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Quelques utiles précisions sur les Gaudin de la branche d’Hasparren

06avr

Jusqu’ici,

dans la généalogie des Gaudin de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,

je m’étais principalement focalisé sur la branche Gaudin du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de Luz,

soient les ascendants et les descendants du couple formé, par leur mariage à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875,

par St-Martin Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n° 38, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta, 28 décembre 1920)

et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 21, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, Rue du Midi, 21 novembre 1936).

La perspective de dénicher quelque inattendu document attestant de rencontres pianistiques entre Maurice Ravel et l’excellente pianiste qu’était Louise Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929), l’épouse _ à Hasparren, le 30 septembre 1874 _ du frère aîné de St-Martin-Edmond Gaudin, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve, n° 39, 12 novembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 4, 9 novembre 1897),

ainsi qu’avec cette autre excellente pianiste qu’était leur fille Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 décembre 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945) _ d’à peine deux ans plus jeune que Maurice Ravel, né le 7 mars 1875 à Ciboure : Maurice et Marie ont-ils eu l’occasion de se fréquenter à Saint-Jean-de-Luz ?… _,

m’amène à me pencher d’un peu plus près sur cette branche des Gaudin d’Hasparren _ l’officier d’origine alsacienne Jean-Claude Schlaegel (Lyon, 1798 – Hasparren, 17 décembre 1872), alors qu’il était en garnison avec son régiment à Bayonne, avait épousé à Hasparren le 23 avril 1849 Marie-Delphine Harriague (Bonloc, 1822 – Hasparren, 28 septembre 1868), dont il a eu 2 enfants : Jeanne-Marie-Françoise- Louise Schlaegel, le 28 janvier 1850, et Paul Schlaegel (Hasparren, 20 janvier 1851 – Cambo, 18 novembre 1919), prêtre… _ ;

grâce à ce lien généalogique.

Des 7 enfants de Charles Gaudin et Louise Schlaegel,

4 sont demeurés célibataires (dont un était prêtre, Jean _ Saint-Jean-de-Luz, 8 setembre 1882 – ?, 1940 _, et une autre était religieuse carmélite, Marie-Thérèse _ Hasparren, 2 décembre 1886 – Marseille, 20 août 1986 _),

parmi lesquels Marie (Saint-Jean-de-Luz, Rue Neuve n° 8, 9 décembre 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945) et Eugène (Hasparren, 5 septembre 1880 – tombé d’un train à Magnac-Sur-Touvre, Charente, le 1er avril 1921). 

Des 3 autres, qui ont pris épouse,

l’aîné Paul, né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875, marié à la navarraise (née à Vera de Bidasoa le 28 octobre 1881) Maria Salomé Inarra, à Hidalgo del Parral (Chihuaha, Mexique), le 19 juin 1902,

n’a pas eu de descendance ;

le 5e de la fratrie, Marcel (Hasparren, 4 septembre 1884 – Orthez, 24 novembre 1859), marié à la mexicaine (baptisée à Hidalgo del Parral le 14 août 1885) Concha Legarda, a eu 3 enfants :

_ Carlitos Gaudin (né à El Paso, Texas, le 29 août 1914 – ?,?), qui épousera Monika Seevonn) : le couple a eu 3 enfants, Dominic, Lilona et Victor Gaudin ;

_ Jacques Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 6 janvier 1916, et qui décèdera à Pau le 22 septembre 1993), qui épousera la béarnaise Simone Lassale-Calès (née à Orthez le 17 avril 1926, et qui décèdera à Pau le 15 avril 1917) : le couple a eu 4 enfants, Françoise, Philippe, Jean-Marie et Marie-Hélène Gaudin ; 

et _ Juliette (Lilita) Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz, le 1er janvier 1918 – ?,?), qui épousera John Howland) : le coule a 3 enfants : Paul, Jock et Perry Howland ;

et le 7e et dernier de cette fratrie des enfants de Charles Gaudin et Louisa Schlaegel, est Henri Gaudin (Hasparren, 12 septembre 1889 – Saint-Jean-de-Luz, 6 août 1953), marié à Jeanne-Marguerite-Marie Draper, ou Drapié, ou Drapé (née à Port-Vendres le 26 juin 1890, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 20 juin 1969 ;

le couple a eu une fille, Henriette-Marie-Thérèse Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 2009), qui épousera Henri Louis Aguillon (Laruns – Les-Eaux-Chaudes, 30 août 1920 – Versailles 6 août 2015), présent à Londres dès le 3 juillet 1940 _ Henri Aguillon avait pris, à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1940, le premier bateau en partance vers l’Angleterre, le « Batory« . 

