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Un petit rappel au passage d’intuitions-sources miennes de recherches à mener autour de la chaleureuse constellation familiale de Louis Ducos du Hauron, en prologue à une relance de mes recherches à propos de ses neveux et leur descendance…

18juil

Ma virée de samedi dernier 15 juillet à Lectoure, pour l’inauguration de la plaque apposée, 2 Boulevard du Midi, sur la maison de la terrasse _ surplombante _ de laquelle Louis Ducos du Hauron a pris ses toutes premières « photographies des couleurs« , en 1868 _ cf mon article «  » rédigé le soir même, dès mon retour à Bordeaux _,

avec, aussi, les belles rencontres et échanges amicaux, que cette belle circonstance a permis,

a complètement relancé _ reboosté _ mon désir de poursuivre-continuer mes recherches sur ce dont j’ai eu la primeur de l’initiative _ cf l’intuition que j’avais formulée en mes tous premiers articles sur ce sujet-piste à explorer, de la très précieuse aide trouvée par l’inventeur célibataire auprès de sa proche famille : père, frère, neveux, belle-sœur… _, et cela dès cette piste tracée par mon intuition-source du début du mois de décembre 2020 :

le 4 décembre 2020 : « « 

et le 6 décembre 2020 : « « ,

soit l’importance cruciale de l’aide _ considérable ! _ de ses proches à la poursuite des recherches extraordinairement audacieuses et au final extrêmemnt fécondes de cet inventeur absolument génial qu’a été Louis Ducos du Hauron, tout au long de sa vie.

Je me permets donc de citer ici un long passage de cet article-source de mon travail tout à fait original de recherche, en date de ce 6 décembre 2020 :

« J’ai donc commencé par rechercher les constellations familiales _ qui ? _, en leur temporalité et histoire _ dans la durée des années : à partir du XVIIIéme siècle, et jusqu’à aujourd’hui… _ relativement accessible ; mais dont les données reçues jusqu’ici comportent déjà bien des trous…

Il m’a fallu aussi tenter de connaître le plus précisément possible le parcours géographique _ où ? _, sur la durée des 82 ans de la vie _ et quand ? _, de Louis Ducos du Hauron.

C’est ainsi que je me suis assez vite rendu compte de la grande importance, en ce déroulé des découvertes successives de Louis Ducos du Hauron, du contexte familial immédiat pour ce célibataire ne disposant d’aucune ressource financière propre lui assurant ne serait-ce que le simple quotidien des jours…

De sa naissance à Langon le 8 décembre 1837 au décès de son père Jérôme-Amédée Ducos du Hauron, à Auch le 14 octobre 1863 _ Louis n’a alors pas encore 26 ans, et son père décède à l’âge de 64 ans _, le jeune homme qu’est Louis ne se prépare à aucune carrière professionnelle ; et se livre seulement à ses recherches _ assez théoriques pour l’essentiel… ; mais fondamentales pour toutes les applications pratiques qui, peu à peu, en seront faites… _ de physique et chimie, autour du phénomène des couleurs et de leur captation et reproduction matérielles, en bénéficiant de la protection paternelle _ qui a fait toute sa carrière, lui, son père, dans la fonction publique des contributions indirectes.

Il semble que sur son lit de mort, à Auch, le père a fait promettre à son fils aîné _ de 7 ans plus âgé que son cadet Louis : Alcide, lui, a 33 ans _, Alcide _ engagé en une carrière dans la magistrature _, de veiller très scrupuleusement à son jeune frère, et de subvenir à tous ses besoins matériels, afin que le très inventif Louis puisse se livrer le plus librement possible à ses recherches _ très intellectuelles (et théoriques) pour commencer _ de physique et chimie des couleurs…

Promesse qu’Alcide accomplira complètement, de ce 14 octobre 1863 du décès de leur père, à Auch, à son propre décès, à Savigny-sur-Orge, le 13 mai 1909…

Mais ce dont ne paraissent pas s’être assez souciés jusqu’ici, du moins à ma connaissance présente, les biographes de Louis Ducos du Hauron,

c’est de la plus large constellation familiale _ au-delà de la personne-clé de son frère aîné Alcide _ qui a continuellement assisté de toutes les manières possibles _ d’abord affectivement, mais matériellement aussi… _ Louis, en plus du soutien si essentiel et constant de son frère Alcide.

