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Un premier effet de ma conversation téléphonique inattendue de jeudi 14 avril dernier autour de certains des cousins et amis de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure : la découverte du lieu et de la date du décès du peintre luzien Pascal Bibal : à Bilbao, le 2 avril 1898…

19avr

La recherche est quasiment sans fin ; elle procède par à-coups, détail après détail, chaque détail dégagé faisant fonction d’indice pour, déjà, ouvrir _ et par audace d’imageance _ quelque nouvelle piste un peu précise, déjà, mais ouverte, bien ouverte, de questionnement et d’enquête à s’engager à mener.

Il y faut donc aussi de la patience, de la ténacité, et une capacité de sagacité _ et sérendipité _ à connecter entre eux _ et en leur disparate présent _ avec fécondité, espère-t-on, divers éléments épars déjà en place, le plus souvent, mais qui demeuraient muets faute d’un angle pertinent et performant d’attaque du questionnement et de connection adéquate de ces éléments disparates du puzzle assemblé…

La conversation-surprise et éminemment positive de jeudi dernier 14 avril a débuté par un focus immédiatement porté sur la distinction _ très factuelle et matérielle ! _ des signatures des peintres Bibal luziens, le père, Pascal Bibal, et son fils aîné, François-Ignace Bibal…

Ce qui m’a amené très vite à revenir me pencher sur cette famille luzienne des Bibal, et le constat _ renouvelé, mais maintenant propédeutique pour un nouvel élan de démarche de recherche un peu méthodique _ que continuait à me manquer le lieu _ possiblement, et même probablement, la conjonction de plusieurs indices y aidant : Bilbao... _ et la date _ entre 1896 et 1898, en étais-je alors resté… _ du décès de Pascal Bibal ;

qui ne figurait pas _ pas encore du moins… _ sur le listing des décès accessibles de l’état-civil de la commune de Saint-Jean-de-Luz.

Ce qui me laissait supposer, avec les indices fournis par _ et relevés sur _ les livrets militaires de ses trois fils, François-Ignace, Grégoire, Philippe-Joseph, que ce décès ne s’était vraisemblablement pas produit à Saint-Jean-de-Luz, mais peut-être, possiblement, voire probablement, à Bilbao…

Encore fallait-il en obtenir une indubitable preuve factuelle.

Or voici que, suite à l’impulsion _ d’énergie ; et il en faut ; joyeuse, voire enthousiaste ; et c’est un combustible nécessaire de la recherche méthodique et ouverte sur de l’encore inconnu à découvrir et révéler… _ du coup de fil-surprise du 14 avril,

ma nouvelle consultation du listing disponible _ et encore incomplet : il se complète peu à peu… _ des décès Bibal advenus à Saint-Jean-de-Luz, comportait, cette fois, un ajout, concernant, justement, et pour l’année 1898, le nom de Pascal Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz, le  12 juin 1847, par une transcription, réalisée en date du 21 juin 1898, d’un document du Consulat de France à Bilbao en date, lui, du 23 mai 1898, indiquant une déclaration de décès réalisée, elle, le 3 avril 1898, à 11 heures du matin, d’un décès survenu à Bilbao, au n°6 de la Calle Arbolancha _ à l’adresse du domicile du défunt _ la veille, le 2 avril 1898, d’un nommé Pascual Bibal y Dupous, natif de Saint-Jean-de-Luz, âgé de 51 ans, par suite d’une pneumonie grippale.

Et cela, en la présence de son épouse, Dorotea Iburuzqueta y Zabala, native de Zarauz, et de leurs 5 enfants encore mineurs : François, Marie, Grégoire, Elise et Joseph Bibal.

Avec aussi la mention de la localisation du lieu de la sépulture de Pascal Bibal, à Bilbao : au cimetière de Mallona.

Ainsi que l’indication de l’ignorance de l’adresse des parents du défunt :

son père, Pierre Bibal, étant depuis longtemps _ le 12 septembre 1855 _ décédé ;

Mais sa mère, née Victoire Dupous demeurant, elle, bien vivante : c’est le 16 juin 1903, et en son domicile du 41 de la rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, qu’elle décèdera. 

