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A la rubrique « Saint-Jean-de-Luz », le détail du concert de Marguerite Long au Golf-Hôtel (de Saint-Jean-de-Luz) le 17 septembre 1918 : Beethoven, Fauré, Chopin, Albeniz, Samazeuilh, Debussy, Liszt, mais pas « Le Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel, pour lequel elle n’était pas encore tout à fait émotivement prête…

01mai

En complément de son très précieux courriel d’avant-hier lundi 29 avril en réponse immédiate à l’envoi de mon article « « ,

Manuel Cornejo m’adresse ce mercredi 1er mai, à 00h 05, ces très intéressantes précisions-ci :

Cher Francis Lippa et ami,
Merci beaucoup pour votre article, que je trouve de retour d’une nouvelle journée de recherches dans des archives avec encore de petites découvertes, que je garde secrètes jusque 2025…
Je tiens juste à faire deux précisions _ merci ! les précisions sont toujours grandement utiles, ne serait-ce que, et d’abord, pour d’ultérieures recherches : le moindre détail pouvant constituer un formidable indice pour un bientôt fructueux questionnement ! _ :
le concert de Marguerite Long au Golf Hôtel eut lieu le 17 septembre 1918 _ voilà _ et elle y joua des morceaux de Beethoven, Fauré, Chopin, Albéniz, Samazeuilh _ ami de Ravel, notamment lors de leurs séjours de vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, compositeur bordelais (Bordeaux, 2 juin 1877 – Paris, 4 juin 1867), et que j’ai pu croiser peu de temps avant son décès au mois de juin 1967 , je me souviens de sa haute prestance, à quelques conférences de la Société de Philosophie de Bordeaux (Maurice Dupuy, sur Max Scheler ; Jean Hyppolite, Pensée formelle et Machine ; Etienne Borne, Ethique et Politique), dont je me trouve depuis plusieurs années être vice-président… _, Debussy et Liszt. Pour le détail de ce programme, sans Le Tombeau de Couperin…, voir en libre accès pour tous les internautes ma saisie effectuée dans la base de données Dezède à laquelle je collabore activement : https://dezede.org/evenements/id/92474
Et voici ici le détail de ce très beau programme de matinée à 15h 30 au Golf-Hôtel, donné le 17 septembre 1918 (la guerre n’était alors pas finie) pour le compte de la Société Charles Bordes, et au bénéfice des prisonniers de guerre nécessiteux de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Urrugne :
2° mon édition de la correspondance, écrits et entretiens de Maurice Ravel de 2018 regroupant 2.700 documents est hélas épuisée mais… je prépare activement une édition revue, corrigée et augmentée pour 2025, 150e anniversaire de naissance,
qui comportera environ 150 documents supplémentaires, avec, vous le verrez, des documents supplémentaires en lien avec Saint-Jean-de-Luz… _ ainsi que, peut-être, quelques découvertes miennes concernant la généalogie cibourienne et luzienne, côté Delouart, de Maurice Ravel ; cf à nouveau, et parmi bien d’autres de mon blog « En cherchant bien« , mes  articles « «  et «  » des 17 et 18 août 2022, qui en donnent une utile synthèse, et corrigent des erreurs de précédents biographes pas assez rigoureux de Ravel, concernant en particulier la grand-tante (et marraine) du petit Maurice, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) :
sur l’acte de décès d’Engrace Billac, « domestique, célibataire, âgée de quatre-vingt-trois ans, née à Ciboure, fille de feu Jacques Billac et de feue Marie Delouart, son épouse », décédée au 41 rue Gambetta, au domicile des Gaudin,  figurent les noms de ceux qui sont venus déclarer son décès : « Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans, et Pierre Gaudin, employé, âgé de vingt-quatre ans, voisins (sic) de la défunte« ces enfants Gaudin dont Gachucha Billac était, depuis leur naissance, la gouvernante (et au domicile desquels elle résidait, 41 rue Gambetta, et recevait son petit-neveu et filleul Maurice Ravel, ainsi ami d’enfance des enfants Gaudin…) :
Charles Gaudin (Saint-Jean-de- Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 12 septembre 1910), qui depuis le 28 septembre 1901 était l’époux de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) la cousine au 3e degré de Maurice Ravel,
et Piere Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), qui est, avec son frère Pascal Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), le dédicataire du sublime « Rigaudon«  du sublime « Tombeau de Couperin«  de Maurice Ravel
Ravelamente,

Voilà !

