Posts Tagged ‘cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

A la recherche des documents d’état civil (naissances, mariages, décès) de la lignée Delouart, de Ciboure, dont sont issus Marie-Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), et trois autres lignées collatérales de cousins, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

27oct

Àfin de donner accès aux documents d’état civil (naissances, mariages, décès) des divers membres de la lignée Delouart de Ciboure dont sont issus les natifs de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) et sa mère Marie-Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) _ et par eux aux importantes données socio-gégraphico-historiques qu’ils comportent _, mais aussi et surtout les trois autres lignées collatérales de cousins issus de Delouart, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, moins remarquées jusqu’ici,

je reprends mon article du 4 octobre 2020 «  » en lequel j’avais entamé partiellement ce travail d’accès aux actes d’état-civil, que je vais systématiquement compléter maintenant en donnant accès à ces liens aux archives d’état-civil disponibles, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, concernant les divers membres de la descendance du couple formé, au troisième quart du XVIIIème siècle, des ancêtres Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, qui se sont mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ;

 

et cela _ en remontant aussi à quelques uns des ascendants immédiats de Gratien Delouart et Sabine Laxague : Delouart, Mourguy, Laxague, Doyambehere, Sallaberrymême si les archives du XVIIIe siècle conservées et consultables à la mairie de Ciboure, sont le plus souvent assez difficilement déchiffrables, même pour des chercheurs passionnés et patients, tel le très scrupuleux Jean-Noël Darrobers, celui qui jusqu’ici a fouillé le meux et le plus loin … _, à partir de ce couple fondateur de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse, mariés le 28 janvier 1778 à Ciboure, Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 _ plutôt que le 24 novembre 1752, comme je l’avais d’abord indiqué _Ciboure, 27 février 1845),

Gratien Delouart et Marie Laxague qui sont les parents de la fratrie _ avec descendance _ constituée de :

_ Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855),

_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),

_ Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)

_ et leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) ;

dont descendent

_ la lignée Delouart de l’aînée Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), d’où est issue _ via sa fille, née de père incounu, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) _, sa petite-fille _ née elle aussi de père inconnu : d’où la transmission, uniquement féminine, jusqu’à la future mère de Maurice Ravel de ce patronyme de Delouart hérité de Gratien Delouart (1748 – 1798)… _ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), puis son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, Paris, 28 décembre 1937),

ainsi que les 3 autres lignées de collatéraux de Marie Delouart (1840 – 1917) issues, après Gratien Delouart (1748 – 1798),

_ 1) de la lignée  luzienne _ inaperçue de Jean-Noël Darrobers en ses articles « Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , paru en 1987 dans le n° 22 de la revue Ekaina. Revue d’Études Basques [Saint-Jean-de-Luz], aux pages 78 à 94, et « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel«  paru en 1997 dans le n°4 des Cahiers de l’I.R.H.M.E.S. Mélanges savoisiens de l’Opera Seria à Maurice Ravel [Genève, Éditions Slatkine], aux pages 139 à 159 : et, à sa suite, Étienne Rousseau-Plotto en son « Ravel – portraits basques« , paru en 2004, puis 2016… _ descendant de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) et son époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 , Jean Curuchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 _ C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manœuvre, à 36 francs), que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786, à Ciboure) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder le 3 janvier 1842 à Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n°30, à l’âge de 57 ans… _ – disparu en mer au large d’Hendaye dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841) ;

_ 2) de la lignée cibourienne descendant de Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872) et son époux, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849) ;

_ et 3) de la lignée cibourienne descendant de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) _ sa date de naissance, le 27 aoùt 1788, est mentionnée dans l’acte de son mariage, le 30 avril 1823… _ et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798Ciboure, 30 novembre 1844)…

Voici donc cet article en date du 4 octobre 2029, que je complète en donnant le plus systématiquement possible des liens aux divers actes d’état-civil de chacun des membres de ces 4 lignées descendant de Gratien Delouat et son épouse Sabine Laxague :

Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

— Ecrit le dimanche 4 octobre 2020 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives d’état-civil conservés à la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire des cousins vivants à la date du 7 mars 1875de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), par xemple au moment de la naissance de son fils aîné Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure, au rez-de-chaussée de la maison San Estebenia _ dénommée « Maison Maurice Ravel » depuis les magnifiques cérémonies organisées par Charles Mapou à Ciboure, en 1925, pour honorer le 50ème anniversaire de la naissance, là, à Ciboure, de Maurice Ravel, sur le quai dénommé depuis ce même jour-là « Quai Maurice Ravel«  _ ;et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874).

