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A la rubrique « Saint-Jean-de-Luz », le détail du concert de Marguerite Long au Golf-Hôtel (de Saint-Jean-de-Luz) le 17 septembre 1918 : Beethoven, Fauré, Chopin, Albeniz, Samazeuilh, Debussy, Liszt, mais pas « Le Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel, pour lequel elle n’était pas encore tout à fait émotivement prête…

01mai

En complément de son très précieux courriel d’avant-hier lundi 29 avril en réponse immédiate à l’envoi de mon article « « ,

Manuel Cornejo m’adresse ce mercredi 1er mai, à 00h 05, ces très intéressantes précisions-ci :

Cher Francis Lippa et ami,
Merci beaucoup pour votre article, que je trouve de retour d’une nouvelle journée de recherches dans des archives avec encore de petites découvertes, que je garde secrètes jusque 2025…
Je tiens juste à faire deux précisions _ merci ! les précisions sont toujours grandement utiles, ne serait-ce que, et d’abord, pour d’ultérieures recherches : le moindre détail pouvant constituer un formidable indice pour un bientôt fructueux questionnement ! _ :
le concert de Marguerite Long au Golf Hôtel eut lieu le 17 septembre 1918 _ voilà _ et elle y joua des morceaux de Beethoven, Fauré, Chopin, Albéniz, Samazeuilh _ ami de Ravel, notamment lors de leurs séjours de vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, compositeur bordelais (Bordeaux, 2 juin 1877 – Paris, 4 juin 1867), et que j’ai pu croiser peu de temps avant son décès au mois de juin 1967 , je me souviens de sa haute prestance, à quelques conférences de la Société de Philosophie de Bordeaux (Maurice Dupuy, sur Max Scheler ; Jean Hyppolite, Pensée formelle et Machine ; Etienne Borne, Ethique et Politique), dont je me trouve depuis plusieurs années être vice-président… _, Debussy et Liszt. Pour le détail de ce programme, sans Le Tombeau de Couperin…, voir en libre accès pour tous les internautes ma saisie effectuée dans la base de données Dezède à laquelle je collabore activement : https://dezede.org/evenements/id/92474
Et voici ici le détail de ce très beau programme de matinée à 15h 30 au Golf-Hôtel, donné le 17 septembre 1918 (la guerre n’était alors pas finie) pour le compte de la Société Charles Bordes, et au bénéfice des prisonniers de guerre nécessiteux de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Urrugne :
2° mon édition de la correspondance, écrits et entretiens de Maurice Ravel de 2018 regroupant 2.700 documents est hélas épuisée mais… je prépare activement une édition revue, corrigée et augmentée pour 2025, 150e anniversaire de naissance,
qui comportera environ 150 documents supplémentaires, avec, vous le verrez, des documents supplémentaires en lien avec Saint-Jean-de-Luz… _ ainsi que, peut-être, quelques découvertes miennes concernant la généalogie cibourienne et luzienne, côté Delouart, de Maurice Ravel ; cf à nouveau, et parmi bien d’autres de mon blog « En cherchant bien« , mes  articles « «  et «  » des 17 et 18 août 2022, qui en donnent une utile synthèse, et corrigent des erreurs de précédents biographes pas assez rigoureux de Ravel, concernant en particulier la grand-tante (et marraine) du petit Maurice, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) :
sur l’acte de décès d’Engrace Billac, « domestique, célibataire, âgée de quatre-vingt-trois ans, née à Ciboure, fille de feu Jacques Billac et de feue Marie Delouart, son épouse », décédée au 41 rue Gambetta, au domicile des Gaudin,  figurent les noms de ceux qui sont venus déclarer son décès : « Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans, et Pierre Gaudin, employé, âgé de vingt-quatre ans, voisins (sic) de la défunte« ces enfants Gaudin dont Gachucha Billac était, depuis leur naissance, la gouvernante (et au domicile desquels elle résidait, 41 rue Gambetta, et recevait son petit-neveu et filleul Maurice Ravel, ainsi ami d’enfance des enfants Gaudin…) :
Charles Gaudin (Saint-Jean-de- Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 12 septembre 1910), qui depuis le 28 septembre 1901 était l’époux de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) la cousine au 3e degré de Maurice Ravel,
et Piere Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), qui est, avec son frère Pascal Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), le dédicataire du sublime « Rigaudon«  du sublime « Tombeau de Couperin«  de Maurice Ravel
Ravelamente,

Voilà !