Le couple de Henri Aguillon et Henriette Gaudin auront 7 enfants :

Paul, Danielle, Françoise, Jean, Catherine, Maïté et Pierre Aguillon.  

Dans la magnifique Correspondance de Maurice Ravel publiée à ce jour par les soins de l’excellent Manuel Cornejo, n’existe pas, à ma connaissance, de lettre échangée avec aucun des membres de cette famille Gaudin – Schlaegel, de la branche devenue celle des Gaudin d’Hasparren.

Cependant, dans la lettre (n° 35, à la page 82) datée du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin (au 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz),

l’adresse des « souvenirs affectueux à tous » de Maurice Ravel, assortie de la précision : « (comprenez dans ce tous la famille de votre tante et les Hiriart) sans oublier Mme Bibal et ma chère tante Gachuch« se réfère à la famille d’une tante de Jane :

la famille d’une tante

ou bien du coté Gaudin (d’Edmond Gaudin, le père de Jane) : il s’agit alors de la famille de Louise Schlaegel, veuve de Charles Gaudin, le frère aîné de St-Martin Edmond Gaudin, et de leurs enfants ;

ou bien du côté Bibal (d’Annette Bibal, la mère de Jane) : il s’agit alors de la famille de Dorotea Iburuzqueta, veuve de Pascal Bibal, le frère cadet d’Annette Bibal, et de leurs enfants.

Certains des membres de la famille issue de Charles Gaudin et de l’haspandar Louise Schlaegel, partent s’installer, au moins jusqu’en 1915 _ ils vont revenir en France pour accomplir leurs obligations militaires durant la Grande Guerre _, au Mexique, à Hidalgo del Parral, dans l’Etat de Chihuahua ;

et certains des membres de la famille issue de Pascal Bibal et de la guipuzcoane de Zarautz Dorotea Iburuzqueta, partent s’installer à Cuba, à La Havane _ où ils feront fortune.

Je m’étais précédemment interrogé sur ces diverses références, si importantes, de cette lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin :

la marraine et grand-tante Gachucha, de Maurice, mourra deux mois et un jour plus tard : le 17 décembre 1902, au 41 rue Gambetta… 

Relire aussi le bien utile article du 2 novembre 2019 :

Ce mardi 6 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Parmi les pianistes que Maurice Ravel a pu écouter jouer à Saint-Jean-de-Luz en son enfance : outre Louisa Schlaegel (1850 – 1929), sa fille Marie Gaudin (1877 – 1945), cousine de Marie Gaudin (1879 – 1976)

04avr

Plusieurs personnes des familles que Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1837) fréquentait à Saint-Jean-de-Luz quand il y a séjourné pour des vacances,

étaient de très bonnes pianistes _ et parfois étaient aussi professeurs de piano.

Parmi elles, Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929 _ sa mère, Marie-Delphine Harriague, était native de Bonloc, en 1822 ; et décèdera à Hasparren le 28 septembre 1868 _), l’épouse de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897),

le frère aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) ; et donc beau-frère d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) ; chez lesquels Edmond Gaudin et Annette Bibal, la grand-tante (et marraine) de Maurice Ravel, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), faisait office de gouvernante des 7 enfants, tous nés à Saint-Jean-de-Luz _ Charles (le 19 novembre 1875), Marie-Pascaline (le 10 novembre 1876 ; et décédée le 30 avril 1877), Pierre (le 7 février 1878), Marie (le 3 mars 1879), Jeanne (le 16 octobre 1880), Pascal (le 31 janvier 1883) et Louis Gaudin (le 23 février 1886 ; et décédé le 2 novembre 1899) _ de ce couple Gaudin-Bibal _ leur mariage avait été célébré à Saint-Jean-de Luz le 27 janvier 1875.

Charles Gaudin _ négociant et juge de paix, d’abord à Saint-Jean-de-Luz, puis Hasparren… _ et son épouse Louisa Schlaegel _ leur mariage avait été célébré à Hasparren le 30 septembre 1874 _ avaient eux-mêmes aussi 7 enfants :

Paul (né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875),

Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 9 décembre 1877 _ elle décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 avril 1945 ; sa sépulture se trouve au cimetière d’Aïce Errota, dans le même caveau que son frère Henri Gaudin ; et que sa nièce Henriette Gaudin, épouse de Henri Aguillon _),

Eugène (né à Hasparren le 5 septembre 1882),

Jean (né le 8 septembre 1882),

Marcel (né à Hasparren le 4 septembre 1884),

Marie-Thérèse (née à Hasparren le 2 décembre 1886)

et Henri (né à Hasparren le 12 septembre 1889 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 août 1853).

