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Ravissement du « Venez, chère ombre » d’Eva Zaïcik et du Consort (dirigé par Justin Taylor) : ou l’heureuse reviviscence de la cantate française, à l’orée du XVIIIème siècle

29jan

Quel enchantement d’écouter

le chant parfait d’Eva Zaïcik _ avec quel timbre idéal ! et quelle qualité de diction ! _,

sertie dans le jeu idoine du Consort

_ que dirige du clavecin ou de l’orgue le claviériste Justin Taylor _,

dans le répertoire trop longtemps délaissé

_ depuis quelques vingt-cinq ans à peu près… _

de la cantate _ et de la cantatille _ française(s),

apparu à l’orée du XVIIIème siècle ;

en un mieux qu’épatant : splendide !

CD Alpha 439.

Les compositeurs interprétés ici sont :

Louis-Antoine Lefebvre (c. 1700 – 1763),

Michel Pignolet de Montéclair (1667 – 1737),

Philippe Courbois (fl. 1705 – c. 1730),

et Louis-Nicolas Clérambault (1676 – 1749)…

Nous sommes ici au cœur de l’art français de la musique…

Et interprété idéalement

par ces jeunes artistes :

avec l’incomparable Eva Zaïcik,

et l’excellent Justin Taylor,

les violons baroques de Théotime Langlois de Swarte et Sophie de Bardonnèche,

la viole de gambe de Sophie Pierrard _ formant l’ensemble Le Consort _,

et avec l’appoint du traverso d’Anna Besson,

de la viole de gambe de Lucile Boulanger

et du théorbe de Thibaut Roussel…

Une relève bien assurée !

Et un récital superbement vivant et réussi,

d’une justesse absolue d’interprétation !

_ avec ce qu’il y faut de tendresse…

Ce mardi 29 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

De sublimes Nuits d’été ré-enchantées par un éblouissant Stéphane Degout, baryton, et Les Siècles du très grand François-Xavier Roth

19jan

Dès leur parution, hier 18 janvier 2019,

découvrant le CD Berlioz des Siècles, dirigés par le grand François-Xavier Roth

_ le CD Harmonia Mundi HMM 902634 _

avec à son programme Harold en Italie et Les Nuits d’été,

je m’empresse de me le procurer,

et l’écouter, en jouir.

En commençant par le cycle des six mélodies des Nuits d’été

_ peut-être le sommet de toute la mélodie française !!


Et recevant un courriel d’une amie

juste à la fin de ma première écoute des mélodies

(de Berlioz, en 1841,

sur des poèmes de Théophile Gautier, extraits du recueil La Comédie de la mort, de 1838).

voici ce que que je réponds,

à cette amie

qui me disait avoir assisté la veille à une représentation

_ en mode oratorio, heureusement ! _

du Tristan und Isolde, de Wagner :