Toute vraie recherche demande méthode, confiance et optimisme, mémoire et imageance, ténacité, à la fois suite dans les idées et grande capacité d’ouverture, ainsi que, éventuellement, quelques amicales lumineuses, et un peu chanceuses _ telles des bouteilles lancées à la mer dont les messages finissent par rencontrer d’improbables destinataires inconnus, qui, y répondant, engagent une féconde conversation, un vrai dialogue… _, collaborations, en plus, et surtout, d’une vraie passion :

des qualités que possède Manuel Cornejo :

et à nouveau bravo ! et grand merci à lui !..

Ce mercredi 1er mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions sur les 7 dédicataires des 6 pièces du « Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel : une sublime oeuvre de résilience

23avr

Il n’est pas aisé de trouver des indications biographiques précises _ lieu et date de naissance ainsi que de décès _ concernant les 7 dédicataires _ tous décédés au champ d’honneur, durant la Grande Guerre _, des 6 pièces du « Tombeau de Couperin«  _ pour piano à deux mains _ de Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), composées entre avril 1914 et 1917 :

Jacques Charlot (1885-1915) pour « Prélude« ,

Jean Cruppi (1892-1914) pour « Fugue« ,

Gabriel Deluc (1883-1916) pour « Forlane« ,

les frères Pierre (1878-1914) et Pascal (1883-1914) Gaudin pour « Rigaudon« ,

Jean Dreyfus (1896-1917) pour « Menuet« 

et Joseph de Marliave (1873-1914) pour « Toccata« …

Les voici donc :

Jacques Louis Albert Charlot : Paris 17e, 13 septembre 1885 – Col de la Chapelotte (Meurthe-et-Moselle), 3 mars 1915 ;

Jean Louis Cruppi : Paris, 17 novembre 1892 – Messines (Belgique), 4 novembre 1914 ;

Jean Marie Gabriel Deluc : Saint-Jean-de-Luz, 1er octobre 1883 – Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne), 15 septembre 1916 ;

Léon Pierre Justin Gaudin : Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise (Aisne), 12 novembre 1914

et Pascal Victor Gaudin : Saint-Jean-de-Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise (Aisne), 12 novembre 1914 ; 

Jean Dreyfus : Sao Polo, 13 décembre 1896 – Rancourt (Somme), 14 octobre 1917 ;

Joseph Marie de Marliave : Toulouse, 16 novembre 1873 – Senon (Meuse), 24 août 1914.

« Le Tombeau de Couperin » : une sublime œuvre de résilience _ de la part d’un athée pas du tout pessimiste, aimant profondément le cadeau de la vie :

cf ces mots très justes de Michael Hopcroft à propos précisément du caractère non triste du sublime « Tombeau de Couperin« … : « When asked why his piece wasn’t as somber as much of the memorial music produced in the aftermath of the Great War, Ravel is reported to have said: « The dead have sorrow enough« . Ravel was mourning the deaths of his friends, but also grateful that they had lived at all. Which may be why this music is so sprightly and optimistic« 

Ce mardi 23 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En poursuivant les recherches sur les Bibal-Gaudin à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz entre 1900 et 1914 : l’association entreprenariale à Ciboure entre Pascal Gaudin et Pascal Elissalt…

