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Quelques nouvelles avancées dans les recherches des familles apparentées aux Bibal et Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, autour des Dougier : les deux Marie Aguerregaray…

13août

Quelques progrés dans mes recherches de liens de parenté de diverses familles avec les Bibal et Gaudin _ et Hiriart : un point demeuré assez largement aveugle jusqu’ici dans la mémoire familiale généalogique des Gaudin, semble-t-il… _ de Saint-Jean-de-Luz,

sinon les Hiriart, Imatz et Harispe _ dans mon intuition de direction de recherche à mener _ ;

et autour des Dougier _ sur les noms desquels Madame Gaudin-Lenoir aspirait, m’a-t-elle confié, à quelques éclaircissements…

C’est via le mariage, à Bayonne le 14 mars 1863,

de Marie Bordes (Bayonne, 24 juin 1841 – j’ignore la date et le lieu de son décès : fille des bayonnais Jean Bordes _ Bayonne, 10 mars 1817 – Bayonne, 17 septembre 1862 _ et Marie Aguerregaray _ Bayonne, 27 juin 1819 – Bayonne, 22 février 1882 _) _

et de Jean-Baptiste Dougier (Magnac-Laval, Haute-Vienne, 29 octobre 1825 – Soustons, Landes, 14 septembre 1866)

que certains des membres de la famille _ limousine (autour de Saint-Junien) _ Dougier vont résider désormais dans le Sud-Ouest.

Bordes et Aguerregaray sont les noms qui vont ici aimanter ma recherche ; auxquels vont se greffer les noms de Dupouy et de Manes _ et bien sûr de Dougier ! _,  tous présents _ je l’ai constaté : ce sont là des pistes de recherche… _ sur les quatre faire-part de décès des familles Bibal, Gaudin et Hiriart, au détail _ très précieux : ce sont des fils à dévider… _ desquels j’ai eu jusqu’ici accès :

celui de Charles Gaudin, décédé le 13 septembre 1910; celui d’Edmond Gaudin, décédé le 20 décembre 1920 ; celui de Marianne Imatz, la veuve de Dominique Hiriart, décédée le 9 juillet 1932 ; et celui d’Annette Bibal, la veuve d’Edmond Gaudin, décédée le 21 novembre 1936. 

À San Sebastián,

où les Dougier créent _ au tournant du XIXe et du XXe siècle ; cf le travail de Amaia Apraiz Sahagun et Ainara Martinez Matia : La Otra cara de la bella Easo : las industrias donostiarras, aux pages 442 à 445 _  une usine de miroirs (la Fábrica de espejos y Biselados Dougier & Cía, 38 Calle San Martin),

se marient le 8 avril 1901 _ c’est à noter _ Jean-Baptiste François Marie « Henri » Dougier (Bayonne, 23 juillet 1864 – j’ignore la date et le lieu de son décès _ fils unique de Jean-Baptiste Dougier (décédé, lui, précocement le 14 septembre 1866 : son fils avait à peine deux ans) et Marie Bordes _ et Caroline Ballé-Gourdon (originaire, semble-t-il, de Monein, en Béarn).

Henri Dougier et son épouse Caroline auront trois fils :

Jean _ qui épousera Suzanne Texereau : ils auront à leur tour trois fils, Jacques, Patrick et Philippe Dougier _,

Henri _ dit « Riquito » chez les Gaudin à Saint-Jean-de-Luz ; lui-même appelait « Madelon » Magdelaine Hiriart-Gaudin, la grand-mère de Maylen Gaudin-Lenoir, m’a confié celle-ci, qui l’a connu et se souvient de lui _, qui épousera _ la limousine, de Saint-Junien _ Marie-Anne Dussoulier _ ils auront quatre enfants : Germaine (décédée à l’âge de 10 ans, en 1943), Henry, Catherine et François Dougier ; Henry Dougier (né le 27 septembre 1936) est le créateur de la Revue et des Éditions Autrement ; cf son passionnant cycle d’entretiens « Henry Dougier, l’indocile activiste«  dans l’émission À voix nue sur France-Culture… _,

et Edouard Dougier _ qui épousera Thérèse Lefèbvre ; ils auront un fils : Pierre Dougier.