Toute vraie recherche demande méthode, confiance et optimisme, mémoire et imageance, ténacité, à la fois suite dans les idées et grande capacité d’ouverture, ainsi que, éventuellement, quelques amicales lumineuses, et un peu chanceuses _ telles des bouteilles lancées à la mer dont les messages finissent par rencontrer d’improbables destinataires inconnus, qui, y répondant, engagent une féconde conversation, un vrai dialogue… _, collaborations, en plus, et surtout, d’une vraie passion :

des qualités que possède Manuel Cornejo :

et à nouveau bravo ! et grand merci à lui !..

Ce mercredi 1er mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le magistral « Les Matériaux de l’art » de Bernard Sève (aux Editions du Seuil) : un indispensable amer pour naviguer et s’orienter au mieux désormais en philosophie de l’art…

19fév

En réponse à l’envoi, vendredi 16 février dernier, de Bernard Sève

d’une excellente très judicieuse recension, dans la revue Art Press, par Jérôme Duwa, sous le titre de « Comparer les arts« , de son magistral « Les Matériaux de l’art« , paru le 16 octobre dernier aux Éditions du Seuil,

voici le courriel matinal de ma réponse à ce que j’avais qualifié en un précédent courriel à Bernard Sève, en date du 30 octobre dernier, de « désormais indispensable amer de la philosophie de l’art « ,

afin de se repérer idéalement en ce champ infiniment riche, toujours ouvert, et un peu complexe, de l’Esthétique philosophique :

En effet, cher Bernard,

 
la recension que réalise pour Art Press Jérôme Duwa sait excellemment dégager l’essentiel de ton très riche travail,
et en l’insérant brillamment, et fort utilement pour le lecteur, dans le cadre des philosophies classiques de l’art (Hegel pour commencer…).
 
Et ce n’est pas là une mince réussite, étant donné l’extraordinaire précision du détail extrêmement ample et varié, très original, des justissimes analyses que tu as su mener ;
même si tes propres synthèses de fin de chapitre sont déjà, chaque fois, précieusement lumineuses pour le lecteur, l’aidant en son orientation dans la très grande diversité des champs (et œuvres particulières, à l’occasion) très minutieusement explorés…
 
Avec la très claire mise en évidence de ton concept effectivement crucial de « degrès d’artisticité » 
 
Le paradoxe de l’art, de tout art, venant de sa très audacieuse (voire quasi diabolique) « création », mais qui n’est, bien sûr, jamais complètement « ex nihilo »,
car toujours à partir de quelque chose de déjà là, un « matériau », oui, de départ, de base si l’on veut, et assez souvent immatériel, qui donne à l’ « artiste » l’impulsion « inspiratrice – respiratrice » presque folle (à couper le souffle et lui donner d’autres rythmes que ceux qu’il avait pris jusqu’alors), de le travailler, ce « matériau » -là, le re-travailler, le reprendre, le battre et rebattre, le combattre, au moins le défier, aller plus loin et au-delà de lui, plus ou moins contre, ou plus ou moins amoureusement, ou en dialogue, avec lui, aussi…
Et cela toujours en un contexte, hic et nunc, mais aussi en même temps au-delà, plus loin, ou à côté de lui, sur ses marges, et selon diverses intentions plus ou moins (et plutôt moins que plus : un art n’étant jamais réductible à une simple technique purement fonctionnelle et calculée-programmée) clairement maîtrisées ni en leur départ, ni en leur arrivée, ni en leur processus : c’est toujours une aventure quelque part, et à divers degrés risquée pour qui ose s’y lancer et s’y aventurer, à son corps défendant presque toujours, et donc avec courage …
 
Oui, le travail d’exploration des démarches essentielles et fondamentales, cruciales, de l’art que tu as réalisé là, est proprement magistral tant en son ampleur qu’en sa parfaite justesse…
 
Donc bravo à cette lucide et très claire recension de Jérôme Duwa, qui sait en effet aller à l’essentiel, et situe ce superbe travail en son contexte et surtout en sa très féconde portée philosophiques…
 
Un travail à urgemment et très largement faire connaître !
 
