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A propos de l' »Andenken » (1803) de Hölderlin, de Bordeaux (en 1802, 1965, 2000), et de l' »Andenken, je pense à vous », le film-documentaire (2000) de Christine Baudillon : un envoi à l’ami Pascal Chabot à Bruxelles

28nov

En mon parcours de visionnage de plusieurs très remarquables vidéos liées au travail de penser de l’ami Pascal Chabot,

cet envoi-ci, ce lundi 28 novembre 2022 :
Je viens de regarder cet « Andenken, je pense à vous », de Christine Baudillon (en 2000), avec, intégrées dans le film, des vues d’un assez surprenant Bordeaux de 1965,
l’année même où j’étais en Hypokhâgne au lycée Michel-Montaigne, dont le proviseur était …M. Lacoue-Labarthe,
le père de Philippe le philosophe,
mais aussi d’Antoine, qui était mon condisciple en cette classe d’Hypokâgne à Montaigne.
Oui, bien des fils viennent se croiser, se nouer, se filer…
Un peu plus tard, à la Fac, 
c’est Jean-Marie Pontévia _ ami de Michel Deguy, avec lequel je me suis entretenu chez Mollat (cf le podcast de notre entretien du 9 mars 2017 à propos de son magnifique « La Vie subite« …) ; et de Gérard Granel… _ ;
Pontévia, remarquable prof de Philo ainsi que d’Esthétique qui nous a fait connaître ce poème, « Andenken« , de Hölderlin,
et l’usage que fait Heidegger de ces mots : « Ce qui demeure, les poètes le fondent »…
J’ai conservé tous les cours d’Esthétique de Pontévia.
 
 
Ce qui avec quelques corrections et ajouts en rouge, donne ceci :
Je viens de regarder cet « Andenken, je pense à vous », de Christine Baudillon, avec, intégrées dans le film, des vues d’un assez surprenant Bordeaux, noir, de 1965,
l’année même où j’étais en Hypokhâgne (1964-65) au lycée Michel-Montaigne, dont le proviseur était …Jean Lacoue-Labarthe (Paris, 3 octobre 1914 – La Teste de Buch, 14 juin 1999),
le père de Philippe le philosophe (Tours, 6 mars 1940 – Paris, 28 janvier 2007),
mais aussi d’Antoine (né en 1946 ou 47) , qui était mon condisciple en cette classe d’Hypokâgne à Montaigne.
Oui, bien des fils viennent se croiser, se nouer, se filer…
Un peu plus tard, à la Fac, 
c’est Jean-Marie Pontévia (Montreux-Château, 27 janvier 1930 – Bordeaux, 27 octobre 1982) _ ami de Michel Deguy (Draveil, 23 mai 1930 – Paris 5, 16 février 2022), avec lequel je me suis entretenu chez Mollat le 9 mars 2017, sur son « La Vie subite » : podcast à écouter… ; et de Gérard Granel (Paris, 3 janvier 1930 – Cornebarrieu, 10 novembre 2000)… _ ;
Jean-Marie Pontévia, remarquable prof de Philo ainsi que d’Esthétique, qui nous a fait connaître ce poème, « Andenken« , de Hölderlin,
         et l’usage que fait Heidegger de ces mots : « Ce qui demeure, les poètes le fondent »…
         J’ai conservé tous les cours d’Esthétique de Pontévia.