Car très rapidement après ce 14 octobre 1863 du décès de leur père à Auch, Alcide, nommé juge suppléant au tribunal d’Agen le 14 mai 1864, s’est marié, au Temple-sur-le Lot, le 11 septembre 1864, à Césarine-Marie de Fourcauld, dont il aura au moins 4 enfants : 2 fils, Marie-Louis-Amédée _ né le 9 février 1866 _ non, le 24 mars 1867 ! _ et décédé à Alger le 15 juillet 1935 : il fera toute sa carrière dans l’administration de l’Algérie _ et Étienne-Gaston, né à Agen le 16 juin 1870, et 2 filles, dont l’une se prénomme Alice : Marie-Alice et sa sœur _ dont j’ignore donc pour le moment le prénom : Marguerite-Jeanne  ! _ survivront à leurs 2 frères _ décédés, donc, le cadet, en 1912 (à l’âge de 41 ans) et l’aîné en 1935 (à l’âge de 68 ans) _, ainsi qu’en témoigne une très intéressante lettre conservée d’Alice, en date du 6 juillet 1948, adressée à M. Lacroix, à Villeneuve-sur-Lot : en effet, à l’âge de 41 ans, le cadet, Gaston Ducos du Hauron décèdera précocément à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912 _ Gaston s’était marié, à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898, à Edmée de Lamarque (née à Poitiers le 8 janvier 1876, et décédée à Saint-Mandé le 22 février 1902) ; et le couple a eu 2 filles, dont l’aînée est Étiennette Ducos du Hauron, née le 26 décembre 1898 à Saint-Mandé, qui se mariera à Agen le 20 juillet 1920, à Alfred Lamarque (né à Angers le 30 juin 1898, et décédé à Paris le 1er décembre 1976), et qui aura 10 enfants ; Etiennette décèdera à Paris le 20 décembre 1996… Je remarque au passage, et surtout, que ce mariage à Agen le 20 juillet 1920 précède d’un mois et 11 jours le décès, à Agen, de Louis Ducos du Hauron, le 31 août 1920… _ ; et Amédée, l’ainé, fera carrière dans les services administratifs en Algérie, où il décèdera, à Alger, le 14 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron était marié à Marie-Louise Rey, née en 1879, et décédée à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans ; le couple a eu au moins 5 enfants, dont une petite Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904, et un fils prénommé Gérard-Yves-Alcide, né à Berrouagha le 30 août 1909, et qui décèdera à Avignon le 27 janvier 2000. À l’occasion d’une belle exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger en 1927, un entrefilet du journal L’Echo d’Alger mentionne la présence d’Amédée Ducos du Hauron (qui fut un collaborateur direct de son oncle, est-il alors rappelé…), désormais retraité, à Rébeval, en Algérie, à la tête d’une famille de 5 enfants… Louis a ainsi communiqué sa passion pour la recherche photographique à trois de ses neveux ; Amédée et Etienne Gaston Ducos du Hauron, les deux fils de son frère Alcide ; et Raymond de Bercegol, le fils de sa sœur Berthe ! Il faut le souligner… Même si ses neveux ne furent guère plus efficaces que leur oncle Louis dans la gestion industrielle de leurs inventions… Marguerite-Jeanne (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-Sur-Seine, 22 avril 1971) et Marie-Alice Ducos du Hauron (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 octobre 1971) survivant de très longues années à leurs deux frères aînés, bien plus tôt décédés, Gaston, à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912, et Amédée, à Alger, le 14 juillet 1935… Mais les liens de famille demeureront assez étroits avec leurs neveux et nièces devenus orphelins… 

Césarine-Marie et ses enfants, ainsi que Louis _ retenu dans le Sud-Ouest par d’importants travaux dans une entreprise toulousaine _, ne rejoindront en Algérie Alcide, nommé conseiller à la cour d’appel d’Alger le 25 janvier 1881, qu’en 1883 pour Césarine-Marie et ses enfants, et 1884 pour Louis.

Et Césarine-Marie, devenue veuve d’Alcide le 13 mai 1909, demeurera au domicile familial _ depuis 1902 _ de Savigny-sur-Orge en compagnie de son beau-frère Louis, jusqu’au mois d’août 1914 _ au début de la guerre _ ; et je suppose que c’est en ce domicile familial du 14 rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, qu’est décédé le fils cadet d’Alcide et Césarine-Marie, Gaston, le 3 avril 1912.