Francis 
 
P. s. :
je compte proposer ton livre lors de la réunion à venir du bureau de notre Société de Philosophie de Bordeaux
pour le programme des 4 conférences (retransmises en vidéo) à choisir, de notre prochaine saison 2024 – 2025, à la Station Ausone de la Librairie Mollat…
 
Cf ici la vidéo de mon entretien du 22 novembre 2022 avec Pascal Chabot  à partir de  son « Avoir le temps _ essai de chronosophie » (aux PUF)
et la vidéo de mon entretien du 9 janvier 2024 avec François Noudelmann à partir de  son « Les Enfants de Cadillac » (en Folio) ;
et chaque fois avec un aperçu panoramique sur l’ensemble de leur œuvre philosophique…
Et aussi la vidéo de mon entretien du 25 mars 2022 avec Karol Beffa à propos de son « L’Autre XXe siècle musical » (chez Buchet-Chastel).

Les matériaux de l’art

On compare souvent les arts du point de vue de leur forme, Bernard Sève fait le pari inverse : il les compare du point de vue des matériaux qu’ils mettent en œuvre. Rien n’est plus concret que les matériaux, rien n’est plus invisible _ c’est-à-dire invisibilisé par l’œuvre nouvelle. On voit le tableau sans penser aux pigments. Ces matériaux sont matériels (argile, bronze) ou immatériels (thème musical, scénario dramatique) ; tous commandent _ voilà : souterrainement _ une séquence conceptuelle rigoureuse : outils et techniques, pratiques corporelles, coopérations et collaborations, fragilités et restaurations, usages seconds.

Prenant en compte une centaine d’arts différents, le livre propose des rapprochements étonnants. Il ne se contente pas d’élargir considérablement les manières de comparer les arts, il propose une conceptualité neuve _ voilà. Ecartant la question classique « comment distinguer l’art du non-art ? », il développe la notion d’artisticité _ cruciale, fondamentale ; et comportant divers degrés… Ce concept beaucoup plus fécond repose sur l’idée qu’il n’y a pas de césure, mais une continuité entre art et non-art. L’art se décline par degrés _ voilà.

La conception que nous nous faisons couramment des arts et de la logique de leur développement historique en est profondément modifiée. Le foisonnement des pratiques artistiques n’est pas un problème, mais une condition _ même _ d’intelligibilité _ par le foisonnement fécond er proprement créatif, par hybridations, des imageances, pour reprendre ce concept que m’a inspiré l’amie Marie-José Mondzain … Comprendre cette diversité permet de s’approcher au plus près de ce qu’il peut y avoir d’artistique dans tout geste technique.

Un livre indispensable !!!

Ce lundi 19 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

La vidéo, à regarder et écouter avec « la troisième oreille », de l’entretien de Francis Lippa avec François Noudelmann, à propos de son récit familial « Les Enfants de Cadillac », relié à un aperçu du parcours de ses originaux et singuliers essais philosophiques : « Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes, au piano » (en 2008), « Les Airs de famille . Une philosophie des affinités » (en 2012), « Le génie du mensonge _ les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ? » (en 2015), « Penser avec les oreilles » (en 2019), « Un tout autre Sartre » (en 2020)…

10jan

Voici la fluide et très vivante vidéo (d’une durée de 61′) de l’entretien passionnant d’hier soir mardi 9 novembre 2024 de Francis Lippa, vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux, avec François Noudelmann, en poste à la Maison française de la New-York University,  qui s’est tenu à la Station Ausone de la Librairie Mollat, soit la seconde conférence de la saison 2023-2024 de la Société de Philosophie de Bordeaux _ à laquelle le public, nombreux et très attentif, a réservé un accueil particulièrement chaleureux _,

à propos du passionnant récit familial _ consacré par François Noudelmann à ce quu’il a pu reconstituer du parcours de vie de son grand-père Chaïm Noudelmann (1891 – 1941) ainsi qu’à celui de son père Albert Noudelmann (1916 – 1998), tous deux survivants meurtris des deux Guerres mondiales… _ « Les Enfants de Cadillac« ,

relié à quelques uns de ses soubassements philosophiques dans le parcours de penser original et singulier de François Noudelmann :

« Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes, au piano » (Éditions Gallimard en 2008 ; et Folio n° 589 en 2014),

« Les Airs de famille . Une philosophie des affinités » (Éditions Gallimard en 2012),

« Le génie du mensonge _ les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ? » (Éditions Max Milo en 2015 ; et Presss-Pocket n° 16621 en 2017),

« Penser avec les oreilles » (Éditions Max Milo en 2019),

« Un tout autre Sartre » (Éditions Gallimard en 2020)…

À regarder et écouter _ et méditer _ avec « la troisième oreille« …

Ce mercredi 10 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur l’idiorythmie esquissée en l’article inaugural de ce blog « En cherchant bien », « le Carnet d’un curieux », le 3 juillet 2008 + d’autres textes (et voix) à entendre en les lisant…

05jan

 

Venant de relire avec infiniment de joie 
et le « Penser avec les oreilles » et le« Un tout autre Sartre » de François Noudelmann,
et très sensible aux très fécondes pistes de penser qu’ouvrent
et la « troisième oreille » et l’« idiorythmie » qui irriguent ces textes,
je les relie à l’article de présentation et programmatique de mon blog « En cherchant bien », publié le 3 juillet 2008 (mais rédigé dès le 20 mai précédent), intitulé « le Carnet d’un curieux », 
et auquel voici un lien d’accès : «  »
 
J’y exposais à l’amie, Corinne Crabos, qui, au printemps 2008, m’avait proposé d’ouvrir un tel blog sur le site de la librairie Mollat,
le sens, la méthode (sans méthode, ouverte à mes seules fantaisies…), ainsi que quelques pistes que j’envisageais de donner à ce blog personnel de partage d’enthousiasmes…
 
On va pouvoir ainsi y constater la très jubilatoire proximité d’affinités avec les démarches assez atypiques, singulières et libres de François Noudelmann ;
et la raison pour laquelle j’ai désiré si vivement l’inviter, lui qui enseigne actuellement à New-York, à cet entretien-conférence de notre Société de Philosophie de Bordeaux, dont je suis vice-président, en la vaste Station Ausone, qui aura lieu mardi prochain 9 janvier à 18h,
à la fois à propos (et à partir) de son passionnant et très riche récit « Les Enfants de Cadillac »,
mais aussi sur l’ensemble de son tout aussi passionnant et très riche (et assez singulier, un peu atypique) parcours philosophique, 
car évidemment tout se tient…
 
Cf aussi ma contribution intitulée « Oasis versus désert » au « Dictionnaire amoureux de la Librairie Mollat » (paru en 2016), pages 173 à 177,
accessible en mon article «  » du 17 juin 2022.
 
Ainsi que mon texte « Pour célébrer la rencontre »
accessible en mon article «  » du 26 octobre 2016.
 
Ce texte étant lui-même l’ouverture d’un essai demeuré inédit, rédigé en 2007, « Cinéma de la rencontre : à la ferraraise _ ou un jeu de halo et focales sur fond de brouillard(s) : à la Antonioni »,
dans lequel j’analysais très méticuleusement en particulier l’admirable séquence ferraraise d’ouverture du film-testament d’Antonioni « Al di là delle nuvole » (paru en 1995), ainsi que les textes de « Ce Bowling sur le Tibre », d’Antonioni, en 1984, d’où cette sublime séquence ferraraise est tirée, et aussi les notes autobiographiques d’Antonioni concernant sa jeunesse à Ferrare, auxquels cette séquence très évidemment est liée…
Le comble étant que cet essai mien demeuré inédit, et auquel je tiens beaucoup, demeure pour le moment bien caché dans les piles de papiers de ma bibliothèque, et résiste jusqu’ici à mes efforts de redécouverte ! Une belle ironie du sort…
Cf là dessus notamment mon article «  » du 16 décembre dernier, 2023, dans lequel je mentionne « Les Airs de famille : une philosophie des affinités » de François Noudelmann, ainsi que le beau « Accueillir : venu(e)s d’un ventre ou d’un pays » de mon amie Marie-José Mondzain…
 
Et enfin mon mémoire de maîtrise, en 1968, portait sur la notion de « rythme » !
Je dois l’avoir conservé quelque part, mais j’ignore où !!!
 
