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Un premier point sur les croisements de quelques destinées à Orléansville, au cours de la seconde moitié du XIXe sièle : les Gentet, les Rey, les Morand de La Genevray, les Bonopéra, les Wachter …et Amédée Ducos du Hauron…

07fév

Les passionnantes questions que m’ont posées au téléphone jeudi 1er février dernier deux des membres de la famille Bonopéra,

m’ont conduit à reprendre pour les préciser quelques points demeurés jusqu’ici aveugles de mes recherches précédentes, entreprises en 2020-21 principalement, à partir de mon désir de mieux comprendre le parcours en Algérie _ dont Orléansville, où très probablement il s’est marié, avec l’orléansvillaise Marie-Louise Rey… _ du neveu, Amédée Ducos du Hauron (Agen 1867 – Alger, 1935), du génial inventeur de la « photographie de couleurs » _ à Lectoure en 1869 _, Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),

ainsi qu’en témoigne mon article «  » du 4 février dernier…

Pas mal de difficultés de la recherche _ et de points demeuré aveugles _ venant de la totale destruction-disparition des états-civils _ naissances, mariages, décès _ d’Orléansville _ fondée par le général Bugeaud le 16 mai 1843 _ et sa région lors des terribles séismes de 1954, puis 1980…

Il me faut donc tâcher de revenir davantage bien plus précisément sur ces croisées de destins, à Orléansville même, de divers membres des familles Gentet, Rey, Morand de La Genevraye, Bonopéra, Wachter, ainsi que le jeune Amédée Ducos du Hauron, qui allait épouser _ possiblement en 1897, comme pourraient l’indiquer quelques mentions des livrets militaires d’Amédée, mais aussi de son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912)… _ à Orléansville, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 1933), fille d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 1886) et Anatole Rey (Le Grand-Serre, 1845  – Oran, 1890 _ qui a été maire d’Orléanville en 1880-1882… _),

la pupille _ devenue doublement orpheline, donc, le 28 janvier 1890 à la mort de son père _ de son oncle maternel Louis Gentet (Orléansville, 12 décembre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) et son épouse, née Wachter _ mais dont j’ignore encore à ce jour  le prénom, ainsi que la date de décès, probablement à Orléansville _, nièce d’Élisabeth Confex (Marseille, 26 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), épouse puis veuve Wachter (de Jean-Baptiste-Antoine Wachter : Rougemont, 5 février 1827  – Orléansville, ?)…

Et Élisabeth Confex étant sœur de celle, née donc elle aussi Confex _ mais dont j’ignore encore à ce jour aussi le prénom, ainsi que la date de décès, probablement à Orléansville _, qui deviendra en 1916 la veuve de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), elle-même tante maternelle de sa nièce Wachter, épouse _ j’ignore à quelle date _ puis veuve _ le 2 août 1906  _ Gentet… ;

Et Paul Bonopéra étant le frère de Marguerite Bonopéra (Miliana, 1849 – Orléansville, ?), épouse d’Auguste Morand de La Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), qui était maire d’Orléanville au moment de son décès le 25 mai 1904 _ Marguerite était décédée quelques années plus tôt : entre 1892 et 1901 ; cf surtout mon article « «  du 23 février 2021. La destruction des archives d’état-civil d’Orléansville et toute sa région lors des terribles séismes de 1954 et 1980 pénalise énormément les efforts de recherche…

Il est donc intéressant de mener une recherche un peu approfondie sur les installations successives à Orléansville de ces diverses familles : les Gentet, les Rey, les Morand de La Genevray, les Bonopéra, les Wachter, ainsi que l’arrivée à Orléansville d’Amédée Ducos du Hauron, au poste de rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, et avant d’entamer une carrière itinérante, au mois de janvier 1901, d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes de par toute l’Algérie (cf mon article « « , en date du 5 janvier 2021) ;

