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Ecouter l’art justissime de Nicolaï Gedda, à partir de ses interprétations de Berlioz

24déc

Le goût du chant berliozien

que viennent de raviver, à mon écoute, les interprétations de La Damnation de Faust et des Troyens

de Michael Spyres (en Faust et en Énée),

sous la direction de John Nelson,

m’a provoqué le très vif désir de ré-écouter

la magie enchanteresse

du lumineux et tendre Nicolaï Gedda (1925 – 2017).

J’ai ainsi vite retrouvé dans ma discothèque

La Damnation de Faust que dirigea Georges Prêtre

(avec Gedda, Janet Baker et Gabriel Bacquié _ excusez du peu ! _ ;

et je me suis procuré le _ merveilleux _ coffret Icon _ un trésor ! _ de Nicolaï Gedda,

qui comporte 11 CDs…

Quel bonheur d’un tel art

et d’une telle voix…

Quelle fête ! C’est somptueux

_ et sans le moindre infime soupçon d’un quelconque maniérisme, jamais.

Tout resplendit dans le plus parfait naturel…

Ce mardi 24 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter « Les Nuits d’été » de Berlioz : le grand charme de la version Véronique Gens-Louis Langrée-Orchestre de l’Opéra National de Lyon

12fév

L’écoute de la toute récente version des Nuits d’été par Stéphane Degout

et Les Siècles,

dirigés par François-Xavier Roth

m’a subjugué !

et a complètement bouleversé mon écoute de ce chef d’œuvre

de la mélodie française (avec orchestre)…

De divers côtés,

on me disait (très) grand bien de la _ première _ version (en 2001) _ au CD,

le CD Warner 7243 5 45422  2 0  _ de Véronique Gens,

avec l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon,

dirigés par Louis Langrée ;

 

mais j’ai été très dèçu de sa seconde version _ in le CD Ondine ODE 1200-2 _,

avec l’Orchestre National des Pays de Loire,

dirigé par John Axelrod :

voix trop aigüe à mon goût…


Le récent très beau coffret de l’intégrale Berlioz chez Warner _ Warner 0190295614447 _, en 27 CDs,

propose, au CD n° 9,

par Véronique Gens et Louis Langrée,

leur version de 2001, de La Mort de Cléopatre :

pas assez dramatique, à mon goût !

J’ai toujours à l’oreille la sublime version de Janet Baker,

avec John Barbirolli, chez EMI… 

Surtout en ré-écoutant,

dans le CD n°9 de ce même coffret Warner,

la magnifique version des Nuits d’été de Janet Baker,

avec le New Philharmonia Orchestra, dirigés par John Barbirolli :

tout y est !!!

Et quel timbre !

Ce jour, réception chez mon disquaire préféré,

du CD Berlioz de Véronique Gens, avec Louis Langrée, chez Warner en 2001,

comportant cette fameuse première version gensienne des Nuits d’été, enfin !!!

Eh bien,

le charme opère pleinement pour ces Nuits d’été-là,

abordés par la soprano dans leur pleine, douce

et envoûtante intimité !

Infiniment poétiquement …

Ce que confirme la superbe interprétation, toute en douceur aussi,

en suivant,

de Zaïde,

de La captive,

et de La belle voyageuse

En musique,

seule l’écoute attentive et ouverte !,

compte

et vaut !!!

Une version à mettre à côté, donc,

de celles de Régine Crespin, bien sûr _ quel charme pulpeux ! _,

et de Janet Baker ;

et maintenant,

de celle, bien différente _ quel art de dire et de chanter ! Et quel timbre, lui aussi ! _, de Stéphane Degout !!!

Ce mardi 12 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

De sublimes Nuits d’été ré-enchantées par un éblouissant Stéphane Degout, baryton, et Les Siècles du très grand François-Xavier Roth

19jan

Dès leur parution, hier 18 janvier 2019,

découvrant le CD Berlioz des Siècles, dirigés par le grand François-Xavier Roth

_ le CD Harmonia Mundi HMM 902634 _

avec à son programme Harold en Italie et Les Nuits d’été,

je m’empresse de me le procurer,

et l’écouter, en jouir.

En commençant par le cycle des six mélodies des Nuits d’été

_ peut-être le sommet de toute la mélodie française !!


Et recevant un courriel d’une amie

juste à la fin de ma première écoute des mélodies

(de Berlioz, en 1841,

sur des poèmes de Théophile Gautier, extraits du recueil La Comédie de la mort, de 1838).

voici ce que que je réponds,

à cette amie

qui me disait avoir assisté la veille à une représentation

_ en mode oratorio, heureusement ! _

du Tristan und Isolde, de Wagner :

