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Cyrille Dubois, ou la perfection de l’art du chant français : l’époustouflant CD Aparté « Jouissons de nos beaux ans ! »

20sept

L’art de chanter le français de l’époque baroque (Rameau, etc.)

_ mais pas seulement en ce répertoire baroque dans lequel, effectivement magnifique, Cyrille Dubois a participé à de très très nombreux CDs (cf ici sa très riche discographie) ; cf aussi, et en priorité, son merveilleux coffret de 3 CDs Aparté AP 284 « Fauré – Complete songs » !.., chroniqué dans mes articles des 3 juin « «  et 6 août 2022 « «  ;

mais aussi son CD « Liszt – O Lieb !«  Aparté AP 200 (cf mes articles des 5 novembre « «  et 25 novembre 2019 « « ) ;

et son CD « Lili & Nadia Boulanger – Mélodies«  Aparté AP 224 (cf mes articles des 26 février « «  et 2 mars 2020 « « ) ;

et encore le CD « So romantique !«  Alpha 924 (cf mon article du 19 mars 2023 « « )… _

atteint ici un sommet véritablement époustouflant

_ à comparer avec les performances superbes, elles aussi, de Reinoud van Mechelen, en sa trilogie des haute-contres du baroque français, les CDs Alpha 554 « Dumesny« , Alpha 753 « Jeliote » et Alpha 992 « Legros« , parus respectivement les 8 octobre 2019, 3 septembre 2021, et à paraître après-demain 22 septembre 2023… _

avec le CD Aparté AP 319 « Jouissons de nos beaux ans ! » du haute-contre/ténor Cyrille Dubois,

sur un très remarquable programme élaboré avec la collaboration ultra-compétente de Benoît Dratwicki _ qui présente ce programme aux pages 14 et 15 de ce CD Aparté _ et du Centre de Musique Baroque de Versailles

_ un programme composé semble-t-il en partie à partir du très riche « Concert François arrangé par Mr Francœur Surintendant de la musique du Roy Pour le Festin Royal de Mgr Le Comte d’Artois, Année 1773«  (pour ce festin royal qui eut lieu le 16 novembre 1773 au château de Versailles), un manuscrit conservé aujourd’hui à la Bibliothèque Nationale sous la cote H383 ;  

cf ici le remarquable CD pionnier, enregistré au mois de juin 1993, « François Francœur – Musique des Tables royales«  de La Simphonie du Marais et Hugo Reyne (dont j’étais alors le conseillé artistique), le CD Fnac Music 592287 ; Hugo Reyne n’ayant retenu de ce manuscrit que des œuvres de la main de François Francœur (Paris, 21 septembre 1698 – Paris, 5 août 1787)… ;

et c’est sur ce même très précieux manuscrit que vient d’être élaboré le passionnant double CD, seulement instrumental lui aussi, « Simphonie du Festin Royal de Monseigneur le Comte d’Artois – Versailles 1773« , un très riche double CD Château de Versailles Spectacles CVS101, d’Alexis Kossenko dirigeant ses ensembles Les Ambassadeurs et La Grande Écurie, dont le livret du CD comporte lui aussi, aux pages 11 à 13, une présentation de Benoît Dratwicki : je reviendrai prochainement sur ce récent CD…

Et je remarque au passage que ni le CD (Château de Versailles Spectacles CVS101) d’Alexis Kossenko, ni le CD (Aparté AP 319) de Cyrille Dubois, ne mentionnent ce passionnant travail pionnier d’Hugo Reyne en son CD Fnac-Music 592287 de 1993… _,

et avec les somptueuses prestations de l’Orfeo Orchestra et du Purcell Choir, sous la direction absolument idoine, elle aussi, à ce répertoire français baroque, du décidément, CD après CD, excellentissime chef hongrois György Vashegyi…