Je commence par donner quelques précisions _ les ajouts ici en rouge _ à mon trop rapide courriel d’hier soir.
Et ensuite, plus tard, je commenterai ce très émouvant film-documentaire « Andenken, je pense à vous » de Christine Baudillon (avec la voix de Philippe Lacoue-Labarthe, en 2000),
et avec quelques images noir-et-blanc de Bordeaux _ avant tout ravalement de la ville… _ prises par Sylvain Dupasquier, en 1965 (!!!), qui n’ont pas manqué de me surprendre,
car on y voit les Allées de Tourny et la statue de Tourny, Place Tourny, sans y voir (!?!), justement, cet Hôtel Meyer, qui occupe tout le fond des Allées de Tourny, et tourne le dos à la Place Tourny (et à la statue de l’Intendant Tourny), où a résidé Hölderlin une partie des 102 jours qu’il a passés à Bordeaux en 1802,
entre le 28 janvier de son arrivée à Bordeaux et le 10 mai de son départ de Bordeaux pour retourner, à pied, en Allemagne…
Mais Sylvain Dupasquier, photographe, ne pouvait pas prévoir, en 1965, que c’est cet Hôtel Meyer qui nous intéresserait, toi, Pascal, et moi-même, en novembre 2022…
Cet Hôtel Meyer que je t’ai désigné d’un peu loin, mardi dernier, vers 16h 15, au coin, très aigu, du Cours du XXX juillet et des Allées de Tourny,
avant même de savoir, tout de suite après, que la pensée de la Garonne évoquée par le poème de Hölderlin, occupait à ce moment précis ton esprit !..
Wow !
Le consul Meyer disposait aussi d’une propriété à la campagne, le château de Fongravey, à Blanquefort, un peu au nord de Bordeaux : Hölderlin a dû y résider aussi, avec ses petites élèves.
Et très visiblement Hölderlin connaissait bien aussi cette colline de Lormont, avec quelques vestiges-ruines d’une tour du Prince-Noir, qui surveillait, de son surplomb autrefois guerrier, la Garonne ;
là où Christine Baudillon est venue planter sa caméra _ en quelle année ? en 2000 ! _ et a filmé ses deux panoramiques sur Bordeaux et la courbe de la Garonne, tout près de l’actuel Pont d’Aquitaine…
Quand avec mes parents et mon frère nous avons voyagé en Allemagne un peu plus tard que 1965, l’été 1967, en route vers Prague et la Bohème (dont Karlsbad), puis Vienne, 
nous sommes passés par Tübingen et avons vu, et j’y tenais beaucoup, la tour du menuisier Zimmer où Hölderlin (1770 – 1843) a séjourné les 36 années qui lui restaient de vie.
Voilà quelques uns des fils, tiens et miens, qui se recoupent donc…
À suivre,
Francis
P. s. : Entendre la voix de Philippe Lacoue-Labarthe, lisant sa traduction personnelle du poème de Hölderlin, c’est assez impressionnant… Et une voix qui parle, c’est important…
Surprenants sont donc ces divers chemins de nos mémoires respectives qui viennent de se croiser, une fois encore, généreux et impérieux Kairos aidant, à Bordeaux…
Ce lundi 28 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa
P. s. :
en regardant très attentivement le lendemain matin, le très riche et passionnant film « Philippe Lacoue-Labarthe Altus« ,  produit en 2013, de Christine Baudillon et François Lagarde, consacré à Philippe Lacoue-Labarthe _ Tours, 6 mars 1940 – Paris, 28 janvier 2013 _, aux Éditions Hors Œil,
et dans lequel Philippe Lacoue-Labarthe
_ filmé le 20 juin 2000 au Centre Chorégraphique National de Montpellier ;
filmé en janvier 2001 sur la route menant à Waldesbach, au Ban de la Roche, dans les Vosges ;
enregistré le 7 mars 2001 dans les salons Albert-Mollat de la Librairie Mollat à Bordeaux ;
enregistré le 24 avril 2001 au téléphone depuis le Centre médical La Rouvière, à Valleraugues, dictant le texte du film… ;
filmé en juin 2001 à Montpellier ;
filmé en juillet 2001 à l’ïle Saint-Pierre, au bord du Lac de Bienne ;
et filmé le 13 juillet 2004 rue des Aiguerelles à Montpellier ;
et aussi,
mais en des prises de vue qui n’ont pas été datées dans le déroulé du générique final du film :
à Corniglia, sur les hauteurs de Saint-Moritz ;
à l’Université d’Iéna ;
à Sils-Maria, dans la maison où logeait Nietzsche ; à Surlèj, au bord du lac de Silvaplana, sur le rocher de l’Eternel Retour ; sur le lac de Sils, jusqu’à la presqu’île de Chasté, et à la pierre où est gravé le texte de « l’autre chant de la danse«  ;
et à Tübingen, sur les bords du Neckar, en face de la maison Zimmer dans laquelle Hölderin a vécu 36 ans…  _,
parle presque continument,
je découvre d’autres vues de Bordeaux _ que celles, moins nombreuses, retenues au montage du film de 2020 « Andenken, je pense à vous » _ prises par Sylvain Dupasquier en 1965, alors que celui-ci était élève de Philippe-Lacoue-Labarthe au Lycée Michel-Montaigne à Bordeaux.
Et sur ces images-là du film « Philippe Lacoue-Labarthe Altus« , cette fois, et à plusieurs reprises, nous pouvons enfin apercevoir, et sous plusieurs angles, le fameux Hôtel Meyer du bout des Allées de Tourny.
J’en déduis que l’absence _ un peu curieuse _ de ces images de l’Hôtel Meyer, où avait séjourné Hölderlin lors de son séjour à Bordeaux en 1802, provenait seulement d’un un peu malencontreux montage, qui, de façon assez surprenante, justement nous privait de lui, de sa belle et noble façade, dans le film tourné en 2000, mais achevé de réaliser et produit en juin 2020 : « Andenken, je pense à vous« …

