Archives du mois de novembre 2021

Suite (II) de l’ aperçu sur quelques domiciliations, à Ciboure, de membres de la vaste famille des Larrea, apparentés à des Delouart, des Goyenague et des Passicot, cousins cibouriens de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel…

18nov

Je poursuis donc, ce jeudi matin 18 novembre 2021,

la suite de mon « aperçu sur quelques domiciliations, à Ciboure, de membres de la vaste famille des Larrea, apparentés à des Delouart, des Goyenague et des Passicot, cousins cibouriens de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel« ,

qui a été interrompue par deux précisions _ d’une part un retour à des données oubliées par moi, concernant Marie Doyenague, née à Ciboure (dans la maison n° 117 du quartier de Pocalette) le 25 juillet 1827 ; ainsi que, d’autre part, la découverte inédite pour moi de l’existence de Nicolassa Goyenague, née à Ciboure (dans la maison n° 97 de la rue de Pocalette) le 19 juin 1829 _

concernant deux sœurs de Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, Bordagain, maison Callebaita (maison° 38), 22 novembre 1826),

au sein de la fratrie, désormais de 5 enfants Goyenague,

soient Simon _ Ciboure, rue Pocalette, maison n° 117, 29 novembre 1821 – Ciboure, rue du Quai, maison n° 6, 18 avril 1890 _Jacques _ Ciboure, probablement rue Pocalette, maison n° 117, 16 octobre 1823 – Ciboure, Bordagain, maison Callebaita (n° 38), 22 novembre 1886 _Marie _ Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 117, 28 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898… _Nicolassa _ Ciboure, rue de Pocalette, maison n° 97, 19 juin 1829 – ?, ?et Bertrand _ Ciboure, rue Pocalette, maison n° 117, 6 mars 1832 – ? , ? _),

issus du couple de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, quartier de Pocalette, maison Petimentenia, n° 153, 20 novembre 1859 ) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, rue de Pocalette, maison n° 6, 15 décembre 1872)…

Je reprends donc ma revue des domiciliations

qui concernent plus précisément, cette fois, le couple formé par Catherine Larrea, née à Ciboure le 9 octobre 1832, rue Bordagain, maison n°17, et son époux, Jacques Goyenague à Ciboure, vraisemblablement rue Pocalette, maison n° 117, le 16 octobre 1823,

et qui se sont mariés à Ciboure le 23 avril 1856 ;

et je relève que, à cette date du 23 avril 1856, l’acte d’état-civil de ce mariage indique que

l’époux, Jacques Goyenague _ dont vit encore la mère, veuve de Michel Goyenague, Marie Delouart (elle est alors âgée de 72 ans)… _, est domicilié quartier de Pocalette, maison Dolharenia, n° 144 ;

et que l’épousée, Catherine Larrea _ dont vit encore, à cette date du 23 avril 1853, la mère, Silvestre Chourito, veuve de Martin Larrea (disparu en mer, en rade de Socoa, la nuit du 3 au 4 avril 1841 : ce Martin Larrea, le 8 novembre 1802, était fils de Martin Larrea et Dominique Oleguy) ; Silvestre Chourito (fille de François Churito et Nicolacha Anciberro) est alors âgée de 52 ans ; et Martin Larrea et Silvestre Churito s’étaient mariés à Ciboure le 25 février 1829 ; Silvestre Chourito, veuve Larrea, décèdera à Ciboure, maison Calebaita, quartier Achotareta le 14 juin 1880… _, est domiciliée quartier de Bordagain, maison Calebaita n° 38

Or il se trouve que cette maison Calebaita n° 38 du quartier de Bordagain _ ou Achotareta _ va constituer désormais, à dater de ce 23 avril 1853, le domicile de la famille de Jacques Goyenague et son épouse Catherine Larrea.

Y naitront ainsi 6 de leurs 7 enfants Goyenague :

Marie, le 16 avril 1857 ; Simon, le 18 juin 1860 _ mais Jean-Baptiste naît, lui, le 31 juillet 1862, au quartier de Pocalette, maison Sopitania, n° 158 _ ; Nicolasse, le 11 juillet 1864 ; Gracieuse, le 14 juillet 1866 ; Josèphe, le 12 juin 1868 ; et enfin Alexandrine-Elisabeth-Sabine, le 5 juin 1872.