Voilà donc un premier effet tangible et fécond _ et une première découverte _ de la remise en chantier de ces éléments de recherche laissés un certain temps, jusqu’ici, faute d’élément décisif de preuve, en jachère ; c’est-à-dire en attente et espérance _ non illusoire mais sérieuse et réaliste : rationnelle _ de découverte…

La recherche devant donc se poursuivre aussi sur les autres éléments et questions qu’a abordés et soulevés mon aimable et très compétent correspondant luzien…

J’ai donc pu aussi rectifier _ en rouge _ les données alors incertaines _ voire erronnées : à absolument corriger ! _ de mon article du 8 novembre 2019 : , pour ce qui y concernait mon ignorance d’alors, désormais enfin résolue grâce à l’apport décisif du listing luzien des décès concernant, à un titre ou un autre, des personnes ou bien décédées à Saint-Jean-de-Luz, ou bien liées _ à quelque titre que ce soit : ici la naissance en cette ville _ à cette ville, à propos, ici donc, du lieu et de la date du décès du natif de Saint-Jean-de-Luz, le 12 juin 1847, au n° 22 de la Grand Rue _ jumeau d’une sœur, Marie, précocement décédée, elle, le 18 mars 1849 _, le luzien Pascal Bibal _ ou Pascual Bibal y Dupous, ainsi que noté le 3 avril 1898 à Bilbao…

Ce mardi 19 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions d’apparentements accessibles avec un peu de sagacité grâce à ce qui peut apparaître sur les réseaux sociaux…

26juin

Enfin, quelques détails quasi innocents apparaissant sur les réseaux sociaux _ tels Facebook ou Twitter _,

peuvent être à même de nous livrer d’utiles précisions sur les relations familiales ou d’amitié des familles auxquelles nous nous intéressons ici,

pour peu qu’on les interprète avec un peu de sagacité…

Par exemple,

sur les pages Facebookook de Marie Mathy, mère de Gaël, Jérémie, Juliette et Madeleine de Swarte,

je découvre que Marie-Amélie Mathy, qui a été l’épouse de Bertrand de Swarte, n’a pas eu seulement 3 enfants : Gaël de Swarte, Jérémie de Swarte et Juliette de Swarte ;

mais bien 4 : sa « dernière née« , en 1995 _ Marie-Amélie Mathy, leur mère, est née, elle, le 27 mars 1959 _, est Madeleine de Swarte, qui avait, apprenons-nous, 20 ans à la date de la photo parue à la date du 29 novembre 2015 _ une photo appréciée et commentée notamment par Bertille de Swarte (la mère de Camille Sartre et belle-mère du mari de celle-ci : Gaël de Swarte, le fils aîné de Marie-Amélie Mathy) et Jérémie de Swarte, le second fils de Marie-Amélie Mathy…

Je découvre aussi, parue cette fois à la date du 7 décembre 2014, une photo de « Mamie Marie » avec Bébé Rose, nouvellement née, et son jeune père…

Et c’est la découverte du faire-part de décès de Madame Veuve Jean-Pierre Mathy, née Odette Legros _ née à Namur le 1er octobre 1943 et décédée à Namur le 12 août 2017 _, qui m’a révélé que Marie-Amélie Mathy _ qui a un nouveau compagnon prénommé Eric _ a eu 4 enfants : Gaël, Jérémy, Juliette et Madeleine de Swarte ;

que Gaël et et son épouse Camille Sartre _ la fille de Pierre Sartre et Bertille de Swarte _ avaient bien, à cette date du 12 août 2017, 2 enfants : Louise et Marin de Swarte ; 

que Jérémy de Swarte a une épouse, Jennifer Simon _ leur mariage aura lieu trois années plus tard, à Trélissac : le 12 août 2017 _ ;

et que les 2 autres enfants de Marie-Amélie Mathy et Bertrand de Swarte sont Juliette et Madeleine de Swarte…