Et il se trouve que, de même que sa mère Louisa, la petite Marie Gaudin était, elle aussi, une excellente pianiste.

Dont Maurice Ravel a eu l’occasion d’apprécier fort le jeu au piano lors de séjours au pays basque ;

ce qu’a transmis la mémoire familiale de cette branche haspandar des Gaudin.

Et il se trouve que nous manquons cruellement, pour le moment de données sur l’enfance et l’adolescence de Maurice Ravel ;

ainsi que sur ses séjours d’alors _ avant 1900, ou 1902 (sa marraine et grand-tante Gachucha Billac est décédée, dans la maison Gaudin du 41 rue Gambetta, le 17 décembre 1902) _ au pays basque, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz principalement…

Ce dimanche 4 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Hypothèses sur deux noms de parents cibouriens de Marie Delouart (Sabadin Quinior et Eslonta Maicourné) dans une lettre de Maurice Ravel à Marie Gaudin du 22 juin 1911

05oct

En suivant mon article d’hier ,

revient me solliciter, gardée bien au frais en un coin de ma mémoire, l’énigme toujours à vif des noms de « parents cibouriens » (sic) retranscrits phonétiquement par Maurice Ravel des paroles prononcées par sa mère _ qui « a la flemme d’écrire » (sic) ; de fait, celle-ci n’écrivait jamais… _, la cibourienne Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917),

dans une lettre du compositeur à son amie luzienne Marie Gaudin du 22 juin 1911, quand celui-ci lui faisait part des souhaits assez urgents de sa mère pour « nous trouver un logement à Ciboure (…) à partir du 15 juillet, et resterions 3 mois« …

« Il faut 2 chambres, dont l’une puisse contenir 2 lits. Bien entendu, pension comprise : je ne veux pas que maman fasse autre chose que se reposer. Nous préférerions que ce soient chez des parents (sic !). Les repas pris en commun seraient moins embêtants que chez des étrangers. Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore _ en juin 1911 _ ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?), chez Marie-Dominique Anchochoury ; chez les Goyenague _ qui sont bien des cousins très effectifs !.. A partir du mariage à Ciboure le 28 février 1821 de la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872) et Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849). Ou bien autre part.« 

Soit la lettre 401 de la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo, à la page 266

de ce magnifique et si précieux recueil.

Pour ce qui concerne « Marie-Dominique Anchochoury » et « les Goyenague« , nous sommes moins perdus que pour ces hapax que sont ces noms retranscrits de « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné« …

Quelles parentes de Marie Delouart peuvent-elles donc bien être ?

Et ici vient me solliciter l’hypothèse que Sabadin (= Sabine) Quinior et Eslonta (= Etiennette) Maicourné désigneraient peut-être, mais sous leurs noms d’épouses (? si tant est qu’elles se sont mariées…), deux sœurs Delouart, cibouriennes, filles de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 16-11-1888) et Dominique Etchepare (Ciboure, 1831 – Ciboure, 16-4-1897) :

de fait, Sabine (= Sabadin) Delouart, née à Ciboure le 5 septembre 1866, est décédée à Ciboure le 25 février 1952 _ mais j’ignore à ce jour si elle s’est mariée ! _ ;

quant à Etiennette (= Eslonta), ce pourrait être _ mais c’est bien sûr à confirmer ! il ne s’agit ici que d’une hypothèse… _ une sœur Delouart de la précédente, dont, justement, une sœur aînée, mais décédée à l’âge de 4 ans, portait ce prénom d’Etiennette : celle-ci était née à Ciboure le 5 septembre 1866, et décédée à Ciboure le 8 novembre 1870…

Je me raccroche à ces deux prénoms basques, Sabadin et Eslonta, données par la bascophone Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel…

Mais jusqu’ici, ces transcriptions phonétiques, de l’aveu même de Maurice Ravel, des noms de Quinior (?) et Maicourné (?), n’ont pas donné lieu _ confinement post-Covid empéchant… _ à découvertes de ma part à Ciboure :

ni dans les pages des archives municipales de Ciboure _ mais il faudrait en entreprendre une lecture exhaustive ! _,

ni, non plus, dans la lecture de quelques annuaires téléphoniques _ il est vrai bien trop récents : à la recherche d’éventuels descendants de ces familles…