De même que décèderont en cette maison Calebaita n° 38 du quartier d’Achotareta-Bordagain, 4 de ces 7 enfants Goyenague :

Marie, à l’âge de 4 ans, le 18 décembre 1861 ; Josèphe, à l’âge de 2 ans, le 2 mai 1870 ; Alexandrine, à l’âge de un mois et demi, le 5 juin 1872 ; et Simon, à l’âge de 13 ans, le 14 janvier 1874.

Et y décèderont aussi le père et la mère de cette famille Goyenague :

Jacques Goyenague y décèdera, à l’âge de 63 ans, le 22 novembre 1886 ;

et son épouse Catherine Larrea, y décèdera à son tour, à l’âge de 63 ans, elle aussi, le 8 novembre 1895 ;

elle dont la mère, Silvestre Chourito, veuve de Martin Larrea, était décédée, elle aussi, en cette maison Calebaita, du quartier Achotareta, à Bordagain

Demain,

 

je me pencherai sur la famille de Marie Goyenague (Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 117, 28 juillet 1827 – Buenos-Aires, après 1898),

la sœur de Simon, de Jacques, mais aussi de Nicolasse et de Bertrand Goyenague ;

épouse, à Ciboure, le 17 juillet 1850, de Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos-Aires, 22 octobre 1888) ;

et mère de 11 enfants Passicot…

À suivre, donc…

Ce jeudi 18 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En forme de parenthèse, au réveil ce matin, l’enchanteresse pudeur délicatissime du piano de Maurice Ravel par Clément Lefebvre…

18nov

L’article d’hier intitulé « Ravel danse« 

que le toujours sagace Jean-Charles Hoffelé consacre au CD Ravel (le CD Evidence EVCD 083) de ce magicien justissime qu’est le pianiste Clément Lefebvre

_ cf mon article du 9 juin 2018 : _,

me donne l’idée de rechercher sur le web quelque podcast

de ce nouvel enregistrement…

Et voici que, comme miraculeusement,  je tombe sur cette merveille-cidélicatissime,

d’une durée de 66′,

à écouter et ré-écouter pour notre plus parfait enchantement…

Voici donc ce que, hier, Jean-Charles Hoffelé disait de cette interprétation du piano de Ravel par Clément Lefebvre,

une magique expression de la pudeur, aux antipodes des hystéries expressionnistes, du parfait génie musical _ si parfaitement français… _ de Maurice Ravel :

RAVEL DANSE

Quitte à pénétrer dans le mystère _ oui : d’une intensité légérissime… _ du piano de Ravel, Clément Lefebvre choisit l’entrée de la danse _ voilà… _ : même la Sonatine a son Menuet qu’il joue quasi en le chantant, troubadour à la fois émerveillé et nostalgique _ voilà qui est parfaitement exprimé. Les gris colorés _ un justissime oxymore _ du Modéré n’auront pas été moins émouvants _ oui _ sous des doigts aussi poétiques _ oui ! _, qui évoqueront, tout au long de ce disque au cours duquel on retient son souffle _ voilà, afin d’être le plus parfaitement en situation de percevoir les moindres subtilissimes nuances de ce chant si délicatement dansé… _, la sensualité _ oui, secrète… _ comme le deuil _ oui _, avec cette touche de pudeur _ oui _ qui est un des secrets _ mais oui ! _ de l’auteur de L’Enfant et les sortilèges.

Valses nobles plus interrogatives _ et rêveuses _ que brillantes (et dansées en doigts légers, avec des éclats de lumière _ toutes ces notations sont très justes… _), avec pour l’ultime ce retour des thèmes comme autant de fantômes _  oui : d’un romantisme aux antipodes d’un romantisme exacerbé… _ où il se souvient du ballet un peu fantasque _ oui : Ravel est un visionnaire cousin du classisisme toujours contenu de Chopin… _ qu’y évoquait Vlado Perlemuter, Pavane au tempo parfait qui en avive encore la touche élégiaque _ oui _, Menuet antique alerte, heureux, juste ombré comme il faut _ à la Watteau _ , et celui sur le nom de Haydn, touchant juste dans sa nostalgie souriante et pourtant mystérieuse _ à la François Couperin _, entendez l’assombrissement qu’enveloppe de sfumato un jeu de pédale savant ; quel dommage de ne pas y avoir ajouté en coda le petit Prélude qui contient la même nuance d’émotion.