à Orléansville, donc, où Amédée Ducos du Hauron devait épouser Marie-Louise Rey, possiblement en janvier 1897, si l’on s’appuie sur la liste des mentions de quelques localités où ont résidé _ où pouvoir les joindre au plus vite en cas de mobilisation générale… _, d’une part Marie-Louis-Amédée, et d’autre part son frère Gaston Ducos du Hauron, en leurs registres-matricules militaires respectifs : Amédée, le 18 avril 1895, et Gaston, le 21 janvier 1897, se trouvent donc résider alors à Orléansville :

je suppose ainsi ici que Gaston se serait déplacé, de son domicile-résidence d’Alger, à Orléansville, afin d’assister assez probablement au mariage de son frère aîné Amédée avec l’orléansvillaise Marie -Louise Rey, née en 1879 _ en janvier 1897, Marie-Louise a donc 17 ou 18 ans ; et Amédée, né à Agen  le 24 mars 1867, bientôt 30 ans ;

Marie-Louise Rey, orpheline de ses deux parents (sa mère, Adélaïde Gentet, est décédée à Oran le 5 juillet 1886 ; et son père, Anatole Rey, est décédé à Oran le 28 janvier 1890), vit ainsi à Orléansville au domicile de son oncle maternel  et tuteur, voilà !, Louis Gentet (Orléansville, 12 décembre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) et son épouse née Wachter, qui est une nièce de la future veuve Bonopéra, née Confex (cf mon article « «  en date du 1er décembre 2021) ;

cf aussi mon article « «  en date du 4 janvier 2021, à propos des dates de naissance des divers enfants du couple d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ une tâche toujours inachevée de ma part à ce jour… _,

Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey dont les trois premières nées sont les petites

Eveline _ date et lieu de naissance encore inconnus à ce jour : Eveline, qui décèdera à Alger à la toute fin du mois de décembre 1938 (cf ici mon article « « , en date du 18 janvier 2021), est probablement née à Orléansville, entre 1896 et 1901 _,

Yvonne-Marie-Aimée (née à Orléansville au mois d’aût 1901, décédée à Paris 17e, au domicile de sa tante Marie-Alice Ducos du Hauron _ Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 novembre 1971 _, 27 rue des Batignolles, à l’âge de 10 mois, le 19 juin 1902 (cf mes articles «  » du 19 juillet 2023, surtout, mais aussi «  « , du 5 novembre 2021),

et Edmée (née à Lamartine le 9 juillet 1904 (selon une rubrique « Naissances » du Progrès d’Orléansville, en date du 8 septembre 1904) _ mais, du fait de la disparition des archives d’état-civil d’Orléansville et sa région, j’ignore encore le lieu (possiblement Orléansville, ou sa région) et la date du décès de celle-ci…

Viendront plus tard deux garçons

Gérard-Yves-Alcide, né à Berrouaghia le 30 août 1909, et qui décédera à Avignon le 27 janvier 2000,

et Louis-Roger Ducos du Hauron : j’ignore encore le lieu et la date de sa naissance, de même que le lieu et la date de son décès ;

mais tous deux, Gérard _ alors âgé de 30 ans _ et Roger _ plus jeune _, figurent dans le très précieux _ pour notre recherche _ faire-part du décès de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, leur sœur aînée, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, à la page 6 _ cf de nouveau mon article «  » du 17 janvier 2021 _ :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ; MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger _ les deux frères de la défunte _ ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939.«

À cette date du 2 janvier 1939, au lendemain du décès de leur sœur Eveline, de cette fratrie d’au moins 5 enfants d’Amédée Ducos du Hauron (décédé à Alger le 15 juillet 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (décédée à Agen le 20 septembre 1933), ne demeurent ainsi plus en vie que Gérard et Roger… 

Bien sûr à suivre…

Ce mercredi 7 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Précisions complémentaires à propos de quelques taches aveugles qui demeurent dans ma recherche de la descendance (et apparentements, plus ou moins proches ou éloignés), des neveux de Louis Ducos du Hauron, et plus spécialement en Algérie…

31oct

Voici quelques précisions complémentaires
à propos de quelques taches aveugles qui demeurent dans ma recherche de la descendance et apparentements, plus ou moins proches ou éloignés, des neveux de Louis Ducos du Hauron,
et plus spécialement en Algérie…