À cette date du 7 mars 1875, la plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917) est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder en la maison San Estebenia, à Ciboure, le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine de son bébé Joseph-Maurice Ravel, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875 ; à moins qu’il ne se soit agi là d’une initiative de Gachucha Billac et leur cousin Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), qui ont été la marraine et le parrain du petit Joseph-Maurice, âgé de 6 jours…
Gachucha Billac (1824-1902) _ fille de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, 10 mars 1839) et de Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), qui se sont mariés à Ciboure le 14 septembre 1814 ; cf mon article du 30 septembre 2019 « «  ; un article qui comporte aussi l’acte officiel de pension de sa retraite de marin de Jacques Billac, quartier-maître de manœuvre à 36 francs ; ainsi que l’acte de pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart… _ ; Gachucha Billac, donc, a eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 9 août 1844, lui aussi de père inconnu ; mais Romain Billac, charpentier, est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, à l’âge de 18 ans, et sans descendance _ à propos de Gachucha Billac, cf aussi mes articles des 15 et 24 juillet 2019 : «  » et « « 
Et celui qui tient lieu de parrain à Maurice Ravel, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé, sur les fonts baptismaux ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) et de sa demi-sœur Gachucha Billac (1824 – 1902) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), et l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel, qui est né à Ciboure le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence ; et d’une éventuelle descendance sienne…
Et à nul moment le nom de celui-ci n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et qui portait le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, c’est-à-dire de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 2014), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – disparu en mer, au large d’Hendaye, la nuit du 14 au 15 novembre 1841), je remarque qu’est toujours vivante à cette date du 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874) qui vient juste de décéder à Ciboure le 22 décembre 1874, Marie Etcheverry n°2, veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859)), étant alors déjà prématurément décédée des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né une semaine plus tôt, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1850 :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 – Le Havre, 29 novembre 1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien lui aussi Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – décédé en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858 – décédée en Uruguay ?) : leur descendance qui vit toujours en Uruguay a donné de ses nouvelles à leurs cousins de Saint-Jean-de-Luz…
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1886Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945), fille de son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886) et son épouse Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832Ciboure, 9 décembre 1895) ; ainsi que plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur ;
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823Ciboure, 22 novembre 1886), qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832 – Ciboure, 8 novembre 1895) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856Ciboure, 14 janvier 1874) ; Marie Goyenague (Ciboure, 16 avril 1857Ciboure, 18 décembre 1861) ; Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure, 31 juillet 1862?) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 14 juillet 1866 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure, 5 juin 1872 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – décédée à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832 – ?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) ; et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798Ciboure, 30 septembre 1844), à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 de Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824décédé sur mer, le 9 mars 1868) ; ils auront au moins 4 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (1853 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899 – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Marie Cerciat (Ciboure, 28 février 1857?) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859 – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elisa Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947) ; qui épousera à Ciboure le 8 septembre 1908 Mateo Acin.
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826Ciboure, 22 mai 1872) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisième est Jean Delouart (Ciboure, 3 juin 1833Ciboure, 25 novembre 1888 ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (Ciboure, 12 décembre 1828Ciboure, 15 avril 1897) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866Ciboure, 8 novembre 1870) ;
et Sabine Delouart (Ciboure, 26 avril 1868 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi, et peut-être surtout, les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936), mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ; et que Maurice Ravel invita à plusieurs reprises à assister à des concerts, à Paris, et qui échangeaient alors des mots en basque…
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901. Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), Jane Gaudin, qui deviendra veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), ou le fils de Jane, et son époux (à Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1906) Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant , puis du jeune homme Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 2 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886 et décédé le 2 novembre 1899) : sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
En un article à venir, et d’après les actes d’état civil sur lesquels j’ai pu parvenir à mettre la main, je m’efforcerai de lister les domiciles de naissance et de décès des divers membres de la descendance des cibouriens Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1748) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 – Ciboure, 27 février 1845), dans les lignées issues des trois sœurs Marie Delouart et leur frère Jean Delouart,
nés respectivement
_ le 29 juin 1782 pour la Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855)
_ épouse de Jacques Billac le 14 septembre 1814 à Ciboure ; et, via sa fille née de père inconnu Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) et sa petite-fille née elle aussi de père inconnu Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ ;
_ le 17 juin 1784 pour la Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842)
_ épouse de Jean Etcheverry à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 ; d’où son issus des Hiriart, des Gaudin et maintenant des Lenoir, à Saint-Jean-de-Luz… _ ;
_ le 6 août 1786 pour la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)
_ épouse de Michel Goyenague à Ciboure le 28 février 1821 ; d’où sont issus les Goyenague à Ciboure et des Passicot à Buenos Aires et en Argentine…  _;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872)
_ époux de Marguerite Larrea à Ciboure le 30 avril 1823 ; d’où sont issus des Cerciat à Ciboure et à Nouméa, et des Sagarzazu à Ciboure…
À suivre…  

 

Ce dimanche 27 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis un florilège d’articles marquants, entre mai 2019 et août 2022 de ma recherche des « cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel…

18oct

En continuation de mon article d’hier jeudi 17 octobre « « ,

voici, ce vendredi 18 octobre 2024, un florilège plus ouvert de 11 articles constituant autant d’étapes marquantes dans les progrès de ma recherche, étalés sur quatre ans entre le 13 mai 2o19 « «  et le 18 août 2022 « « ,

justifiant pleinement, en dépit de leur drastique sélection, le passage de l’expression « cousinages cibouriens » à l’expression englobante plus juste de « cousinages cibouro-luziens » pour caractériser les liens de parenté effectifs _ même si peu cultivés, ni guère entretenus par eux… _ entre Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ainsi que son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec leurs divers cousins de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz aux XIXe et XXe siècles, issus des lignées des deux sœurs, Marie-Baptiste 2 Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) _ épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 de Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – noyé le 15 novembre 1841 au large d’Hendaye) ; avec une descendance d’abord Hiriart et Dargaignarats, et puis Gaudin… _ et Marie 3 Delouart (Ciboure, 17 août 1786, Ciboure, 15 décembre 1872) _ épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1821), avec une descendance Goyenague ainsi, aussi, que Passicot… _ ainsi que celle issue de leur frère, Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872) _ époux à Ciboure le 30 avril 1823 de Marguerite Larréa (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 3 septembre 1844) ; avec une descendance Delouart, Cerciat et Etchepare, et puis Sagarzazu, etc. : à explorer…

Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils Maurice Ravel (1875 – 1937) étant issus en ligne directe de l’aînée de la fratrie des quatre enfants de Gracien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse _ le 28 janvier 1878 à Ciboure _ Sabine Laxague (Ciboure, 1745 ?, ou bien 24 novembre 1752, ou bien 1758 ? – Ciboure, 27 février 1845), je veux dire cette Marie-Baptiste Delouart 1 (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), qui est la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) _ ainsi que de sa sœur Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) _, la  grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), ainsi que l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ j’indique ici au passage que Sabine Delouart et sa fille Marie Delouart sont toutes deux nées de père inconnu (ce qui forcément réduit les cousinages connus !) ; et que Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de cette Marie Delouart 1, se trouve être la grand-tante qui, « âgée de cinquante ans«  (et alors marchande de poissons) est allée déclarer à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 à midi la naissance le dimanche 7 mars 1875, à dix heures du soir, du petit Maurice Ravel), ainsi que, cinq jours plus tard, la marraine, le 13 mars 1875 à l’église Saint-Vincent de Ciboure, de Maurice Ravel (le parrain étant leur cousin Simon Goyenague : Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890) ; et encore que Gachucha Billac est la mère de Romain Billac (Ciboure, 4 août 1844 – Ciboure, 2 décembre 1862), né lui aussi de père inconnu, et décédé sans descendance… _ces quatre enfants Delouart, les trois Marie et Jean Delouart, étant respectivement nés en 1782, 1784, 1786 et 1788, du mariage à Ciboure le 28 janvier 1778 de Gratien Delouart  et son épouse Sabine Laxague.