À suivre…

Ce lundi 5 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et maintenant, l’identification de la date et du lieu du décès de la « Tante Bibi » des lettres de Maurice Ravel à son amie luzienne Marie Gaudin

28oct

Mon récent passage _ mercredi 23 et vendredi 25 octobre derniers _ aux services d’État-civil des mairies de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure,

m’a permis de débrouiller un certain nombre d’incertitudes _ c’est-à-dire ignorances _

voire carrément erreurs

concernant les parentés-cousinages

ainsi que divers liens amicaux

de Maurice Ravel en son pays basque de naissance (le 7 mars 1875 à Ciboure).


À commencer par la date et le lieu du décès de la mystérieuse « Tante Bibi« 

_ Bernardine Bibal,

née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855 (cf mon article du 12 juillet dernier : ),

est décédée le 28 février 1943, à Saint-Jean-de-Luz, « en son domicile« , dit l’acte de décès, au 5 Place du Maréchal Foch ;

je note que l’année suivante, sera domicilié à cette même adresse du 5 Place Maréchal Foch le neveu de Bernardine Bibal, François-Ignace Bibal (né à Saint-Jean-de-Luz, le 17 septembre 1878, fils aîné de Pascal Bibal et son épouse Dorotea Iburuzqueta, et peintre éminent ; dont une rue de Saint-Jean-de-Luz, dans le quartier d’Urdazuri porte le nom), lors de son décès « en son domicile« , indique là aussi l’acte de décès, le 26 mai 1944

et encore décèdera à cette même adresse du 5 Place Maréchal Foch la veuve du peintre, Marie-Augustine (dite Rose) Porterie, le 11 décembre 1962 ; elle était née à Auch le 22 mars 1874

(et en 1917 François-Ignace Bibal séjourna à Auch, comme en témoigne son livret militaire : le 7 juillet 1917, François-Ignace Bibal habite 7 rue de Colmar à Auch).

… 

Et cela alors que Bernardine Bibal semble avoir vécu longtemps auprès de sa sœur aînée, Annette Bibal-Gaudin :

_ d’abord au 41 rue Gambetta ;

_ puis, à partir du mois de juillet 1924 (comparer le courrier de Maurice Ravel à Annie Courteault du 21 juin 1924 adressé 41 rue Gambetta (page 970 de la Correspondance publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur) à son courrier du 5 août 1924 à Marie Gaudin, dans lequel est mentionné pour la première fois le nom de la Villa « Mirenchu« ), à la Villa Mirentxu (rue du Midi, qui deviendra la rue du 17 Pluviose (au n° 14 : c’est là qu’est indiqué se situer le domicile de Marie Gaudin lors de son décès le 8 décembre 1976) ; ou encore Place Ramiro Arrué (n°14 : là est indiqué se situer le domicile de Jane Gaudin-Courteault lors de son décès le 28 mars 1978) ; et lors de son décès le 21 août 1994, c’est au n°14 du 17 rue Pluviose qu’est domiciliée Annie Courteault, épouse d’Edouard Vidal, fille de Jane Gaudin-Courteault et petite-fille d’Annette Bibal Gaudin… _

cette mystérieuse « Tante Bibi » des lettres de Maurice Ravel (1875 – 1937) à son amie luzienne Marie Gaudin (1879 – 1976),

qu’un biographe _ de Ravel _ un peu trop désinvolte

et pas assez scrupuleux sur la fiabilité de ses sources

_ qu’il lui aurait fallu aller vérifier ou infirmer afin d’assurer la scientificité de sa production éditoriale ! _

a hélas confondue

_ au long de la durée du XXe siècle qu’a vécue Maurice Ravel, jusqu’au 28 décembre 1937 ;

cf les lettres du 20 octobre 1921, 15 août 1930 et 3 janvier 1933 (aux pages 764, 1250 et 1300 de la Correspondance de Maurice Ravel _

avec la « chère Tante Gachucha«  de Maurice Ravel

_ sans se donner la peine d’aller rien vérifier de ses affirmations ;

sans s’interroger jamais, pour commencer, sur la date de naissance (le 15 mai 1824 à Ciboure, 118 rue Pocalette)

et, pour finir, sur la date de décès (le 17 décembre 1902, à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta)

de la chère Gachucha Billac, la grand-tante du compositeur…

Ces dates-là étaient pourtant bien importantes pour préciser les moments où Maurice Ravel a pu retrouver à Saint-Jean-de-Luz sa « chère tante Gachuch« 