Tout cela conduit à un Tombeau de Couperin ailé, volubile _ oui _, où le clavier ne pèse rien mais où tout chante _ oui _ comme du Mozart, la Forlane, le Menuet et ses regrets, et jusqu’aux feux d’artifice d’une Toccata où s’invite le souvenir de Mouvement de Claude Debussy.

Mais j’y pense !, ce piano lumineux et tendre _ voilà… _, capable de mystère et de sombre aussi _ mais oui _, irait comme un gant à l’auteur des Images. Demain peut-être, mais en attendant perdez-vous _ oui _ dans ce Ravel touché par la grâce et l’émotion _ oui…

LE DISQUE DU JOUR

Maurice Ravel (1875-1937)


Sonatine, M. 40
Menuet sur le nom de Haydn, M. 58
Valses nobles et sentimentales, M. 61
Menuet antique, M. 7
Pavane pour une infante défunte, M. 19
Le tombeau de Couperin,
M. 68

Clément Lefebvre, piano

Un album du label Evidence EVCD083

Photo à la une : le pianiste Clément Lefebvre – Photo : © Jean-Baptiste-Millot

Soit une forme d’enchanteresse récréation musicale, en quelque sorte apéritive pour la journée qui s’ouvre,

au milieu de la poursuite de mes recherches ravéliennes cibouriennes…

Ce jeudi matin 18 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite (I) de l’ aperçu sur quelques domiciliations, à Ciboure, de membres de la vaste famille des Larrea, apparentés à des Delouart, des Goyenague et des Passicot, cousins cibouriens de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel…

17nov

Ce mercredi 17 novembre,

je poursuis donc l’aperçu commencé hier _ cf mon article :  ;

qui lui-même fait suite à l’article du lundi 15 novembre :  … _

des domiciliations de certains membres de la vaste famille cibourienne des Larrea,

apparentés, par mariage, aux Delouart, Goyenague, Etchepare,

mais aussi à des Passicot ;

qui font partie des cousinages cibouriens de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840, quartier de Pocalettte, Bourbouillonbaita, n° 118 – Paris, 5 janvier 1917)

et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, rue du Quai, n° 12 – Paris, 28 décembre 1937).

Je reprends donc les domiciliations qui concernent plus précisément, cette fois,

Catherine Larrea, née à Ciboure le 9 octobre 1832, rue Bordagain, maison n°17ainsi que de son époux, Jacques Goyenague _ à Ciboure, le 16 octobre 1823 (sans mention du domicile de la naissance, mais assez vraisemblablement le même que celui des naissances de certains d’autres enfants de Michel Goyenague (sic), né à Ciboure le 11 janvier 1790 et décédé à Ciboure le 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872), c’est-dire Simon Goyenague, le 21 novembre 1821, rue Pocalette, maison n° 117 ; et Bertrand Goyenague, le 6 mars 1832, lui aussi rue Pocalette, maison n° 117) ;

cependant, je dois ajouter ici que Marie D’Oyenhart, nommée ainsi dans l’acte d’état civil de son mariage avec Martin Passicot, en date du 17 juillet 1850, à Ciboure (elle est dite être domicilée alors Pocalette, maison Miquelenia n° 183), est effectivement mentionnnée être fille de feu Michel D’Oyhenart (décédé à Ciboure le 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (alors âgée de 59 ans) ; ainsi que née le 28 juillet 1827, au quartier de Pocalette, maison n° 117, elle aussi… ;

alors que Nicolassa Doyhenard, nommée ainsi dans l’acte d’état-civil de sa naissance, à Ciboure, le 19 juin 1829, et effectivement fille, elle aussi, de Michel Doyhenard (sic) et son épouse Marie Delouart, alors âgée de 44 ans, est née, elle, à Pocalette, mais maison n° 97… Serait-ce là une erreur de graphie du rédacteur de cet acte d’état-civil ?…