C’est surtout la descendance de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), mariés à Mustapha le 26 mai 1857,
qui m’intéresse :
plus précisément pour la relation de parenté d’une de leur fille _ née Wachter, donc, mais dont je n’ai pas encore découvert le prénom ; ni donc l’identité précise… _,
avec l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 15 juillet 1935), née Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).
Car cette future « Veuve Louis Gentet, née Wachter », dont j’ignore aussi les dates et lieux de naissance et de décès, ainsi que la date et le lieu _ probablement à Orléansville _ de son mariage avec Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906)
n’est autre,
du fait de son mariage avec Louis Gentet, oncle et tuteur des 2 filles Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, devenues orphelines de leurs deux parents, Jean-Anatole Rey (décédé à Oran le 28 janvier 1890) et son épouse Adélaïde Gentet (décédée à Oran le 25 juillet 1886),
que la tante par alliance de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,
le neveu demeuré en Algérie, de Louis Ducos du Hauron. 
 
 
Des 5 (ou 6) enfants du couple Jean-Baptiste-Antoine Wachter – Elisabeth Confex (qui se sont mariés à Mustapha le 26 mai 1857)
à défaut d’en connaître assez au sujet de la future « Veuve Louis Gentet, née Wachter », 
j’ai identifié, mais avec des données encore un peu trop partielles, les 5 enfants suivants :  
_ Elisabeth-Marie-Louise Wachter : Medea, 9-mars 1858 – ?
_ Aimée-Marie Wachter : Mustapha, 2 septembre 1859 – ?
_ Louis-Jules Wachter : Orléansville, 29 juillet 1866 – ? : il épousera à Bône, le 14 janvier 1905, Thérèse Grazia Gallo (née à Bône le 26 octobre 1883)
_ Émile Wachter : Mustapha, 15 mai 1869 – ? : il épousera à Orléansville, le 21 octobre 1897, Hélène-Etiennette-Sophie Janet
_ Marie Émélie Wachter : ?, 1874 ou 75 : elle épousera son cousin Albert-Philippe-Joseph Ferrand (né en 1869, dont la mère, mariée à Alger le 18 juin 1868, à Philippe Ferrand (Fleury-lès-Lavancourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889), était une Confex : Aimée-Justine-Marie Confex, née à Alger le 7 février 1839, sœur cadette d’Elisabeth Confex).
L’époux de cette Marie-Emélie Wachter, Albert Ferrand, décèdera à Alger le 18 décembre 1927 ;
et sur le faire-part du décès que publiera sa veuve « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » _ cf mon article du 3à janvier 2021 : _,
sont présents, et dans cet ordre :
… 
_ « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter, et ses enfants : Yvonne et Simone » _ les deux filles du couple du défunt et de sa veuve _,
« M. Henri Ferrand _ le fils aîné du couple _ et Mme » _ née Raphaëlle Apostolico _,
« Mme Vve Bonopera » _ tante, née Confex, de la veuve d’Albert Ferrand, Marie-Emélie Wachter… ; et d’elle aussi j’ignore toujours le prénom, ainsi que ses lieux et dates de naissance et de décès ; de même que la date de son mariage avec M. Paul Bonopéra, probablement à Orléansville… _,
« Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » _ très probablement sœur de « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » ; d’elle aussi j’ignore le prénom, ainsi que ses lieux et dates de naissance et de décès ; de même que la date de son mariage avec M. Louis Gentet, probablement à Orléansville, elle aussi… _
« Mme et M. Emile Wachter, et leurs enfants » _ le frère (né à Mustapha, le 15 mai 1869) et la belle-sœur (née Hélène-Etiennette-Sophie Janet) de la veuve Ferrand, et leurs enfants, neveux et nièces de la veuve Ferrand née Wachter, soient Henri Wachter, Emile-Antoine Wachter, Albert Wachter, Mireille Wachter et Suzanne-Hélène-Emilie… ; cf mes articles du 2 février 2021 :  ; et du 29 mars 2021 : ... _,
« Mme Vve Louis Wachter et sa fille » _ la belle-sœur de la veuve Ferrand, et veuve elle-même de Louis Wachter, frère (né à Orléansville le 29 juillet 1866) de la veuve Ferrand ; ainsi que leur fille Paula Wachter _,
« Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants » _ Mme Malinconi est née Joséphine-Aimée-Constance Confex, à Alger le 31 octobre 1877 ; et elle est la fille de Marius-Ernest-Jules Confex (né à Alger le 19 février 1841) et son épouse Marie-Augustine Cremonini ; et par conséquent, elle est nièce de la veuve Ferrand, née Aimée-Justine-Marie Confex, sœur de son père, Marius-Ernest-Jules Confex _,
« M. A. Gastaud » _ le fiancé d’Yvonne Ferrand : ils se marieront à Alger le 4 février 1928 _,
« les familles Ferrand, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ».
Voilà.
J’espère ne pas trop noyer mon lecteur dans la forêt des si nombreux détails de ces divers articles ;
mais rechercher le moindre indice est tout à fait passionnant !
C’est tout un passé qui, peu à peu, bribe d’indice par bribe d’indice à explorer, émerge et réapparaît…
...
Ce dimanche 31 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La légende de Sainte-Hélène, et les souvenirs et rêveries de Sophie Wachter-Molbert, à Courbet…