Tristan, c’est en effet sublime !
Quel poème musical !
Et c’est même orgasmique…
J’ai assisté à Bordeaux à une représentation _ proprement magique _ avec Margaret Price !!!
Là, je me trompais : Margaret Price n’a jamais chanté sur scène Tristan ;
c’était dans l’Otello de Verdi que je l’avais vue-entendue ;
et c’était le 7 mars 1991 ; la sublime Desdémone qu’elle incarnait si merveilleusement (ah ! l’air du saule !)
répondait à l’Otello de Placido Domingo !
Et Gabriel Bacquier était aussi de la distribution bordelaise ce soir-là…
C’était somptueux !
Le Tristan de Wagner, j’y avais assisté peu auparavant, à Bordeaux, aussi _ c’était le 19 janvier 1991 _ ;
mais je n’ai hélas pas gardé souvenir (ni trace écrite en mon agenda) des interprètes de ce Tristan,
qui m’avait, lui aussi, très vivement impressionné !
Le chef Alain Lombard disposait d’un merveilleux carnet d’adresses (des plus grands chanteurs et cantatrices) ;
et le public averti du Grand-Théâtre et du Mai musical en a considérablementent joui, ces années-là !..
Et en ce moment, j’écoute avec ravissement Les Nuits d’été de Berlioz : un sommet que déjà j’idolâtre (notamment par Régine Crespin, mais aussi Janet Baker _ par exemple en un récital à Londres, dirigé par Carlo-Maria Giulini, et publié en CD par BBC Legends _, et quelques autres : Anne-Catherine Gillet, Brigitte Balleys, Véronique Gens…) ;
et ici dans l’interprétation qui paraît aujourd’hui du baryton Stéphane Degout, avec Les Siècles et François-Xavier Roth.
Quel chanteur ! Quel art et de chanter et de dire ! Quel timbre aussi. C’est à tomber par terre.
Je vais les ré-écouter sur le champ ;
alors que je n’ai pas encore passé la première partie du CD, Harold en Italie, avec la grande Tabea Zimmermann à l’alto _ une œuvre qui, je dois le dire, ne m’a jamais, hélas pour moi, passionné !
Mon plus grand et beau souvenir de concert
_ c’était au Grand-Théâtre de Bordeaux ; je n’arrive pas à en repérer la date ! Si, je l’ai retrouvée notée sur un de mes anciens agendas : c’était le dimanche 27 mai 1984 (ajout du dimanche 21 janvier 2024)… _
est un immense et magique récital de Tatiana Troyanos,
avec ces berlioziennes Nuits d’été, justement,
le sublime air de concert (pour Nancy Storace) Chio mi scordi di te, de Mozart,
les Fruhe Lieder d’Alban Berg, etc.
Déjà, rien que des chefs d’œuvre !
3/4 d’heures d’applaudissements de la salle debout !!!
Tatiana Troyannos est décédée quelques années plus tard _ le 21 août 1993 _ d’un cancer.
L’éternité est dans le temps, et au présent. A nous de la sentir _ saisir est trop brutal _ ;
et de la reconnaître
telle une grâce qui ici et maintenant, juste en passant, vient nous croiser et effleurer…

Et après plusieurs ré-écoutes successives, depuis,

de ces Nuits d’été de Stéphane Degout, Les Siècles, et François-Xavier Roth,

mon enthousiasme double à chaque audition !

Votre écoute de ces enchanteresses mélodies de Berlioz et Gautier

va en être réenchantée !!!

Ce samedi 19 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les radieuses « Nuits d’été » d’Anne-Catherine Gillet _ ou la perfection de l’enchantement de la mélodie avec orchestre

24oct

Un admirable récital constitué des Nuits d’été (d’Hector Berlioz/Théophile Gautier), des Illuminations (de Benjamin Britten/Arthur Rimbaud) et de Knoxville : Summer of 1915 (Samuel Barber/James Agee), enchante depuis un bon mois _ et sans discontinuer _ notre platine…

Et cela par la grâce de la voix claire et merveilleusement intelligente de la soprano Anne-Catherine Gillet, et de l’Orchestre Philarmonique Royal de Liège, sous la direction raffinée de Paul Daniel,

en un CD Æon AECD 1113 : de toute beauté !..

Outre la perfection de la composition _ pas seulement thématique ! loin de là… _ de ce programme, et l’enchantement poétique de cette interprétation si fine et à pareil degré de grâce !,

il faut noter le parfait rendu de l’inspiration mélodique unissant le génie des poésies _ la sensualité un brin mélancolique (dans la seule distance du souvenir !) de la chair poétique (pleine !) de Théophile Gautier, est idéalement sensible ici... _ élues

et l’art de la mélodie de ces trois compositeurs : je noterai que Britten comme Barber ont su retenir (et exalter !) quelque chose du génie de l’art français _ de la mélodie, donc _ d’Hector Berlioz…

Bien sûr, nous nous souvenons de la voix crémeuse magique et de la diction de la sublime Régine Crespin, de même que de la capacité non moins sublime d’incarnation rayonnante (!) de Janet Baker, ne serait-ce, déjà, que dans les berlioziennes Nuits d’été,

mais la clarté lumineuse de la voix et de l’art de chanter d’Anne-Catherine Gillet règne aussi sur ces cimes…

Nous ne sommes pas près de l’oublier, désormais…

Et ce chef d’œuvre absolu que sont Les Illuminations de Britten/Rimbaud achève en apothéose le bouquet d’enchantement de ce parfait récital…

Soit, aussi, la perfection de la mélodie.


Titus Curiosus, ce 24 octobre 2011

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