ! » de Lohengrin (5′ 49) que s’achève cet exceptionnel CD « In the shadows – Wagner«  de Michael Spyres… _,

c’est maintenant le piano raffiné et merveilleusement subtil de Nikolai Lugansky qui vient nous enchanter dans un superbissime CD _ Harmonia Mundi HMM 902393 _  « Richard Wagner » de transcriptions pour le piano _ par Franz Liszt (1811 – 1886), Louis Brassin (1836 – 1884), Zoltan Kocsis (1952 – 2016), ainsi et surtout lui-même (Nikolai Lugansky est né à Moscou le 26 avril 1972)… _ de scènes somptueuses extraites du cycle du « Ring » et « Parsifal« , et venant culminer dans l’extase magicienne et proprement ensorcelante de la « Mort d’Isolde » de « Tristan« ,

dans le livret duquel CD intitulé « Richard Wagner » Nikolai Lugansky, présentant le sens, pour lui, de ce projet et réalisation discographique _ d’un Wagner transcrit au piano ! _ a priori sinon un peu surprenant, du moins assez inattendu, déclare :

« Wagner me fascine depuis bien longtemps.

(…)

J’ai trois sentiments différents selon le moment où il a composé. Il y a une première période, quand il écrit _ à l’âge de 19 ans, en 1832 _ sa « Symphonie en do majeur« , des œuvres pour piano ; si on s’en tient à ces pages, je ne vois pas du tout en quoi c’est prometteur. Puis surgissent « Rienzi » _ en 1842 _, « Le Vaisseau fantôme » _ en 1843 _, « Tannhaüser » _ en 1845 _ : là, la musique oscille entre le bon et le génial. Enfin tout ce qu’il a écrit à partir de « Lohengrin«  _ en 1848 _ est du pur génie _ voilà. C’est très inhabituel pour un compositeur : pour la plupart d’entre eux, on peut déceler les germes du génie _ en gestation, donc, avant l’éclosion et l’épanouissement... _ dès leurs premières œuvres. C’est donc cette dernière partie de son œuvre, notamment des scènes du monumental « Anneau du Nibelung » _ de 1869 à 1876  _, que j’ai choisi de présenter _ au simple piano _ ici« ,

etc.

En conséquence de quoi,

se dégage très clairement en quoi ces deux merveilleuses réalisations discographiques de Nikolai Lugansky, pianiste, et Michael Spyres, chanteur d’opéra, qui paraissent chez les disquaires presque simultanément, se révèlent, non pas opposées et contradictoires, mais bien plutôt étrangement complémentaires :

Michael Spyres traquant et montrant ce qui avant même Wagner va peu à peu et quasi insensiblement, mener le génie en gestation-germination d’abord lente et souterraine de Wagner, à accoucher bientôt un peu plus tard _ en d’infiniment prolongés sublimes orgasmes de musique… _ du Wagner idiosyncrasique et génialissime du Ring _ de 1869 à 1876 _, de Tristan _ en 1865 _, ainsi que de Parsifal _ en 1882 _,

dont le piano de Nikolai Lugansky traque, lui, et expose _ et comment ! _, à son simple piano _ et transcrit beaucoup aussi par lui… _ le sublime extatique de la sublimissime apothéose, orgasmique en effet, de cet idiosyncrasique chant wagnérien, ici saisi par lui à son acmé musical accomplissement…

Deux indispensables CDs, magnifiquement complémentaires donc,

par Michael Spyres, chanteur, d’une part, et Nikolai Lugansky, pianiste et transcripteur, d’autre part,

ou quand des parallèles musicales finissent par se rencontrer, du moins par et pour nous, mélomanes qui partageons leur écoute doublement enchantée…

Ce mercredi 13 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Splendide reconnaissance de l’époustouflante interprétation par l’immense Francesco Piemontesi des « Etudes d’exécution transcendante » et de la « Sonate en si mineur » de Franz Liszt…

26sept

À mon réveil ce matin du mardi 26 septembre, en mon parcours matutinal « hégelien » de la presse de ce jour sur le net,

 j’ai l’excellente surprise de rencontrer sous la plume toujours très fine de Jean-Charles Hoffelé sur son très pertinent site Discophilia, un magnifique article intitulé « Splendeur » consacré au transcendant double CD Pentatone PTC 5187 052 de Francesco  Piemontesi « Liszt Transcendantal Etudes & Piano Sonata« 

pour lequel il y a tout juste une semaine, le mardi 19 septembre dernier, j’ai déclaré mon dithyrambique enthousiasme : « « …