En allant m’enquérir au service d’État-Civil de la mairie de Saint-Jean-de-Luz,

de tout ce qui avait été noté

des naissances, mariages et décès en cette cité entre le 1er janvier 1901 et aujourd’hui,

pour les divers membres de la famille Bibal-Gaudin _ les chers amis luziens de Maurice Ravel _ qui m’intéressaient,

j’ai pu

non seulement découvrir la date et le lieu du décès de cette étrange « Tante Bibi« , Bernardine Bibal,

le 28 février 1943, à Saint-Jean-de-Luz, « en son domicile«  (sic) du 5 Place du Maréchal Foch,

mais aussi identifier la date et le lieu de décès

_ le 26 mai 1944, et « en son domicile » (sic), lui aussi, 5 Place du Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz ;

et non pas à Ainhoa, comme l’indiquent la plupart des notices biographiques (ridiculement étiques : une étrangeté !) du peintre François-Ignace Bibal _

de son neveu, le peintre François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de Luz, 26 mai 1944),

le fils aîné de son frère _ peintre lui aussi ; cf les images de son œuvre en mon article du 27 mars 2019 : ), Pascal Bibal

Pascal Bibal est né à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1847 ; et j’ignore encore la date et le lieu de son décès : entre 1895 et 1901 ; et probablement pas à Saint-Jean-de-Luz (nul acte de décès de lui ne figurant dans les archives de la mairie de Saint-Jean-de-Luz) _,

auteur aussi

_ très probablement : par le style ; mais ce jeudi 14 novembre, après réception (à 15 h 11) d’un courriel du commisaire-priseur de Saint-Jean-de-Luz, Arnaud Lelièvre, curieux d’en apprendre un peu plus sur l’histoire des peintres Bibal, j’obtiens au bout du fil (à 15 h 26) son épouse, Caroline Lelièvre-Cabarrouy, qui me précise que sur la toile de l’Apprenti-boucher (vendue aux enchères le 3 août dernier), en bas à droite de la toile, au-dessous de la signature Bibal (sans prénom), figure l’inscription « 8 – 95 « , suivie, encore en dessous, des lettres « S.J.D.L. » (pour Saint-Jean-de-Luz)… _

de ceci,

L’Apprenti-boucher,

peint à Saint-Jean-de-Luz, au mois d’août 1895 :

et de ceci,

un portrait de son ami peintre (de Zarautz) Sabino Iceta Amezti (Zarautz, 31 décembre 1876 – Zarautz, 21 août 1918) :

Ce double passage au service d’État-Civil de la mairie de Saint-Jean-de-Luz

m’a aussi permis d’identifier la date de décès de la la mère d’Annette Bibal, Victoire Dupous.

Victoire Dupous :

née à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1822 _ Rue Saint-Jean n° 4 _

(fille de Baptiste Dupous, boulanger, né à Urrugne-Béhobie le 26 juin 1800 et décédé à Saint-Jean-de-Luz _ Grand Rue n° 41 _ le 12 avril 1865, et de Françoise Benoît, fille de boulanger, née à Saint-Jean-de-Luz le 2 octobre 1786, et décédée à Saint-Jean-de-Luz _ Grand Rue n° 20 _ le 13 septembre 1855 _ Baptiste Dupous et Françoise Benoît se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1821 _),

épouse à Saint-Jean-de-Luz, le 16 avril 1843, de Pierre Bibal, maître au cabotage (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855 _ Pierre Bibal est né rue Saint-Jacques n° 24 ; et décédé Grand Rue n° 20 _),

et mère de 9 enfants Bibal en onze ans (entre février 1844 et août 1855 _ et tous nés Grand Rue n° 21 _) :

..