26mar

Le document signalé hier, tel que publié par L’Écho d’Alger du 7 février 1938,

et donné in extenso en mon article du 25 mars : 

peut-il être vraiment pris à la lettre ?

Le grand-père de Mademoiselle Sophie Wachter-Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1938), François-Antoine-Humbert Wachter (né à Rougemont le 29 août 1794),

a-t-il rééellement fait partie des « grognards » qui sont allés accompagner Napoléon en son exil de Sainte-Hélène ?

C’est extrêmement peu probable, étant donné,

d’abord, le très petit nombre _ à peine une vingtaine _ de personnes ayant été autorisées par les Anglais à accompagner l’Empereur déchu en son exil à Sainte-Hélène (du 15 octobre 1815, à son décès, le 21 mai 1821) ;

et ensuite la puissance de la légende napoléonienne au XIXe siècle, et tout particulièrement, bien sûr, dans la période du Second Empire…

Ainsi, par exemple, 42 ans après la fin du Premier Empire, Napoléon III institua-t-il  une « médaille de Sainte-Hélène » par un décret du 12 août 1857.

Cette décoration était accompagnée d’un diplôme et se présentait dans une boîte en carton portant l’inscription « Aux compagnons de gloire de Napoléon« . La médaille elle-même était en bronze (50 mm de haut et 31 mm de large), cerclée d’une épaisse couronne de lauriers surmontée d’une couronne impériale et suspendue à un ruban vert à cinq raies rouges. Elle portait à l’avers le profil de l’empereur entouré de l’inscription « NAPOLÉON Ier EMPEREUR« , et au revers, une inscription circulaire « CAMPAGNES DE 1792 A 1815« , et, sur neuf lignes: « À SES COMPAGNONS DE GLOIRE. SA DERNIÈRE PENSÉE. STE HÉLÈNE. 5 MAI 1821« . Les médailles étaient remises dans une boîte en carton recouvert de papier glacé blanc, sur le couvercle de laquelle apparaissent une aigle couronnée et l’inscription: « AUX COMPAGNONS DE GLOIRE DE NAPOLEON I – DÉCRET IMPÉRIAL DU 12 AOÛT 1857« . La médaille était accompagnée d’un diplôme (29 cm x 19 cm) au centre duquel se trouve le dessin de la médaille. Le diplôme indique le nom et le grade du titulaire, ainsi que l’unité dans laquelle il a servi durant les guerres de 1792 à 1815… Enfin, il porte le timbre sec de la Grande Chancellerie de l’Ordre Impérial de la Légion d’Honneur et la signature du Grand Chancelier.

La première distribution eut lieu le 16 août 1857.