Tristan, c’est en effet sublime !
Quel poème musical !
Et c’est même orgasmique…
J’ai assisté à Bordeaux à une représentation _ proprement magique _ avec Margaret Price !!!
Là, je me trompais : Margaret Price n’a jamais chanté sur scène Tristan ;
c’était dans l’Otello de Verdi que je l’avais vue-entendue ;
et c’était le 7 mars 1991 ; la sublime Desdémone qu’elle incarnait si merveilleusement (ah ! l’air du saule !)
répondait à l’Otello de Placido Domingo !
Et Gabriel Bacquier était aussi de la distribution bordelaise ce soir-là…
C’était somptueux !
Le Tristan de Wagner, j’y avais assisté peu auparavant, à Bordeaux, aussi _ c’était le 19 janvier 1991 _ ;
mais je n’ai hélas pas gardé souvenir (ni trace écrite en mon agenda) des interprètes de ce Tristan,
qui m’avait, lui aussi, très vivement impressionné !
Le chef Alain Lombard disposait d’un merveilleux carnet d’adresses (des plus grands chanteurs et cantatrices) ;
et le public averti du Grand-Théâtre et du Mai musical en a considérablementent joui, ces années-là !..
Et en ce moment, j’écoute avec ravissement Les Nuits d’été de Berlioz : un sommet que déjà j’idolâtre (notamment par Régine Crespin, mais aussi Janet Baker _ par exemple en un récital à Londres, dirigé par Carlo-Maria Giulini, et publié en CD par BBC Legends _, et quelques autres : Anne-Catherine Gillet, Brigitte Balleys, Véronique Gens…) ;
et ici dans l’interprétation qui paraît aujourd’hui du baryton Stéphane Degout, avec Les Siècles et François-Xavier Roth.
Quel chanteur ! Quel art et de chanter et de dire ! Quel timbre aussi. C’est à tomber par terre.
Je vais les ré-écouter sur le champ ;
alors que je n’ai pas encore passé la première partie du CD, Harold en Italie, avec la grande Tabea Zimmermann à l’alto _ une œuvre qui, je dois le dire, ne m’a jamais, hélas pour moi, passionné !
Mon plus grand et beau souvenir de concert
_ c’était au Grand-Théâtre de Bordeaux ; je n’arrive pas à en repérer la date ! Si, je l’ai retrouvée notée sur un de mes anciens agendas : c’était le dimanche 27 mai 1984 (ajout du dimanche 21 janvier 2024)… _
est un immense et magique récital de Tatiana Troyanos,
avec ces berlioziennes Nuits d’été, justement,
le sublime air de concert (pour Nancy Storace) Chio mi scordi di te, de Mozart,
les Fruhe Lieder d’Alban Berg, etc.
Déjà, rien que des chefs d’œuvre !
3/4 d’heures d’applaudissements de la salle debout !!!
Tatiana Troyannos est décédée quelques années plus tard _ le 21 août 1993 _ d’un cancer.
L’éternité est dans le temps, et au présent. A nous de la sentir _ saisir est trop brutal _ ;
et de la reconnaître
telle une grâce qui ici et maintenant, juste en passant, vient nous croiser et effleurer…

Et après plusieurs ré-écoutes successives, depuis,

de ces Nuits d’été de Stéphane Degout, Les Siècles, et François-Xavier Roth,

mon enthousiasme double à chaque audition !

Votre écoute de ces enchanteresses mélodies de Berlioz et Gautier

va en être réenchantée !!!

Ce samedi 19 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire (4)

23sept

Ce dimanche 23 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

quatrième volet _ centré cette fois sur Jacques Prévert _ d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora Vaucaire l’intemporelle (4/4)

Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

la suivante et dernière

dimanche prochain, 23 septembre,

de 12h 30 à 13 h…


Dimanche 23 septembre 2018
..

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française.

On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .

Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.

Programme musical

Va danser
Document INA, 1965
(p : Gaston Couté – m : Marcel Legay)

La chambre
Document INA, 1976
(p : René Baër – m : Léo Ferré)

Cora Vaucaire
Cora Vaucaire

Les forains
Document INA, 1956
(p & m : Léo Ferré)

Dis quand reviendras-tu ?
Au cabaret de l’Ecluse, document INA, 1964
(p & m : Barbara)

Marche nuptiale
Au Théâtre de la Ville, 1973
(p & m : Georges Brassens)

Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville
Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville , © Productions Jacques Canetti

+ VISUEL DU CD de Cora Vaucaire au Théâtre de la Ville des « productions Jacques Canetti »

La chanson de Barbara
De « L’opéra de quat’ sous »; au Théâtre de la Ville, 1973
(p : Bertold Brecht – m : Kurt Weill) (adapté par André Mauprey)

L’écharpe
Document INA, 1976
(p & m : Maurice Fanon)

Je suis comédien
Document INA, 1997
(p & m : Jacques Debronckart)

L’équipe de l’émission :

  • Martin Pénet Production
  • Eric Lancien Réalisation
  • Dorothée Goll Collaboration

 

Ce dimanche 23 septembre 2018, Titus Curiosus – Titus Curiosus

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire (3)

17sept

Ce dimanche 16 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

troisième volet _ centré cette fois sur Jacques Prévert _ d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora Vaucaire l’intemporelle (3/4)

Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

la suivante et dernière

dimanche prochain, 23 septembre,

de 12h 30 à 13 h…


Dimanche 16 septembre 2018

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française. On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .

Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.

Programme musical

La pêche à la baleine
par Agnès Capri
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Quand tu dors
Document INA, 1950
(p : Jacques Prévert – m : Christiane Verger)

Deux escargots s’en vont à l’enterrement   (1948)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Les feuilles mortes
(bande sonore du film « Portes de la nuit »)
par Yves Montand (1946)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Les feuilles mortes  (1948)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Le gardien de phare  (1965)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Le miroir brisé (1965)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

La fête continue  (1965)
(p : Jacques Prévert – m : Joseph Kosma)

Bloc-notes :

L’inauguration d’un musée consacré au souvenir de la chanteuse Damia (dont « Tour de chant » a retracé la carrière en début d’année) aura lieu le samedi 22 septembre à 18 h au château de Darney, village des Vosges où sa mère est née et où elle a passé une partie de son enfance chez ses grands-parents maternels.
Ce musée élaboré par l’Association des amis du patrimoine est constitué par les collections d’un proche de Damia décédé en 2016 (robes de scènes, affiches, partitions, disques, photos, tableaux…) léguées à la ville de Darney.
L’inauguration sera suivie d’un récital de Michèle Galliano qui reprendra les succès de Damia.

L’équipe de l’émission :
  • Martin Pénet Production
  • Eric Lancien Réalisation
  • Dorothée Goll Collaboration
 …

Ce dimanche 16 septembre 2018, Titus Curiosus – Titus Curiosus

L’art subtil de chanter le français : Cora Vaucaire (2)

09sept

Ce dimanche 9 septembre,

à l’émission Tour de chant, de Martin Pénet,

d’une durée de 30 minutes,

second volet d’une série de quatre

consacrés à Cora Vaucaire :

Cora Vaucaire l’intemporelle (2/4)

Une leçon tout en douceur et délicatesse,

mais ferme, claire et magnifiquement nette,

de diction du français :

une pure merveille d’enchantement !

qui nous fait attendre avec impatience et gourmandise

les deux suivantes

les deux prochains dimanches,

de 12h 30 à 13 h…


 

Tour de chant
PROGRAMMATION MUSICALE
..
Dimanche 9 septembre 2018
30 min

Cora Vaucaire l’intemporelle (2/4)

Aucune formule ne peut résumer Cora Vaucaire, qui fut une interprète magistrale de la chanson française.

On l’appelait « la dame blanche de Saint-Germain-des-Prés« , comme Juliette Gréco en était « la muse noire« .

Cora Vaucaire l'intemporelle (2/4)

Cora Vaucaire en 1965, © Getty / Keystone-France

Femme passionnée, à la fois hors normes et hors du temps, Cora Vaucaire échappe à toutes les classifications.

Intemporelle, elle a mené une carrière sans concession, aux antipodes du show business et des hit-parades.

Formée à l’école de la comédie, elle interprète chaque chanson comme une petite pièce de théâtre.

Programme musical

La vie d’artiste
Document INA, 1952
(p : Léo Ferré et Francis Claude – m : Léo Ferré)

Cora Vaucaire

Cora Vaucaire



La complainte de la butte

BO du Film « French Cancan » 1954
(p : Jean Renoir – m : Georges Van Parys)

Les trois manèges
du film « Clara et les méchants » 1957
(p : Michel Vaucaire – m : Georges Van Parys)

Trois petites notes de musique
BO du film « Une aussi longue absence » 1961
(p : Henri Colpi – m : Georges Delerue)

 Film  Une aussi longue absence

Film Une aussi longue absence


Quand les hommes vivront d’amour
Document INA, 1957
(p & m : Raymond Lévesque)

Et voilà les hommes
Document INA, 1960
(p : Jean Nohain – m : Mireille)

Ce mortel ennui
par Serge Gainsbourg, 1958
(p & m : Serge Gainsbourg)

La chanson de Prévert
Document INA, 1967
(p & m : Serge Gainsbourg)

L’équipe de l’émission :
  • Martin Pénet Production
  • Eric Lancien Réalisation
  • Dorothée Goll Collaboration

Ce dimanche 9 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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