Jean-Baptiste (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1844 – Rochefort, 18 février 1871),

Annette (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1936),

Marie (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Saint-Jean-de-Luz, 13 mars 1849),

Pascal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – j’ignore encore à ce jour la date (et le lieu) de son décès : entre 1896 et 1901),

Léon-Pierre (Saint-Jean-de-Luz, 1er mars 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1884),

Justine (Saint-Jean-de-Luz, 13 septembre 1850 – Saint-Jean-de-Luz, 31 mars 1854),

Marie (Saint-Jean-de-Luz, 19 mai 1852 – Saint-Jean-de-Luz, 13 mars 1855),

Marie-Martine-Eliza (Saint-Jean-de-Luz, 11 novembre 1853 – Saint-Jean-de-Luz, 14 octobre 1870)

et Bernardine (Saint-Jean-de-Luz, 22 août 1855 – Saint-Jean-de-Luz, 28 février 1943) ;

Victoire Dupous décède en son domicile luzien du 41 rue Gambetta le 16 juin 1903.


Ces découvertes me permettent d’apporter des précisions

quant aux personnes que désigne Maurice Ravel

en les formules de conclusion de deux lettres à son amie luzienne Jane Gaudin,

en date du 2 août 1901 (page 78 de la Correspondance éditée par Manuel Cornejo)

et 16 octobre 1902 (page 82) :

« Veuillez, ma chère Jane, présenter mes respects et mes remerciements à Mademoiselle votre tante _ il s’agit donc ici de Bernardine Bibal, sœur de la mère de Jane, Annette Bibal-Gaudin, et la benjamine des enfants Bibal nés de Pierre Bibal et Victoire Dupous _ et me croire votre bien affectueusement dévoué Maurice Ravel « ,

pour la lettre du 2 août 1901 ;

« Donnez-moi bientôt de vos nouvelles, ma chère Jane, et en attendant, mes souvenirs affectueux à tous

(comprenez dans ce tous la famille de votre tante _ Dorotea Iburuzqueta, veuve de Pascal Bibal, ainsi que ses enfants Paquito (François-Ignace), Marie, Elise, Grégoire et Pepe (Joseph) Bibal _

et les Hiriart _ Dominique Hiriart (cousin, via sa mère Marie Etcheverry n°1 et sa grand-mère Marie Delouart n°2) au second degré de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel) et son épouse Marie Dimatz, ainsi que Marie Hiriart, la sœur cadette de Magdelaine Hiriart :

le 28 septembre 1901, le frère aîné de Jane, Pascal Gaudin, venait en effet d’épouser Magdeleine Hiriart, la fille aînée de Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz ;

Magdelaine Hiriart, celle que Maurice Ravel nomme « ma chère cousine« , en sa lettre du 8 octobre 1910 (in Correspondance, page 246) ;

cf mon article du 26 mai 2019 :  _,

sans oublier Mme Bibal _ il s’agit ici de la grand-mère maternelle de Jane, Victoire Dupous (qui décèdera deux ans plus tard, le 16 juin 1903), veuve depuis le 12 septembre 1855 de Pierre Bibal… _

et ma chère tante Gachuch » _ cette dernière décèdera deux mois et un jour plus tard : le 17 décembre 1902 _,

pour la lettre du 16 octobre 1902.

Bien plus tard,

la formule finale du courrier du 20 octobre 1921 de Maurice Ravel à son amie Marie Gaudin, est la suivante :

« Je vous embrasse toutes les trois _ Marie Gaudin, Annette Bibal-Gaudin, sa mère, et Annie Courteault, sa nièce _ ainsi que la tante Bibi si elle s’y prête »,

page 764 de la Correspondance.

Le 15 août 1930, Maurice Ravel écrit :

« Qui est-ce qui sera en noir au concert ? Bibi (pas le Bibi femelle _ Bernardine Bibal _, bien sûr… et encore !) »,

page 1250.


Et le 3 janvier 1933,

pour la dernière mention connue à ce jour de l’expression « Tante Bibi » sous la plume de Ravel,

et à l’occasion des souhaits de Nouvel An,

ceci :

« Je vous souhaite, à Madame Gaudin _ Annette Bibal-Gaudin _, à vous _ Marie _ et à Bibi _ Bernardine Bibal _ toutes sortes de prospérités« ,

page 1300.

Avec patience, détermination, méthode, et un minimum de chance, 

la recherche,

pas à pas,

et par multiplicité de connexions opportunes,

progresse !