Et que le frère de Marie-Amélie est Jean-Nicolas Mathy

À suivre…

Ce samedi 26 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et en remontant un cran plus haut, jusqu’aux trisaïeux, dans l’ascendance de Théotime Langlois de Swarte

17juin

Et pour poursuivre un cran plus haut l’aperçu rétrospectif des ascendants de Théotime Langlois de Swarte

entrepris hier (),

me manquent seulement deux de ses trisaïeux :

les parents de son arrière-grand-père menuisier bavarois Jacob Kuntz _ l’époux de son arrière-grand-mère bavaroise elle aussi : Katharina Hastreiter (Eschlkam, 26 novembre 1890 – Bamberg, 14 avril 1993).

Voici donc les sept autres couples constituant ces trisaïeux de Timothée Langlois de Swarte :

_ Alfred-Paul Langlois (Sèvres, 4 août 1874 – Versailles, 16 janvier 1951) et Madeleine Hagues (Quintin, Côtes d’Armor, 3 avril 1877 – Buc, 26 septembre 1963)

_ les parents de l’arrière-grand-père de Théotime, Robert Langlois (Sèvres, 16 février 1900 – Montreuil-aux-Lions, août 1944)…

_ Ernest Dubourg (?,? – ?,?) et Thaïs Jacquin (?,? – ?,?)

_ les parents de l’arrière-grand-mère de Théotime, Denise Dubourg (Rambouillet, 20 mai 1904, Château-Thierry, septembre 1944)…

_ Wenzl Hastreiter (?,? – ?-?) et Mathilde Würz (?,? – ?,?)

les parents de l’arrière-grand-mère de Théotime, Katharina Hastreiter (Eschlkam, 26 novembre 1890 – Bamberg, 14 avril 1993)…

_ Joseph de Swarte (Vieux-Berquin, Nord, 10 avril 1859 – Hazebrouck, Nord, 8 février 1930) et Louise Tournier (Attigny, Ardennes, 10 avril 1871 – Neuilly-sur-Seine, 20 janvier 1966)

_ les parents de l’arrière-grand-père de Théotime, Pierre de Swarte (Vieux-Berquin, 10 décembre 1898 – Prades, 3 août 1990)…

_ Georges Martin de Gissey (Solre-le-Château, Nord, 4 juin 1872 – Paris-16e, 23 juin 1961) et Marie-Thérèse Durand de Ramefort (?, 27 août 1878 – ?, 29 juin 1951), mariés à Saint-Pardoux-la Rivière,  Dordogne, le 10 décembre 1900

les parents de l’arrière-grand-mère de Théotime, Suzanne Martin de Ramefort (Gennes, Maine-et-Loire, 16 janvier 1902 – Agonac, Dordogne, 15 août 1997)…

_ Paul Rendu (Paris 6e, 24 novembre 1850 – Nevers, 26 août 1918) et Marie Guérard (?, 1862 – ?, 1932), mariés à Provins le 27 mars 1883

_ les parents de l’arrière-grand-père de Théotime, André-Marie Rendu (Paisandu, Uruguay, 17 mai 1885 – Canet-en-Roussillon, Pyrénées-Orientales, 8 août 1953)…

_ Eugène Sauvy (Perpignan, 19 octobre 1868 – ?, 1917 _ qui fut maire de Perpignan du 1er mai 1904 au 13 mai 1907 _) et Rose-Marie Sisqueille (Estagel, 16 novembre 1873 – ?, 21 mars 1945), mariés à Rivesaltes en 1894

les parents de l’arrière-grand-mère de Théotime, Marie-Thérèse Sauvy (Perpignan, 1er mai 1896 – Canet-en-Roussillon, 30 juin 1994)…

L’Espace de la Géographie et le Temps de l’Histoire

recèlent bien des signes formant autant d’infimes indices révélateurs de bien des choses,

pourvu, bien sûr, qu’on y prête un minimum d’attention, et qu’on sache avec un peu de sagacité les interpréter :

les terreaux ont toujours une certaine importance…

À suivre…

Ce jeudi 17 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les fascinantes énigmes du « Mulholland Drive » de David Lynch, en 2001, déjà ; revu à la télévision hier soir……

20juil

Hier soir, sur Arte,

rediffusion du Mulholland Drive (2001)

de David Lynch (Missoula, 21 janvier 1946).