Mais c’est via le mariage

_ deux générations en amont de celles d’Henri Dougier et Caroline Ballé-Gourdon, et de Jean-Baptiste Dougier et Marie Bordes _,

à Bayonne le 27 novembre 1840 des parents _ bayonnais _ de Marie Bordes,

soient Jean Bordes (Bayonne, 10 mars 1817 – Bayonne 17 septembre 1862) et Marie Aguerregaray (Bayonne, 27 juin 1819 – Bayonne, 22 février 1882),

que se noue la parenté qui nous intéresse entre la famille Hiriart-Gaudin-Lenoir et les familles _ dont les noms sont présents sur divers faire-part de décès des Hiriart, Bibal et Gaudin : notamment celui de Charles Gaudin, décédé le 13 septembre 1910, celui d’Edmond Gaudin, décédé le 20 décembre 1920, celui de son épouse Annette Bibal-Gaudin, décédée le 21 novembre 1936 ; cf respectivement mes précédents articles du mardi 16 juillet, du mercredi 10 juillet, du samedi 8 juin :  ;  ; … Sur le faire-part du décès de Marianne Imatz, veuve de Dominique Hiriart, décédée le 9 juillet 1932, ne sont pas détaillés (hélas pour nous aujourd’hui) les noms des familles parentes et allées :  _ Laborde, Dupouy, Aguerregaray, Dougier et Manes ; ainsi que Ribis et Campet.

Voici, pour un rappel un peu commode, l’intégralité de ces quatre faire-part,

en 1910, 1920, 1932 et 1936 :

_ celui pour le décès de Charles Gaudin,
décédé le 13 septembre 1910, à Bimbo (Congo français) :

Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN ;

Monsieur et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur et Madame Dominique HIRIART 

Monsieur Pierre GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, archiviste aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT ; Monsieur Pascal GAUDIN ; Mademoiselle Marie HIRIART ;

Monsieur Pierre COURTEAULT ;

Monsieur Pierre GARMENDIA ; Madame Charles GAUDIN ; Madame Pascal BIBAL ; Mademoiselle B. BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN ; Monsieur Eugène GAUDIN ; Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN ; Mademoiselle Thérèse GAUDIN ; Messieurs Marcel et Henri GAUDIN ; Monsieur Paquito BIBAL ; Mesdemoiselles Marie et Élise BIBAL ; Monsieur et Madame Grégoire BIBAL ; Monsieur Pepe BIBAL ; 

Monsieur et Madame Martin ZOZAYA ;

Les familles GAUDIN, ANDURANDÉGUY, ELISSALT, MESNARD,

LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY,

LARROULET, SAINT-GLAN, MATHIEU et CAPDEPON ;

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Martin-Marie-Charles GAUDIN

Capitaine au long cours

leur époux, père, fils, gendre, frère, beau-frère, oncle, neveu, cousin-germain, cousin et petit-cousindécédé accidentellement le 13 septembre 1910, à Bimbo, territoire de Bangui (Congo français), à l’âge de trente-quatre ans.

Priez Dieu pour Lui !

_ celui pour le décès d’Edmond Gaudin,
décédé le 20 novembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :

Madame Edmond GAUDIN ;

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Les familles LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, DOUGIER et MANES ;

Ont l’honneur de vous faire-part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Edmond GAUDIN,

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin et petit-cousin décédé le 20 décembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta N° 41, dans sa 77e année, muni des Sacrements de l’Eglise.

PRIEZ POUR LUI !

Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta, Paris, 7 rue Denis-Poisson

_ celui pour le décès de Marianne Imatz, veuve de Dominique Hiriart,
décédée le 9 juillet 1932, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.


_ celui pour le décès d’Annette Bibal, veuve d’Edmond Gaudin,
décédée le 21 novembre 1936, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Directeur des Archives, Officier de la Légion d’Honneur, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Ingénieur Agricole, Géomètre Expert, et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Avocat à la Cour de Paris, et Madame Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Mademoiselle Bernardine BIBAL, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL, Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, en religion Sœur Thérèse du Christ, Monsieur et Madame Henri GAUDIN et leur fille ;

Mademoiselle Jenny BORDES ;

Madame Marie DUPOUY, Dame du Sacré Cœur ;

les familles CAMPET, DOUGIER, MANES et RIBIS,

Ont l’honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Madame Edmond GAUDIN,

née Annette BIBAL,

leur mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur, tante, grand-tante et cousine, pieusement décédée en son domicile, le 21 novembre 1936, dans sa 92e année, munie des Sacrements de l’Eglise.

Priez Dieu pour elle !

Saint-Jean-de-Luz, Villa Mirentchu,

Paris, 60, rue des Francs-Bourgeois, Paris (3e),

Paris, 11, rue du Cherche-Midi (6e).