Le premier _ mais loin d’être le principal ! _ mérite de ce CD « Jouissons de nos beaux ans ! » de Cyrille Dubois, par rapport aux CDs de Hugo Reyne en 1993, et d’Alexis Kossenko, cette année 2023, est donc de nous donner à entendre, lui _ et enfin ! _, pas mal de beaux airs chantés issus des plumes de compositeurs _ au nombre de 12 : 4 déjà décédés à la date du concert composé par François Francœur pour le Festin Royal de Mgr le Comte d’Artois, donné à Versailles le 16 novembre 1773, et 8 toujours vivants à cette date… _ dont des extraits d’œuvres ont été donnés lors de ce Festin Royal du 16 novembre 1773, au château de Versailles,

soient, ici pour ce CD du moins, 21 airs _ ainsi, aussi, que 8 pièces instrumentales ; seuls les airs chantés (par Cyrille Dubois, ou/et les chœurs du Purcell Choir) sont mentionnés par moi ici en gras… _ extraits de 19 œuvres de

Jean-Philippe Rameau (Dijon, 25 septembre 1683 – Paris 12 septembre 1764) _ « Castor & Pollux » (créé en 1737) ; « Platée«  (1745) ; « Les Fêtes de Polymnie«  (1745) ; « Zaïs » (1748) ; « La Guirlande«  (1751) ; « Daphnis & Églé » (1753) ; et « Les Boréades » (de 1763) _,

Antoine Dauvergne (Moulins, 3 octobre 1713 – Lyon, 11 février 1797) _ « Les Amours de Tempé«  (1752)  _,

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (Narbonne, 25 décembre 1711 – Paris, 8 octobre 1772) _ « Titon & L’Aurore«  (1754) et « Les Fêtes de Paphos«  (1758) _,

Pancrace Royer (Turin, 12 mai 1703 – Paris, 11 janvier 1755) _ « Zaïde, reine de Grenade » (1739) et « Les Pouvoirs de l’Amour » (1743) _,

François Rebel (Paris, 19 janvier 1701 – Paris, 7 novembre 1775) _ « Tarsis & Zélis«  (1728), avec François Francœur _,

François Francœur (Paris, 21 septembre 1698 – Paris, 5 août 1787) _ « Tarsis & Zélis«  (1728), avec François Rebel _,

Louis-Joseph Francœur (Paris, 8 octobre 1738 – Paris, 10 mars 1804) _ « L’Aurore & Céphale«  (1766) _,

François-Lupien Grenet (1700 – 1753) _ « Le Triomphe de l’Harmonie«  (1737) _,

Pierre-Montan Berton (Maubert-Fontaine, 7 janvier 1727 – Paris, 14 mai 1780) _ « Deucalion & Pyrrha«  (1755) _,

Bernard de Bury (Versailles, 20 août 1720 – Versailes, 11 novembre 1785) _ « Les Caractères de la Folie«  (1743) _,

Jean-Baptiste-Philibert Cardonne (26 juin 1730 – après août 1792) _ « Ovide & Julie«  (1771) _,

et Pierre Iso (1715 – 1794) _ « Phaétuse«  (1759) _ :

21 airs qui constituent ainsi, en ce splendide CD « Jouissons de nos beaux ans !« , énormément de premières discographiques, d’une sorte de chant du cygne de l’art du chant baroque français, juste avant le règne des musiques de Glück et de Piccinni à la cour de Louis XVI et Marie-Antoinette, après le décès de Louis XV, le 10 mai 1774…

À suivre…

Ce mercredi 20 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

D’autres très beaux « Grands Motets » de Charles-Hubert Gervais (1671 – 1744), par György Vashegyi cette fois : la tendresse splendide du compositeur à nouveau parfaitement rendue…

07fév

Est enfin parvenu à demeure le CD des « Grands Motets » de Charles-Hubert Gervais (1671 – 1744), le CD Glossa GCD 924013,

un long moment indisponible chez le distributeur…

Lui aussi,

après le superbe CD « Grands Motets pour Louis XV _ Charles-Hubert Gervais » des Ombres de Margaux Blanchard & Sylvain Sartre, le CD Château de Versailles Spectacles CVS 073 _ cf mon article dernier « « , du 15 octobre dernier 2022 _,

et cette fois sous la direction du chef hongrois György Vashegyi, est une bien belle réussite et reconnaissance méritée de ce si beau répertoire baroque religieux français,

par une splendide brochette de chanteurs, dont les bien connus Cyrille Dubois, Mathias Vidal et David Witczak …