Ces deux filiations de Michel Goyenague et son épouse Marie Delouart,

constituent, pour la seconde (Nicolassa), une découverte d’aujourd’hui ;

et pour la première (Marie, future épouse de Martin Passicot) un approfondissement de ce que j’avais précédemment découvert _ cf sur ce point, mon article du 28 mai 2019 :  … _ au fil de mes recherches, concernant la descendance nombreuse _ de 11 enfants Passicot… _ de ce couple Martin Passicot – Marie Goyenague : en Argentine…

Jacques Goyenague et Catherine Larrea, je reviens à eux, se sont mariés à Ciboure le 23 avril 1856 ;

et Jacques Goyenague, à la date de ce mariage, était dit être domicilié quartier Pocalette, maison Dolhorénia _ soit trois maisons seulement en aval de la maison San Estebania…

Jacques Goyenague et Catherine Larrea ont eu plusieurs enfants Goyenague :

je m’y attacherai donc demain…

Encore à suivre, par conséquent…

Ce mercredi 17 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis un aperçu sur quelques domiciliations, à Ciboure, de membres de la vaste famille des Larrea, apparentés à des Delouart et à des Goyenague…

16nov

En forme de transition vers une amorce d’inventaire de domiciles, à Ciboure, de certains membres de la famille Etchepare apparentés à des Delouart _ de la famille cibourienne de Marie Delouart (1840 – 1917) et Maurice Ravel (1875 – 1937)… _,

je commencerai par un premier regard un peu rapide sur quelques domiciliations, à Ciboure, de certains membres de la vaste famille cibourienne des Larrea, qui sont apparentés, par mariage, à certains des Delouart et certains des Goyenague…

Deux membres importants de cette vaste famille cibourienne des Larrea, et qui sont épouses

la première, le 30 avril 1823, d’un Delouart,

en l’occurrence Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872), fils de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 27 février 1845),

et l’autre, le 23 avril 1856, d’un Goyenague,

en l’occurrence Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886), fils de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

sont,

d’abord, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844),

fille de Jean Larrea (Ciboure, 6 octobre 1772 – Ciboure, ? ) et son épouse Marie Mignagoren (Ciboure, 30 octobre 1767 – Ciboure, 22 février 1837) _ ils se sont mariés à Ciboure le 19 février 1797 ; et ont eu 6 enfants Larrea :

1) Martin, le 9 juillet 1797, rue de Pocalette, maison Pilarbaita ; 2) Marguerite, née le 18 décembre 1798, Pocalette, maison n°  31 ; 3) Martin, le 19 août 1800, et qui décèdera à l’âge de 15 mois le 1er novembre 1801,  ; 4) Pierre, le 11 décembre 1802 ; 5) Martin, le 23 septembre 1806, quartier Pocalette section B, maison n° 163, et qui décèdera en mer, sur le paquebot Bordelais n° 4, le 23 septembre 1827, à l’âge de 21 ans ; et 6) Jean Larrea, le 14 janvier 1808, quartier de Pocalette, section B, maison n° 163  _,

épouse de Jean Delouart ;

puis, Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832 – Ciboure, 9 septembre 1895), épouse de Jacques Goyenague.

Penchons-nous d’un peu près sur ce que nous pourrons constater des diverses domiciliations, au cours de l’existence de chacune d’elles _ 18 décembre 1798 – 30 septembre 1844 ; et 9 octobre 1832 – 3à septembre 1895 _,

de ces deux membres de la vaste famille Larrea de Ciboure, mariées la première à un Delouart, et la seconde à un Goyenague.

D’abord,

Marguerite Larrea, est née à Ciboure le 18 décembre 1798, rue de Pocalette, maison n° 31.

Elle a épousé Jean Delouart le 30 avril 1823.