Maintenant, et au-delà de ces situations de parenté de fait, qu’en fut-il, lors des séjours épisodiques au pays basque des parisiens qu’étaient devenus les natifs de Ciboure Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, des relations effectives, à Ciboure et à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Delouart-Ravel (1840 – 1917) _ épouse, à Paris le 3 avril 1873, de Pierre-Joseph Ravel (Versoix, 19 septembre 1832 – Levallois-Perret, 13 octobre 1908) _ et son fils Maurice (1875 – 1937), avec leurs divers cousins, les cibouriens Goyenague, Passicot, Cerciat, Etchepare, ainsi que Anchochury, à Ciboure, puis les luziens Hiriart, Dargaignaratz, Zozaya et surtout Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, demeurés domiciliés eux au pays basque ?…

Car si l’on sait, par les témoignages volontiers rapportés de divers membres de la famille Bibal-Gaudin chez lesquels Maurice Ravel a maintes fois été hébergé, rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, lors de vacances passées durant son enfance et son adolescence à Saint-Jean-de-Luz, auprès de sa chère Tante Gachuch (Ciboure, 17 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) qui y faisait office de gouvernante des 7 enfants du couple Gaudin _ dont le mariage fut célébré à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 _, formé de Saint-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) _ soient leurs 7 enfants : Charles, né le 19 novembre 1875 ; Marie-Pascaline, née le 10 novembre 1876 et décédée le 30 avril 1877 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 3 mars 1879 ; Jeanne, née le 16 octobre 1880, Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886 et décédé le 2 novembre 1899… _,

en revanche nul témoignage direct et d’époque de Maurice Ravel lui-même, et moins encore de sa mère, qui n’écrivait tout simplement pas, ne nous demeure hélas sur cette période-là et ses séjours au pays basque, avant 1900… _ et dans la tardive « Esquisse autobiographique« , rédigée le 10 octobre 1928 à Monfort-l’Amaury, à la demande d’Henri Dubois, directeur artistique de la maison discographique Aeolian, et Roland-Manuel servant de secrétaire à Maurice Ravel (pages 1437 à 1441 de la Correspondance de Maurice Ravel, dans l’édition du Passeur de 2018), Ravel parle exclusivement de son parcours musical de compositeur et de ses œuvres ! Pas un mot sur sa vie personnelle : « Maurice Ravel répugnait à parler de soi et détestait d’écrire « , témoignera Roland-Manuel en 1938 en publiant ce texte, ainsi que le précise en note de présentation de ce document Manuel Cornejo, page 1437,… _ Tout ce qu’on peut donc en découvrir _ et difficilement décrypter _ résulte de rares témoignages succincts et postérieurs de Maurice Ravel, après 1900…

Voici donc ma sélection de ces 12 articles

_ aux dates suivantes :

13 mai 2019 « « ,

26 mai 2019 « « ,

28 mai 2019 « « ,

19 août 2019 « « ,

31 août 2019 « « ,

2 septembre 2020 « « ,

4 octobre 2020 « « ,

7 octobre 2021 « « ,

11 octobre 2021 « « ,

17 août 2022 « « 

et 18 août 2022 « « … _,

un peu significatifs des progrès, par paliers de découvertes plusieurs fois surprenantes, de ma recherche de ces trop méconnus jusqu’ici « cousinages cibouro-luziens » de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, que je vais donc ici brièvement commenter :

Mon article «  » en date du 13 mai 2019 constitue un incontestable tournant de ma recherche, en ce qu’il corrige l’ignorance _ et la fâcheuse confusion de personnes, entre deux sœurs Delouart, portant le même prénom de Marie, mais nées à deux ans de distance (1784 et 1786), et donnant lieu bien évidemment à deux séries de filiations distinctes, l’une d’Etcheverry, Hiriart, Gaudin, et maintenant Lenoir, ainsi que de Dargaignaratz et Zozaya, cette dernière branche aujourd’hui éteinte avec le décès sans enfant de Clotilde Dargaiganaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), épouse de Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932) ; et l’autre de Goyenague, maintenant éteinte, elle aussi, avec le décès de Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), épouse sans enfant de son cousin germain Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), et de Passicot : le couple de Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898) et Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 _ Buenos Aires, 28 octobre 1888), mariés à Ciboure le 17 juillet 1850, a eu 11 enfants Passicot… _ de Jean-Noël Darrobers concernant, au départ _ à partir de la non distinction des naissances de deux sœurs Delouart toutes deux prénommées Marie, nées à Ciboure l’une en 1784 et l’autre en 1786… _ l’existence d’une Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1742) _ que Jean-Noël Darrobers confond avec sa sœur cadette, Marie Delouart 3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) _à laquelle s’ajoute, forcément en cascade généalogique, l’ignorance de la lignée-filiation issue de cette Marie Delouart 2, devenue luzienne lors de son mariage à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 avec le marin cibourien Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 11 novembre 1841) _ né, qui plus est, Curuchet, de la cibourienne Gana Curuchet (à identifier…) et de père inconnu… _, puis de sa désormais domiciliation luzienne ; une double ignorance reprise telle quelle, sans recherche de sa part, par Étienne Rousseau-Plotto, et qui affecte forcément la prise en compte par lui du très effectif lien de parenté existant entre, d’une part, la lignée issue de Marie Delouart 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), une filiation qui mène, via la fille de cette dernière qu’est Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), à sa petite-fille Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et, d’autre part, la lignée remontant de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) à Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), via le père de Magdeleine, Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), et la grand-mère paternelle de Madeleine, Marie Etcheverry 1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850).

D’où a résulté l’acceptation par Etienne Rousseau Plotto du déni de parenté avec Maurice Ravel _ en dépit des expressions « ma chère cousine » de Maurice Ravel en sa lettre à Magdeleine Hiriart-Gaudin du 8 octobre 1910 et « Mon cher Maurice, votre cousine » de celle-ci à son cousin Maurice Ravel en sa lettre du 24 novembre 1914 _, auquel s’est expréssément tenu le fils de Madeleine-Hiriart-Gaudin, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) en ses récits auprès de ses enfants Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir (née en 1942)…

Magdeleine Hiriart-Gaudin, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, sont bel et bien de très effectifs cousins, à la troisième génération ; comme Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est bel et bien cousin à la deuxième génération de Marie Delouart, née à Ciboure le 24 mars 1840 ; comme Marie Etcheverry 1, née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 est bel et bien cousine germaine de Sabine Delouart, née à Ciboure le 11 septembre 1809 ; et comme Marie Delouart 2, née à Ciboure le 17 juin 1784, est bel et bien la sœur cadette de Marie Delouart 1, née à Ciboure le 29 juin 1782 des mêmes parents, Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) _ fils de Michel Delouart et Marie-Marguerite Mourguy _ et Sabine Laxague (Ciboure, 1745, ou 1758 – Ciboure, 27 février 1845) _ fille de Pierre Laxague (lui-même fils de Marsans Laxague et Domintch Sallaberry) et Marie Doyambehere (décédée à Ciboure le 4 octobre 1785).

