Posts Tagged ‘Benjamin Britten

Ré-écouter « un disque de référence absolu » : le CD « Britten – Serenade – Les Illuminations – Nocturne » par Peter Pears…

10juil

En découvrant hier soir 9 juillet l’article « Après Colmar » de Jean-Pierre Rousseau sur son impressionnant blog,

j’ai un peu trop rpidement interprété son allusion à un disque (comportant la « Sérénade » et « Les Illuminations » de Benjamin Britten) qu’il qualifiait de « disque de référence absolu » _ mazettte ! rien moins… _

comme se rapportant au CD London 436 395-2 « Britten – Serenade – Les Illuminations – Nocturne » par Peter Pears, Barry Tuckwell, le London Symphony Orchestra, l’English Chamber Orchestra, sous la direction de Benjamin Britten lui-même _ enregistré en septembre 1959 pour le « Nocturne » et décembre 1963 pour « Les Illuminations » et la « Sérénade«  _ que j’ai, pour mon ravissement au comble de l’admiration, immédiatement mis-remis sur ma platine…

Quelle merveilles, et d’œuvres ! et d’interprétation !

Alors que le CD auquel Jean-Pierre Rousseau, lui, renvoyait (et donnait aussi à écouter en podcasts sur son blog) était, me suis-je un peu plus tard aperçu, un tout autre CD, comportant bien, en effet, « Les Illuminations » Op. 18, de 1939, et la « Sérénade » Op. 31, de 1943, mais, en place du « Nocturne » Op. 60, de 1958, les « Quatre chansons françaises« , composées en 1928 _ Britten avait alors tout juste quatorze ans... _ :

le CD Chandos « Britten – Les Illuminations – Quatre Chansons Françaises, Serenade for Tenor, Horn & Strings » _ enregistré en 1989 ; écouter ici ! _, par Felicity Lott, Anthony Rolfe-Johnson, Michael Thomson, le Royal Scottish National Orchestra, sous la direction de Bryden ThompBryden son ;

soit un CD qui ne figure pas dans ma discothèque personnelle, mais aux podcasts duquel on peut heureusement accéder par youtube :

par exemple pour les « Quatre chansons françaises » : « Nuit de juin« , « Sagesse« , « L’Enfance« , et « Chanson d’automne« …

Cependant, en comparant les interprétations,

ce sont bien celles de Peter Pears, plutôt que celles de Felicity Lott, qui me paraissent constituer, ici du moins, pour ces œuvres de Britten, une « référence absolue » dans la discographie…

Sinon, j’apprécie aussi beaucoup dans ce même répertoire des « Songs » de Britten, l’art impeccable de Ian Bostrige :

_ dans le CD EMI Classics 56534 « Britten – Our Hunting Fathers – Quatre chansons françaises – Folksongs – Sinfonietta« , avec Daniel Harding dirigeant le Britten Sinfonia _ enregistré à Londres au mois d’août 1997 _ ;

_ et dans le CD EMI Classics 58049 « Britten – Serenade for Tenor, Horn and Strings – Les Illuminations – Nocturne« , avec Radek Baborák, cor, et le Berliner Philharmoniker sous la direction de Simon Rattle  _ enregistré à Berlin au mois d’avril 2005.

Ce mercredi 10 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Au hasard des soldes (suite) : une oreille à BenjamIn Britten, Lennox Berkeley et Francis Poulenc, avec le délicieux CD « French Connections » de John-Mark Ainsley, ténor, et Malcolm Martineau, au piano, en 2013…

05juil

Et ce jour, découverte, au malicieux hasard du jeu des soldes, du très réussi, et même passionnant, CD  »French Connections« , le CD Linn Records GKD 477 _ enregistré à Kilberry (Argyll), du 18 au 21 février 2013 _ par le ténor _ francophile _ John-Mark Ainsley (Crewe, 9 juilzt 1963) et le pianiste Malcolm Martineau (Edimbourg, 3 juillet 1960),

avec un très joli programme de Mélodies de Lennox Berkeley (Boars’Hill, 12 mai 1903 – Londres, 26 décembre 1989), Francis Poulenc (Paris 8e, 7 janvier 1899 – Paris 6e, 30 janvier 1963), Benjamin Britten (Lowestoft, 22 novembre 1913 – Aldeburgh, 4 novembre 1976) et Jake Heggie (West Palm Beach, 31 mars 1961)…

En recherchant un peu sur le web des articles consacrés à ce CD de 2015, j’ai seulement trouvé cet article-ci, « French Connections – Moins c’est français, mieux c’est« , de Laurent Bury, paru sur le site de Forumopera.com à la date du 21 avril 2016, et dont je ne partage pas l’avis général dont témoigne le titre :