Le couple de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea a eu 7 enfants :

1) Jacques Delouart, à Ciboure le 12 novembre 1823, rue Pocalette, maison n° 163 _ j’ignore la date et le lieu du décès de ce Jacques Delouart, non répertoriés dans les actes d’état-civil accessibles de Ciboure… 

2) Sabine Delouart, née à Ciboure le 24 juin 1825, rue de Pocalette, maison n° 133 _ Sabine Delouart épousera à Ciboure le 12 août 1852 Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824 – en mer, 9 mars 1868) ; le couple aura 3 enfants Cerciat, qui ont une nombreuse descendance… ; j’ignore la date et le lieu du décès de cette Sabine Delouart, épouse et veuve Cerciat…

3) Marie Delouart, née à Ciboure le 30 juin 1827, quartier de Pocalette, maison n° 133 _ Marie Delouart épousera à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 18 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872) ; il semble que ce couple n’a pas eu d’enfant…

4) Pierre Delouart, à Ciboure le 26 décembre 1830, rue de Pocalette, maison n° 139. Le petit Pierre Delouart décèdera, à l’âge de 18 jours, le 11 janvier 1831, rue Pocalette, maison n° 147.

5) et 6) Jean et Jean-Savin Delouart, jumeaux, nés, Jean, puis Jean-Savin, à une demi-heure d’écart, à Ciboure le 3 juin 1833, rue Pocalette, maison n° 139. Le petit Jean-Savin décèdera, à l’âge de 47 jours, le 22 juillet 1833, rue Pocalette, maison n° 139 _ quant au jumeau Jean Delouart, il épousera à Ciboure le 13 novembre 1861, la sœur cadette de son beau-frère Guilhen Etchepare :  Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897) ; leur couple aura 2 filles, Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866, quartier de Pocalette, maison n° 161 – Ciboure, 18 novembre 1870, rue Pocalette, maison n° 48) et Sabine Delouart (née à Ciboure le 24 juin 1870, quartier Pocalette, maison n°48)…

et enfin 7) Marianne Delouart, née à Ciboure le 20 février 1838, quartier de Pocalette, maison n° 159 _ j’ignore la date et le lieu de son décès.

Ensuite,

pour ce qui concerne les diverses domiciliations de Catherine Larrea, née à Ciboure le 9 octobre 1832, rue Bordagain, maison n°17ainsi que de son époux, Jacques Goyenague _ ils se sont mariés à Ciboure le 23 avril 1856 _, et de leurs enfants Goyenague,

c’est demain mercredi 17 novembre que je poursuivrai cet aperçu des domiciliations à Ciboure de membres de la vaste famille des Larrea de Ciboure apparentés aux Delouart, Goyenague, et Passicot, de la famille de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, … 

À suivre, donc…

Ce mardi 16 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recension de domiciles, à Ciboure, de divers membres de la famille Goyenague, apparentés aux Delouart : de Michel Goyenague (1790 – 1849), époux de Marie Delouart n° 3 (1786 – 1872), à son petit-fils Paul Goyenague (1854 – 1929), époux de sa cousine Nicolasse Goyenague (1864 – 1945)…

15nov

J’ai consacré l’essentiel de ce lundi 15 novembre 2021,

à la recension _ et suivant la chronologie des événements familiaux : naissances, mariages et décès… _ de logements où ont été domiciliés, ou bien ont été propriétaires, à Ciboure, divers membres de la famille Goyenague,

depuis Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) _ fils de Simon Goyenague (décédé à l’âge de 45 ans le 12 novembre 1800) et son épouse Catherine Dargaignaratz (décédée le 27 février 1814, à l’âge de 63 ans : en son domicile de la rue Pocalette, n° 142) _, et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

jusqu’à Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1829), époux de sa cousine _ fille de son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886) et son épouse Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832 – Ciboure, 9 novembre 1895) _ Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945 )…

À la naissance de leur fils Simon, le 29 novembre 1821, Michel Goyenague et son épouse Marie Delouart sont domiciliés à Ciboure rue Pocalette au n° 19 ; ils y demeurent toujours à la naissance de leur fils Bertrand, le 6 mars 1832.

Et à son décès, le 20 novembre 1849, Michel Goyenague est dit domicilié à la maison Petimentenia, n° 153, quartier de Pocalette.

Simon Goyenague, né le 29 novembre 1821 au n° 19 de la rue Pocalette, est dit domicilié à la maison Maloënia, dans le quartier de Pocalette, le jour de son mariage, le 15 novembre 1853 avec Josèphe Joachine Albistur.