21avr

Suite à ma conversation téléphonique de jeudi 14 avril dernier (cf mon article en suivant du lendemain 15 : « « ),

et suite à un premier résultat concernant le lieu et la date du décès du peintre luzien Pascal Bibal, indiqué en mon article du mardi 19 : « « ,

voici, et toujours dans l’élan fécond de cette même conversation téléphonique du jeudi 14 avril, voici, donc maintenant, ce jeudi 21 avril, quelques nouveaux résultats de ces mêmes recherches, concernant cette fois les entreprises, sur le territoire de la commune de Ciboure, au début du XXe siècle, de Pascal Gaudin et Pascal Elissalt ;

ainsi que quelques précisions concernant la proximité _ et les apparentements, même, ayant existé… _ entre Pascal Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 31 mars 1883 – Oulches-Hurtebise, sur le Chemin des Dames, 12 novembre 1914) et Pascal Elissalt (Saint-Jean-de-Luz, 19 juillet 1878 – Ciboure, 14 janvier 1941),

tels que transmis à mes correspondants présents de la famille Gaudin-Courteault :

Chers amis,

À la recherche de plus d’informations sur la participation de membres de la famille Bibal (et Gaudin) à diverses entreprises à Ciboure,

d’une part, de conservation de poissons, d’autre part de chantiers navals,
en association, d’une part, avec un Letamendia (dont j’ignore pour le moment le prénom), et, d’autre part, avec Pascal Elissalt,
je me suis plongé dans les 240 pages du remarquable et très détaillé « Ciboure – Ziburu 400 ans d’histoire » de Guy Lalanne, édité par Jakintza en 2016.
Si je n’y ai hélas rien trouvé sur l’histoire _ importante ; et encore aujourd’hui de pleine actualité ! _ des divers chantiers navals de Ciboure _ ce qui est tout de même assez étonnant ! _,
en revanche, il s’y trouve de fort intéressants chapitres, d’une part, sur l’histoire de l’île des Récollets (aux pages 96 à 103),
et, d’autre part, sur l’histoire des usines de conservation de poissons de Ciboure (aux pages 188 à 193).
C’est à la page page 103 que le nom de Pascal Elissalt apparaît ans le chapitre consacré à l’île des Récollets,
quand  « le 27 septembre 1907, Pascal et Jean-Pierre Elissalt, négociants et armateurs luziens, achetèrent _ à un certain Paulin Maya, d’Auch _ les immeubles, dont la chapelle _ de l’île des Récollets _, à usage d’usine de salaisons. » Les propriétaires privés précédents avaient été les entrepreneurs Noubel et de Laussen ; puis, en 1873, Léopold Dupuy ; en 1881, l’architecte Philippe Seron ; puis, Ernest Castro ; puis, Joseph Miura, d’Ainhoa ; puis, en 1900, Jeanne-Cécile Latge, épouse d’Antonin Peigne, négociant toulousain, « qui transforma les bâtiments en une modeste usine de salaisons. Ce fut la première usine de Ciboure » ; et « en 1905, nouvelle vente à Paulin Maya, d’Auch » ; et enfin les frères _ Pascal et Jean-Pierre _ Elissalt, le 27 septembre 1907.
Le nom d’un Bibal n’est donc pas ici mentionné.
Pas davantage, non plus, dans le chapitre consacré aux « Usines de conserves au quartier Zubiburu », qui  débute ainsi, à la page 188 :