C’est de cette médaille et de ce diplôme qui l’accompagnait que parlait volontiers à son entourage, à Courbet, au XXe siècle, Mademoiselle Sophie Wachter-Molbert

_ qui avait un peu connu son grand-père paternel en leur séjour à Mustapha, dans les années 50 du XIXe siècle : à la naissance de la petite Sophie, à Rougemont, le 18 août 1853, son grand-père (au domicile duquel sa mère, célibataire, avait accouché, à Rougemont, donc) avait 59 ans ; et celui-ci a assisté ensuite aux mariages, à Birmandreis le 4 avril 1857, de sa fille Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) avec le père de la petite Sophie, François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) ; puis à Mustapha le 26 mai 1857, de son fils Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?,?) avec Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) ; j’ignore le lieu et la date du décès de ce grand-père qui avait probablement participé à une partie des guerres napoléoniennes ; un décès qui advint avant le décès de « sa veuve« , née Marie-Françoise Chevillot, le 8 septembre 1870, à Mustapha…

Je remarque aussi que le père de Melle Sophie Wachter-Molbert, François-Martin Molbert, est décédé lui aussi à Mustapha : le 22 juin 1884… Et c’est ensuite que la veuve et la fille de celui-ci s’installèrent à Courbet, où Sophie la mère décéda le 9 mai 1897, et Sophie la fille, le 1er février 1938 : où cette dernière « habitait depuis plus de cinquante ans« …  _,

s’imaginant que ces objets récompensaient un compagnon de Sainte-Hélène de l’empereur déchu…

Les grands-parents maternels de Sophie Molbert, François-Antoine-Humbert Wachter et Marie-Françoise Chevillot, s’étaient mariés à Rougemont le 27 octobre 1814 :

le marié avait tout juste 20 ans ; et la mariée, 22 ans.

Il est assez peu probable que le diplôme de 1857 ait pu récompenser le grand-père de Sophie Molbert, qui non seulement n’a pas été un compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène,

mais probablement pas non plus un soldat des guerres napoléoniennes….

Cependant, sur un site intitulé « Les Médaillés de Sainte-Hélène du canton de Masevaux«  _ canton dans lequel se situe la commune de Rougemont-le-Château _,

pour la commune de Rougemont-le Château, est mentionné cependant ceci :

« WACHTER Ferdinand : né le 11 février 1793 ; voltigeur au 39e régiment de ligne puis au 133e régiment de ligne du 31 octobre 1813 au 30 août 1815« …

Il faudrait donc creuser un peu plus avant cette recherche ;

et examiner ce qu’il en est de la fin de la Campagne d’Allemagne de 1813 , et de La Campagne de France, de 1814…

Mais surtout, François-Antoine-Humbert Wachter et Marie-Françoise Chevillot ont eu 8 enfants, nés entre le 2 août 1812, pour l’aîné, François Wachter (2 août 1812) et le 1er février 1830, pour le huitième, nommé lui aussi François-Antoine-Humbert Wachter :

en 1812 (François), 1815 (Marie-Françoise), 1817 (Julie), 1819 (Marie-Catherine), 1821 (Jean-Claude), 1824 (Sophie), 1827 (Jean-Baptiste-Antoine) et 1830 (François-Antoine-Humbert)…

François-Antoine-Humbert Wachter a-t-il participé, en personne, à la Campagne de France ?

Les troupes des Coalisés ayant franchi le Rhin à Bâle, le 31 décembre 1813, les troupes françaises commandées par Victor, défendent les Vosges ;

mais cèdent bientôt Belfort, Vesoul, etc., devant Blücher…

Et Rougemont-le-Château se trouve sur ce passage…

Ce vendredi 26 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et une découverte : la présence auprès de Napoléon à Sainte-Hélène du grand-père de Sophie Molbert-Wachter, et père de Jean-Baptiste-Antoine Wachter