Si à ce jour je n’ai pas encore découvert un lien clairement affirmé entre les Dougier et les Gaudin, néanmoins existe une très forte présomption de lien de parenté entre les Hiriart et les Aguerregaray _ du moins ceux de Saint-Jean-de-Luz, sinon ceux de Bayonne : les liens entre ces divers Aguerregaray mériteraient assurément d’être éclairés… _ :

du fait de la très probable fraternité entre Alexandre Hiriart (j’ignore ses dates de naissance et de décès ; époux d’Isabelle Berastéguy, dont j’ignore aussi les dates de naissance et décès _ tous deux, probablement luziens, sont probablement décédés avant 1800 _) et Michel Hiriart (1744 – 23 février 1814 ; époux de Marie Duhamel) ainsi que Jeanne Hiriart (1754 – 1er mars 1814 ; épouse de M. Saint-Martin) ;

il se trouve que leurs enfants respectifs,

Bernard Hiriart (27 septembre 1778 – 16 mars 1852 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1816 _ de Marie Aguerregaray, née à Saint-Jean-de-Luz le 30 mars 1781 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 7 avril 1861 tel est probablement là le lien familial originaire entre les Aguerregaray (du moins ceux de Saint-Jean-de-Luz, sinon ceux de Bayonne) et les Hiriart-Gaudin ! Reste à savoir quel est le lien de parenté entre la Marie Aguerregaray luzienne (1781 – 1861), épouse, le 17 septembre 1816, à Saint-Jean-de-Luz, du luzien Bernard Hiriart ; et la Marie Aguerregaray bayonnaise (1819 – 1882), épouse, le 14 mars 1863, à Bayonne, du bayonnais Jean Bordes… ; la Marie Aguerregaray luzienne était fille de Jean Aguerregaray et de Marie Foursans ; mais j’ignore pour le moment les noms des deuxs parents de la Marie Aguerregaray bayonnaise… _),

fils d’Alexandre Hiriart et son épouse Isabelle Berastéguy, d’un premier côté de ces Hiriart luziens ;

et Etienne Hiriart (13 mai 1784 – 10 août 1823 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 7 juin 1815 _ de Françoise Berduqueu), Pierre Hiriart (3 janvier 1783 – 16 septembre 1837 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1832 _ de Marie Camicas) et leur sœur Jeanne Hiriart (7 septembre 1791 – 21 octobre 1871 ; épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 21 octobre 1871 _ de Jean Cassan, lui-même fils de Jeanne Hiriart, née en 1754 et décédée le 1er mars 1814),

tous trois enfants de Michel Hiriart et son épouse Marie Duhamel, de l’autre côté de ces Hiriart luziens,

sont très probablement cousins germains.


Ce que vient confirmer le fait éminemment notable que lors du mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 10 janvier 1843, de Gérôme Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 17 août 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 21 février 1866 ; fils de Bernard Hiriart et Marie Aguerregaray ; et conducteur de diligences) avec Dominica Plantié,

fait partie des quatre témoins de ce mariage

Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859, époux _ quatre ans plus tard : le 10 novembre 1846, à Saint-Jean-de-Luz _ de Marie Etcheverry, fille de la seconde Marie Delouart ! _ cf mon article du vendredi 12 avril : … _, son très probable cousin germain…

Ce Jean-Baptiste Hiriart, tonnelier, qui est le père de Dominique Hiriart (néà Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849), et le grand-père de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968 : la cousine de Maurice Ravel !), elle-même la grand-mère paternelle de Maylen Gaudin-Lenoir.

Sont également témoins de ce mariage de Gérôme Hiriart et Dominica Plantié,

Dominique Hiriart, 25 ans, tonnelier, et Pierre Hiriart, 24 ans, boucher, frères de Jean-Baptiste Hiriart _ tous cousins germains du marié, donc.

Les liens familiaux sont donc étroits entre les branches luziennes de la famille Hiriart.

Reste à préciser le lien de parenté

entre les Aguerregaray de Saint-Jean-de-Luz,

apparentés aux Hiriart,

et les Aguerregaray de Bayonne,

dont sont issus, via des Bordes,

des Dupouy, des Manes, et des Dougier !

Et voilà comment,

à partir des Hiriart et de leurs liens _ à mieux étayer _ avec les Aguerregaray, les Bordes, les Dupouy et les Manes,

les présents Dougier sont apparentés aux présents Gaudin et Lenoir de Saint-Jean-de-Luz…


Ce mardi 13 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un point sur la collection de mes articles raveliens révisés : les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel (suite)

07juin

Au fur et à mesure des découvertes

de ma recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,

doit être opérée de temps en temps une révision des articles,

qui tienne compte des connaissances nouvelles

venant permettre de corriger des erreurs,

ou de combler des ignorances,

antérieures ;

de même qu’afin de procéder à des synthèses claires et commodes

d’information.