Mais Louis Ducos du Hauron est demeuré très proche aussi de la famille de sa sœur Berthe _ née à Libourne le 23 janvier 1842 ; j’ignore à ce jour la date (après 1912 !) et le lieu de son décès : Berthe était présente au second mariage de son fils Raymond de Bercegol, le 4 juin 1907, à Joinville-le Pont, et domiciliée avec son fils au n° 17 de l’avenue Pauline de Joinville-le-Pont… _ et de son époux Fabien-Onézime de Bercegol _ leur mariage avait eut lieu à Agen, le 11 février 1866. Un de ses neveux Bercegol _ Raymond ! il demeura fils unique… _ accompagnera diverses entreprises de son oncle Louis, notamment à l’occasion de divers brevets de procédés photographiques, au début du XXème siècle en région parisienne.

Louis Ducos du Hauron est certes demeuré célibataire et sans enfants, mais c’est en compagnie de sa belle-sœur Cézarine-Marie qu’il quitte Savigny-sur-Orge au mois d’août 1914 pour gagner, plus loin du front, la propriété familiale des de Fourcauld, au Temple-sur-Lot ;  et c’est toujours avec sa belle sœur qu’il s’installe en 1920 à Agen au 58 de la rue Lamouroux, en ce qui sera son dernier domicile, puisqu’il y décède bientôt le 31 août 1920 ; mais non sans avoir été présent _ j’y insiste _ au mariage, à Agen, le 20 juillet 1920, de sa petite-nièce, la fille aînée du regretté Gaston Ducos du Hauron, Étiennette, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, avec Alfred Lamarque _ né à Angers le 30 juin 1898…

Je constate aussi l’importance des tropismes gascons : gersois (Nogaro, Auch, Lectoure) et lot-et-garonnais (Tonneins, Agen, Le Temple-sur-Lot), qui caractérisent, génération après génération, pas mal des membres de la famille Ducos du Hauron, depuis la vie à Nogaro des ancêtres François Ducos et Jean-Marie Ducos du Hauron : ce dernier, en effet, né à Nogaro en 1778, s’est marié à Bordeaux le 10 août 1797 avec Marie de Montalembert, native de Penne d’Agenais en 1780, et est décédé à Tonneins, en Lot-et-Garonne, en 1853…

Mes recherches sur la constellation familiale qui a protégé toute sa vie durant Louis Ducos du Hauron ne font ainsi que commencer« , concluais-je alors assez prémonitoirement mon article de ce 6 décembre 2020…

Cela en forme en quelque sorte de prologue, à l’exposé, dès demain, de premiers résultats de la relance de ma recherche de données factuelles _ et très empiriques détails… _ concernant les neveux (et leurs descendants) de Louis Ducos du Hauron ;

avec une toute première moisson glanée, à force de se mettre à chercher à nouveau un peu _ sur ce que peut offrir, à qui se met un minimum en quête, la très riche ressource documentaire du web, avec laquelle jouer ; avec un peu de temps et de chance (et sérendipité) … _, ce lundi 17 et ce mardi 18 juillet 2023…

Ce mardi 18 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La cérémonie d’hommage à « Louis Ducos du Hauron » et son invention de la « photographie des couleurs », à Lectoure, samedi 15 juillet dernier…

17juil

Sur la plaque honorant la prise de la première photo en couleurs réalisée à Lectoure, 2 Boulevard du Midi, en 1868, par le génial inventeur qu’a été Louis Ducos du Hauron,

telle qu’elle a été dévoilée samedi 15 juillet dernier à 14h 30 par Georges Courtès, Joël Petitjean, et la propriétaire de la maison,

se lit l’inscription suivante :

                     Louis Ducos du Hauron

                                  1837 – 1920

       Inventeur de la photographie en couleurs,

        a vécu dans cette maison en 1868 et 1869.

Il y fit les premiers essais de trichromies de paysages,

      et de natures mortes, et, le 23 novembre 1868,

   déposa son brevet à la sous-préfecture de Lectoure.

D’après un aimable envoi de photos de Monsieur Christian Moulié.

Ce lundi 17 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un fécond samedi à Lectoure, pour honorer la mémoire de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le très génial inventeur en 1868, Cours du Midi à Lectoure, de la « photographie des couleurs » ; et saluer l’ami Joël Petitjean, LE biographe de Louis Ducos du Hauron…

15juil

C’est avec un très vif plaisir que, à l’invitation de l’ami Joël Petitjean

en un courriel intitulé « Louis Ducos du Hauron (1837-1920), inventeur de la photographie des couleurs, reconnu et honoré cet été à Lectoure« ; en date du 1er juin dernier,

je me suis rendu ce samedi 15 juillet, en la très belle cité de Lectoure, à la très belle commémoration, à 14 h 30, honorant la toute première « photographie des couleurs » (sic) réalisée, là, à Lectoure, 2 Boulevard du Midi, en 1868, par le génial inventeur qu’a été, toute sa longue vie durant (Langon, 1837 – Agen, 1920), Louis Ducos du Hauron…

Et je me permets de renvoyer ici, au passage, à mon article du 1er décembre 2021, intitulé « « ,

que j’avais adressé par courriel, le 4 décembre 2021 _ sous l’intitulé « Mes recherches sur l’environnement familial (neveux + descendances) de Louis Ducos du Hauron«  _, à Alain Aspect et à Patrick Flandrin, dont j’avais beaucoup apprécié les enthousiastes présentations du colloque « Louis Ducos du Hauron« , à Agen, le 27 novembre 2021… ;

ce qui pourrait aussi remettre un peu à l’heure quelques pendules apparemment détraquées de quelque(s) chercheur(s) s’étant bien inspiré(s) de mes recherches _ et en en rectifiant, comme très scientifiquement cela évidemment se doit, certaines erreurs d’identification de personnes (portant le même prénom), sans toutefois se donner la toute petite peine de gentiment m’en avertir… ; comme cela est pourtant la très saine règle entre honnêtes chercheurs… _, en oubliant _ aussi ! _ assez malencontreusement _ minuscule  négligence… _ de signaler leur (ou sa) dette à ce que j’avais publié, au fil des jours, dès novembre 2020, sur mon blog « En cherchant bien » ; et qui avait fourni, sinon l’impulsion originalre, du moins pas mal d’éléments de départ à son propre travail de recherche documentaire généalogique j’avais bien débroussaillé le terrain…

Même si n’est pas du tout là _ et même de très loin ! _ le principal de cette belle journée lectouroise de fécondes rencontres amicales…

En effet, grâce à Christian Moulié,

j’ai pu grâcieusement entrer en possession _ un très grand merci à lui ! _ de l’édition rénovée et augmentée, datée de 2022, des Actes du colloque « Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920« , qui s’était tenu à Agen le 27 novembre 2021 _ cf le détail de mon article «  » du 3 décembre 2021 : on peut même m’y apercevoir siégeant au dernier rang des fauteuils d’orchestre… _ dans laquelle il est enfin commencé _ cf l’Index qui cite mon nom, page 157 ; mais qui hélas demeure muet sur les pages (125, 140, 141, 142 ; puis 152 et 153) où mon nom apparaît : à nouveau un bien étrange oubli… _ à faire officiellement un peu droit à mon patient et très suivi travail de recherche, dont, en en rectifiant au passage quelques erreurs M. Serventi s’était jusque là attribué l’exclusivité du mérite _ à la page 152 de cette nouvelle édition, très généreusement ce dernier consent à très brièvement mentionner ceci : « Francis Lippa en contact avec des membres de la famille (il s’agit principalement de mon très précieux échange détaillé avec Claude Lamarque, le 19 décembre 2020) a essayé (sic) dans son blog de constituer la descendance actuelle des différentes branches« … En réalité, la dette de M. Serventi à l’égard de mes recherches concerne aussi la généalogie familiale des Ducos du Hauron en amont de la génération de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920) : naissances, mariages, décès et résidences de la famille Ducos du Hauron, en Gironde, Lot-et-Garonne et Gers surtout (et même Puy-de-Dôme)… Le mérite de M. Serventi est principalement d’être allé se renseigner aux sources documentaires même, et de les rapporter ; ainsi que d’avoir fourni de très utiles photos des divers lieux de résidence des membres de la famille Ducos du Hauron (certains domestiques compris…), surtout en Lot-et-Garonne (dont Agen) et Gers…