Ce lundi 28 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dates de naissance et de décès de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel

21sept

Pour faire un point sur mes nouvelles découvertes aux archives d’état-civil de Ciboure et Saint-Jean-de Luz vendredi 20 septembre,

ceci,

soit un courriel adressé à Manuel Cornejo :

mon séjour hier à Saint-Jean-de Luz et Ciboure m’a permis de passer _ avec profit ! _ un peu de temps aux archives municipales de ces deux cités _ procéder à partir des données documentaires (même sérieuses) du web comporte des limites : elles demeurent lacunaires. Et la recherche est infinie.
Voici pour commencer _ d’autres documents bien intéressants aussi suivront ! _ de quoi rectifier les erreurs (de paresse de recherche) d’un bon auteur,
à propos de Gachucha Billac, la « chère grand-tante » maternelle de Maurice Ravel
(demi-sœur de sa grand-mère Sabine Delouart, née elle aussi à Ciboure, le 11 mars 1809 _ de Marie Delouart et d’un père inconnu _),
cet acte de décès (n° 76) d' »Engrâce Billac, décédée le 17 décembre, rue Gambetta, 41, (83 ans), célibataire« ,
en date du 17 juin 1902, à onze heures du matin :
L’an 1902, et le dix-sept décembre à onze heures du matin,
Par devant nous Dominique Larrea, maire, Officier de l’État Civil de la ville de Saint-Jean-de-Luz, département des Basses-Pyrénées, sont comparus en notre Mairie, Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans, et Pierre Gaudin, employé, âgé de vingt-quatre ans, domiciliés en cette ville, voisins _ sic _ de la défunte,
lesquels nous ont déclaré que ce jour, à quatre heures du matin, Engrâce Billac, domestique, célibataire, âgée de quatre-vingt-trois ans, née à Ciboure _ le 15 mai 1824 _, domiciliée en cette ville, fille de feu Jacques Billac _ âgé de 52 ans à la naissance d’Engrâce, marin _ et de feue Marie Delouart, son épouse _ 35 ans, à la naissance d’Engrâce, poissarde _,
est décédée à la rue Gambetta, numéro quarante et un,
ainsi que nous nous en sommes assuré, et ont les déclarants
signé avec nous le présent Acte de Décès après qu’il leur en a été fait lecture.
Ont donc déclaré à la mairie de Saint-Jean-de-Luz le décès de Gachucha Billac
Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de 27 ans _ né le 19 novembre 1875, à Saint-Jean-de-Luz, 41 Grand’Rue n° 41 _,
et Pierre Gaudin, employé, âgé de 24 ans _ né le 7 février 1878, à Saint-Jean-de-Luz, 41 Grand’Rue n° 41 _
« voisins de la défunte » _ et beaucoup plus que cela : Engrâce-Gachucha avait pris la place la plus active à leur éducation quotidienne. Ils tenaient donc beaucoup, beaucoup à elle…
Suivront deux photos _ de simple confirmation des faits déjà reconnus ; cf mon article du 15 juillet dernier : _ de l’acte de naissance (à Ciboure, le 15 mai 1824) de Gracieuse Billac.
C’est la confusion _ d’où a-t-elle bien pu surgir ? Qu’est ce qui a donc pu la susciter ?.. _ par ce bon auteur de cette « Tante Gachuch » Billac avec la « Tante Bibi » des Bibal
qui a entraîné vos affectations à Gachoucha Billac, aux pages 764, 1250 et 1646 de votre magnifique Correspondance,
de ce qui revenait en réalité à Bernardine Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855 ; je n’ai _ hélas _ pas pensé à rechercher aux archives municipales de Saint-Jean le document établissant la date de son décès ! _ ce que j’ai fait un mois plus tard, le 25 octobre suivant : Bernadine Bibal, célibataire, est décédée à Saint-Jean-de-Luz en son domicile, 5 Place Maréchal Foch, le 28 février 1943, à l’âge de 86 ans _)…
Un simple calcul d’âge, et, d’abord, une vérification des dates de naissance et de décès de ces deux personnes, Gracieuse Billac et Bernardine Bibal,
auraient permis d’éviter cette ridicule confusion _ que j’ai déjà relevée ; mais maintenant je dispose de la date effective (et significative de tout ce qui nous manque en fait de documents de la présence de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure avant 1901) du décès de Gachucha, le 17 décembre 1902 _ ; développée hélas dans le livre de cet auteur un peu trop négligent sur ses sources (et leur vérification)…