Marie Leonhardt nous a quittés le 23 juillet dernier : un échange de courriels avec l’ami Jean-Paul Combet…

28juil

À propos du bien triste événement qui nous a touchés, la mort de Marie Leonhardt, le 23 juillet dernier à Amsterdam,

cet échange-ci de courriels, ce jeudi 28 juillet 2022, avec l’ami Jean-Paul Combet _ l’éditeur (Alpha) des derniers merveilleux CDs de Gustav Leonhardt…

« Apprenant ce matin _ « Décès d’Alice Harnoncourt et de Marie Leonhardt, une page qui se tourne dans la musique ancienne«  _ le décès de Marie Leonhardt,

je me souviens de ce superbe CD, Chaconnes & Passacailles, avec l’Ensemble Mateus, que tu as publié.
 
Je me souviens aussi de sa présence au repas au restaurant La Tupina rue Porte-de-la-Monnaie à Bordeaux _ le 14 juin 2001 _,
pour conclure l’enregistrement _ du 10 au 13 juin _ du CD de Gustav Leonhardt sur le Dom Bedos de l’abbatiale Sainte-Croix _ le CD Alpha 017 _,
autre CD évidemment mémorable.
 
En dehors des mémoires personnelles qui passeront avec nous,
restent quelques beaux « Tombeaux » de divers genres,
susceptibles de durer un peu plus que nos corps…
 
J’espère que tu te portes bien, ainsi que les tiens _ peut-être es-tu grand-père ? _ ;
et que tes projets te donnent satisfaction…
 
Francis » 7h 22
« Cher Francis,
 je suis heureux de recevoir ton message. C’est une drôle d’année, les 10 ans de la mort de Gustav _ le 16 janvier 2012 _, celle de la mort de Marie. Tu sais, je suis presque soulagé pour elle, sa fin de vie ayant été assez triste : plus de mari, plus de musique, plus la belle maison du Herengracht mais une horrible chambre de maison de retraite. J’espère qu’elle avait un peu perdu la tête pour que ces pertes ne l’aient pas trop fait souffrir à la fin. Une fin longue finalement, plus de 8 ans… Son mari est mort très vite, la décision a été prise en quelques jours. Je les ai vus chez eux le 26 décembre 2011, il m’a alors annoncé qu’il serait sédaté définitivement le lundi suivant et le corps a lâché le 16 janvier. Lorsqu’il est parti de chez lui, la maison était remplie d’objets d’art, c’était un musée qu’il avait constitué au fil des années, pour lui seul finalement car ni Marie ni ses filles n’étaient concernées. Et tout a disparu en quelques heures lors de la vente chez Sotheby’s. Marie avait donc tout perdu de la mémoire de sa vie, même son violon, vendu à Sophie Gent. Bien étrange destinée, non ?
Non, je ne suis pas grand-père, aucune perspective de ce côté pour le moment.
Je me suis beaucoup amusé cette année à donner une série de 10 conférences sur les Variations Goldberg, que je travaille au clavecin depuis 2 ans. J’en suis venu à bout, avec beaucoup de difficulté au début et de moins en moins en avançant. Ce qui me semblait infaisable est juste devenu difficile. J’ai décortiqué la construction de chaque variation et abordé des thématiques plus générales, techniques ou philosophiques. Bref, j’ai beaucoup appris. C’était parfois difficile à exprimer de façon compréhensible, car le public d’aujourd’hui n’a quasiment plus de contact avec la pratique musicale. J’aimerais bien redonner ce cycle de temps en temps, mais qui a encore la patience aujourd’hui de consacrer 10 séances à une chose unique, alors qu’on attend que tout se résume à un post Facebook de 30 secondes ?
Peu de choses m’apportent de la satisfaction : le « Guerre »  de Céline, un très chouette livre intitulé « Beyond Bach », revoir « les 400 coups ». C’est déjà bien.

Si ça t’amuse, je joins le fichier du texte qui sera publié en hommage à Leonhardt dans le programme du festival d’août. Merci de ne pas le diffuser et de le garder pour toi _ c’est fait : Arques le découvrira très bientôt ; et c’est excellent !.. J’aimerais partir de ce texte pour en dire plus sur la musique ancienne et sur la musique en général, mais l’écriture me pèse tant, je n’y trouve aucun plaisir.

J’espère moi aussi que tu te portes bien.