Ainsi ai-je passé ma journée d’hier _ et à nouveau celle du lundi 15 juillet _ à relire et corriger
l’ensemble de mes articles raveliens
en prenant en compte mes prises de connaissance successives,
et pour éliminer les erreurs et ignorances gênantes antérieures.
Et rendre chaque article (de ce work in progress) utilisable en lui-même, déjà, pour le lecteur.
Même si doivent probablement demeurer encore pas mal d’erreurs non repérées,
en plus de pas mal d’ignorances connues et reconnues.
Le travail n’est donc pas achevé ; même si il progresse…
Est-il d’ailleurs achevable ? Non. Il est améliorable à l’infini. Cependant il progresse.
Et je sais bien que de temps en temps j’aurai à procéder à des synthèses claires.
Ce matin même,
j’ai retouché le dernier d’entre ces articles, celui du 1er juin, à propos de la «Tante Bibi » de chez les Bibal-Gaudin…
Notamment à propos d’Annie Courteault, du fait de documents la concernant qui viennent de m’être adressés.
En voici donc la collection :
Tout cela, à partir de la lecture patiente de l’irremplaçable travail de Manuel Cornejo
en son indispensable édition de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel
À suivre :
bien des questions demeurent,
notamment sur les blancs _ pour ne pas dire ruptures, coupures ! _ des transmissions
tant de documents _ égarés, détruits, vendus on ne sait pas à qui,
et où ils pourraient être providentiellement lus, déchiffrés, mis à profit pour la connaissance _
que mémorielles ! _ ce qui est encore davantage énigmatique…
Outre le cousinage luzien Hiriart-Gaudin-Lenoir
(et aussi la fréquentation des Courteault, mais qui ne sont pas, eux, des cousins de Maurice Ravel, même si ils sont des cousins des Gaudin-Lenoir ; et des amis très proches eux aussi de Ravel),
très étroitement entretenu par Ravel, ce cousinage luzien,
existent aussi, moins visibles _ et surtout moins cultivés par Maurice Ravel lui-même _,
les cousinages cibouriens,
complètement délaissés eux _ après la venue et le séjour (de trois mois) à Ciboure de Marie Delouart-Ravel, trois mois de l’été 1911 : chez les apparentés (aux Delouart) Anchochury… _ par la critique,
faute d’avoir été si peu que ce soit cultivés par Maurice Ravel lui-même
après le décès de sa mère _ décès survenu pendant la Grande Guerre : une énorme coupure à tous égards ! _, le 5 janvier 1917,
lors des retours et séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz _ et plus jamais Ciboure, remarquons-le ! _,
après la guerre :
en 1921, 1923, 1924 : au 41 rue Gambetta, chez les Gaudin
_ je note au passage que c’est entre le 21 juin (une carte postale de Maurice Ravel à Annie Courteault a encore pour adresse le 41 rue Gambetta) et le 5 août 1924 (une carte postale de Maurice Ravel à Marie Gaudin, mentionne pour la première fois le domicile de la « Villa Mirentchu«  : « Il faudrait que mon boulot avançât fichtrement plus vite pour qu’il y eût une chance pour moi d’aller passer quelques jours à Mirenchu« ) que s’effectua le déménagement luzien des membres restants de la maisonnée Bibal-Gaudin de la maison du 41 rue Gambetta à la Villa Mirentchu, toute proche : Annette Bibal-Gaudin, sa sœur la fameuse « Tante Bibi«  Bibal, et la petite Annie Courteault, alors âgée de 11 ans, qui suivait les cours de la Pension Sainte-Odile, à Saint-Jean-de-Luz… _ ;
en 1927, 1928, 1929, 1930 : au 9 rue Tourasse _ ainsi qu’un peu à « Mirentchu » aussi, en 1929 _ ;
en 1932 : à l’Hôtel basque ;
en 1935, Ravel déjà bien malade, en compagnie de Léon Leyritz …
Que de pistes sont ainsi à ouvrir, ou rouvrir ;
ou même revisiter
les yeux un peu mieux ouverts
Ce vendredi 7 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La confirmation officielle du cousinage luzien de Maurice Ravel avec les Hiriart-Gaudin (et les deux Marie Etcheverry)