Compiler ne dispense pas de chercher aussi vraiment un peu et de penser à vérifier…
Ce serait plus sérieux pour un travail aspirant à faire référence scientifique !
Précisions en forme de commentaire :
La première de ces 2 mentions par Maurice Ravel de Gachucha Billac, en une lettre à Jane Gaudin, en date du 16 octobre 1902 _ page 82 _,

date de 2 mois et 1 jour avant le décès de Gracieuse Billac, le 17 décembre 1902.
Jusqu’ici, nulle mention de ce décès _ et de ce qu’a pu en ressentir Maurice Ravel : mais tant de lettres ont disparu ! ou nous échappent !.. _ n’a été retrouvée dans la Correspondance conservée de Maurice Ravel
_ Madame Lenoir m’a répété hier qu’en un accès de rage une personne de sa parenté a (ou aurait) détruit (est-ce possible ???) toutes les lettres de Ravel que cette personne, qui en avait la détention après héritage) avait conservées en sa possession… Quelle terrible (et si absurde !) perte pour la connaissance !

La seconde _ et dernière _ de ces deux mentions du nom de Gachucha Billac dans la Correspondance conservée et connue de Maurice Ravel 
est très postérieure à ce décès _ du 17 décembre 1902 _, puisqu’elle se trouve dans une lettre adressée à Marie Gaudin, en date du 20 septembre 1916 _ pages 537-538 _ :
son occasion est une dysenterie survenue à Saint-Dizier provoquée par des melons,
ces melons qu’affectionnait tout particulièrement la chère tante Gachucha : « J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre tante Gachucha, qui souhaitait mourir d’une indigestion de melon. Je m’en suis fourré pendant trois jours avec accompagnement de tomates crues, le tout additionné d’eau contaminée. Me voici depuis 5 jours couché dans ma chambre, avec la perspective d’être transporté à l’hôpital « …
Maurice s’est alors souvenu avec émotion de sa grand-tante et de son goût immodéré des melons…
Les élucubrations d’E. sur les « 64 ans » (« Gachoucha resta ensuite au service de ce couple Gaudin pendant soixante-quatre ans« , lit-on page 30 du livre d’E.) _ d’où peut donc sortir un tel nombre ? La référence n’en est bien sûr pas donnée…que Gachucha aurait passés au service des Gaudin (Annette Bibal _ née le 28 avril 1845, Grand’Rue n°21 à Saint-Jean-de -Luz  _ et Edmond Gaudin _ né le 17 novembre 1844, Rue Neuve n° 38, à Saint-Jean-de-Luz _ se sont mariés le 27 janvier 1875
_ et si avant ce mariage Bibal-Gaudin de 1875, cela avait été au service des parents d’Annette Bibal (soit Pierre Bibal, né le 5 septembre 1806, rue Saint-Jacques n° 24, à Saint-Jean-de-Luz ; et Victoire Dupous, née le 9 juin 1822, rue Saint-Jean, n°4, à Saint-Jean-de-Luz) qui s’étaient mariés, eux, le 26 avril 1843), et pas des Gaudin… que Gachucha Billac aurait pu être domestique, à Saint-Jean-de-Luz _)
manquent du plus élémentaire bon sens : 1875 + 64 = 1939 ! _ et 1843 + 64 = 1907 ; ce n’est toujours pas cohérent…
Gachucha Billac, née à Ciboure le 15 mai 1824, aurait atteint en 1939 l’âge beaucoup plus que canonique de 115 ans…
Alors que Bernardine Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 22 août 1855, était de 31 ans plus jeune que Gachucha Billac
_ pour rappel, cf mon article du 1er juin dernier :  ; et celui du 12 juillet : … C’est pas à pas que l’enquête progresse.
Enfin, si l’on retranche 64 ans (de situation de domestique) des 83 ans de vie de Gachucha Billac (1902 – 64 = 1838),
il se trouve que le résultat de 1838
implique que la cibourienne Gachucha Billac aurait été domestique dès l’âge de 14 ans, en 1838,
des luziens Gaudin-Bibal (mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875) ;
ou plutôt des luziens Bibal-Dupous (mariés le 26 avril 1843) ;
et même, plus en amont encore, des luziens Dupous-Benoît _ les parents de Victoire Dupous (9 juin 1822 – 16 juin 1903), soient Baptiste Dupous (Béhobie, 26 juin 1800 – Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 41, 11 avril 1865) et Françoise Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 2 octobre 1786 – Saint-Jean-de-Luz, Grand’Rue n° 20, 13 septembre 1855) _, qui se sont mariés, eux, le 17 septembre 1821, à Saint-Jean-de-Luz !
La recherche, comme la publication, exigent un peu plus de sérieux !
Suivront maintenant d’autres précisions documentées : sur les Hiriart…
Ce samedi 21 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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