Posts Tagged ‘Mélodies avec piano

Et à propos de Magdalena Kozena chantant des mélodies d’Antonin Dvorak, en recherchant un peu en ma discothèque, voici aussi un CD de Mélodies de Dvorak, par Bernarda Fink et le piano de Roger Vignoles…

03juil

Et dans la continuité de mes articles d’hier 2 juillet «  » et surtout du 25 juin dernier « « ,

à propos du merveilleux CD Pentatone PTC 5187 077 « Czech Songs » de Magdalena Kozena chantant des mélodies tchèques de Bohuslav Martinu, Antonin Dvorak, Hans Krasa et Gideon Klein,

j’avais pensé un moment ne pas disposer en ma discothèque personnelle d’un seul CD de Mélodies d’Antonin Dvorak…

Mais en recherchant-fouillant un peu dans les classements divers de mes CDs,

j’ai fini par en retrouver un, un très joli CD, tout entier consacré à des Mélodies de Dvorak :

 

le CD Harmonia Mundi HMC 901824 « Antonin Dvorak – Lieder » de Bernarda Fink et Roger Vignoles au piano _ enregistré à Berlin au mois de mai 2003.

Lequel comporte une seule mélodie d’Antonin Dvorak commune avec celles du CD « Czech Songs » de Magdalena Kozena :

la mélodie n°2 de l’Opus 2 de Dvorak « Oh quel beau rêve doré !« …

 

Ce mercredi 3 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et retrouver Magdalena Kozena chantant (en 2007) Bohuslav Martinu : cette fois-là les « Songs on Two Pages » : le profond mystère du charme, en des rencontres chaque fois singulières…

02juil

En  forme de poursuite de la joie musicale intense éprouvée récemment _ cf mon article «  » du 25 juin dernier… _,

je suis revenu rechercher si la collection des CDs de Magdalena Kozena de ma discothèque personnelle _ j’avais procédé auparavant à un récapitulatif de mes CDs Martinu… _ ne recelaient pas, déjà, quelques mélodies de Bohuslav Martinu (1890 – 1959) par Magdalena Kozena _ née à Brno le 26 mai 1973 _, qui me seraient sortis, ces CDs Martinu/Kozena, de ma mémoire…

Et là j’ai retrouvé un CD Deutsche Grammophon paru en 2008, le CD DG 477 6665 « Magdalena Kozena – Songs My Mother Taught me« , avec le piano de Malcolm Martineau _ enregistré à Berlin au mois de mars 2007, déjà… _, comportant aux plages 26 à 32 les 7 mélodies _ une nouvelle fois au nombre de 7 ! _ du recueil « Songs on Two Pages » (H. 302), de 1944, composées, de même que les « Songs on One Page » (H. 294) de 1942-43, du CD Pentatone PTC 5187 077, aux États-Unis…

Celles-là, en 2008, m’avaient donc moins marqué,

alors même que je suis, et depuis longtemps, un admirateur fervent de la musique de Bohuslav Martinu…

Pour quelles raisons ? Cela m’est difficile à dire… Peut-être le timbre de la voix de Magdalena Kozena, un peu moins mordoré alors, en cet enregistrement de 2007, en ces « Songs on Two Pages« … Ou bien l’accompagnement du piano de Malcom Martineau, au lieu du tendrissime accompagnement du Czech Philharmonic, en l’enregistrement de 2023, dans cette version _ superbement _ orchestrée par Jiri Teml, de ces « Songs on One Page« … 

Ou bien le simple mystère de la grâce de l’instant unique de l’enregistrement, ajouté à celui de la prise de son ?..

C’est très difficile à cerner, même après plusieurs écoutes comparées répétées, ce jour, de ce que viennent nous offrir ces deux CDs, l’un avec le piano de Malcom Martineau, et l’autre avec l’orchestre du Czech Philharmonic dirigé par Simon Rattle, de la merveilleuse Magdalena Kozena, née à Brno le 26 mai 1973…

Une affaire de charme…

Ainsi que de rencontre(s), à chaque fois singulières…

À suivre…

Ce mardi 2 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Continuer à explorer au CD l’oeuvre de Mieczyslaw Weinberg : ses mélodies Opp. 4, 57, 62 et 77