« A proximité du site des Récollets existaient au tout début du XXe siècle les ateliers de salaisons Dumas, Caloni et Letamendia _ pas de mention ici du nom d’un associé Bibal… _ sur des terrains remblayés gagnés sur les marécages de la Nivelle, au pied du talus de la voie ferrée, mais côté sud. La première usine de conserves à l’huile en boîtes métalliques fut construite à partir de 1913 par les frères Chancerelle, Bretons de Douardenez, sur les terrains Dumas qui accueillirent peu à peu toute l’activité industrielle de Ciboure liée à la pêche. Les usines de conserves de Ciboure (Chancerelle, Elissalt, Consathoma, Soubelet, Laffitau, Pêcheries de Gascogne, Etablissements Maritimes Basques à Socoa) employèrent près de six cent personnes ».
Et un peu plus bas :
« Avant la construction des immeubles de Zubiburu en 2007, le quartier était occupé par plusieurs usines de conserves de poisson. Celles-ci s’étendaient de  part et d’autre de l’avenue Bourousse :
. à gauche et le long du chemin de fer, on pouvait distinguer les établissements Laffitau, Canet, Chancerelle et Consathoma (conserves de sardines, thon, maquereau)
. à droite de l’avenue Bourousse, l’usine Pascal Elissalt, « Conserverie moderne » ».
Voilà pour le moment.
Et je poursuis mes recherches ;
et demeure bien sûr à votre disposition pour toutes nouvelles précisions et questions…
Bien à vous, chers amis,
Francis Lippa, à Bordeaux
P. s. :
je viens de découvrir aussi ce jour un lien de parenté entre ceux qui ont été associés,
Pascal Elissalt (Saint-Jean-de-Luz, 19 juillet 1878 – Ciboure, 14 janvier 1941) et Pascal Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914) :
côté Elissalt, par la tante Marie Harispe (1838-1916)
_ Marie Harispe (St-Jean-de-Luz, 15 avril 1838 – St-Jean-de-Luz, 25 décembre 1916) épouse de Jean Elissalt (St-Jean-de-Luz, 21 juillet 1826 – St-Jean-de-Luz, 29 septembre 1900), le frère de son père Pierre Elissalt (Saint-Jean-de-Luz, 14 avril 1837 – 25 décembre 1923) _
de Pascal Elissalt (St-Jean-de-Luz, 19 juillet 1878 – Ciboure, 14 janvier 1941) ;
côté Gaudin, par la belle-sœur Magdeleine Hiriart (1875-1968)
_ Magdeleine Hiriart (St-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – St-Jean-de-Luz, 19 juin 1968), l’épouse de son frère Charles Gaudin (St-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) _
d
Pascal Gaudin (St-Jean-de-Luz, 31 mars 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914).
Je remarque aussi que Pascal Elissalt et Pierre Gaudin (St-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), tous deux nés à Saint-Jean-de-Luz l’année 1878, ont très probablement été condisciples à l’école… 
L’arrière-grand-père de Magdeleine Hiriart (St-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – St-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) _ l’épouse de Charles Gaudin et belle-sœur de Pierre et Pascal Gaudin _,
est en effet,
via la mère, Marie Dimatz, (St-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – St-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)
et la grand-mère, Magdeleine Harispe (St-Jean-de-Luz, 10 mars 1802 – St-Jean-de-Luz, 1er mars 1883), de cette Magdeleine Hiriart,
Pierre Harispe (St-Jean, 17-8-1755 – St-Jean, 11-10-1821).