Amitiés,

Jean-Paul » 11h 34
« Rien à retrancher à ton texte pour Arques si juste…
Oui, les «
Goldberg « sont un incontournable insurpassé !
On ne peut pas s’en lasser. Et il faut bien le « 
Quodlibet « , puis le retour de l´ « Aria « , pour accepter de quitter ces « Goldberg « …

Tes remarques sur l’avisibilité de la musique me conviennent admirablement, de même que la méfiance à l’égard de l’interprétation…

Humilité foncière nécessaire de celui qui lit et joue ce que la partition nous transmet, en attente de sonner.

Toute une éthique du jeu musical…

Pour le reste, Gustav Leonhardt était tout braise en l’intensité très exigeante de son jeu : j’ai eu la chance  de l’entendre souvent jouer ainsi en concert à Bordeaux.

Le public présent se contentant d’assister lui aussi humblement à l’avènement sonore de la splendide, musique.

À suivre…

Francis » 14h 28

« oui, plus je côtoie les Variations, plus je ressens ce qu’écrivait Jankélevitch dans L’irréversible et la Nostalgie. Insouciance de quitter le port pour parcourir le monde, voyage jalonné d’épreuves et désir de retrouver son foyer. Mais le retour à Ithaque est à la fois une joie et une tristesse, comme le retour de l’Aria initiale. Bach a visé juste dans sa connaissance de l’humain, une fois de plus…
JP » 14h 35
Ce jeudi 28 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et à propos de voyages en Béarn d’Adolfo Bioy Domecq, le père d’Adolfito : quelques données historico-géographiques familiales, du côté des béarnais Domecq-Sempé et Bioy…

28juil

Et maintenant,

ce très intéressant article _ au moins pour l’histoire familiale des Bioy _, en date du 12 décembre 2018 :

Ce que nous apprennent les Mémoires d’Adolfo Bioy Domecq (1882 – 1962)

— Ecrit le mercredi 12 décembre 2018 dans la rubrique

Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27-7-1882 – Buenos Aires (26-8-1062)

était cousin germain de mon grand-père béarnais

Paul Bioy (Oloron, 25-4-1878 – Bordeaux, 6-12-1954),

et le père d’Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 15-9-1914 – Buenos Aires, 8-3-1999),

le grand écrivain argentin,

mari de Silvina Ocampo (Buenos Aires, 21-7-1903 – Buenos Aires, 14-12-1993),

et ami de toute une vie de Jorge Luis Borges (Buenos-Aires, 24-8-1899 – Genève, 14-6-1986).

M’intéressant aux itinéraires béarno-argentins de mes ancêtres Bioy,

depuis le début du XIXe siècle

_ la casa del Viejo Rincon à Pardo, fut élevée en 1835 par Antoine Bioy Croharé (Oloron, 7-12-1809 – Oloron, 5-8-1883) _,

je viens d’explorer le second volume des Mémoires d’Adolfo Bioy Domecq :

après Antes del 900 _ sur les installations des Bioy, Antoine Bioy Croharé en 1835, puis vingt ans plus tard son fils Jean-Baptiste Bioy Casamayou (dit Poey, dans certaines généalogies argentines) dans la Pampa au sud de Buenos Aires : à Pardo, d’abord, puis ailleurs aussi… _,

Anos de Mocedad,

qui porte sur les années d’études _ de Droit _ d’Adolfo Bioy Domecq,

à Buenos Aires ;

puis en Europe, principalement en Allemagne (Leipzig, Berlin, Munich…)

_ avec beaucoup de voyages de tourisme en Europe : Vienne, Venise, jusqu’à Istanbul et Smyrne _

 

puis

_ « Finies les vacances« , lui déclare son père Jean-Baptiste à son retour en Argentine en 1910 !

« Veintiocho anos de vacaciones ! Ya es tiempo que empieces a trabajar« , lit-on page 260… _

ses débuts de carrière politique, au gouvernement de son pays,

en 1910-1911.

A la dernière page de ce second volume de ses Mémoires, page 287,

le docteur Bioy _ Adolfo Bioy Domecq _ se contente d’annoncer deux très importants faits à venir,

« uno de gran felicidad para mi,

otro de tremendo dolor,

que modificaron mi vida » ;

et on peut deviner qu’il s’agit

1) de son futur mariage avec Marta Ignacia Casares Lynch, le 10 ocobre 1913,

et

2) du suicide de son frère le plus proche _ de 32 mois plus âgé que lui _, Enrique Bioy Domecq, le 26 décembre 1917.