Le fils aîné de Simon Goyenague et son épouse Josèphe Joachine Albistur, Pierre Paul Bernard Goyenague, naît, lui, le 19 août 1854 dans la maison Ganichicarrenia, au n° 139 du quartier de la Place.

Et lors de son mariage, le 23 avril 1856, à Ciboure, avec Catherine Larrea, le frère de Simon, Jacques Goyenague _ qui était né le 16 octobre 1823, mais la maison de sa naissance n’était pas indiquée, cette fois-là, dans l’acte d’état-civil… _ est dit domicilié, lui, maison Dolhorenia, quartier de Pocalette n° 144.

Ensuite, à leur naissance, tous les enfants de Jacques Goyenague et son épouse Catherine Larrea,  soient Marie (le 16 avril 1857), Simon (le 18 juin 1860), Nicolasse (le 11 juillet 1864), Gracieuse (le 14 juillet 1866), Josèphe (le 12 juin 1868) et Alexandrine-Elisabeth-Sabine (le 5 juin 1872), naissent dans le quartier de Bordagain, dans la maison Calebaita, au n° 158 ; à l’exception, toutefois, de Jean-Baptiste, qui naît, lui, le 31 juillet 1862, à la maison Sopitenia, au n° 158 du quartier de Pocalette.

En cette même maison Calebaita, n° 38, du quartier de Bordagain, et de cette famille de Jacques Goyenague,

décèderont les enfants Marie (le 18 décembre 1861), Josèphe (le 2 mai 1870), Alexandrine (le 19 juillet 1872) et Simon Goyenaue (le 14 janvier 1874) ;

ainsi que Jacques Goyenague lui-même, âgé de 63 ans, le 22 novembre 1886 ; puis sa veuve, Catherine Larrea, âgée de 63 ans, le 8 novembre 1895 _ fille de Martin Larrea et son épouse Silvestre Chourito, Catherine Larrea était née le 9 octobre 1832, dans la maison n° 17, du quartier de Bordagain.

J’ajoute au passage, que, alors que c’est le 8 novembre 1895 qu’est décédée Catherine Larrea, la veuve de Jacques Goyenague _ et fille de Martin Larrea et son épouse Silvestre Chourito _c’est en 1892, dans un jardin appartenant à Paul Larrea, qu’a été édifiée la maison Larrea, situé au n° 63 de l’actuel Quai Maurice Ravel…

Alors que la maison voisine de l’actuel n°61, la maison Sopitenia, a appartenu, elle, à un Jean-Baptiste Larrea _ probablement le frère (né le 9 janvier 1836, lui aussi maison n° 117 (Callebaita) du quartier de Bordagain, issu des mêmes Martin Larrea et Silvestre Chourito) de Catherine Larrea, l’épouse de Jacques Goyenague… _ ; et que, en 1923, après le décès de Melle Larrea _ sans plus de précisions, à la page 37 du numéro 94 de la revue Jakintza… _, l’abbé Vincent Recalde acheta cette maison Sopitenia, celle-là même où était né, le 31 juillet 1862, le petit Jean-Baptiste Goyenague, fils de Jacques Goyenague et son épouse Catherine Larrea…

Fin de l’incise Larrea.

Le 18 avril 1890, c’est le frère aîné de Jacques Goyenague, Simon Goyenague, qui était né le 29 novembre 1821 dans la maison n° 117 de la rue Pocalette

qui décède, à l’âge de 68 ans, dans la maison « Kustorronea«  du n° 6 de la rue du Quai à Ciboure _ cette maison qu’il avait achetée le 20 mars 1864 à Jean Larralde, cordonnier à Saint-Jean-de-Luz.

Et le 20 août suivant, le fils de Simon Goyenague, Pierre Paul Bernard Goyenague _ qui a hérité de son père décédé le 18 avril précédent, de cette maison du n° 6 de la rue du Quai (et n° 6 de la rue Pocalette) _, épouse sa cousine _ fille de son oncle Jacques Goyenague _ Nicolasse Goyenague.