26mai

En continuant mes recherches

_ cf la synthèse du 16 mai dernier donnant accès à mes précédents articles :  _

à propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937),

je viens de trouver la confirmation du cousinage effectif (au 3ème degré)

entre Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) et Maurice Ravel,

dans le faire-part de décès de la mère de Magdeleine, Madame Dominique Hiriart, née Marianne Imatz.
Dont le décès _ à l’âge de 87 ans : Marianne Imatz est née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845, fille de Raphaël Imatz (né à Urrugne le 17 avril 1797 et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 janvier 1869), charpentier, et Magdelaine Harispe (née à Saint-Jean-de-Luz, dans le quartier d’Acotz, le 10 mars 1802, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 28 février 1883) ; lesquels Raphaël Imatz et Magdeleine Harispe s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 6 février 1839 _ est survenu le samedi 9 juillet 1932, en son domicile du 30 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz.
paru dans la Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz datée du 9 juillet 1932 : https://www.retronews.fr/journal/gazette-de-bayonne-de-biarritz-et-du-pays-basque/9-juillet-1932/343/1257927/3
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.
comporte les _ décisives _ précisions suivantes :
Marianne Imatz (veuve de Dominique Hiriart)
_ a pour fille : Madame veuve Gaudin, soit Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et veuve _ depuis l’automne 1910 _ de Charles Gaudin _ le mariage de Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ ;
_ pour sœur : Marie Hiriart (sans autre précision : célibataire et sans enfant) ;
_ pour petit-fils : Edmond Gaudin : né à Saint-Jean-de-Luz le 30 juin 1903 _ et pas encore marié, ce jour de deuil de 1932 (à Angela Rossi), constatons-nous pour lors ; leur mariage aura lieu en 1935… _ ;
_ et pour cousine Marie-Clotilde Dargaignaratz, veuve Zozaya ;
celle-ci, née à Saint-Jean-de-Luz le 6 mars 1860 (et qui décèdera à Urrugne, le 26 février 1943, à l’âge de 82 ans), est en effet la veuve de Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1856, et décédé à Urrugne le 5 avril 1932), rentier ; ils s’étaient mariés à Urrugne le 22 novembre 1905) ;
et Marie-Clotilde est la fille de la seconde Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, épouse, le 27 août 1851, à Saint-Jean-de-Luz _ puis veuve, le 29 janvier 1862 _ du luzien Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage ; et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 30 novembre 1900, à l’âge de 76 ans) ;
laquelle seconde Marie Etcheverry est la sœur cadette de la première Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1817 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850 _ des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né le 20 décembre 1850 (et frère cadet de Dominique Hiriart, né le 28 janvier 1849) _, à l’âge de 33 ans), épouse _ le 10 novembre 1846, à Saint-Jean-de-Luz _ de Jean-Baptiste Hiriart, tonnelier : soient les beaux-parents de Marianne Imatz.
Marie-Clotilde Dargaignaratz veuve Zozaya, et Marianne Imatz veuve Hiriart, sont bien cousines germaines
via la belle-mère de Marianne et la mère de Marie-Clotilde,
soient les deux sœurs Marie Etcheverry _ nées à Saint-Jean-de-Luz, l’aînée le  21 juin 1817, et sa cadette le 20 novembre 1824 _, filles de la seconde Marie Delouart _ née à Ciboure le 17 juin 1784 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 3 janvier 1842 : elle, cibourienne, avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le cibourien Jean Etcheverry, marin, le 17 août 1814 _ ; et se nommant toutes les deux Marie Etcheverry !
Faute d’avoir découvert le faire-part du décès de Dominique Hiriart lui-même,
j’ignore pour le moment la date de son décès ;
j’ai appris seulement _ du Journal officiel _ que le 9 avril 1925 _ alors âgé de 76 ans : il est né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849 _ avait été décernée à Dominique Hiriart  une médaille d’or, en tant qu’administrateur de la succursale de la Caisse d’Epargne de Bayonne à Saint-Jean-de-Luz _ lors de son mariage, le 3 juin 1874, sa profession indiquée sur l’acte d’état-civil était celle de menuisier. C’est intéressant.
Dominique Hiriart, né donc à St-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est le fils aîné de la première Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850 _ à l’âge de 33 ans _) ;
et le petit-fils de la seconde Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure le 17 juin 1784 et décédée à Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842 _ à l’âge de 57 ans _ ),
sœur de la première Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure le 29 juin 1782 et décédée à Ciboure en 1855) ;
laquelle _ l’aînée des quatre enfants de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague : les trois Marie Delouart (nées à Ciboure respectivement  les 29 juin 1782, 17 juin 1784 et 17 août 1786) et leur frère Jean Delouart (né à Ciboure le 27 août 1788) ; existe encore un cinquième membre de cette fratrie Delouart, en la personne d’un second frère, Baptiste-Jean Delouart, né en 1790, marin, lui aussi, et époux d’une Gracieuse Casabon : ce qui appert d’une généalogie des Delouart établie par Jean-Noël Darrobers, à laquelle je n’ai pas eu un accès complet jusqu’ici…  _ est
la mère de Sabine Delouart (née à Ciboure le 11 septembre 1809 et décédée à Ciboure le 22 décembre 1874),
la grand-mère de Marie Delouart-Ravel (née à Ciboure le 24 mars 1840 et décédée à Paris le 5 janvier 1917),
et l’arrière grand-mère de Maurice Ravel (né à Ciboure le 7 mars 1875 et décédé à Paris le 28 décembre 1937).
Le lien de cousinage _ très clairement affirmé dans les lettres échangées le 8 octobre 1910 (« Ma chère cousine« , écrit Ravel) et le 24 novembre 1914 (« Mon cher Maurice« , « Votre cousine« , écrit Magdeleine Hiriart-Gaudin), comme on le lit aux pages 246 et 403 de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel, publiée par Manuel Cornejo, au Passeur éditeur ; ces deux lettres sont des lettres (déchirantes, en la sobriété de leur pudeur) de condoléances ; sont-ce là les deux seules lettres qui demeurent de la correspondance entre les deux cousins ? On aimerait en apprendre davantage sur leurs liens… _ est donc parfaitement avéré
entre Magdeleine Hiriart-Gaudin,
la veuve _ en 1910 _ de Charles Gaudin,
et fille _ en 1875 _ de Marianne Imatz-Hiriart, veuve de Dominique Hiriart _ le fils aîné de la première Marie Etcheverry, épouse (le 10 novembre 1846 à Saint-Jean-de-Luz) de Jean-Baptiste Hiriart _,
et Maurice Ravel
Ce dimanche 26 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