24avr

En continuant à explorer, dans la production discographique, l’œuvre _ encore trop méconnue du grand public _ de Mieczyslaw Weinberg (Varsovie, 1919 – Moscou, 1996),

voici un nouveau CD Dux _ DUX 1874 _ comportant les Mélodies _ Songs _ Opp. 4 (de 1940), 57 (de 1956), 62 (de 1957-1958) et 77 (de 1962) _ des inédits jusqu’ici au disque… _,

par un ensembble constitué de la soprano Aleksandra Kubas-Kruk, la mezzo-soprano Anna Bernacka et la pianiste Monika Kruk…

 

Ce lundi 24 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter les mélodies avec piano de Nadia Boulanger (1887 – 1979) : quel(s) chanteur(s) et quel(s) pianiste(s) choisir en CD ?

14mar

Aux pages 93 à 123 de son passionnant « L’Autre XXe siècle musical« , au chapitre intitulé « Nadia Boulanger la grande « Mademoiselle »« ,

Karol Beffa _ cf aussi la vidéo de mon entretien avec lui à la Station Ausone le 25 mars 2022 ; ainsi que mon article, en suivant, « « , du jeudi 7 avril 2022… _ met brillamment en valeur l’œuvre superbe _ et bien trop prématurément interrompue, après 1921, par elle, Nadia, qui la jugeait « inutile« , auprès de l’œuvre de sa sœur Lili !.. _ de Nadia Boulanger (Paris, 16 septembre 1887 – Paris, 22 octobre 1979).

Jusqu’ici, ma discothèque personnelle ne comportait, en matière de Mélodies de la composition de Nadia Boulanger, que le très beau CD « Lili & Nadia Boulanger, Mélodies« , par les épatants Cyrille Dubois, ténor _ magnifique interprète ! Cf aussi son coffret Fauré Aparté AP 284 ; et sur celui-ci, notamment mon article du 3 juin 2022 : « «  _, et Tristan Raës, piano, soit le CD  Aparté AP 224, enregistré au Palazzetto Bru-Zane, à Venise, les 8 et 9 mars 2018.

Et de ce très réussi CD de Cyrille Dubois et Tristan Raës consacré aux Mélodies avec piano des sœurs Boulanger,

se reporter à ce qu’en ont dit deux de mes articles, en date du 26 février 2020 « « , et du 2 mars 20220, « « …

Or voici que vient ces jours-ci de paraître, pour le label Harmonia Mundi, un très intéressant triple album _ complet ! Et son intitulé même le proclame ! _, intitulé, lui, « Les Heures claires – The Complete Songs – Nadia & Lili Boulanger« ,

l’album HMM 902356.58, par, surtout, Lucile Richardot, mezzo-soprano, et Anne de Fornel, piano _ mais aussi Stéphane Degout, baryton, Raquel Camarinha, soprano, Sarah Nemtanu; violon et Emmanuelle Bertrand, violoncelle… _, enregistré à Boulogne-Billancourt aux mois de février et juin 2022 _ et au passage, on peut remarquer que l’ordre de mention des deux sœurs Boulanger, a été ici inversé : Nadia, l’aînée (Paris, 16 septembre 1887 – Paris, 22 octobre 1979), passant cette fois (voire désormais ?..) avant sa cadette Lili (Paris, 21 août 1893 – Mézy-sur-Seine, 15 mars 1918).

Faut-il y voir, je me le demande, quelque impact-résurgence, non explicite certes dans la notice de présentation du livret, ni encore moins revendiqué, de l’article consacré à Nadia Boulager en le très important « L’Autre XXe siècle musical«  de l’ami Karol Beffa ?..

Sur lequel triple album « Les Heures claires – The Complete Songs – Nadia & Lili Boulanger« , donc, vient aussi de paraître, hier 13 mars, sur le site Discophilia et sous la plume de Jean-Charles Hoffelé, l’article suivant, intitulé « Sisters » :

SISTERS

Côté compositeur, au chapitre Boulanger, Lili éclipsa Nadia, cette dernière s’effaçant _ très volontairement _ devant le génie trop intense de sa cadette _ comme l’a excellemment souligné Karol Beffa en son livre pré-cité… Injustice consentie _ et même fièrement assumée, en effet ! _ par l’intéressée.