Et la tendresse splendide de Charles Hubert Gervais (Paris, 19 février 1671 – Paris, 15 janvier 1744) est à nouveau, cette fois aussi, magnifiquement incarnée par le Purcell Choir, l’Orfeo Orchestra et tout particulièrement les chanteurs _ Olivia Doray, dessus, Natalin Szutrély, dessus, Cyrille Dubois, haute-contre, Mathias Vidal, taille, et David Witczak, basse-taille : tous remarquables ! et avec une excellente prononciation à la française du latin de ces 5 Grands Motets (Exaudi Deus, O fili et filiæ, Judica me Deus, Usquequo Domine et Te Deum), différents des 3 Grands Motets (Super flumina Babilonis, Jubilate Deo et Miserere) de l’excellent CD récent lui aussi des Ombres et Sylvain Sartre : ces 2 CDs ayant tous deux été enregistrés au même mois de septembre 2021… _, sous la direction parfaitement sensible et fine, intelligente, du chef György Vashegyi, décidément en verve…

Un pan majeur de la musique baroque française baroque devenant ainsi enfin _ et très heureusement ! _ accessible par le disque _ et pas seulement de rares concerts à Versailles… _ aux amoureux de ce merveilleux répertoire pas assez interprété, ni reconnu comme il le devrait par un plus large public vraiment mélomane.

Comme à Sylvain Sartre,

un grand merci, donc, à la splendide réalisation musicale _ et discographique ! _ de György Vashegyi…

Ce mardi 7 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le répertoire sublime des « Grands Motets » français : une superbe réalisation au disque de trois motets de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 – 1772) par Gaétan Jarry pour le beau label Château de Versailles Spectacles

15juin

Le label Château de Versailles Spectacles poursuit son très beau travail de réalisation-réactualisation discographique des « Grands Motets » français de Henry Du Mont à Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville

_ pour le volume n°5 de sa collection « Grands Motets » : les volumes précédents ont été consacrés à des « Grands Motets » de Jean-Baptiste Lully (volumes n°1 et n° 4), Pierre Robert (volume n°2) et Jean-Philippe Rameau (volume n°4)… _

par un très réussi premier CD de « Grands Motets » français de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (Narbonne, 25 décembre 1711 – Paris-Belleville, 8 octobre 1772),

soit le CD « Grands Motets » CVS 063 _ comportant les Motets « In exitu Israel » (1753), Dominus regnavit » (1734) et « Cœli enarrant gloriam Dei » (1749)…  _ par Gaétan Jarry à la tête du Chœur et de l’Orchestre Marguerite-Louise

_ sur le travail de celui-ci, cf  mon article du 19 février dernier « « , à propos de son CD des « Grands Motets«  de Jean-Philippe Rameau (CD Château de Versailles Spectacles  CVS 052)… _

qui vient de paraître ce mois de mai 1022.

Entre 1734 et 1753, Mondonville a composé 9 « Grands Motets« ,

ainsi que 12 « Petits Motets« .

Avant cet enthousiasmant CD Château de Versailles Spectacles CVS 063 dirigé par Gaétan Jarry, qui vient tout juste de paraître,

figuraient dans ma discothèque trois CDs, respectivement parus en 1988 pour le label Hyperion, 1997 pour le label Erato, et 1997 encore pour le label Auvidis Astrée, sous les directions

d’Edward Higginsbottom (CD « De Profundis. Venite exultemus » Hyperion CDA66269) _ comportant « Venite Exultemus » et « De Profundis » _,

de William Christie (CD « Grands Motets » Erato 0630-1779-1-2) _ comportant « Dominus Regnavit« , « In exitu Israel » et « De Profundis«  : écouter ce CD ici _

et de Christophe Coin (CD « Grands Motets » Astrée E 8614) _ comportant « Cœli enarrant« , « Venite Exultemus » et « Jubilate Deo« 