De petites corrections sur le parcours de ma recherche sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

16mai

Ce jeudi 16 mai 2019,

je me suis employé à reprendre-corriger

sur quelques données factuelles mieux comprises

le parcours de ma recherche,

en sept étapes jusqu’ici,

du dimanche 17 mars, pour mon article de départ,

jusqu’au lundi 13 mai, mes dernières découvertes pour le moment,

à propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel ;

même si j’ai bien conscience

que cette recherche peut apparaître comme très éloignée

du principal :

le parcours de création musicale du compositeur.

Mais il m’a simplement semblé

que mon attention-curiosité

était à même de faire un peu progresser cette connaissance-là

_ non centrale, certes.

J’ai donc repris

en les relisant très soigneusement _ j’ai failli écrire impitoyablement _,

et en corrigeant systématiquement

ce qui m’apparaît désormais comme des erreurs

dues à mes ignorances de départ,

au vu de ce que j’ai pu découvrir et apprendre, pas à pas,

au fil de mes recherches.

Chacun des 7 articles

a donc été repris, et rectifié,

sur les éléments qui clochaient

_ souvent en anticipant même un peu (mais pas trop !) sur mes découvertes futures ;

que j’annonçais, ou préparais, un peu ainsi.

Ainsi ai-je pu découvrir, surtout,

qu’avaient existé trois sœurs nommées Marie Delouart ;

et que la seconde d’entre elle avait eu deux filles,

nommées toutes deux Marie Etcheverry

_ éléments biographiques laissés jusqu’ici dans le noir, me semble-t-il…

J’ai compris aussi

que Maurice Ravel avait pu personnellement souffrir

_ sans rien en dire, ni surtout jamais se plaindre si peu que ce soit _,

et cela toute sa vie durant

_ pas seulement en ses débuts de musicien _,

et malgré son incomparable réussite _ absolument extraordinaire _ de créateur _ génial ! _,

de la faiblesse du statut social _ et économique _

hérité de plusieurs générations d’ancêtres cibouriens _ et surtout cibouriennes _ ;

et c’était, bien sûr, avant les retombées des royalties de son Boléro

_ dont a pu profiter, bien plus tard, son frère Edouard ;

ainsi que les invraisemblables héritiers de celui-ci…

Pas de maison-villa à soi _ et ayant pignon sur rue _ à Saint-Jean-de-Luz.

D’où un constant souci de prévoir un peu où il pourrait aller résider un moment

en ses vacances basquaises….


Voici donc cette série de sept articles,

revus et corrigés

en fonction des avancées et découvertes progressives

de ma recherche,

et dans le flux de leur histoire :

Bien sûr,

les lire in extenso, et dans la foulée,

demande du temps

et de la patience…

Mais c’est là le rythme de la recherche ;

ainsi que le mouvement de sa dynamique,

et de la sérendipité…

Et j’essaie d’être toujours le plus précis possible…

J’ai encore pas mal de progrès _ et nouvelles découvertes _

à réaliser…

C’est bien sûr excitant !