Il ne semble pas, en l’état présent du moins de mes connaissances, que Paul Goyenague et son épouse Nicolasse _ ceux-là même que dans sa lettre à Marie Gaudin du 22 juin 1911 Maurice Ravel nomme « ses parents«  cibouriens « les Goyenague« , qu’il prie son amie luzienne de bien vouloir leur demander s’ils accepteraient de le loger ainsi que sa mère les trois mois d’été qui viennent à partir du 15 juillet… _ aient eu des enfants ;

Paul Goyenague est décédé à Ciboure le 6 mars 1929, et son épouse Nicolasse, le 1er juin 1945, à Ciboure. 

Après eux,

les propriétaires de la maison du n° 6 de la rue du Quai, qui se sont succédé, ont été _ sans plus de précision de date, ni d’identité des personnes de la part des rédacteurs du numéro 94 de la revue Jakintza _, des Dasconaguerre, Petit de Meurville, Elissalde et Marichalar…

Il me faut ajouter que c’est à la maison du n° 6 de la rue Pocalette (dont la façade principale est au n° 6 de la rue du Quai) que décède le 15 décembre 1872, la veuve de Michel Goyenague _ décédé, lui, le 20 novembre 1849 dans la maison Petimentenia du n° 153 du quartier Pocalette _, Marie Delouart _ née le le 17 août 1786 _, au domicile de son fils aîné Simon Goyenague, devenu propriétaire de cette maison le 20 mars 1864…

Ce lundi 15 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Post-scriptum,

en date du mercredi 17 novembre 2021 :

En travaillant, deux jours plus tard, soit mercredi 17 novembre, sur les domiciliations de  la famille de Catherine Larrea et de son époux Jacques Goyenague,

et déçu de ne pas découvrir, sur l’acte d’état-civil de naissance de celui-ci, le domicile dans lequel Jacques Goyenague est né, le 16 octobre 1823 _ probablement dans la maison n° 117 de la rue de Pocalette _,

j’ai été amené à reprendre et passer en revue, afin de les comparer, les diverses domiciliations  de naissance de ses frères et sœurs, les divers enfants de Michel Goyenague et son épouse Marie Delouart.

Et c’est alors que,

d’une part, j’avais tout à fait « oublié » de (re-)prendre en compte la naissance, le 27 juillet 1827, de la petite Marie Goyenague, pour la bonne raison, que dans l’acte d’état-civil de son mariage, le 17 juillet 1850, avec Martin Passicot, la nouvelle épouse est mentionnée sous le nom de « Marie D’Oyenhart » _ domiciliée à Ciboure « habitant le quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183«  _, et son père, Michel, sous celui de « feu Michel D’Oyenhart, décédé dans cette commune (de Ciboure) le vingt novembre 1849« , alors que sa mère, Marie Delouart, est, elle, correctement mentionnée comme « âgée de cinquante neuf  ans » _ ce qui correspond à l’âge effectif de celle-ci, à cette date du 17 juillet 1850, puisque Marie Delouart est bien née, à Ciboure, le 17 août 1786… Ce qui m’a permis de rechercher et retrouver vite l’acte d’état civil de la naissance de cette « Marie d’Oyenhart« , en date du 27 juillet 1827, à Ciboure, au quartier de Pocalette, dans la maison n° 117 ;

et, d’autre part, j’ai complément découvert, cette fois, l’existence _ que j’avais ignorée jusqu’ici _ d’une autre enfant du couple formé par Michel Goyenague et Marie Delouart : « Nicolasse Doyhenard« , d’après l’orthographe de l’acte d’état-civil de naissance de celle-ci, en date du 19 juin 1829, accompagnée de la mention de son père « Michel Doyhenard, marin, absent sur mer » ainsi, bien sûr, que de sa mère : « Marie Delouart, âgée de 44 ans », « accouchée aujourd’hui à neuf heures du matin dans la maison n° 37, rue de Pocalette« 

Soient trois bienvenus compléments de domiciliation de membres de la famille Goyenague-Delouart,

dans le quartier (et la rue) de Pocalette :

« maison n° 117″, le 27 juillet 1827, pour Marie Goyenague et « maison n° 37« , le 19 juin 1829, pour Nicolassa Goyenague, les jours de leur naissance à Ciboure ;

et « maison Miquelenia, n° 183″, le 17 juillet 1850, pour Marie Goyenague, le jour de son mariage avec Martin Passicot.

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur