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Un bref rappel rétrospectif : les tous premiers encouragements de Joël Petitjean à mon travail de recherche, absolument original, à propos de la descendance des trois neveux (Amédée, Gaston et Raymond) de Louis Ducos du Hauron, en date des 24 et 25 septembre 2021…

22juil

En matière de bref recul rétrospectif sur mon patient et suivi travail de recherche _ débuté très précisément le dimanche 6 décembre 2020, avec mon article « «  ; cf mon tout premier article consacré à ma découverte de Louis Ducos du Hauron (dont j’ignorais jusque là jusquà l’existence !!!), en date du jeudi 2 décembre 2020 : « «  _ sur la descendance des trois neveux, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et Raymond de Bercegol, de Louis Ducos du Hauron,

voici,

en forme de témoignage de l’amorce de notre amicale et féconde correspondance,

ces deux courriels reçus de Joël Petitjean en date des 24 et 25 septembre 2021 :

_ d’abord, celui-ci, en date du 24 septembre 2021, à 19h 58 :

« Cher Monsieur,

 
Il y a quelques mois _ décembre 2020… _, Claude Lamarque, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message, et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail _ et je retiens, bien sûr, cette extraordinaire expression ! _ (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) _ Wow !!! et c’est bien sûr moi qui mets cela en rouge _ ; je suis donc un de vos lecteurs assidus _ re-wow !
 
Vous m’avez beaucoup appris _ voilà qui grandement m’honore !
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean« …

Avec ma réponse du lendemain, le 25 septembre, à 11h  02 :

« Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé, et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, 
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie _ Alger, Orléansville, etc. _ d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient de près, puis de plus loin, apparentées,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, collaboré _ Amédée lui aussi ! pas seulement Gaston et Raymond ; et il faudra assurément revenir le creuser !.. _ à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses _ me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages _ tout particulièrement en Algérie, et notamment à Orléansville et sa région…
Je me suis pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance _ glanées via le web… _, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (1914 – 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Étrangers (G. T. E.) ; puis à Toulouse et à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ ma mère (1918 – 2008) est née Marie-France Bioy : elle était LA mémoire de la famille… 

Puis, sur la généalogie basquaise de la mère _ Marie Delouart (1840 – 1917) _ de Maurice Ravel (1875 – 1937) : 
j’ai ainsi appris à une luzienne _ Maylen Lenoir, née Gaudin _ le cousinage effectif _ ignoré et même nié jusque là !!! _ de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (1824 – 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (1809 – 1874),
était la gouvernante des enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (1875 – 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres de 1910  et 1914, à l’occasion des décès de Charles Gaudin, puis de ses frères Pierre (1878 – 1914) et Pascal (1883 – 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
 
Je suis bien sûr en lien constant avec le Président des Amis de Maurice Ravel, Manuel Cornejo, l’éditeur de la Correspondance de Maurice Ravel,
de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique _ni recherche originale de leur part ! _, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo en tiendra compte lors de la réédition à venir de cette très précieuse Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père de Jean-Paul Sartre était originaire de Thiviers, en Dordogne.
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
 
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué…
 
Voici mon numéro de téléphone : …
Et mon adresse : Francis Lippa …
 
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
 
Francis« …

Suivi de la réponse immédiate de Joël Petitjean, en date de ce même 25 septembre 2021, à 12h 48,

qui a constitué pour moi un encouragement magnifique, ainsi que le début d’une amitié de chercheurs curieux, honnêtes et généreux dans le partage de leurs découvertes… :

« Cher Monsieur,

Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron _ Wow !!!
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son œuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours _ telle était en effet l’intuition originaire qui m’a animé dès le départ….
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?) _ Claude Lamarque va bien, m’a répondu à Lectoure samedi dernier 15 juillet son neveu Louis Allard, auprès duquel je m’enquérais de nouvelles de son oncle Claude…
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives que j’ai retrouvées, je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre en place _ voilà ce qui est nécessaire à de telles entreprises ! _ à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ du 27 novembre 2021 _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles _ Sarion _ et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur« …

Voilà.