Déjà, à la réception de cet article mien que je m’étais empressé de lui adresser, mon disquaire préféré, à la plus que parfaite oreille, avait entièrement acquiescé à ma jubilatoire appréciation ; ce qui m’avait bien fait plaisir… 

Pour redoubler encore le plaisir, voici donc cet article « Splendeur » de Jean-Charles Hoffelé ce mardi 26 septembre,

que suivra la réédition du lien à mon article d’il y a une semaine...

SPLENDEUR

Des Études ? Lorsque l’on entend l’orchestre que fait jaillir Francesco Piemontesi du bref Preludio on oublie le piano _ oui, et même très surpris, on se demande si c’est bien le bon CD qu’on vient de glisser en sa platine !… _, c’est un horizon qui s’ouvre, mais le clavier reprend ses droits, mobile au-delà du possible pour un Molto vivace qui fuse et oublie de marquer la mesure comme le firent tant de virtuoses, Jorge Bolet en tête.

Non les Transcendantes de Piemontesi ne sont en rien des Études, le sonnet au bord du silence de Paysage, la ballade de Mazeppa, les hallucinations de Feux follets et de Visions, les confidences de Ricordanza, où il faut dire et interroger dans la matière même de la sonorité, ce que seul un poète peut faire jouant les trilles en caresse _ voilà _, la scène d’opéra diabolique de Wilde Jagd, où Méphisto semble mener le bal, tout cela cédera pourtant devant la poésie irréelle, déjà hors du monde _ oui ! _  d’Harmonies du soir, de Chasse-neige surtout, au-delà du dicible, étoile tremblante dans un ciel de brouillard.

Je sors de là transporté _ transcendé même. Liszt virtuose, peut-être, mais Liszt poète d’abord _ oui.

Après, il vous faudra abandonner vos habitudes _ voilà, mais c’est déjà, et immédiatement fait dès l’écoute en entier de ce second des 2 CDs, par lequel j’avais choisi de commencer mon écoute de ce double album, après avoir vérifié qu’il s’agissait bien vraiment là du bon CD Liszt : car, saisi,  je m’étais tout de suite demandé, au bout des 4 à 5 premières secondes, si c’était bien le bon CD que je venais de glisser en ma platine !.. N’était-ce pas là plutôt quelque CD de jazz, placé là par erreur par Pentatone ?!! Mes oreilles n’en revenaient pas… _ devant l’une des versions de la Sonate en si les plus saisissantes _ oui !!! _ qu’il m’ait été donnée d’entendre, une autre « Fantastique », démesurée, foudroyante _ oui _, plus sombre qu’à l’habitude, amère aussi _ la personnalité de Liszt est éminemment complexe... _, une désillusion la conduit vers son abîme final. Il lui aurait fallu ensuite les cercles infernaux de la Dante vers lesquels elle semble aspirée. Hélas, elle manque ! _ pour le moment du moins…

LE DISQUE DU JOUR

Franz Liszt(1811-1886)


12 Études d’exécution
transcendante, S. 139

Sonate pour piano en
si mineur, S. 178

Francesco Piemontesi, piano

Un album de 2 CD du label Pentatone PTC5187052

Photo à la une : le pianiste Francesco Piemontesi – Photo : © Camille Blake

Et maintenant le lien à mon article «  » du mardi 19 septembre dernier…

Avec aussi le rappel de mes 6 précédents articles sur le génie _ mais oui ! _ d’interprétation de Francesco Piemontesi témoignant de ma constante superlative admiration pour son piano, dans Mozart, Schubert, comme Liszt _ et aussi Debussy _ :

_ le 26 décembre 2018 : «  » ;

_ Le 6 juin 2019 : «  » ;

_ le 27 juin 2019 : «  » ;

_ le 25 septembre 2019 : «  » ;

_ le 29 octobre 2019 : «  » ;

_ et le 24 octobre 2020 : «  » ;

 

 

 

 

Bravissimo, Francesco,

pour un tel degré, splendidissime, de justesse de perception et rendu de la poésie dans la musique !

Ce mardi 26 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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