Ce qui me permet de parler désormais non seulement de « cousinages cibouriens » de Maurice Ravel, mais bien de ses « cousinages cibouro-luziens« … Et cela en dépit de statuts sociaux qui, mariages aidant, ont évolué assez différemment entre ceux de Ciboure et ceux de Saint-Jean-de-Luz.

Mes articles, mais j’y viendrai un peu plus bas, des 17 août «  » et 18 août 2022 « « , commenteront, avec le recul de champ du temps passé à ces recherches, cette situation non seulement ignorée par Jean-Noël Darrobers et, à sa suite, faute de vérifications, par Étienne Rousseau-Plotto, mais étant mêmeet surtout déniée par le fils de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; et nous essaierons alors d’en identifier des raisons...

L’article que je retiens ensuite en ce commode florilège, est celui du 26 mai 2019 « « . Nul besoin ici de commentaire.

En revanche, l’article suivant, celui du 28 mai 2019, « « , mérite assurément qu’on s’y attarde ! : à cette date du 28 mai 2019, je n’avais pas encore rencontré la très aimable petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin, Maylen Gaudin-Lenoir, et me travaillaient les questionnements sur l’ignorance des descendants de Magdeleine Hiriart-Gaudin de leur cousinage pourtant bien effectif avec Maurice Ravel. Et c’est donc à l’aune de ce stupéfiant étonnement _ que partagea, bien évidemment, Maylen Gaudin-Lenoir… _  qu’il faut relire cet article…

Le lendemain de cet article du 28 mai, le 29 mai 2019 donc, j’adressais le courriel suivant à Maylen Gaudin-Lenoir à 11h 21 _ et je donnerai aussitôt à sa suite la réponse par courriel, à 21h 56, de celle-ci _ :

« Madame,

c’est la lecture de la passionnante Correspondance de Maurice Ravel, homme si discret et pudique, telle que vient de la publier, superbement, Manuel Cornejo, qui m’a fait entreprendre des recherches sur les cousinages de Maurice Ravel à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, quand j’ai pris conscience du cousinage de Maurice Ravel avec votre grand-mère luzienne Magdeleine Hiriart-Gaudin ; et cela à partir des qualifificatifs de « cousine » et « cousin » que j’ai découvert employés dans leurs lettres de 1910, à propos du décès de votre grand-père Charles Gaudin, et 1914, à propos des décès de ses frères Pierre et Pascal Gaudin. J’ai désiré comprendre sur quoi ces qualificatifs, que j’ai pris au sérieux, pouvaient bien se fonder…
 
D’autant que j’avais commencé à établir la généalogie, complexe et bien méconnue, même depuis les travaux pionniers de Jean-Noël Darrobers, de la famille cibourienne des Delouart, depuis Gratien Delouart (1748 – 1798) et jusqu’à aujourd’hui.
 
Inutile de préciser que bien des données continuent de me manquer… Mais j’ai compris qu’existaient trois Marie Delouart (plus un Jean Delouart) issu(e)s du mariage (en 1778) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague.
La première de ces trois Marie Delouart (1782 – 1855),  est l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel et la mère, aussi, de Gachoucha Billac (1819 – j’ignore la date de son décès _ Gachoucha Billac est née à Ciboure le 15 mai 1824, et est décédée à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, le 17 décembre 1902, je le découvrirai plus tard… (ajout du 18 octobre 2024)  _), la grand-tante (et marraine) du compositeur ;
 
la seconde de ces Marie Delouart (1784 – 1842), est la mère des deux Marie Etcheverry, la première (1817 – 1850), épouse de Jean-Baptiste Hiriart (1816 – 1859) ; et la seconde (1824 – 1900), épouse de Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862), ainsi que l’arrière-grand-mère de votre propre grand-mère paternelle : Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), ainsi que la grand-mère de la « tante Clotilde » Dargaignaratz-Zozaya (1860 – 1943), qui était, elle, la cousine germaine de votre arrière-grand-père Dominique Hiriart (1849 – j’ignore la date de son décès _ en réalité, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, Dominique Hiriart est décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 décembre 1926 (ajout du 18 octobre 2024) _) ; 
et la troisième de ces Marie Delouart (1786 – ?) _ en réalité, cette Marie Delouart 3 est né à Ciboure le 17 août 1786 et décédée à Ciboure le 15 décembre 1872 (ajout du 18 octobre 2024) _,  est la mère de Simon Goyenague (1821 – 1890), le presque parrain de Maurice Ravel, et la grand-mère de Paul Goyenague (1859 – 1929), qui fut conseiller municipal de Ciboure et capitaine du port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure.
 
Quant au dernier né de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, Jean Delouart (1788 – 1872), il eut de son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1844) trois enfants : Sabine Delouart (née en 1825, le 24 juin), épouse de Bernard Cerciat (1824 – 1868) _ et existe une nombreuse descendance Cerciat jusqu’à aujourd’hui… (ajout du 18 octobre 2024) _ ; Marie Delouart (née en 1827, le 30 juin 1827), épouse de Guilhen Etchepare (né en 1826) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Sabine Etchepare, née à Ciboure le 11 juillet 1857… (ajout du 18 octobre 2024) _  ; et Jean Delouart (né en 1833, le 3 juin), époux de Dominique Etchepare (née en 1831) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Etiennette (en basque Eslonta) Delouart, née le 4 mai 1866, à Ciboure, maison n° 161 quartier de Pocalette ; et une Sabine (en basque Sabadin) Delouart, née le 26 avril 1868, à Ciboure, au 48 rue Pocalette...
Bien sûr, il est délicat de venir jeter ainsi un œil sur la généalogie d’une famille qui n’est pas la sienne.
Mon but est simplement de connaître et éclairer un peu mieux les cousinages (basques) de Maurice Ravel, 
lui qui aimait tant les paysages de sa terre natale ; et dont j’aime tant la musique. »

« … _,

Maylen Gaudin-Lenoir répondait aimablement cela :

« Cher Monsieur,

Merci de votre mail que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de plaisir. Vous m’apprenez beaucoup de choses sur ma famille, j’ignorais absolument ces liens familiaux avec Maurice Ravel et j’en suis d’ailleurs très étonnée. En effet mon père, Edmond Gaudin nous avait toujours dit qu’il appelait ma grand-mère « cousine » parce qu’il l’aimait bien !! C’était une forme amicale. Je serai ravie de vous rencontrer lors d’un de vos prochains voyages à Saint Jean de Luz, je suis très curieuse de savoir comment vous avez pu trouver toutes ces informations. Encore merci, Recevez, cher Monsieur, mes meilleures salutations« …

Je remarque tout d’abord que c’est la transmission de la mémoire familiale _ de l’origine cibourienne de ce couple de Jean Etcheverry et Marie Delouart 2 qui sont choisi de quitter Ciboure pour se marier de l’autre côté du port, à Saint-Jean-de-Luz, et demeurer et vivre désormais là, à Saint-Jean-de-Luz : pour quelles raisons ?.. _, et la réception et conservation de cette mémoire familiale par Dominique Hiriart (né le 28 janvier 1849, celui-ci perd très tôt sa mère Marie Etcheverry 1, le 27 décembre 1850, sept jours après la naissance de son frère cadet, Jean-Charles Hiriart, né, lui, le 20 décembre 1850 _ lequel Jean-Charles Hiriart, à la suite de difficultés professionnelles, émigrera en Uruguay, où une descendance Hiriart existe et s’est faite connaître, comme me l’a narré Maylen Gaudin-Lenoir... _qui va manquer directement, au moins _ et cela est probablement à nuancer, car des contacts ont demeuré chez les Hiriart luziens avec les cousins cibouriens, notamment à l’occasion de diverses célébrations de mariages, dont certains parents d’une branche servirent de témoins pour leurs parents de l’autre rive du port, comme en témoignent divers actes d’état-civil de mariage : à reprendre et à relever… _, à cette désormais branche luzienne Hiriart de la descendance Delouart…

Cependant, je remarque aussi avoir noté cela :

« Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz, en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié _ sa mère, Marie Etcheverry, est décédée le 27 décembre 1850, et son père, Jean-Baptiste Hiriart, le le 24 septembre 1859… _celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz _ née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, de Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – mort noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 15 novembre 1841) et son épouse Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), Marie Etcheverry 2 épouse en effet Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1815 – Le Havre, 29 janvier 1862) le 27 août 1851, en a une fille, Clotilde Dargaignaratz, née le 6 mars 1860 à Saint-Jean-de-Luz, et devient veuve le 21 janvier 1862 ; elle décèdera le 30 novembre 1900 ; et sa fille Clotilde, excellente pianiste, connaîtra fort bien Ravel. Clotilde Dargaignaratz épousera Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1855) le 22 novembre 1905, deviendra veuve, sans enfant, le 5 avril 1932, et décèdera le 26 février 1943 à Urrugne… C’est tout à fait intéressant. Celle-ci _ Marie Etcheverry 2, épouse Dargaignaratz (de même que sa fille Clotilde Dargaignaratz, épouse Zozaya) _ demeura donc proche de la famille de son neveu Dominique Hiriart » _ qui décède, lui, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1926 ; et dans sa correspondance avec les Gaudin, Maurice Ravel leur demande à plusieurs reprises de bien saluer de sa part les Hiriart de Saint-Jean-de-Luz : ce sont aussi de très proches voisins des Bibal-Gaudin de la rue Gambetta…

Ensuite, l’article retenu pour ce florilège est celui du 19 août 2019 « « .

Cet article met l’accent sur de possibles raisons des négligences de recherche de l’auteur de l’assez intéressant « Ravel, Portraits basques« , avec de remarquables photos _ et c’est d’ailleurs là son principal apport aux recherches ravéliennes de Jean-Noël Darrobers… _, ainsi que, d’abord et surtout, sur l’intrigant déni de parenté avec Maurice Ravel du fils de la cousine au troisième degré, Magdeleine Hiriard-Gaudin, alors que celui-ci, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), a fort bien connu Ravel, lui servant fréquemment de chauffeur à Maurice Ravel pour de pittoresques virées automobiles parfois de plusieurs jours par tout le pays basque lors des séjours de vacances de Ravel à Saint-Jean-de-Luz : Navarre, Gipuzkoa, Alava et Biscaye compris, à la fin des années 20 et début des années 30…

Enquêtes à poursuivre…

L’article retenu suivant est celui du 31 août 2019 « « .

Comme l’indique l’intitulé de l’article, il s’agit d’un simple récapitulatif commode des précédents articles retenus pour ce florilège… 

Et c’est aussi là la fonction principale de l’article suivant, de reprise, un an plus tard, en date du 2 septembre 2020, « « .

L’article qui suit, « « , à la date du 4 octobre 2020, est particulièrement intéressant par l’essai de passage en revue des divers parents collatéraux et cousins que Marie Delouart a pu côtoyer lors de sa venue et son séjour à Ciboure fin 1874 et début 1875, au moment de la maladie terminale et du décès de sa mère Sabine Delouart, et de l’accouchement du petit Maurice Ravel, le 7 mars 1875, ne regagnant Paris et rejoignant son mari Joseph Ravel que quelques trois mois plus tard… ;

mais aussi le passage en revue des parents et collatéraux que Maurice Ravel lui-même a pu croiser et rencontrer lors de ses divers séjours surtout de villégiature à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure tels qu’on en dispose du témoignage dans la « Correspondance » retrouvée et réunie jusqu’ici _ le très patient travail de recollection de ces très précieux documents se poursuivant, de par le monde entier, où ils ont été collectionnés… _ par Manuel Cornejo, même si la fréquentation de loin la préfèrée de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz demeurera jusqu’à la fin celle de sa grande et très chère amie Marie Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)… 

L’article suivant retenu pour ce florilège, « « , est en date d’un an plus tard, le 7 octobre 2021. 