Le fait d’une pareille reconnaissance, précoce, de mon travail de recherche absolument original, et publié sur mon blog « En cherchant bien » dès le 6 décembre 2020, à propos des trois neveux de Louis Ducos du Hauron, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et leur cousin Raymond de Bercegol, ainsi que de la descendance de chacun d’eux trois, est on ne peut plus précieux pour moi, tout particulièrement de la part d’un chercheur aussi compétent et admirable que Joël Petitjean…

D’autant que Joël Petitjean m’a confirmé, samedi dernier, à Lectoure, qu’il continuait de suivre régulièrement la publication de mes articles sur mon blog…

À suivre…

Ce samedi 22 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un petit rappel au passage d’intuitions-sources miennes de recherches à mener autour de la chaleureuse constellation familiale de Louis Ducos du Hauron, en prologue à une relance de mes recherches à propos de ses neveux et leur descendance…

18juil

Ma virée de samedi dernier 15 juillet à Lectoure, pour l’inauguration de la plaque apposée, 2 Boulevard du Midi, sur la maison de la terrasse _ surplombante _ de laquelle Louis Ducos du Hauron a pris ses toutes premières « photographies des couleurs« , en 1868 _ cf mon article «  » rédigé le soir même, dès mon retour à Bordeaux _,

avec, aussi, les belles rencontres et échanges amicaux, que cette belle circonstance a permis,

a complètement relancé _ reboosté _ mon désir de poursuivre-continuer mes recherches sur ce dont j’ai eu la primeur de l’initiative _ cf l’intuition que j’avais formulée en mes tous premiers articles sur ce sujet-piste à explorer, de la très précieuse aide trouvée par l’inventeur célibataire auprès de sa proche famille : père, frère, neveux, belle-sœur… _, et cela dès cette piste tracée par mon intuition-source du début du mois de décembre 2020 :

le 4 décembre 2020 : « « 

et le 6 décembre 2020 : « « ,

soit l’importance cruciale de l’aide _ considérable ! _ de ses proches à la poursuite des recherches extraordinairement audacieuses et au final extrêmemnt fécondes de cet inventeur absolument génial qu’a été Louis Ducos du Hauron, tout au long de sa vie.

Je me permets donc de citer ici un long passage de cet article-source de mon travail tout à fait original de recherche, en date de ce 6 décembre 2020 :

« J’ai donc commencé par rechercher les constellations familiales _ qui ? _, en leur temporalité et histoire _ dans la durée des années : à partir du XVIIIéme siècle, et jusqu’à aujourd’hui… _ relativement accessible ; mais dont les données reçues jusqu’ici comportent déjà bien des trous…

Il m’a fallu aussi tenter de connaître le plus précisément possible le parcours géographique _ où ? _, sur la durée des 82 ans de la vie _ et quand ? _, de Louis Ducos du Hauron.

C’est ainsi que je me suis assez vite rendu compte de la grande importance, en ce déroulé des découvertes successives de Louis Ducos du Hauron, du contexte familial immédiat pour ce célibataire ne disposant d’aucune ressource financière propre lui assurant ne serait-ce que le simple quotidien des jours…

De sa naissance à Langon le 8 décembre 1837 au décès de son père Jérôme-Amédée Ducos du Hauron, à Auch le 14 octobre 1863 _ Louis n’a alors pas encore 26 ans, et son père décède à l’âge de 64 ans _, le jeune homme qu’est Louis ne se prépare à aucune carrière professionnelle ; et se livre seulement à ses recherches _ assez théoriques pour l’essentiel… ; mais fondamentales pour toutes les applications pratiques qui, peu à peu, en seront faites… _ de physique et chimie, autour du phénomène des couleurs et de leur captation et reproduction matérielles, en bénéficiant de la protection paternelle _ qui a fait toute sa carrière, lui, son père, dans la fonction publique des contributions indirectes.

Il semble que sur son lit de mort, à Auch, le père a fait promettre à son fils aîné _ de 7 ans plus âgé que son cadet Louis : Alcide, lui, a 33 ans _, Alcide _ engagé en une carrière dans la magistrature _, de veiller très scrupuleusement à son jeune frère, et de subvenir à tous ses besoins matériels, afin que le très inventif Louis puisse se livrer le plus librement possible à ses recherches _ très intellectuelles (et théoriques) pour commencer _ de physique et chimie des couleurs…

Promesse qu’Alcide accomplira complètement, de ce 14 octobre 1863 du décès de leur père, à Auch, à son propre décès, à Savigny-sur-Orge, le 13 mai 1909…

Mais ce dont ne paraissent pas s’être assez souciés jusqu’ici, du moins à ma connaissance présente, les biographes de Louis Ducos du Hauron,

c’est de la plus large constellation familiale _ au-delà de la personne-clé de son frère aîné Alcide _ qui a continuellement assisté de toutes les manières possibles _ d’abord affectivement, mais matériellement aussi… _ Louis, en plus du soutien si essentiel et constant de son frère Alcide.

Car très rapidement après ce 14 octobre 1863 du décès de leur père à Auch, Alcide, nommé juge suppléant au tribunal d’Agen le 14 mai 1864, s’est marié, au Temple-sur-le Lot, le 11 septembre 1864, à Césarine-Marie de Fourcauld, dont il aura au moins 4 enfants : 2 fils, Marie-Louis-Amédée _ né le 9 février 1866 _ non, le 24 mars 1867 ! _ et décédé à Alger le 15 juillet 1935 : il fera toute sa carrière dans l’administration de l’Algérie _ et Étienne-Gaston, né à Agen le 16 juin 1870, et 2 filles, dont l’une se prénomme Alice : Marie-Alice et sa sœur _ dont j’ignore donc pour le moment le prénom : Marguerite-Jeanne  ! _ survivront à leurs 2 frères _ décédés, donc, le cadet, en 1912 (à l’âge de 41 ans) et l’aîné en 1935 (à l’âge de 68 ans) _, ainsi qu’en témoigne une très intéressante lettre conservée d’Alice, en date du 6 juillet 1948, adressée à M. Lacroix, à Villeneuve-sur-Lot : en effet, à l’âge de 41 ans, le cadet, Gaston Ducos du Hauron décèdera précocément à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912 _ Gaston s’était marié, à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898, à Edmée de Lamarque (née à Poitiers le 8 janvier 1876, et décédée à Saint-Mandé le 22 février 1902) ; et le couple a eu 2 filles, dont l’aînée est Étiennette Ducos du Hauron, née le 26 décembre 1898 à Saint-Mandé, qui se mariera à Agen le 20 juillet 1920, à Alfred Lamarque (né à Angers le 30 juin 1898, et décédé à Paris le 1er décembre 1976), et qui aura 10 enfants ; Etiennette décèdera à Paris le 20 décembre 1996… Je remarque au passage, et surtout, que ce mariage à Agen le 20 juillet 1920 précède d’un mois et 11 jours le décès, à Agen, de Louis Ducos du Hauron, le 31 août 1920… _ ; et Amédée, l’ainé, fera carrière dans les services administratifs en Algérie, où il décèdera, à Alger, le 14 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron était marié à Marie-Louise Rey, née en 1879, et décédée à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans ; le couple a eu au moins 5 enfants, dont une petite Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904, et un fils prénommé Gérard-Yves-Alcide, né à Berrouagha le 30 août 1909, et qui décèdera à Avignon le 27 janvier 2000. À l’occasion d’une belle exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger en 1927, un entrefilet du journal L’Echo d’Alger mentionne la présence d’Amédée Ducos du Hauron (qui fut un collaborateur direct de son oncle, est-il alors rappelé…), désormais retraité, à Rébeval, en Algérie, à la tête d’une famille de 5 enfants… Louis a ainsi communiqué sa passion pour la recherche photographique à trois de ses neveux ; Amédée et Etienne Gaston Ducos du Hauron, les deux fils de son frère Alcide ; et Raymond de Bercegol, le fils de sa sœur Berthe ! Il faut le souligner… Même si ses neveux ne furent guère plus efficaces que leur oncle Louis dans la gestion industrielle de leurs inventions… Marguerite-Jeanne (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-Sur-Seine, 22 avril 1971) et Marie-Alice Ducos du Hauron (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 17 octobre 1971) survivant de très longues années à leurs deux frères aînés, bien plus tôt décédés, Gaston, à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912, et Amédée, à Alger, le 14 juillet 1935… Mais les liens de famille demeureront assez étroits avec leurs neveux et nièces devenus orphelins… 

Césarine-Marie et ses enfants, ainsi que Louis _ retenu dans le Sud-Ouest par d’importants travaux dans une entreprise toulousaine _, ne rejoindront en Algérie Alcide, nommé conseiller à la cour d’appel d’Alger le 25 janvier 1881, qu’en 1883 pour Césarine-Marie et ses enfants, et 1884 pour Louis.

Et Césarine-Marie, devenue veuve d’Alcide le 13 mai 1909, demeurera au domicile familial _ depuis 1902 _ de Savigny-sur-Orge en compagnie de son beau-frère Louis, jusqu’au mois d’août 1914 _ au début de la guerre _ ; et je suppose que c’est en ce domicile familial du 14 rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, qu’est décédé le fils cadet d’Alcide et Césarine-Marie, Gaston, le 3 avril 1912.

Mais Louis Ducos du Hauron est demeuré très proche aussi de la famille de sa sœur Berthe _ née à Libourne le 23 janvier 1842 ; j’ignore à ce jour la date (après 1912 !) et le lieu de son décès : Berthe était présente au second mariage de son fils Raymond de Bercegol, le 4 juin 1907, à Joinville-le Pont, et domiciliée avec son fils au n° 17 de l’avenue Pauline de Joinville-le-Pont… _ et de son époux Fabien-Onézime de Bercegol _ leur mariage avait eut lieu à Agen, le 11 février 1866. Un de ses neveux Bercegol _ Raymond ! il demeura fils unique… _ accompagnera diverses entreprises de son oncle Louis, notamment à l’occasion de divers brevets de procédés photographiques, au début du XXème siècle en région parisienne.

Louis Ducos du Hauron est certes demeuré célibataire et sans enfants, mais c’est en compagnie de sa belle-sœur Cézarine-Marie qu’il quitte Savigny-sur-Orge au mois d’août 1914 pour gagner, plus loin du front, la propriété familiale des de Fourcauld, au Temple-sur-Lot ;  et c’est toujours avec sa belle sœur qu’il s’installe en 1920 à Agen au 58 de la rue Lamouroux, en ce qui sera son dernier domicile, puisqu’il y décède bientôt le 31 août 1920 ; mais non sans avoir été présent _ j’y insiste _ au mariage, à Agen, le 20 juillet 1920, de sa petite-nièce, la fille aînée du regretté Gaston Ducos du Hauron, Étiennette, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, avec Alfred Lamarque _ né à Angers le 30 juin 1898…

Je constate aussi l’importance des tropismes gascons : gersois (Nogaro, Auch, Lectoure) et lot-et-garonnais (Tonneins, Agen, Le Temple-sur-Lot), qui caractérisent, génération après génération, pas mal des membres de la famille Ducos du Hauron, depuis la vie à Nogaro des ancêtres François Ducos et Jean-Marie Ducos du Hauron : ce dernier, en effet, né à Nogaro en 1778, s’est marié à Bordeaux le 10 août 1797 avec Marie de Montalembert, native de Penne d’Agenais en 1780, et est décédé à Tonneins, en Lot-et-Garonne, en 1853…

Mes recherches sur la constellation familiale qui a protégé toute sa vie durant Louis Ducos du Hauron ne font ainsi que commencer« , concluais-je alors assez prémonitoirement mon article de ce 6 décembre 2020…

Cela en forme en quelque sorte de prologue, à l’exposé, dès demain, de premiers résultats de la relance de ma recherche de données factuelles _ et très empiriques détails… _ concernant les neveux (et leurs descendants) de Louis Ducos du Hauron ;

avec une toute première moisson glanée, à force de se mettre à chercher à nouveau un peu _ sur ce que peut offrir, à qui se met un minimum en quête, la très riche ressource documentaire du web, avec laquelle jouer ; avec un peu de temps et de chance (et sérendipité) … _, ce lundi 17 et ce mardi 18 juillet 2023…

Ce mardi 18 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La cérémonie d’hommage à « Louis Ducos du Hauron » et son invention de la « photographie des couleurs », à Lectoure, samedi 15 juillet dernier…

17juil

Sur la plaque honorant la prise de la première photo en couleurs réalisée à Lectoure, 2 Boulevard du Midi, en 1868, par le génial inventeur qu’a été Louis Ducos du Hauron,

telle qu’elle a été dévoilée samedi 15 juillet dernier à 14h 30 par Georges Courtès, Joël Petitjean, et la propriétaire de la maison,

se lit l’inscription suivante :

                     Louis Ducos du Hauron

                                  1837 – 1920

       Inventeur de la photographie en couleurs,

        a vécu dans cette maison en 1868 et 1869.

Il y fit les premiers essais de trichromies de paysages,

      et de natures mortes, et, le 23 novembre 1868,

   déposa son brevet à la sous-préfecture de Lectoure.

D’après un aimable envoi de photos de Monsieur Christian Moulié.

Ce lundi 17 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un fécond samedi à Lectoure, pour honorer la mémoire de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le très génial inventeur en 1868, Cours du Midi à Lectoure, de la « photographie des couleurs » ; et saluer l’ami Joël Petitjean, LE biographe de Louis Ducos du Hauron…

15juil

C’est avec un très vif plaisir que, à l’invitation de l’ami Joël Petitjean

en un courriel intitulé « Louis Ducos du Hauron (1837-1920), inventeur de la photographie des couleurs, reconnu et honoré cet été à Lectoure« ; en date du 1er juin dernier,

je me suis rendu ce samedi 15 juillet, en la très belle cité de Lectoure, à la très belle commémoration, à 14 h 30, honorant la toute première « photographie des couleurs » (sic) réalisée, là, à Lectoure, 2 Boulevard du Midi, en 1868, par le génial inventeur qu’a été, toute sa longue vie durant (Langon, 1837 – Agen, 1920), Louis Ducos du Hauron…

Et je me permets de renvoyer ici, au passage, à mon article du 1er décembre 2021, intitulé « « ,

que j’avais adressé par courriel, le 4 décembre 2021 _ sous l’intitulé « Mes recherches sur l’environnement familial (neveux + descendances) de Louis Ducos du Hauron«  _, à Alain Aspect et à Patrick Flandrin, dont j’avais beaucoup apprécié les enthousiastes présentations du colloque « Louis Ducos du Hauron« , à Agen, le 27 novembre 2021… ;

ce qui pourrait aussi remettre un peu à l’heure quelques pendules apparemment détraquées de quelque(s) chercheur(s) s’étant bien inspiré(s) de mes recherches _ et en en rectifiant, comme très scientifiquement cela évidemment se doit, certaines erreurs d’identification de personnes (portant le même prénom), sans toutefois se donner la toute petite peine de gentiment m’en avertir… ; comme cela est pourtant la très saine règle entre honnêtes chercheurs… _, en oubliant _ aussi ! _ assez malencontreusement _ minuscule  négligence… _ de signaler leur (ou sa) dette à ce que j’avais publié, au fil des jours, dès novembre 2020, sur mon blog « En cherchant bien » ; et qui avait fourni, sinon l’impulsion originalre, du moins pas mal d’éléments de départ à son propre travail de recherche documentaire généalogique j’avais bien débroussaillé le terrain…

Même si n’est pas du tout là _ et même de très loin ! _ le principal de cette belle journée lectouroise de fécondes rencontres amicales…

En effet, grâce à Christian Moulié,

j’ai pu grâcieusement entrer en possession _ un très grand merci à lui ! _ de l’édition rénovée et augmentée, datée de 2022, des Actes du colloque « Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920« , qui s’était tenu à Agen le 27 novembre 2021 _ cf le détail de mon article «  » du 3 décembre 2021 : on peut même m’y apercevoir siégeant au dernier rang des fauteuils d’orchestre… _ dans laquelle il est enfin commencé _ cf l’Index qui cite mon nom, page 157 ; mais qui hélas demeure muet sur les pages (125, 140, 141, 142 ; puis 152 et 153) où mon nom apparaît : à nouveau un bien étrange oubli… _ à faire officiellement un peu droit à mon patient et très suivi travail de recherche, dont, en en rectifiant au passage quelques erreurs M. Serventi s’était jusque là attribué l’exclusivité du mérite _ à la page 152 de cette nouvelle édition, très généreusement ce dernier consent à très brièvement mentionner ceci : « Francis Lippa en contact avec des membres de la famille (il s’agit principalement de mon très précieux échange détaillé avec Claude Lamarque, le 19 décembre 2020) a essayé (sic) dans son blog de constituer la descendance actuelle des différentes branches« … En réalité, la dette de M. Serventi à l’égard de mes recherches concerne aussi la généalogie familiale des Ducos du Hauron en amont de la génération de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920) : naissances, mariages, décès et résidences de la famille Ducos du Hauron, en Gironde, Lot-et-Garonne et Gers surtout (et même Puy-de-Dôme)… Le mérite de M. Serventi est principalement d’être allé se renseigner aux sources documentaires même, et de les rapporter ; ainsi que d’avoir fourni de très utiles photos des divers lieux de résidence des membres de la famille Ducos du Hauron (certains domestiques compris…), surtout en Lot-et-Garonne (dont Agen) et Gers…

Enfin, je dois dire que j’ai été absolument émerveillé par la reproduction de la photo en couleurs _ somptueuses ! _ retrouvée au Musée de Lille, qui avait d’abord été intitulée _ probablement eu égard à ses couleurs, qui avoisinent tellement celles, si merveilleuses, de Matisse et Derain lors de leurs séjours à Collioure _, « Vue de Collioure« ,

et dont Joël Petitjean a pu montrer qu’il s’agissait bien en fait _ cf les photos comparées aux pages 40 et 41 de ce nouvel album _ d’une « Vue de Lectoure« , prise de la terrasse en hauteur de la maison sise 2 Boulevard du Midi : là même, au rez-de-chaussée de laquelle, a été apposée ce samedi 15 juillet à 14 h 30, et en présence d’une très nombreuse assistance, très émue, la plaque commémorative, à l’inauguration de laquelle nous avions été aimablement conviés d’assister et prendre part…

À suivre…

Ce samedi 15 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Revoir Alain Aspect, nouveau Prix Nobel de Physique, ouvrir brillamment et avec humour le colloque « Louis Ducos du Hauron, inventeur visionnaire de la photographie couleur », le 27 novembre dernier, au Théâtre Ducourneau à Agen

05oct

Le samedi 27 novembre 2021,

j’avais fait très tôt le matin le voyage d’Agen, pour pouvoir assister, dès l’ouverture, au colloque « Louis Ducos du Hauron, inventeur visionnaire de la photographie couleur« , le 27 novembre dernier, au Théâtre Ducourneau à Agen…

Louis Ducos du Hauron, sur la famille duquel _ issue de ses neveux et nièce _ j’ai réalisé de très détaillées recherches généalogiques,

accessibles, bien sûr, sur ce blog…

Et le soir même, de retour à Bordeaux,

j’avais rédigé un court article « « 

afin d’en témoigner…

Avec surprise, le 2 décembre suivant,

en allant à la pêche sur le web,

je découvris la mise en ligne, par la municipalité d’Agen, de la précieuse vidéo intégrale, d’une durée de 5h 48′ 30″ très précisément, de ce colloque,

comportant même entre 2h 23′ 42″ et 2h 25′ 38″ de la bande vidéo du colloque _, la question que j’avais posée à Joël Petitjean au terme de sa très brillante intervention ;

et je rédigeais alors, le lendemain 2 décembre 2021, un nouvel article,

que j’intitulais « « ….

Mais il me faut dire combien j’avais été impressionné par la stature de celui qui, en ouverture de ce colloque, avait non seulement présenté ce qui allait là se passer,

mais avait aussi narré qui était pour lui, dès sa jeunesse scolaire, ce Louis Ducos du Hauron ;

ainsi que comment il avait convaincu le présent maire d’Agen, Jean Dionis du Séjour, de faire de son mieux possible pour réaliser ce colloque et lui donner le plus brillant des lustres _ ce qui a été plus que brillamment accompli ! Ce fut absolument passionnant !

Et mon cousin agenais, Jean-Pierre Boué,

professeur d’Allemand au Lycée Bernard Palissy d’Agen pour l’essentiel de sa carrière,

et qui a toujours des activités au bureau des Anciens Elèves du Lycée Bernard Palissy,

m’avait prévenu de l’exceptionnelle qualité d’Alain Aspect,

à la fois comme génial Physicien _ nobélisable ! et désormais nobelisé !! _,

mais aussi comme éminentissime et brillantissime Agenais.

Chapeau bas, Monsieur…

Ce mercredi 5 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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