Enfin, je dois dire que j’ai été absolument émerveillé par la reproduction de la photo en couleurs _ somptueuses ! _ retrouvée au Musée de Lille, qui avait d’abord été intitulée _ probablement eu égard à ses couleurs, qui avoisinent tellement celles, si merveilleuses, de Matisse et Derain lors de leurs séjours à Collioure _, « Vue de Collioure« ,

et dont Joël Petitjean a pu montrer qu’il s’agissait bien en fait _ cf les photos comparées aux pages 40 et 41 de ce nouvel album _ d’une « Vue de Lectoure« , prise de la terrasse en hauteur de la maison sise 2 Boulevard du Midi : là même, au rez-de-chaussée de laquelle, a été apposée ce samedi 15 juillet à 14 h 30, et en présence d’une très nombreuse assistance, très émue, la plaque commémorative, à l’inauguration de laquelle nous avions été aimablement conviés d’assister et prendre part…

À suivre…

Ce samedi 15 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Revoir Alain Aspect, nouveau Prix Nobel de Physique, ouvrir brillamment et avec humour le colloque « Louis Ducos du Hauron, inventeur visionnaire de la photographie couleur », le 27 novembre dernier, au Théâtre Ducourneau à Agen

05oct

Le samedi 27 novembre 2021,

j’avais fait très tôt le matin le voyage d’Agen, pour pouvoir assister, dès l’ouverture, au colloque « Louis Ducos du Hauron, inventeur visionnaire de la photographie couleur« , le 27 novembre dernier, au Théâtre Ducourneau à Agen…

Louis Ducos du Hauron, sur la famille duquel _ issue de ses neveux et nièce _ j’ai réalisé de très détaillées recherches généalogiques,

accessibles, bien sûr, sur ce blog…

Et le soir même, de retour à Bordeaux,

j’avais rédigé un court article « « 

afin d’en témoigner…

Avec surprise, le 2 décembre suivant,

en allant à la pêche sur le web,

je découvris la mise en ligne, par la municipalité d’Agen, de la précieuse vidéo intégrale, d’une durée de 5h 48′ 30″ très précisément, de ce colloque,

comportant même entre 2h 23′ 42″ et 2h 25′ 38″ de la bande vidéo du colloque _, la question que j’avais posée à Joël Petitjean au terme de sa très brillante intervention ;

et je rédigeais alors, le lendemain 2 décembre 2021, un nouvel article,

que j’intitulais « « ….

Mais il me faut dire combien j’avais été impressionné par la stature de celui qui, en ouverture de ce colloque, avait non seulement présenté ce qui allait là se passer,

mais avait aussi narré qui était pour lui, dès sa jeunesse scolaire, ce Louis Ducos du Hauron ;

ainsi que comment il avait convaincu le présent maire d’Agen, Jean Dionis du Séjour, de faire de son mieux possible pour réaliser ce colloque et lui donner le plus brillant des lustres _ ce qui a été plus que brillamment accompli ! Ce fut absolument passionnant !

Et mon cousin agenais, Jean-Pierre Boué,

professeur d’Allemand au Lycée Bernard Palissy d’Agen pour l’essentiel de sa carrière,

et qui a toujours des activités au bureau des Anciens Elèves du Lycée Bernard Palissy,

m’avait prévenu de l’exceptionnelle qualité d’Alain Aspect,

à la fois comme génial Physicien _ nobélisable ! et désormais nobelisé !! _,

mais aussi comme éminentissime et brillantissime Agenais.

Chapeau bas, Monsieur…

Ce mercredi 5 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

L’idée de revenir lire de près la merveilleuse Hélène Cixous…

21déc

Jeudi 16 décembre dernier,

m’est soudain venue l’idée de revenir lire de près Hélène Cixous…

Et à la fois pour m’en adresser-confier à un interlocuteur ami et ami d’Hélène Cixous, et merveilleux connaisseur de son œuvre,

et pour m’aider à mieux faire le point en moi-même sur ce qu’a été la longue période d’absence de quasi lecture (de quasiment rien du tout !),

je me suis mis à rédiger un courriel à l’ami René de Ceccatty,

qui m’avait bien aidé à entrer avec la plus grande lucidité possible, de sa qualité très rare de vrai lecteur, dans l’idiosyncrasie singulière d’auteur d’Hélène Cixous, son amie…

Voici donc, tel quel, ce que cela a donné :

Cher René,

 
assez étrangement, peut-être d’abord du fait de ne plus fréquenter les rayons de la librairie Mollat (ainsi que de ne plus lire de revues d’actualité littéraire : je m’en suis ainsi coupé…),
il se trouve que depuis le 15 mars 2020 et le premier confinement drastique,
j’ai très très peu lu.
 