Page 115,

on apprend qu’Adolfo Bioy Domecq,

lors de son voyage en Béarn en avril 1905,

rencontra à Artix

son cousin

_ du côté de leurs mères, des sœurs Domecq-Mirande, de Jasses : Marcelline et Louise _

le notaire Henry Sempé (Navarrenx, 30-8-1968 – Artix, 23-9-1926) ;

et à Oloron

son oncle

d’Oloron, et frère de son père : Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6-8-1838 – Buenos Aires, 1919)  _

Xavier Bioy Casamayou (né à Oloron le 3-12-1842)

ainsi que son cousin _ fils du précédent _

Célestin Bioy Mondine (Oloron, 30-7-1875 – Hasparren, 2-11-1946).


A suivre :

je poursuis mes enquêtes…

Ce mercredi 12 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Je poursuivrai avec plaisir mes virées à propos des Bioy dans mes anciens articles

dans de nouveaux articles à suivre…

Ce mercredi 28 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce qui m’intéresse le plus en Adolfo Bioy Casares : les détails (et petits secrets) de la vie quotidienne d’humain d’Adolfito…

23juil

Ma curiosité envers Adolfo Bioy Casares _ sa personne, essentiellement _,

ne vient pas seulement de raisons familiales :

mon grand-père Paul Bioy (Oloron, 26 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954) était en effet un des cousins germains béarnais (d’Oloron) d’Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962), le père d’Adolfito (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mars 1999).

Elle vient surtout des mystères dont Adolfito Bioy n’a cessé de développer, toute sa vie durant, sur les liens qui ont pu l’unir à diverses femmes, dans l’ombre…

Et c’est cela qui m’a poussé à aller jeter un œil _ curieux _ sur les extraits _ seulement, hélas ; même s’ils sont très copieux… _ de son passionnant extraordinaire Journal,

dont la parution a été posthume ;

et surtout centrée _ par l’éditeur _ sur les entrées qui comportaient, toutes, le nom de son ami Borges :

de cet extraordinaire et merveilleux journal intime,

sont, d’ailleurs parues _ et seulement en espagnol _ deux versions, l’une plus généreuse que l’autre ;

la seconde ayant été un peu réduite, pour des raisons le plus probablement commerciales _ le lectorat est réputé se lasser assez vite…


J’avais même fait le voyage de Saint-Sébastien – Donostia, rien que pour m’en procurer la plus longue version ;

et je n’avais réussi à mettre la main que sur la seconde, la moins complète...

Ce que j’y recherchais

ne concernait pas les échanges _ presque exclusivement littéraires _ que Bioy avait pu avoir _ et scrupuleusement notés _ avec Borgès _ pour l’œuvre cérébrale duquel je dois avouer mon défaut d’appétence… _,

mais les plus petits détails _ et les petits secrets habilement cachés : Adolfito avait la politesse délicate (et somptueuse) du plus raffiné des gentlemen… _ de la vie quotidienne d’Adolfito lui-même,

par exemple lors de ses divers voyages en Europe _ en France, et en Béarn, tout spécialement _ ;

 

ainsi ses visites, à Pau, au fils d’Antoine Bioy (Oloron, 9 juin 1872 – Buenos Aires, 31 août 1950) _ Antoine Bioy était le frère aîné de mon grand-père Paul Bioy (Oloron, 26 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954) _,

le Dr Edouard Bioy (Buenos Aires, 18 mai 1908 – Pau, 23 novembre 1999) _ qui continuait d’avoir aussi des attaches à Buenos Aires et sa province.

À suivre…

Ce vendredi 23 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour obstiné au noeud de l’enquête autour de la branche « algérienne » des Ducos du Hauron : les liens entre les Rey, Gentet, Wachter, Confex et Bonopéra, à Orléansville

18avr

J’ai beau rechercher en diverses directions,

je continue de buter sur le nœud, à Orléansville, au tout début du XXème siècle, des liens _ d’apparentements matrimoniaux et de filiations _ entre les familles Rey _ et Ducos du Hauron, Gadel, puis Ducros et Bure _, Gentet, Wachter, Confex et Bonopéra,

assez bien cerné déjà _ me semble-t-il _ en mon article _ assez lucide _ du mercredi 3 février 2021 :

Au-delà de ma collecte patiente et quasi acharnée de documents,

je place mon espoir de progrès de cette enquête

dans l’inespéré contact de descendants de ces familles, qui seraient enfin aptes à me révéler _ ne serait-ce que par témoignage mémoriel _ quelques pièces obstinément manquantes de ce puzzle familial algérien, à Orléansville…

Comme qui était « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter » ?

Et « Madame Veuve Paul Bonopéra – mère, née Confex » ?

Puisque telles sont les deux principales énigmes sur lesquelles je continue de buter…

Ce dimanche 18 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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