25mar

Et voici qu’à force de rechercher le moindre document concernant les Wachter et leurs parents Molbert,

voici que je découvre ce jour un étonnant document,

affirmant la présence auprès de Napoléon, en son exil à Sainte-Hélène, du grand-père de Sophie née Wachter le 18 août 1853 à Rougemont (Haut-Rhin), et reconnue quatre ans plus tard comme sa fille _ et donc comme Sophie Molbert ! _ par celui qui est son père, François-Martin Molbert (Chaux, Haut-Rhin, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884), le jour où, à Birmandreis, le 4 avril 1857, celui-ci a épousé la mère de l’enfant, Sophie Wachter (Rougemont, Haut-Rhin, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897), fille de Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1894 – ?,?) et son épouse Marie-Françoise Chevillot (Le Val, Haut-Rhin, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870).

Voici donc ce document :

l’avis du décès de Mademoiselle Sophie Molbert,

publié par L’Écho d’Alger du 7 février 1938 :

« Courbet. Décès.

Le 2 février courant, ont eu lieu, au milieu d’une grande affluence, les obsèques de Melle Sophie Molbert, décédée à Courbet, qu’elle habitait depuis plus de cinquante ans.

La défunte était la petite-fille d’un ancien grognard qui a suivi Napoléon à Sainte-Hélène, et à ce titre fut décoré d’une médaille commémorative délivrée par le grand chambellan de l’ordre impérial de la Légion d’honneur.

Le diplôme a été retrouvé : il porte la date de « Sainte-Hélène, 5 mai 1821« au nom de Wachter Lambert _ ou Humbert ? Le prénom, probablement trop peu courant, a parfois aussi, et à tort, été écrit « Hubert« … _, fourrier au 10 e léger« 

Jusqu’ici, je n’avais trouvé nulle mention de ce fait biographique, pourtant marquant, dans la lignée des Wachter de Rougemont…

Ce jeudi 25 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouveaux aperçus sur la venue en Algérie de la famille Wachter de Rougemont : le mariage à Birmandreis le 4 avril 1857 de Sophie Wachter (de Rougemont) et François-Martin Molter (de Chaux)…

24mar

En continuant mes recherches sur les diverses origines _ et origines diverses _ des colons d’Orléansville au XIXe siècle,

je me suis à nouveau penché sur la famille des Wachter, venus de Rougemont (Haut-Rhin) ;

reprenant en quelque sorte le fil que j’avais provisoirement laissé le 8 mars dernier, en mon article  dans lequel j’avais démarré ma recherche sur la présence des membres de cette famille Wachter _ au nombre desquels le cousin Jean-Pierre Wachter (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871) _ au mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857, de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?, ?) et Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925)…

J’avais déjà pu constater qu’à ce mariage non seulement était présent et témoin du marié son « cousin » _ en fait cousin germain de son père _ Jean-Pierre Wachter, garde principal d’artillerie, mais qu’y assistaient aussi, « présents et consentant« , les quatre-parents des mariés _ soient François-Antoine-Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1794 – ?, ?) et son épouse, à Rougemont le 27 octobre 1814, Marie Françoise Chevillot (Le Val, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870), ainsi que Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 -Mustapha, 28 mai 1887) et son épouse, à Alger le 22 août 1837, Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869) _qui donc avaient tous fait le voyage vers l’Algérie, pour s’installer là  _ et y mourir, aussi… _, non loin de leurs enfants…

Cette fois, c’est le mariage, moins de deux mois plus tôt, le 4 avril 1857, à Birmandreis, de Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) _ Sophie Wachter était en effet alors domiciliée, avec ses deux parents, Humbert Wachter et son épouse, née Marie-Françoise Chevillot, à Birmandreis… _ avec François-Martin Molbert (Chaux, Haut-Rhin, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) _ auparavant, et à Rougemont, le 18 août 1853, ce couple, pas encore marié, de Sophie Wachter et François-Martin Molbert (elle avait 29 ans ; et lui, 27 ans…) avait donné naissance à une petite Sophie Wachter, que son père, François-Martin Molbert, a reconnue officiellement comme sa fille ce jour de leur mariage, le 4 avril 1857, à Birmandreis _,

qui sollicite mon attention ;

et m’amène au constat de la présence prolongée de ces familles Wachter et Molbert à Mustapha, tout particulièrement,

mais aussi à Kouba, où fut fondée, probablement en 1848 _ ou peut-être dès 1844, même si cela me paraît plus improbable, vu l’âge du probable fondateur : le potier Jean-Baptiste Molbet est, en effet, né à Chaux (Haut-Rhin) le 10 mars 1830 : en 1844, il avait seulement 14 ans ; alors qu’il en avait 18, en 1848… _, la manufacture de Poterie Molbert, qui a laissé trace dans l’histoire