J’’écoute beaucoup de musique.
 
Et surtout je me livre à des recherches très fouillées sur la généalogie (inexplorée jusqu’ici) des familles de Maurice Ravel, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz ;
et de Louis Ducos du Hauron, à Agen, et surtout en Algérie : 
j’ai ainsi beaucoup appris sur l’Algérie entre 1830 et 1940…
 
Chercher et découvrir ce que d’autres n’ont étrangement pas pensé à rechercher, me passionne…
 
 
Mais voilà que vient de me venir l’idée de rechercher ce qu’avait publié des deux dernières années 2020 et 2021 Hélène Cixous :
« Rêvoir », en octobre dernier :
et « Ruines bien rangées », en octobre 2020…
Dans lequel Hélène Cixous « revient » à Osnabrück…
 
De fait, Osnabrück assume pour elle (et en son œuvre) une essentielle fonction métaphorique.
 
Et en dépit de son déni lors de mon entretien avec elle, merveilleux, chez Mollat le 23 mai 2019 à propos de « 1938 Nuits »,
ce n’est pas du tout Osnabrück que sa grand-mère Rosie a de fait quitté après la Nuit de Cristal, la nuit du 9 au 10 novembre 1938,
mais bien Dresde…
 
Personne de ses lecteurs n’a été jusqu’à le remarquer ;
et plus encore oser le lui faire remarquer…
 
Bien sûr, en ses récits, la ville d’Osnabrück
où, venue de Gemen, la famille Jonas s’est installée en 1880 (une fois la ville enfin ouverte aux Juifs), et où Rosie Jonas, Omi, fille d’Abraham Jonas et son épouse Hélène Meyer, est née le 23 avril 1882,
offre beaucoup plus d’attraits fantasmatiques (et fantasmagoriques) que la ville de Dresde, qui ne manque certes pas non plus d’attraits ; mais différents ; cf par exemple, et pour cette période qui nous intéresse, le merveilleux Journal de Victor Klemperer, dresdois…
 
C’est que, voilà, Hélène Cixous ne recherche pas la stricte vérité historique pour les « personnages » que deviennent, en ses récits, les divers membres de sa famille,
mais la pleine puissance fictionnelle (de vérité !) de ces récits, avec leurs immenses enjeux civilisationnels…
 
D’où cette fidélité-préférence accordée à « Osnabrück » comme scène de ces images reconstituées,
« revécues », en son « rêvoir »…
 
Je vais bien sûr tâcher de vite me procurer ce « Ruines bien rangées », le lire sans rien en laisser échapper,
puis  lui consacrer un article sur mon blog… En complément de mes divers précédents articles sur cet immense Œuvre-Cixous…
 
Je viens de regarder avec grand intérêt ce matin la vidéo (de 50’) d’un passionnant entretien de France-Culture, du 23 octobre 2020, intitulé « Hélène Cixous, la vie par la littérature » :
 
L’interviewer, Guillaume Erner, est certes plutôt moyen, à mon goût ; mais Hélène, elle, est toujours aussi magnifique d’intelligence !!!! et de profondeur de « vérité »…
Elle est vraiment extraordinaire !
 
Après, je passerai à son « Rêvoir » de cette année 2021…
Un titre lui aussi emblématique…
 
 
J’espère aussi, cher René, que tu traverses au mieux ces moments difficiles qui se prolongent…
Je pense aussi à l’« Année Dante » qui se termine ; et à l’« Année Pasolini » qui  va débuter.
Je suppose donc que tu ne vas pas manquer d’activités d’écriture diverses ; ainsi que de voyages italiens… 

 
À suivre,
et bien à toi,
 
Francis, à Bordeaux
Voilà…
Et ce 21 décembre, je viens de lire le premier chapitre, pages 11 à 39, de ce « Ruines bien rangées »,
intitulé, ce chapitre d’ouverture : « Au centre du centre du monde »…
À suivre…
Ce mardi 21 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
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