21 avril 2016

Il fut un temps, pas si ancien, où John Mark Ainsley était un artiste que l’on entendait régulièrement en France, notamment dans le répertoire français, comme en témoigne sa superbe incarnation du rôle-titre dans Dardanus dirigé par Marc Minkowski. Quelle qu’en soit la raison, le ténor britannique a conservé une affection pour la musique de notre pays _ oui _, qu’il a déjà prouvée en explorant les recoins les moins fréquentés de notre répertoire, avec le disque L’Invitation au voyage, mélodies de la Belle-Epoque (Hyperion, 2006). Malheureusement, John Mark Ainsley n’est plus aujourd’hui tout à fait le même chanteur qu’il y a vingt ans, ce qui est bien normal, mais cela vaut notamment pour sa prononciation du français, jadis absolument impeccable ; bien que toujours très bonne, elle n’en est pas moins marquée de quelques sonorités assez anglaises et de quelques erreurs d’articulation (« abzorbé », des é au lieu de e, etc.). Ce ne sont là que détails _ plutôt, en effet _, mais il aurait sans doute été facile d’y remédier. Par ailleurs, sur le plan strictement vocal, le ténor n’a plus les mêmes facilités qui faisaient naguère de lui un candidat fort recevable pour les rôles de haute-contre à la française. Le répertoire enregistré sur ce disque date d’il y a moins siècle, mais on ne peut s’empêcher de constater un certain durcissement dans l’aigu, qui ne devient toutefois gênant que dans certaines des pièces ici retenues.

La plus voyante des « French Connections » sur laquelle repose ce récital, c’est bien sûr la rencontre entre Britten et Poulenc autour du poème de Shakespeare « Fancy », tiré du Marchand de Venise. C’est en 1959 que le Français _ Poulenc _ mit en musique ce court texte, suivi quelques années après par l’Anglais _ Britten. Pour être flagrant, ce rapprochement est peut-être aussi le plus superficiel. De Poulenc, il est beaucoup question dans le cycle Friendly Persuasions _ de Jake Heggie _, conçu comme un hommage au moine-et-voyou à travers quelques-uns de ses proches (Wanda Landowska, Pierre Bernac, Raymonde Linossier et Paul Eluard), sur des textes en anglais (mais truffés de mots français) par Gene Scheer. Le cycle est dédié _ en effet ! _ à l’excellent Malcolm Martineau, pianiste avec qui John Mark Ainsley en assura la création _ mais oui ! _ en 2008, au Wigmore Hall. Loin de la guimauve dans laquelle il se complaît parfois, on retrouve ici les caractéristiques du meilleur Heggie, assez doué pour le pastiche et l’humour, comme le montrait encore récemment les extraits du cycle Statuesque enregistrés par Angelika Kirchschlager.

Du Poulenc, il y en a aussi beaucoup dans ce disque, avec notamment le superbe « Bleuet » d’Apollinaire, et l’intégralité du cycle Tel jour telle nuit _ sur des poèmes de Paul Eluard _, où John Mark Ainsley semble parfois un peu à la peine, éprouvé par une écriture tendue, sans doute dans une version pour voix plus haute que l’original pour baryton. Et l’on reviendra pas sur les scories linguistiques mentionnées plus haut. Autrement dit, ce n’est pas forcément ces plages-là du disque qui convainquent le plus _ scrogneugneu… On se laissera plus facilement séduire par les cinq poèmes d’Auden choisis par le très francophile, francophone et à moitié français Lennox Berkeley _  « Five Poems of W. H. Auden« , Op. 53. Mais le vrai sommet du disque _ pour Laurent Bury, du moins _, c’est incontestablement le moment où la connexion franco-britannique est oubliée, avec les stupéfiants sonnets _ certes… _ de John Donne mis en musique par Britten _ Op. 35 _ durant une période sombre, après la visite du camp de Bergen-Belsen. L’expressionnisme de l’artiste, parfois un peu gênant _ tiens donc… _ pour Tel jour telle nuit, cesse ici de susciter la moindre réserve, tant l’adéquation est réelle entre l’œuvre et son interprète.

Laurent Bury

Pour moi, ce CD, d’esprit très français, est tout simplement délicieux…

Ce vendredi 5 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

L’alto à l’anglaise de Timothy Ridout : son très beau CD « Britten – Vaughan-Williams – Hindemith – Martinu »…

24juin

Mon article «  » du 20 mai dernier (2024) faisait le point sur les CDs Harmonia Mundi , soient

d’une part le CD HMM 902618 « Elgar, Viola Concerto – Bloch, Suite for viola and orchestra », avec Martyn Brabbins dirigeant le BBC Symphony Orchestra _ un CD enregistré à Londres au mois d’avril 2022 _,

et d’autre part le double CD HMM 905 376.77 « Timothy Ridout – A Lionel Tertris Celebration – original works and transcriptions for viola and piano of works of  Lionel Tertris, Ludwig van Beethoven, Felix Mendelssohn, Robert Schumann, Johannes Brahms, Gabriel Fauré, William Wolstenholme, Cecil Forsyth, Ralph Vaughan Williams, Fritz Kreisler, William Henry Reed, Frank Bridge, John Ireland, York Bowen, Rebecca Clarke et Eric Coates » , avec les seuls pianistes Frank Dupree et James Baillieu _ enregistrés à Londres aux mois de janvier et d’avril 2023.