Et il met à jour les données généalogiques des collatéraux de Maurice Ravel _ et de certains de leurs descendants, notamment luziens, jusqu’à cette date d’octobre 2021… _ en y intégrant de nouvelles données glanées depuis l’article du 4 octobre 2020…

L’article qui lui succède quatre jours après, le 11 octobre 2021, et qui s’intitule « « , met l’accent sur un élément décisif qui a jusqu’ici fait obstacle à la reconnaissance officielle _ et pour commencer par elle-même : un déni qui forcément interroge ! _ de la descendance luzienne _ Etcheverry (1817-1850) – Hiriart (1849- 1926 et 1875 – 1968) – Gaudin (1903 – 1988) _ issue de Marie-Baptiste Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la sœur cadette de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel…

Presqu’une année de plus, à la date du 17 août 2022, j’ai rédigé l’article «  » dont la fonction était d’effectuer le rapport de cousinage, ou pas, entre les aimables correspondants qui m’ont très aimablement reçu en leur domicile, à Saint-Jean-de-Luz et à Ascain, Maylen Gaudin Lenoir née en 1942, et Pascal Courteault, né en 1944, et avec lesquels j’ai eu l’occasion insigne de m’entretenir sur les rapports de leur famille Hiriart – Bibal – Gaudin – Courteault avec Maurice Ravel, en ses divers séjours luziens, surtout après la grande guerre de 1914 – 1918 ; et de leur faire part de mes recherches (et découvertes), et plus encore questionnements… 

L’article qui suit d’un jour celui-là, le 18 août 2022, « « .., va davantage au cœur de ce questionnement crucial…

Il s’affronte à l’étrangeté du déni de la reconnaissance d’un cousinage qui, de loin du moins, paraît extrêmement flatteur, eu au égard au génie universellement reconnu _ et commercialement infiniment vendeur ! _ d’un compositeur d’exception :

la quintessence peut-être même du génie musical français, dans la lignée _ cf, déjà à mes oreilles, les sublimissimes « Le Tombeau de Couperin« , « La Valse » ou le « Boléro » : enchanteurs ! _ du génie intime, élégantissime et profond, lumineux, des Couperin… 

À suivre…

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions sur la genèse des « Chansons madécasses » de Maurice Ravel, d’après Roland-Manuel ; ainsi que sur quelques cousinages cibouro-luziens faisant de Maurice Ravel, cibourien, un cousin apparenté à ses amis Gaudin, luziens : ce qui est tu et ce qui est dit…

15mai

 

À toutes fins utiles,
et qui confortent les intuitions si justement exprimées par Thomas Dolié lors de son passionnant travail de « mise en place » samedi dernier…
Samedi prochain 18 mai, à Saint-Jean-de-Luz, je rencontrerai de nouveau Maylen Lenoir-Gaudin, 
petite-fille de la cousine au 3e degré de Maurice Ravel, Magdeleine Gaudin-Hiriart, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875,
soit 4 jours après la naissance de son cousin Maurice Ravel, né lui le 7 mars 1875 à Ciboure, la cité jumelle de Saint-Jean-de-Luz…
Maylen Lenoir, née Gaudin, en 1942, a très bien connu sa grand-mère Magdeleine, décédée à Saint-Jean-de-Luz le 19 juin 1968,
personne très affable, volubile et joyeuse…
Mais celle-ci, non plus que son fils Edmond Gaudin, n’a jamais parlé à ses petits-enfants de son cousinage avec Maurice Ravel ;
un cousinage que ceux-ci ignoraient donc !!!
Maylen Lenoir m’a raconté en détails divers souvenirs de sa famille du petit Maurice Ravel, venant, enfant puis adolescent, passer quelques vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,
et venant rendre visite à sa chère grand-tante (et marraine) Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902),
qui était depuis 1875 la domestique-gouvernante des 7 enfants Gaudin, nés entre le 19 novembre 1875, l’aîné Charles, et le 23 février 1886, le benjamin Louis.
Hélas n’existe à notre connaissance nul document, nulle lettre, qui ait été conservé concernant les moments d’enfance et d’adolescence de Maurice Ravel, lors de séjours de vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, avant 1897 ;
existent seulement de très vivaces _ et fiables ! _,souvenirs familiaux des Gaudin concernant la présence chez eux du petit Maurice, en particulier avant le décès de sa grand-tante (et marraine), et gouvernante des enfants Gaudin, au 41 de la rue Gambetta, Gachucha Billac, le 17 décembre 1902…
Et ce sont Charles (né le 19 novembre 1875) et Pierre Gaudin (né le 7 février 1878) qui sont allés déclarer à la mairie de Saint-Jean-de-Luz le décès de leur chère nounou, Engrâce (dite Gachucha) Billac, décédée en leur domicile familial, au 41 rue Gambetta
_ et c’est à ce même Pierre Gaudin ainsi qu’à son frère Pascal, tués ensemble au Chemin des Dames le 12 novembre 1914, que Maurice Ravel a dédié le sublime « Rigaudon » du sublime « Tombeau de Couperin ».
C’est par le mariage de sa cousine Magdeleine Hiriart, le 28 septembre 1901, que Maurice Ravel est devenu un peu plus, ou un peu mieux, que le petit-neveu et filleul de la domestique des Gaudin, sa chère Gachucha Billac ;
mais sans pourtant jamais être considéré dès lors comme un « cousin », ne serait-ce que par alliance, des Gaudin, pourtant ses grands amis de toute leur vie, à Saint-Jean-de-Luz,
qui l’ont très souvent hébergé en leurs successifs domiciles luziens.
Et surtout la très aimable Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1876) était l’amie la plus proche de Maurice Ravel…
Maurice Ravel était donc d’abord, et est demeuré quelque part, ensuite, pour les Gaudin, le petit Maurice, petit-neveu et filleul de leur domestique Gachucha Billac,
auquel on réservait à table, quand il était enfant, les assiettes ébréchées…
Et même une fois devenu le musicien reconnu et même universellement célébré, et surtout l’ami très cher, volontiers hébergé par Marie Gaudin et sa famille,
Maurice Ravel ne fut pas considéré par les Gaudin comme le « cousin » qu’il était pourtant, par apparentement, bel et bien ! Même si c’était seulement par alliance pour les Gaudin, à l’exception de sa cousine effective, elle, Magdeleine née Hiriart, ainsi que son fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 –  Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), le père de Maylen Gaudin-Lenoir et de son frère aîné Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006).
Mais peut-être que d’autres faits très ultérieurs par rapport à l’enfance et l’adolescence, mais bien tenus secrets, ont aussi en partie joué sur l’image un peu étrange de Maurice Ravel dans l’esprit d’au moins quelques uns des membres de la famille Gaudin-Courteault ; et il me semble qu’il y a probablement là de quoi encore creuser, par-delà les patines du temps, et la succession des générations, en cette famille, la plus proche pourtant, en amitié, de Maurice Ravel, à Saint-Jean-de-Luz…
Sur cela, cf notamment, et plus spécialement, mes 2 articles explicatifs des 17 et 18 août 2022 :
Bien sûr, cette généalogie issue des Delouart, Etcheverry-Hiriart, et des Bibal-Gaudin, et ces menues anecdotes familiales des Gaudin à propos de Maurice Ravel, ne concernent apparemment pas directement le travail musical sur les « Chansons madécasses« , mais cela peut tout de même au moins intéresser la curiosité quant au contexte d’arrière-fond de création d’un compositeur assez introverti, dont la voie privilégiée d’expression de lui-même fut, et quasi exclusivement, sa musique.
Et à cet égard, ces étranges, dérangeantes, puissantes « Chansons madécasses » en disent déjà beaucoup : il faut les écouter égrener leurs secrets…
Ce mercredi 15 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un inattendu coup de fil riche de promesses de féconds apports aux recherches ravéliennes : quand les bouteilles lancées à la mer rencontrent quelques uns de leurs éventuels destinataires…

17avr

Jeudi 14 avril dernier,

réception tout à fait inattendue de ma part d’un passionnant et très fécond coup de fil, _ et d’une bonne durée : l’échange, très riche, fut, de plus, tout à fait sympathique ! _ d’un membre important de la famille des amis (et parents) Gaudin de Maurice Ravel _ parents du moins via le cousinage (au 3e degré) longtemps dénié mais pourtant tout ce qu’il y a de plus effectif (!) de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968), l’épouse et veuve de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), avec Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), comptant Gratien Delouart (Ciboure, 1er janvier 1742 – Ciboure, 21 août 1798) comme premier ancêtre commun ; cf l’arbre généalogique publié par les Amis de Maurice Ravel, notablement enrichi par mes propres découvertes… _ à Saint-Jean-de-Luz ;

lecteur très attentif de quelques articles de mon blog auxquels il souhaitait apporter des précisions, ainsi que soucieux d’en découvrir et apprendre davantage… :

un coup de fil concernant d’abord, les liens _ amicaux ? ou plutôt professionnels ? à mieux élucider !.. Et c’est certainement très important pour mieux comprendre l’étrangeté de l’effacement plus ou moins volontaire d’une connaissance assumée de la réalité de la parenté effective existant entre Magdeleine Hiriart-Gaudin (et sa descendance) avec Marie Delouart et Maurice Ravel, au sein de la famille Gaudin (cf les lettres échangées entre les cousins Maurice Ravel  et Magdeleine Hiriart-Gaudin les 8 octobre 1910 et 24 novembre 1914 (avec les formulations « Ma chère cousine« , « Mon cher Maurice, votre cousine« , consultables aux pages 246 et 403 de la Correspondance publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur, le 30 octobre 2018)… Cette famille Gaudin chez laquelle Gachucha _ dite Gratieuse, sur son acte de naissance, à Ciboure en 1824 Engrâce, sur son acte de décès, à Saint-Jean-de-Luz, en 1902) ; et Gachucha, pour son petit-neveu et filleul Maurice Ravel… _ Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) _ soit la propre tante de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), et grand-tante ainsi que marraine (le 13 mars 1875, en l’église Saint-Vincent de Ciboure) de Maurice Ravel ; et le 8 mars 1875, à midi, c’était la même Gracieuse Billac, qui était allée déclarer à la mairie de Ciboure la naissance, la veille, dimanche 7 mars, à dix heures du soir, rue du Quai n°12, du petit Joseph-Maurice Ravel… ; cf la transcription de ces deux actes, de naissance et de baptème de Maurice Ravel, à la page 1646 de la Correspondance  publiée par Manuel Cornejo _, était « domestique« , comme l’ont spécifié, et c’est le terme qu’ils ont employé, lors de leur déclaration de décès d’Engrâce (Gachucha) Billac _ celle-ci est décédée au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, à quatre heures du matin ce 17 décembre 1902 _, à la mairie de Saint-Jean-de-Luz, ce 17 décembre 1902, à onze heures du matin, les frères Charles (né le 19 décembre 1875) et Pierre (né le 7 février 1878) Gaudin, que, « gouvernante«  des 7 enfants Gaudin, Gachucha avait élevés, et qui étaient, ainsi que le déclarèrent Charles et Pierre Gaudin à l’officier d’état-civil qui reçut leur déposition, ses « voisins« , en ce 41 de la rue Gambetta ; Gachucha Billac étant en effet décédée en leur domicile du 41 rue Gambetta : j’ai sous les yeux la photocopie de cet acte de décès… _ entre Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), la mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ et Annette Bibal _ (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936), l’arrière-grand-mère, via son fils Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 12 septembre 1910) et son petit-fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), de Madame Maylen Gaudin-Lenoir ; et l’arrière-grand-mère, via sa fille Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979) et son petit-fils Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), de Monsieur Pascal Courteault… _, au moment du départ, probablement en 1871 _ plutôt qu’en 1872… ; et pour accompagner, à Madrid, pour son exposition annuelle de chapeaux, la modiste parisienne Madame Félix, amie de la mère d’Annette Bibal, Victoire Dupous Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903) était l’épouse de Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855), et donc la mère d’Annette Bibal ; et cette maison du 41 rue Gambetta (ex Grand Rue), Victoire Dupous l’avait héritée de ses parents Pierre-Jean-Baptiste Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 26 juin 1800 – Saint-Jean-de-Luz, 11 avril 1865) et Françoise Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 2 octobre 1786 – Saint-Jeade-Luz, 13 septembre 1855), qui étaient boulangers ; jusquà son décès le 16 juin 1903, Victoire Dupous demeurait donc la maîtresse de la maison familiale du 41 rue Gambetta . Fin de l’incise.