Ce jeudi 16 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Autres petites questions factuelles sur l’ascendance cibourienne au XIXéme siècle de Maurice Ravel

07avr

En poursuivant mes recherches

_ cf mes articles :  ;  ; et  _

sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel

_ et alors même que je m’interrogeais sur les divers cousinages, existant là, du compositeur, sur lesquels je poursuis mes recherches… _,
je me suis trouvé aussi face à des questions sur l’ascendance maternelle directe du compositeur,
en les personnes
de la grand-mère maternelle de sa mère, Marie Ravel-Delouart,
je veux dire Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
et de sa sœur cadette _ du moins la seconde des deux autres portant ce même prénom de Marie : j’allais le découvrir bientôt ! _, née Marie Delouart (Ciboure, 7 août 1786 – après le 23 avril 1853 _ où elle assiste au mariage de son fils Jacques Goyenague avec Catherine Larrea _, et peut-être 1872 _ date donnée par Jean-Noël Darrobers _).
Car la Marie Delouart, veuve Etcheverry qui décède le 3 janvier 1842, à Saint-Jean-de-Luz ainsi que l’indique explicitement l’acte d’état civil dressé lors du mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 27 août 1851 de sa fille Marie Etcheverry, avec Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage), si elle bien, elle aussi, et c’est à relever ! (et important pour notre recherche…) _ fille de Gratien Delouart, marin, et Sabine Laxague,
est, quant à elle, née à Ciboure le 17 juin 1784 ;
alors que la Marie Delouart, épouse puis veuve de Michel Goyenague, fille des mêmes parents Gratien Delouart et Sabine Laxague, est née, elle, à Ciboure le 17 août 1786.
Existent donc bien _ au moins : je deviens plus prudent... _ trois sœurs Marie _ voire Marie-Baptiste _ Delouart, filles des mêmes parents, Gratien Delouart et Sabine Laxague :
l’une (née en 1882, le 29 juin), épouse de Jacques Billac, marin _ à Ciboure, le 14 septembre 1814 _,
la seconde (née en 1884, le 17 juin), épouse de Jean Etcheverry, marin _ à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 _,
et la troisième (née en 1886, le 17 août), épouse de Michel Goyenague, marin _ à Ciboure, le 28 février 1821.
Jusqu’ici, je n’avais nulle part accédé à cette connaissance de l’existence de ces trois sœurs portant le même nom de Marie _ ou Marie-Baptiste _ Delouart.
Et leur frère, Jean Delouart, lui, est né à Ciboure le 27 août 1788, marin : il épousera Marguerite Larrea _ à Ciboure, le 30 avril 1823.
Mère célibataire de sa fille aînée Sabine Delouart (née à Ciboure, le 11 mars 1809, de père inconnu),
Marie-Baptiste Delouart épousa cinq ans et six mois plus tard, le 14 septembre 1814, toujours à Ciboure, Jacques Billac (né à Ciboure le 5 septembre 1772 _ le jour de son mariage, le 14 septembre 1814, à Ciboure, le marié, alors âgé de 42 ans, affirmait être âgé de 40 ans _ ; et il est décédé le 11 mars 1839) ; son épouse, puis veuve, décèdera à Ciboure le 28 août 1855 ;
de Jacques Billac, Marie-Baptiste Delouart eut au moins quatre enfants :
Engrace Billac (née le 2 juin 1919, et décédée le lendemain),
Pierre Billac (peut-être né en 1821 ; à moins que ce ne soit le 29 mai 1818… _ mais peut-être s’agit-il là de deux frères portant le même prénom… _),
Gracieuse Billac (la chère tante Gachuch de Maurice Ravel), née à Ciboure le 15 mai 1824,
et aussi une sœur, Marie-Baptiste Billac, décédée, célibataire, à Ciboure le 17 août 1855, onze jours avant sa mère _ toutes ces données demandant à être étayées sur des sources objectives vérifiées…
Quant à Marie Delouart, la seconde des deux sœurs cadettes de Marie-Baptiste et future épouse Goyenague,
certains documents d’état-civil la disent _ en fait il s’agit là d’une confusion avec la précédente de ses sœurs ! _ avoir épousé à Ciboure le 17 août 1814 Jean Etcheverry (né à Ciboure le 6 août 1786 ; et marin _ Jean, fils de Jeanne Curutchet, et dit Jean Etcheverry, pour des raisons que j’ignore _),
dont elle aurait eu, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 novembre 1824, une fille _ mais pas seulement : nous l’apprendrons bientôt… _ : Marie Etcheverry ;
laquelle épousera à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage ;
né, celui-ci, à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1815 _ un document explicitant cela, semble être demeuré inaperçu de la plupart des chercheurs qui se sont penchés sur la généalogie et les parentés cibouriennes de Maurice Ravel…