C’est alors que j’ai découvert l’existence d’un autre CD de l’excellent altiste britannique Timothy Ridout pour le label suisse Claves, cette fois,

le CD Claves 50-3000 « Britten- Vaughan-Williams – Hindemith – Martinu » _ enregistré à Lausanne au mois de septembre 2019, et paru en 2020 _, avec l’Orchestre de chambre de Lausanne placé sous la direction de Jamie Phillips,

un CD que je me suis alors empressé de commander à mon disquaire préféré,

et qui me plaît énormément…

 


Ce lundi 24 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les tourments noirs contenus du tempérament de Benjamin Britten (1913 – 1976) affleurant en ses 3 Quatuors à Cordes de 1941, 1945 et 1976, superbement servis par la belle réalisation sensible du double CD du Quatuor Béla pour Le Palais des Dégustateurs d’Eric Rouyer…

26mai

En forme de continuation à mon article d’hier samedi 25 mai «  » à propos des « Illuminations » dans le double CD du Palais des Dégustateurs PDD 035 « Britten – Quatuor Béla – Julia Wischniewski« , qui vient tout juste de paraître,

c’est maintenant sur la très belle interprétation des 3 Quatuors à cordes Op. 25, de 1941 _ créé à Los Angeles par le Coolidge Quartett le 29 septembre 1941 _, Op. 36, de 1945 _ créé à Londres par le Zorian String Quartett le 21 novembre 1945 _ et Op. 94, de 1976 _ créé à Snape Maltings – Aldeburgh, par le Quatuor Amadeux le 19 décembre 1976 _ de Benjamin Britten (Lowestoft, 22 novembre 1913 – Aldeburgh, 4 décembre 1976) par le Quatuor Béla (Frédéric Aurier et Julien Dieudegard, violons ; Julian Boutin, alto, et Luc Dedreuil, violoncelle)  que je désire aujourd’hui me pencher,

non sans m’être auparavant référé à un intéressant, et à mes yeux significatif, article d’Éric Dahan paru dans le numéro de Libération du 14 juin 2013, un article intitulé « Le monde cruel et lyrique de Britten« , l’année des célébrations du centenaire de la naissance, en 1913, de cet assez singulier compositeur, hors modes…

De même qu’à un précédent panorama rétrospectif des interprétations au disque de ces 3 Quatuors (Op. 25, Op. 36 et Op. 94) de Benjamin Britten, intitulé « La musique pour quatuor à cordes de Britten  par l’Emperor Quartet, réunie en un coffret« , sous la plume de Jean Lacroix, paru sur le site de ResMusica en date du 8 décembre 2022 :

de quoi se repérer un peu dans l’historique de ces interprétations discographiques des Quatuors de Britten…

Mon ressenti personnel de ces œuvres, et de cette interprétation des Béla :

incisif et implacable comme un sombre destin, d’un noir astringeant et assez étouffant, peu troué d’éclaboussures sardoniques de soleil, à la Chostakovitch _ on sait que Britten et lui (Saint-Pétersbourg, 12 septembre 1906 – Moscou, 9 août 1975) furent de grands amis…

Les Béla sont tout à fait fidèles à ce tempérament noir – là de Britten,

dont s’échappent _ grâce au fil rétif intempestif de grands poèmes (Rimbaud, Michel-Ange, etc.) ?.. _ les merveilleuses, absolument géniales, mélodies…

Ce dimanche 26 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Interpréter ce chef d’oeuvre absolu des « Illuminations » de Benjamin Britten / Arthur Rimbaud, Op. 18 (1939) : le défi périlleux du chanteur…

25mai

« Ce chef d’œuvre absolu que sont Les Illuminations de Britten/Rimbaud« ,

écrivais-je le 24 octobre 2011, en conclusion de l’article « « , que je consacrais au superbe CD de cette radieuse soprano qu’est Anne-Catherine Gillet (Libramont-Chevigny, 20 janvier 1975), le CD AEon « Barber – Berlioz – Britten » AECD 1113, enregistré à Liège au mois de septembre 2011, avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège sous la direction de Paul Daniel, comportant « Knoxville : Summer of 1915 » de Samuel Barber/James Agee, « Les Nuits d’été«  d’Hector Berlioz/Théophile Gautier, et, donc, « Les Illuminations » de Britten/Rimbaud