Il est difficile de dire lequel de ces Molbert, de Chaux (Haut-Rhin) _ une famille de potiers, déjà en Alsace… _, a été le pionnier de la venue en Algérie :

des cinq fils Molbert _ François-Martin (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884), Jean-Pierre (Chaux, 1er janvier 1828 – Mustapha, 23 juin 1865), Jean-Baptiste-Claude (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904), Claude-Jacques (Chaux, 12 avril 1832 – Mustapha, 4 août 1886) et Pierre-Richard Molbert (Chaux, 28 avril 1834 – Mustapha 29 janvier 1878) _ de Pierre-Richard Molbert (Montenois-sur-Doubs, 13 juillet 1802 – Mustapha, 8 décembre 1861) et son épouse Marie-Sophie Prévot (Chaux, 1797 – Mustapha, 16 juin 1883),

il est possible que ce soit le troisième né, Jean-Baptiste-Claude, qui soit venu le premier en Algérie, pour fonder à Kouba, probablement en 1848, à l’âge de 18 ans, une importante manufacture de poterie, qu’a fait prospérer son fils Jean-Baptiste-Claude Molbert (Mustapha, 10 janvier 1860 – Kouba, 7 mai 1926) ;

et que les autres membres de sa famille,

ses parents, présents à son mariage avec Hélène Placette (Tarnos, 10 avril 1837 – Kouba, 10 avril 1919), à Mustapha, le 27 février 1854,

ainsi que ses quatre frères,

l’aient rejoint, et se soient installés pour de longues années à Mustapha…

Les liens de famille étaient assurément précieux en cette terre de mission qu’était l’Algérie…

Et j’ai noté aussi, au passage, l’installation à Orléansville du docteur Jean (ou Jean-François) Molbert (Hussein Dey, 3 décembre 1885 – ?,?),

fils de l’instituteur Charles Molbert (Mustapha, 5 janvier 1863 – Alger, 28 octobre 1919) et de son épouse Antoinette Nin (Hussein Dey, 20 septembre 1864 – Orléansville, 29 janvier 1941).

Et dont la grand-mère paternelle était Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) l’épouse de François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha 1884).

Sophie Wachter, épouse Molbert, et sœur de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, le mari d’Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex,

était donc la tante des 6 enfants Wachter (dont l’orléansvillois Emile Wachter et l’orléansvilloise « Veuve Louis Gentet« , née Wachter _ j’ignore toujours son prénom _) de ce couple…

Et le docteur Jean Molbert était ainsi le cousin germain d’Emile Wachter et de sa sœur, veuve Gentet…

Et de fait dans l’avis de décès de M. Charles Molbert (Mustapha, 5 janvier 1863 – Alger, 28 octobre 1919) publié par L’Écho d’Alger du 20 octobre 1919,

 dans la liste des faisant part,

à la suite de la veuve, née Antoinette Nin (Hussein Dey, 20 septembre 1864 – Orléansville, 29 janvier 1941), du fils, le docteur Jean Molbert (Hussein Dey, 3 décembre 1885 – ?,?), et son épouse, née Nathalie Croze (Tizi Ouzou, 1er décembre 1887 – ?,?), et des sœurs Sophie Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1838) et Louise Vve Iscariot, née Molbert (Birmandreis, 12 juillet 1858 – ?,?) du défunt,

apparaît aussi _ avec il est vrai une faute d’orthographe ! _ la mention de la famille Wachter… 

À suivre…

Ce mercredi 24 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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