Le grand bouquet de mélodies qui emplit le premier disque et ouvre le second de ce bel album _ triple _, dont le recto fait voir les deux amies dansant au bord de la mer d’Edvard Munch (Danse sur la plage, 1900), atteste pourtant _ et sans conteste aucun _ d’un talent considérable. Une touche de sombre écarte l’ombre de Fauré, le chromatisme arde un expressionisme que la mélodie française évitait volontiers, et une expansion de l’émotion et de la durée (Écoutez la chanson bien douce : six minutes passées, géniale conversion en notes des mots de Verlaine) que Lili pratiquera dans une moindre mesure avec son opus majeurs Clairière dans le ciel, indiquent bien que Nadia empêcha _ voilà _ son génie. Plus qu’un souvenir, presque un regret, paraît dans son opus ultime, Vers la vie nouvelle, pour le seul piano _ à la plage 15 du premier de ces trois CDs.

Dans les trente-huit mélodies (y compris le cycle Les Heures claireécrit à quatre mains avec l’ami-amant Raoul Pugno) s’insèrent _ à la plage 11 du premier de ces trois CDs _ les haïkus des Trois Pièces pour violoncelle et piano, qu’Emmanuelle Bertrand joue comme une voix humaine, merveilles jusque dans le Vif un peu chinois ! Le timbre de sa grande caisse fait écho au mezzo ambré, sombre, de Lucile Richardot et au baryton enveloppant de Stéphane Degout.

Grande coda dédiée à Lili. Le troisième disque bute pourtant _ et c’est dommage ! _ sur le choix de confier Clairières dans le ciel à une soprano. La tessiture tendue éprouve Raquel Camarinha, soulignant que le cycle est écrit (et de sens premier les poèmes de Francis Jammes itou) pour un homme (le narrateur, Jammes lui-même), en fait un ténor avec aigu, Eric Tappy hier, Cyrille Dubois aujourd’hui _ oui ! Cf mes deux articles cités ici même plus haut _ l’ont affirmé.

Les autres mélodies, plus rares, retrouvent Lucile Richardot et Stéphane Degout, les petits poèmes à deux instruments, violon ou violoncelle sont sublimées par Sarah Nemtanu et Emmanuelle Bertrand dans les paysages, les évocations que le piano d’Anne de Fornel aura dispensés au long de ce voyage entre la rue Ballu et les Maisonnettes de Gargenville.

LE DISQUE DU JOUR

Nadia Boulanger (1887-1979)


Mon cœur
Écoutez la chanson bien douce
Soleils couchants
Allons voir sur le lac d’argent (pour 2 voix)
Versailles
Un grand sommeil noir
Ilda
Mon âme
Poème d’amour
Cantique
Heures ternes
Chanson
Soir d’hiver
Doute
Au bord de la route
J’ai frappé
Extase
Aubade
Désespérance
Élégie
La Sirène*
O, schwöre nicht
Was will die einsame Thräne
Ach! die Augen sind es wieder
Prière*
Le Beau Navire
La Mer
L’Échange
Le Couteau
Chanson

3 Pièces pour violoncelle et piano
Vers la vie nouvelle, pour piano seul
Petites pièces, pour piano seul

Nadia Boulanger (1887-1979) / Raoul Pugno (1852-1914)


Les Heures claires

Lili Boulanger (1887-1979)


Attente
Reflets
Le Retour
Dans l’immense tristesse
Clairières dans le ciel*, cycle de 13 mélodies

Pièce, pour violon et piano
Nocturne, pour violon et piano
Introduction et Cortège, pour violon et piano
D’un matin de printemps, pour violon et piano
D’un soir triste, pour violoncelle et piano (arr. Nadia Boulanger)

Lucile Richardot, mezzo-sopano
Stéphane Degout, baryton
*Raquel Camarinha, soprano
Anne de Fornel, piano
Emmanuelle Bertrand, violoncelle
Sarah Nemtanu, violon

Un album de 3 CD du label harmonia mundi HMM 902356.58

Photo à la une : Edvard Munch, Danse sur la plage, 1900 (détail de la couverture) – Photo : Prague, National Gallery

Alors qu’en penser ?..

Qu’en est-il de ces diverses interprétations par ces divers interprètes des Mélodies de Nadia et Lili Boulanger ?..

En tout cas, au moins une étape marquante dans le panorama révisé-rénové des belles interprétations des délicates et raffinées Mélodies françaises

Ce mardi 14 mars 2023, TItus Curiosus – Francis Lippa

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