_ cf dans le même sens cet article du 21 novembre suivant (2011), d’Olivier Mabille sur le site de ResMusica, intitulé « Anne-Catherine Gillet : merci et chapeau bas« , où le critique parle fort justement de la quasi « impossible tâche de rendre évidente la prosodie des Illuminations«  : en tout cas extrêmement périlleuse (un réel défi !) pour le chanteur-diseur, ainsi qu’on peut le constater à chaque effort d’interprétation de ce fulgurant chef d’œuvre de Britten

Des diverses interprétations au disque de ce chef d’œuvre absolu _ j’insiste ! _ de Benjamin Britten (et Arthur Rimbaud _ quel extraordinaire poème, déjà !, composé entre 1872 et 1875, et publié, posthume, en 1895… Et quelle sublime musique, en 1939, de Britten ! _),

je retiens bien sûr celle, princeps et magnifique, de Peter Pears _ qui n’en fut cependant pas le créateur ; la créatrice fut le 30 janvier 1940 à Londres la soprano Sophie Wyss, avec le Boyd Neel Orchestra sous la direction de Boyd Neel… _, avec l’English Chamber Orchestra sous la direction de Benjamin Britten lui-même, enregistrée à Kingsway Hall au mois de décembre 1963, in le CD London 436 395-2 « Britten – Serenade – Les Illuminations – Nocturne » _ écoutez ce podcast merveilleux (de 22′ 16) ! _ ;

ainsi que celle, magnifique aussi, de Ian Bostridge _ un interprète que j’apprécie beaucoup, beaucoup : regardez et écoutez cet extrait (« Villes« ) en cette vidéo (de 2′ 30)… _  avec le Berliner Philharmoniker sous la direction de Simon Rattle, enregistrée à Dahlem-Berlin au mois d’avril 2005, in le très beau CD EMI 5 58049 2 « Ian Bostridge – Britten – Serenade for Tenor, Horn and Strings – Les Illuminations – Nocturne« …

Or voici que l’ami Éric Rouyer me fait parvenir un nouveau merveilleux double album de son Palais des Dégustateurs, le CD PDD 035 « Benjamin Britten – Quatuor Béla – Julia Wichniewski« , enregistré du 25 au 27 février 2020 pour les 3 Quatuors, et les 27 et 28 janvier 2022 pour « Les Illuminations« , à La Courroie (Vaucluse), par le Quatuor Béla (Frédéric Aurier et Julien Dieudegard, violons ; Julian Boutin, alto, et Luc Dedreuil, violoncelle) et la soprano Julia Wischniewski,

comportant, adjointes au 3 Quatuors n°1 Op. 25 (de 1941), n°2 Op. 36 (de 1945) et n°3 Op. 94 (de 1976) de Benjamin Britten, ses sublimes « Illuminations » Op. 18 (de 1939) _ quel extraordinaire chef d’œuvre ! je le répète… _, dont la partie d’orchestre a ici été spécialement transcrite pour quatuor à cordes par Frédéric Aurier… 

La partie de chant est spécialement redoutable par son extrême virtuosité, tant de diction que musicale ; et, ainsi que pour toute mélodie chantée en français, le moindre mot, la moindre syllabe, doit être parfaitement compréhensible instantanément, et sans le moindre effort, par l’auditeur :

ce qui constitue une certaine gageure _ et même, comme ici, une très périlleuse épreuve… _ pour le chanteur, par conséquent.

Il faut donc saluer d’abord le courage de Julia Wichniewski, soprano comme fut la créatrice, à Londres le 30 janvier 1940, la suissesse Sophie Wyss, de relever cet immense défi d’interprétation-incarnation de ces sublimes « Illuminations » de Benjamin Britten…

Et ne pas trop se hérisser ni a fortiori se bloquer sur les mots ou syllabes mal identifiés à l’audition, sans disposer de l’aide du texte de Rimbaud sous les yeux…

Et au passage, je me demande pour quelles raisons ce fut plutôt à une soprano telle que cette Sophie Wyss (La Neuveville – Berne, 5 juillet 1897 – Bognor Regis – Sussex, 25 décembre 1983), plutôt qu’à un ténor, et en l’occurrence son compagnon _ rencontré en 1936, Britten avait 23 ans…Peter Pears (Farnham – Suffolk, 22 juin 1910 – Aldeburgh – Suffolk, 3 avril 1986), que Benjamin Britten (Lowestoft – Suffolk, 22 novembre 1913 – Aldeburgh – Suffolk, 4 décembre 1976) confia la création en concert de pareil exceptionnel chef d’œuvre ! :

il y a là à creuser…

Et je consacrerai bien sûr un très  prochain article à l’interprétation de ces 3 si beaux Quatuors à cordes de Benjamin Britten par le Quatuor Béla… 

Ce samedi 25 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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