La très longue et riche fiche de Mulholland Drive que propose Wikipedia

est, rien qu’elle-même,

tout à fait passionnante,

par la diversité des énigmes qu’elle juxtapose,

en défiant la sagacité du spectateur du film.

Le film, regardé à la télévision en 2020,

n’a rien perdu de la richesse de sa première vision, au cinéma, en 2001.

Ce lundi 20 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter Denis Kambouchner analyser l’expression « Quelque chose dans la tête » et la manie du souci de « transmettre » : l’entretien au Studio Ausone le 26 novembre dernier avec Francis Lippa, pour la Société de Philosophie de Bordeaux

10déc

Vient d’être mis en ligne

hier soir 9 décembre

sur son site par la librairie Mollat

le podcast (de 62′) _ cliquez sur podcast, et vous accéderez à son écoute ! _

de l’entretien du 26 novembre dernier à la Station Ausone,

_ et en ouverture de la saison 2019 – 2020 de la Société de Philosophie de Bordeaux _,

de Denis Kambouchner

_ président de la Société française de Philosophie _

avec Francis Lippa

_ vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux _

à propos du magnifique passionnant petit livre

_ de 154 pages : quelle lumineuse finesse et ampleur d’analyse ! _

de Denis Kambouchner,

paru le 28 août dernier aux Éditions Flammarion

Quelque chose dans la tête, suivi de Vous avez dit Transmettre ? ;

muni du bandeau suivant :

« Nous avons perdu la culture de la mémoire : avons-nous gagné celle du jugement ? » 

Cette question des moyens, outils et aliments

de la riche _ et positivement complexe : quelle variété de ressources et méthodes à apprendre à mettre en œuvre et inventivement connecter (ainsi que donner à cultiver à d’autres), sans esprit fermé de système, non plus que de formalismeformation et « culture » _ à tous égards _ du jugement

de tout un chacun et quiconque,

à commencer, bien sûr, par les enfants et les adolescents

_ auxquels s’adresse d’abord, originellement du moins, en sa conception première, le premier des deux essais, Quelque chose dans la tête ;

mais la question, bien sûr, ne s’arrête à nulle génération d’âge, ni d’époque :

apprendre à bien juger est l’affaire de l’entièreté, de son début à sa fin, de toute vie d’une personne,

je veux dire de la vie entière de tout un chacun ! et cela sans la moindre exception : face aux dangers et chausse-trapes incroyablement multiples des situations à tâcher d’éviter, auxquelles échapper quand elles surviennent, à entreprendre de surmonter, en apprenant comment y faire face et s’en dépêtrer et sortir vainqueur et vivant, et pas trop amoché, cabossé, blessé, souffrant… ; Montaigne nous en avertissait en ouverture du Livre III de ses Essais : « Personne n’est exempt de dire des fadaises » (ni de commettre des bêtises !)

et cela ne concerne pas seulement, bien évidemment, la vie humaine : puisque cet enjeu ô combien vital fait à coup sûr déjà partie des conditions de la vie et survie animales : que d’erreurs s’avèreront mortelles… _,

est en effet cruciale,

tant à l’échelle des individus,

qu’à celle des sociétés

et civilisations…

Et cette question-là

des « nourritures » fondamentales et ouvertes

_ ainsi qu’en chantier inventif et constructif permanent… _

du bien (ou toujours mieux) juger

ne cesse,

à côtés de ses recherches proprement cartésiennes

_ afin d’essayer toujours de mieux pénétrer les micro-subtilités infinies (et passionnantes) du travail philosophique de Descartes,

tâche peut-être principale du travail de Denis Kambouchner en sa carrière et œuvre philosophique _,

de constituer un pan essentiel du questionnement foncièrement pragmatique,

et à visée d’authentiques progrès de l’esprit,

de Denis Kambouchner.