Mes curiosités sont multiples, et entrecroisées…
Et mon blog me sert d’aide-mémoire, avec l’avantage de ne dépendre d’aucun éditeur…
 
En résumé, ces textes miens-ci sont accessibles sur mon blog « En cherchant bien » par ces liens-ci :
 
_  3 juillet 2008 : «  »

Bonnes lectures !
On y entendra certaines de mes voix grâce à la très subtile perspicace troisième oreille…
Ce vendredi 5 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Méditer maintenant la passionnante vidéo de l’entretien entre Christophe Bouton et Pierre Crétois, à la Station Ausone, le 7 février 2023, autour du très riche et considérablement perspicace « L’accélération de l’Histoire : des Lumières à l’Anthropocène » de Christophe Bouton…

08mar

La passionnante lecture que je viens d’achever de « L’accélération de l’Histoire : des Lumières à l’Anthropocène » de Christophe Bouton _ paru le 20 mai 2022 aux Éditions du Seuil, et dans la collection L’Ordre philosophique _

me fait particulièrement regretter le report de la rencontre qui était prévue ce soir, mercredi 8 février 2023, à la Station Ausone, avec le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein ;
mais aussi attendre beaucoup de ce qui pourra advenir lors de la nouvelle date _ le lundi 24 avril _ de ce très prometteur entretien reporté…
Cela m’est l’occasion de rappeler ceci,
plus que jamais d’actualité après ma lecture très fructueuse, maintenant, de ce superbe et très riche travail,

à propos, alors, de son précédent _ paru aux Éditions le Bord de l’eau le 12 avril 2013 _ « Le Temps de l’urgence » :
« Christophe Bouton _ homme tranquille, calme et riche de quiétude, au quotidien, dans la vie _ est un philosophe très probe, très précis, ordonné et très clair _ l’analyse de l’Histoire ainsi que celle du Temps constituent la focalisation principale de son œuvre de philosophe _ »…
Une impression réitérée déjà et amplement confirmée le 7 février dernier, à la Station Ausone, lors de la présentation, par Christophe, répondant aux pertinentes questions de Pierre Crétois, pour la troisième séance de la session 2022-2023 de notre chère Société de Philosophie de Bordeaux _ le 22 novembre 2022, pour la session inaugurale de cette session 2022-2023, je m’étais entretenu en cette même Station Ausone avec l’ami Pascal Chabot sur son « Avoir le temps _ essai de chronosophie« , paru aux PUF… _, de ce « L’accélération de l’histoire »,
et qu’amplifie encore considérablement la lecture que je viens de faire de ce très perspicace et très pertinent récent livre…
Et je m’apprête maintenant à regarder avec une attention redoublée par ma toute fraîche lecture des 380 pages de ce « L’accélération de l’Histoire », 
cette vidéo (de 66′) de l’entretien du 7 février dernier, désormais mise en ligne, et qui m’avait si fort impressionné déjà par tout ce qu’ouvrait d’aperçus lumineux la richesse de ses analyses et son questionnement.
Avec des impressions bien enrichies, donc, par ma lecture attentive de ce travail particulièrement vaste et considérablement profond, animé de constantes très fines, très claires, et toujours très pertinentes questions et efficaces interrogations toujours précises et ouvertes ;
auxquelles il me faudra nécessairement, et forcément, revenir précisément…
Et ce n’est pas pour rien que Christophe a intitulé sa Conclusion, aux pages 365 à 373, « Polychronie » ;
de même qu’un Post-scriptum, aux pages 375 à 380, intitulé à l’interrogatif « La Grande Décélération ?« , se demande « si cette crise _ du Covid-19 _ a préparé le terrain à l’idée d’une « Grande Décélération », prenant le contrepied de la « Grande Accélération » de l’Anthropocène« … ;
avec cette ultime phrase, page 380 : « La question de l’accélération de l’histoire est plus que jamais une question politique, mais encore faut-il l’admettre et se décider _ « Sapere aude ! » _ à y faire face« …
À suivre, donc…
Ce mercredi 8 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
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