Et les choses se compliquent, puisque, nous le verrons bientôt, de Jean, dit Jean Etcheverry, et de cette seconde Marie-Baptiste Delouart, est déjà née _ voilà _, à Saint-Jean-de-Luz, une première Marie Etcheverry, le 21 juin 1817 ; ainsi, auparavant, qu’un premier fils, Jean-Baptiste Etcheverry, né le 15 juin 1815, mais décédé à l’âge de 5 ans, le 26 septembre 1819… La mortalité infantile faisait alors des ravages… Ce couple de Jean Etcheverry et Marie-Baptiste Delouart, auront à Saint-Jean-de-Luz cinq enfants :
Jean-Baptiste (1815 – 1819) ; Marie (née le 21 juin 1817 ; future épouse de Jean-Baptiste Hiriart le 10 novembre 1846 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850) ; Charles (né le 12 août 1819) ; Jean (né le 22 février 1822) ; et Marie (née le 20 novembre 1824 ; future épouse de Bernard Dargaignaratz le 27 août 1851 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 30 novembre 1900). Fin de l’incise.
Mais une meilleure lecture des documents d’état civil indique que cette Marie Delouart-là _ en fait la troisième des trois sœurs portant même nom et prénom _ épousa, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (fils de Simon Goyenague, marin, décédé à Ciboure le 12 novembre 1800, et de son épouse Catherine Dargaignaratz, décédée à Ciboure le 27 février 1814), marin, lui aussi, dont elle eut _ au moins _ trois enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 21 novembre 1821 – Ciboure 18 avril 1890) _ le futur presque parrain de Maurice Ravel, le 13 mars 1875 ; et c’est bien sûr à remarquer ! _,
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886),
et Marie Goyenague (Ciboure, 26 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898 ; et future épouse de Martin Passicot).
À Ciboure,
Simon Goyenague épousa, le 15 novembre 1853, Josèphe Joachine Albistur _ originaire de Fontarrabie _ ;
son frère Jacques épousa, le 23 avril 1856, Catherine Larrea _ d’une vieille famille cibourienne _ ;
et leur sœur Marie épousa, le 17 juillet 1850, Martin Passicot _ né à Urrugne, mais habitant Ciboure.
Michel Goyenague, leur père, né à Ciboure le 11 janvier 1790, était décédé à Ciboure le 20 novembre 1849.
Et parmi les témoins à ce mariage Delouart-Goyenague, à Ciboure le 28 février 1821,
de Michel Goyenague et Marie Delouart,
je note que figure un Jean Etcheverry, âgé de 24 ans selon ses dires, et forgeron _ et non pas marin, lui…
Qu’en déduire ? Que le nom d’Etcheverry, assez répandu en pays basque, ne préjuge pas nécessairement de parentés…
Il nous revient donc de préciser de quels parents sont issus ces deux Jean Etcheverry, le marin (né à Ciboure le 6 août 1786) et le forgeron (né à Ciboure le 8 janvier 1797) :
Jean Etcheverry le forgeron est fils de Betry Etcheverry et son épouse Jeanne Etcheverry, ainsi qu’en témoigne l’acte de son mariage avec Jeanne Etchelouz, à la mairie de Ciboure le 25 novembre 1829 ;
et Jean Etcheverry le marin est fils, sans père connu, de Gana Curutchet, ainsi qu’en témoigne l’acte de son mariage avec notre Marie-Baptiste Delouart (née le 17 juin 1784), à la mairie de Ciboure le 17 août 1814… C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manoœvre, à 36 francs, que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder : le 3 janvier 1842 ! à Saint-Jean-de-Luz…
Et le pére de la seconde Marie Etcheverry  en fait de ces deux sœurs toutes deux nommées Marie Etcheverry ! _
dont une des trois Marie Delouart _ la seconde des trois sœurs filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague _ est la mère, le 20 novembre 1824, à Saint-Jean-de-Luz,
Jean Etcheverry, marin, lui _ et non pas forgeron _,
est décédé, noyé, au large d’Hendaye, dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841…
Un sort assez fréquent parmi les ascendants masculins cibouriens de Maurice Ravel…
Voilà donc quelques questions _ de la généalogie maternelle cibourienne de Maurice Ravel _ qui demeurent encore pendantes, de même que celles qui concernent la grand-tante du compositeur, Gracieuse Billac.
Bien sûr,
on comprend que ces données factuelles de l’histoire familiale de Maurice Ravel soient demeurées _ y compris pour le compositeur lui-même _ dans l’ombre _ même pour Jean-Noël Darrobers _ ;
et d’abord parce que tout cela concerne _ pour les mélomanes et les musicologues _ d’assez loin _ mais qui sait? tellement sont complexes et riches les arcanes de l’imageance créative… _ l’idiosyncrasie de sa musique…
Pour le reste, je poursuis mes recherches sur les cousinages cibouriens du compositeur…
Ce dimanche 7 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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