Mais je m’aperçois aussi que manque à l’appel, paru, lui, en 2016, le CD Glossa « Grands Motets » de Mondonville, le CD GCD 923508,

par le Purcell Choir et l’Orfeo Orchestra sous la direction de Gÿorgy Vashegyi, qui comporte, lui, « Cantate Domino« , « Magnus Dominus« , « De Profundis » et « Nisi Dominis ædificavit« …

Le 13 juin dernier, sur son site Discophilia,

Jean-Charles Hoffelé a consacré une excellente chronique, joliment _ et très justement _ intitulée « Stupeur et tremblement« , à ce tout nouveau excellent CD Mondonville par Gaétan Jarry,

article que voici :

STUPEUR ET TREMBLEMENT

Avec ses Motets à grand chœur, Mondonville refermait brillamment _ oui ! en 1753 _ le grand livre du genre _ importantissime, musicalement, ouvert splendidement par Henry Du Mont (1619 – 1684), qui en a composé rien moins que 69, la musique de 26 d’entre eux nous étant accessible…

In exitu Israel _ de 1753 _, par lequel Gaétan Jarry et sa vaillante troupe ouvrent ce que j’espère _ et moi aussi… _ être le premier volume d’une série qui devrait se compléter des six autres motets (et qui sait, des Petits motets _ au nombre de 12 _ où les merveilles _ oui ! _ abondent), est l’un des plus saisissantes _ mais oui ! _ musiques du XVIIIe siècle français, son Intrada impérieuse, ses chœurs d’écho ouvrant les flots, son immense air de ténor (Montes exultaverunt) où Mathias Vidal transfigure _ parfaitement ! _ son chant, quel saisissement, qui trouve dans le geste épique de tous mieux qu’une interprétation, une élévation _ tout à fait : en une admirable douceur… Car Gaétan Jarry, derrière le théâtre pétri d’italianismes, n’oublie jamais la spiritualité du verbe comme celle de la musique _ oui _, donnant leur impact aux deux autres motets.

Le Dominus regnavit _ de 1734  _ imposa Mondonville au public du Concert spirituel et restera l’un de ses plus joués _ en effet… _ dans ses fastes où passe le souvenir du grand style de Delalande, sa roide ardeur est magnifiée par l’élan _ oui _ imprimé ici, alors que le ton plus élégiaque, la ferveur aérienne du Cœli enarrant gloriam Dei _ de 1749 _ fusent dans un arc-en-ciel de couleurs.

Album saisissant _ tout à fait ! _, qui rappelle le génie si singulier que le genre du motet aura imprimé aux audaces de bien des compositeurs, de Pierre Robert, de Madin, de Montigny, de Blanchard, moins connus que ceux de Du Mont, Lully ou Delalande, qui tous auront illustré les psaumes avec art, mais aucun n’y aura osé faire entrer à ce point le théâtre ! Splendeur ! _ oui !

LE DISQUE DU JOUR

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772)
In exitu Israel (Psaume 113)
Dominus regnavit
Cœli enarrant gloriam Dei

Maïlys de Villoutreys, dessus
Virginie Thomas, dessus
Mathias Vidal, haute-contre
François Joron, taille
Nicholas Scott, taille
David Witczak, basse-taille

Chœur & Orchestre Marguerite Louise
Gaétan Jarry, direction

Un album du label Château de Versailles Spectacles CVS063

Photo à la une : Maurice Quentin de La Tour, Portrait du compositeur – Photo : © DR

Une superbe réalisation musicale, enthousiasmante donc, que ces interprétations-ci de Gaétan Jarry !