Cet art de distinguer les nuances magnifiques et merveilleuses, à bien les considérer, du pensable

caractérise, me semble-t-il bien,

et court la culture philosophique française :

Montaigne, bien sûr, Descartes _ et le sillage des très nombreux cartésiens _, Pascal,

Voltaire, Diderot, Rousseau,

Bergson, Jankélévitch, Ricœur, Derrida, etc.

Tous assez peu adeptes du concept et de ses un peu trop rigides fermetures,

qui va dominer, me semble-t-il encore, la conquérante philosophie universitaire allemande,

au moins à partir de Kant et Hegel.

Oui, l’art des nuances subtiles, à partir de comparaisons ;

et même de métaphores

riches d’humour…

Afin de former et donner consistance à la finesse de la « sagacité » _ une notion cartésienne…

Quant au second des deux essais qui se répondent, « en écho« ,

Vous avez dit transmettre ?..,

celui-ci entreprend de mettre en garde _ délicatement, sans rechercher quelque polémique médiatique _ contre une tentation désagréablement fermée de concevoir l’enseignement de manière exclusivement conservatrice et rétrograde _ celle de certains idéologues réactionnaires, à la versaillaise ! _,

et de défendre un partage ouvert et inventif-créatif _ véritablement progressiste : mais à quels mots se fier parmi l’incroyable déchaînement orwellien de notre époque ? _ de la culture :

le maître judicieux étant seulement « un nain » _ humblement _ juché sur des « épaules de géants« ,

selon une formulation de Bernard de Chartres,

reprise notamment par Montaigne et Pascal…

Le vocable de « transmission » ne convenant, à proprement le penser,

qu’à l’opération de léguer à quelques proches

un héritage bien précis et spécifié à laisser en propriété et usufruit à ses descendants,

un patrimoine à ne pas laisser se disperser et disparaître, se dissoudre,

un secret de création-fabrication à ne pas laisser se perdre en le confiant ainsi à quelque disciple élu

qui saura en faire, à son tour, son miel propre…

Alors que la culture à même d’alimenter richement le bien juger d’autres que soi-même

est de l’ordre de ce « pollen » multiple et divers (de mille fleurs)

dont les abeilles _ montaniennes _ sauront faire leur « miel« ,

« en se l’incorporant » vraiment :

« Les abeilles pillotent de ça de là les fleurs ; mais elles en font après le miel qui est tout leur ; ce n’est plus thym, ni marjolaine ; ainsi les pièces empruntées d’autrui, il les transformera et confondra pour en faire ouvrage tout sien, à savoir son jugement : son institution, son travail et étude ne vise qu’à le former.

Qu’il cèle tout ce duquel il a été secouru, et ne produise que ce qu’il en a fait. Les pilleurs, les emprunteurs, mettent en parade leurs bâtiments, leurs achats, non pas ce qu’ils tirent d’autrui. Vous ne voyez pas les épices d’un homme de parlement : vous voyez les alliances qu’il a gagnées, et honneurs à ses enfants. Nul ne met en compte publique sa recette : chacun y met son acquêt

Le gain de notre étude, c’est en être devenu meilleur et plus sage« , Essais, Livre I, chapitre 26, De l’institution des enfants

C’est cette profondeur et intensité de l’incorporation d’une authentique culture personnelle

par celui qui la reçoit,

comme par celui qui la donne _ et l’a donnée _,

qui,

en son authenticité généreuse et désintéressée _ pardon du pléonasme _ seulement,

en fait l’efficace seul effectivement consistant et durable.

Le reste, utile à court terme, se dissipera sitôt l’usage effectué…

Ensuite, selon le mot _ authentiquement progressiste et libérateur _ de Nietzsche, à propos de ce que donne le maître à son disciple :

« Vademecum, vadetecum« …

Tel est le paradoxe généreux du libérateur…

Ce mardi 10 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

voici encore, à titre de complément de luxe,

de quoi écouter le podcast de l’entretien _ merveilleux ! _ que j’ai eu avec Denis Kambouchner le 18 septembre 2013 à la librairie Mollat,

à propos de son essentiel _ lucidissime ! _ L’École, question philosophique.

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