Laquelle Annette Bibal, encore jeune fille en cette année 1871, n’avait pas pu, cette année-là, comme elle l’avait fait plusieurs années consécutives, accompagner à Madrid la très renommée modiste parisienne Madame Félix _ qui faisait toujours halte chez les Gaudin à Saint-Jean-de-Luz, sur son chemin entre Paris et Madrid _, Annette ayant préféré cette fois-là demeurer à Saint-Jean-de-Luz auprès de son fiancé Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), qui était alors convalescent, se remettant de blessures reçues à la guerre de 1870 (et c’est le 27 janvier 1875 qu’Annette Bibal et Edmond Gaudin se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz) ; cf là-dessus mon précoce et crucial article du 27 mars 2019 : _ de Marie Delouart pour l’Espagne et Madrid, où elle allait faire la connaissance _ peut-être lors d’une promenade dans les allées du jardin du palais royal d’Aranjuez, comme il a été raconté… _, de l’ingénieur Joseph Ravel, lequel deviendra bientôt son mari, à Paris _ à la mairie de Montmartre, Georges Clémenceau officiant… _, le 3 avril 1873, puis le père de Maurice Ravel, qui naîtra à Ciboure le 7 mars 1875…

Mais concernant aussi le détail des signatures, sur leurs tableaux respectifs, de Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898 _ je le découvre seulement ce mardi 19 avril 2022… _), le père _ qui était un des frères cadets d’Annette Bibal : entre le 7 février 1844 et le 22 août 1855, Pierre Bibal et Victoire Dupous ont eu 9 enfants… _, d’une part,

et, d’autre part, de François-Ignace (dit Paquito) Bibal-Iburuzqueta (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944), le fils aîné de Pascal Bibal,

tous deux peintres luziens de renom _ cf mes articles du 15 novembre 2019 : , et lundi 9 décembre 2019 :

Et cette intéressante question de l’attribution des tableaux à Pascal Bibal, le père, et à Paquito Bibal, le fils, me semble devoir pouvoir assez aisément se résoudre d’après _ outre leurs styles forcément différents, même si celui de Paquito Bibal a dû pas mal évoluer depuis ses toutes premières œuvres, en particulier lors de sa formation de peintre dans les années 90 du XIXe siècle : à Ciboure, auprès du maître Grégoire Colin, puis à Bilbao, où en 1897, à peine âgé de 19 ans, il participe, avec le catalan Santiago Rusiñol, avec Zuloaga, Dario de Regoyos, Manuel Losada, Alberto Arrué et quelques autres basques, à l’exposition « d’Art moderne«  ; et c’est à la suite de la mort de son père, survenue à Bilbao le 2 avril 1898 _ à 8h du soir, en son domicile du n°6 de la Calle Arbolancha, des suites d’une pneumonie grippale, à l’âge de 51 ans; laissanst sa veuve, née Dorotea Iburuzqueta Zabala, en charge de 5 enfants encore mineurs : François, Marie, Grégoire, Elise et Joseph, tous nés, comme leur père, à Saint-Jean-de-Luz : respectivement les 17 septembre 1878, 27 novembre 1880, 3 mai 1882, 5 mai 1884 et 29 décembre 1888… _, que Paquito, avec sa mère Dorotea, ses frères Grégoire et Joseph, et sœurs, partiront à Cuba ; François-Ignace (Paquito) ne regagnant la France qu’en 1914, afin de répondre à la mobilisation générale… _ les signatures respectives de leurs tableaux, en possession toujours de quelques uns des membres de la famille Gaudin…

Mais aussi concernant les entreprises _ d’une part, de vente et conservation de poissons ; mais aussi, d’autre part, de chantiers navals _, à Ciboure, en l’île des Récollets, de membres de la famille Bibal, en association avec, d’une part, un Letamendia _ j’ignore à ce jour lequel… _ ;  et, d’autre part, Pascal Elissalt _ (Saint-Jean-de-Luz, 19 juillet 1878 – Ciboure, 14 janvier 1941) dont la très notable association industrielle avec Pascal Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 31 août 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914) était à peine évoquée, et donc trop peu précisée hélas, en mon article du 18 août 2019 :

Il me faudra donc creuser ces deux questions…

Et encore concernant le devenir des frères Grégoire _ Gregorio _ et Joseph _ Pepe _ Bibal-Iburuzqueta, après leur départ définitif de La Havane et Cuba, à la suite de la révolution castriste, vers la Floride… _ cf mes articles des 8 novembre 2019 : , et 9 novembre 2019 :

Il devrait être possible de découvrir la localisation, en Floride, de la propriété _ qu’ils possédaient déjà auparavant, quand ils étaient domiciliés à La Havane, architecte, banquier et entrepreneurs très fortunés qu’ils étaient tous les deux… _ où ils se réfugièrent à la suite de leur départ précipité de Cuba ; ainsi que les lieux et dates de leur décès respectifs, puis de leur probable inhumation, vraisemblablement aussi en Floride…

Les Gaudin et les Courteault recevant à plusieurs reprises chez eux à Saint-Jean-de-Luz la visite de ces assez fastueux cousins et cousines Bibal-Iburuzqueta d’Amérique…

Voilà donc bien des pistes de recherche à revenir continuer d’explorer et préciser grâce à de tels très précieux apports,

pour parfaire de manière plus satisfaisante ces recherches des cousinages _ ici, en l’occurrence, avec les Hiriart-Gaudin _, mais aussi amitiés _ ici, en l’occurence, avec les Gaudin-Courteault _, cibouro-luziens, de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart,

via ce qui nous demeure accessible des correspondances conservées de Maurice Ravel _ telles celles patiemment réunies et publiées par Manuel Cornejo en son indispensable Correspondance de Maurice Ravel, aux Éditions Le Passeur _,

mais aussi de quelques très précieux témoignages de ceux que Maurice Ravel a bien connus et aimés _ telle sa grande amie luzienne Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _et qui nous sont conservés et transmis dans la mémoire vive de leurs proches…

À suivre…

Quand les bouteilles lancées à la mer finissent par rencontrer quelques uns de leurs éventuels destinataires…

Ce dimanche 17 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour à la famille du luzien Charles Gaudin (1841 – 1897) et son épouse haspandar Louisa Schlaegel (1850 – 1929)

17fév

Suite à un coup de fil d’une de leurs descendantes,

je reviens à la famille mi-luzienne, mi-haspandar, de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, le 12 septembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897)

et son épouse _ ils se sont mariés à Hasparren le 30 septembre 1874 _ Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier  1850 – Hasparren, 19 août 1929) _ ils ont eu sept enfants ; et Louisa, remarquable pianiste, possédait 9 pianos…

J’ai commencé par adresser à ma charmante correspondante téléphonique les liens suivants à d’anciens articles pouvant l’intéresser,

et susceptibles de former une base pour d’ultérieures recherches concernant les cousinages cibouro-luziens _ côté Hiriart-Gaudin _ de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7  mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) :

À suivre !!!

Ce jeudi 17 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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