Ce mercredi 15 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir une nouvelle interprétation, en CD, des « Fêtes d’Hébé » (1739), de Jean-Philippe Rameau, sous la direction de György Vashegyi

30mai

C’est toujours avec un très grand appétit que je m’apprête à découvrir une nouvelle interprétation, au disque _ même si j’en possède déjà d’autres interprétations _, d’une œuvre du grand Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764),

ici le ballet en un prologue et trois actes, « Les Fêtes d’Hébé« , créé à Paris en 1739.

Il s’agit cette fois d’un triple album Glossa GCD 924012,

et sous la direction du toujours très intéressant chef baroque hongrois György Vashegyi :

 

Ce lundi 30 mai 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Mieux connaître les chanteuses de l’Académie Royale de Musique entre 1736 et 1769 : le CD « Brillez, astres nouveaux ! » de Chantal Santon Jeffery…

18fév

Après le très intéressant CD Alpha 554 Dumesny, haute-contre de Lully,

de Reinoud van Mechelen et A Nocte Temporis

_ cf mon article du 10 janvier 2020 : _

Chantal Santon Jeffery,

avec le Purcell Choir et l’Orfeo Orchestra,

sous la direction de György Vashegyi,

nous propose un passionnant florilège d’airs chantés

par les principales chanteuses à l’Académie Royale de Musique,

entre 1736 et 1769 :

le CD Brillez, astres nouveaux !,

soit le CD Aparté AP223.

En effet, Chantal Santon Jeffery vient incarner ici

diverses héroïnes de compositeurs d’opéras du XVIIIème siècle français,

autour de Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764)

_ pour une Planète de Castor et Pollux, de 1737 ;

pour l’Iphise des Fêtes d’Hébé, de 1739 ;

pour une Phrygienne de Dardanus, de 1744 ;

pour une Dame romaine ainsi qu’une Bergère du Temple de la Gloire de 1745 ;

et pour Argie des Paladins, de 1760 ;

pour La Naissance d’Osiris, de 1754, c’est une Musette tendre instrumentale qui est donnée.

_,

tels Charles-Hubert Gervais (1671 – 1744)

_ pour la Pomone de l’opéra de même titre, Pomone, en 1720 _,

Joseph Bodin de Boismortier (1689 – 1755)

_ pour la Daphné des Voyages de l’Amour, de 1736 ;

et une nymphe de Daphnis et Chloé, de 1747  _,

Jean-Marie Leclair (1697 – 1764)

_ ici, c’est symphonie instrumentale de Scylla et Glaucus, de 1746, qui nous est donnée _,

Pancrace Royer (1703 – 1755)

_ pour un air du chœur du Pouvoir de l’Amour, en 1743 _,

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 – 1772)

_ pour un air du chœur du Carnaval du Parnasse, en 1749 ;

et pour l’Erigone ainsi que pour la Vénus des Fêtes de Paphos, en 1758 _,

Antoine Dauvergne (1713 ) 1797)

_ pour la Canente de l’opéra de même titre, Canente, en 1760 _,

Bernard de Bury (1720 – 1785)

_ ici, c’est l’ouverture des Caractères de la Folie, de 1743, qui nous est donnée _,

et Jean-Baptiste Cardonne (1730 – 1792 ?)

_ pour l’Argine de l’Omphale, de 1769.

Les principales titulaires _ et stars adulées ! _ de ces rôle

à l’Académie royale de Musique

ont été

Melle Petitpas (1706 – 1739),

active entre 1727 et 1739,

Marie Fel (Bordeaux, 24 février 1713 – Chaillot, 2 février 1794),

active entre 1734 et 1758,

Marie-Jeanne Lemière (1733 – 1786), épouse Larrivé,

active entre 1750 et 1778

et Sophie Arnould (Paris, 13 février 1740 – Paris, 22 octobre 1802),

active entre 1757 et 1778 ;

ainsi que l’indique l’excellent livret

rédigé par Benoît Dratwicki…

Le travail d’interprétation qu’offre ce CD

est à marquer d’une pierre blanche !

Ce mardi 18 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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