Lequel Pierre Harispe (1755-1821) se trouve être aussi l’arrière-grand-oncle de Pascal Elissalt,
via sa tante_ l’épouse de son oncle Jean Elissalt (1826-1900) _ Marie Harispe (St-Jean-de-Luz, 15 avril 1828 – St-Jean-de-Luz, 25 décembre 1916),
et son grand oncle Augier Harispe (St-Jean-de-Luz, 28 août 1787 – St-Jean-de-Luz, 9 février 1870), 
qui est lui-même (1787-1870) fils de Pierre Harispe (1755-1821) et frère de Magdeleine Harispe (1802-1883).
L’association entreprenariale, à Ciboure, de Pascal Gaudin et Pascal Elissalt repose ainsi sur une proximité certaine _ et un apparentement _ des familles luziennes Elissalt et Gaudin.
Et sur ces liens ayant existé entre les Bibal-Gaudin et les Elissalt,

Ce jeudi 21 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que nous apprend de la famille Gaudin le faire-part de décès de Charles Gaudin, à l’automne 1910

16juil

Après avoir pu lire _ et déchiffrer à la loupe _ les faire-part de décès

d’Edmond Gaudin _ décédé en son domicile, 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, le 28 décembre 1920 _,

de Marianne Imatz-Hiriart _ décédée en son domicile, 50 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juillet 1932 (et belle-mère de Charles Gaudin) _

et d’Annette Bibal-Gaudin _ décédée en son domicile, rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, le 21 novembre 1936 _ ;

ainsi que les Remerciements dans la presse locale suite aux obsèques _ le 23 novembre 1936 _ d’Annette Bibal ;

respectivement, pour les faire-part,

en mon article du 8 juin  ;

celui du 26 mai :  ;

et celui du 10 juillet :  ;

ainsi que, pour le Remerciements ;

en celui 1er juin :  ;

voici que me tombe maintenant sous les yeux,

à la page 84 du petit livre privé

qu’a, avec amour, composé Maylen Gaudin-Lenoir, en novembre 2013 _ et qu’elle vient de très gentiment me prêter _ :

Les Dernières Lettres de mon Grand-Père _ Charles Gaudin _,

le faire-part du décès de Charles Gaudin,

« décédé accidentellement _ par noyade dans le fleuve _ le 13 septembre 1910, à Bimbo, territoire de Bangui (Congo français), à l’âge de trente-quatre ans« .

Ce qui permet de compléter le détail de la connaissance de la famille Gaudin,

les amis de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz.



Le voici, ce faire-part de l’automne 1910 :

Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN ;

Monsieur et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur et Madame Dominique HIRIART ;

Monsieur Pierre GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, archiviste aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT ; Monsieur Pascal GAUDIN ; Mademoiselle Marie HIRIART ;

Monsieur Pierre COURTEAULT ;

Monsieur Pierre GARMENDIA ; Madame Charles GAUDIN ; Madame Pascal BIBAL ; Mademoiselle B. BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN ; Monsieur Eugène GAUDIN ; Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN ; Mademoiselle Thérèse GAUDIN ; Messieurs Marcel et Henri GAUDIN ; Monsieur Paquito BIBAL ; Mesdemoiselles Marie et Élise BIBAL ; Monsieur et Madame Grégoire BIBAL ; Monsieur Pepe BIBAL

Monsieur et Madame Martin ZOZAYA ;

Les familles GAUDIN, ANDURANDÉGUY, ELISSALT, MESNARD, LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, LARROULET, SAINT-GLAN, MATHIEU et CAPDEPON ;

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Martin-Marie-Charles GAUDIN

Capitaine au long cours

leur époux, père, fils, gendre, frère, beau-frère, oncle, neveu, cousin-germain, cousin et petit-cousindécédé accidentellement le 13 septembre 1910, à Bimbo, territoire de Bangui (Congo français), à l’âge de trente-quatre ans.

Priez Dieu pour Lui !

Quelques uns de ces noms, ceux absents des faire-part consultés précédemment, méritent un commentaire.

D’abord, Pierre GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914) et Pascal GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 31 mars 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914) sont les deux frères qui, avec le défunt Charles GAUDIN, demeuraient de la fratrie des fils Gaudin, après le décès de leur plus jeune frère, Louis Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 23 février 1886 – 23 février 1899), décédé de maladie foudroyante.

Tous deux, Pierre et Pascal, seront tués ensemble, d’un même tir de canon, le jour même de leur arrivée au front, à Oulches-Hurtebise, sur le chemin aux Dames, le 12 novembre 1914.

Pierre GARMENDIA (Urrugne, 18 janvier 1829 – Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1911)

fait partie des grands-oncles et grands-tantes du défunt,

que sont aussi Louisa Schlaegel-Gaudin (Madame Charles GAUDIN), Dorotea de Iburuzqueta (Madame Pascal BIBAL) et Bernardine Bibal (Mademoiselle B. BIBAL).

Pierre GARMENDIA est en effet le mari veuf de Josèphe Imatz (Saint-Jean-de-Luz, 7 septembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, 27 novembre 1905), la défunte sœur aînée de Madame Dominique HIRIART, Marianne Imatz-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932) ;

laquelle est la mère de la veuve du défunt, Madame Charles GAUDIN : Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968).

Nous qui ignorons encore à ce jour les dates de naissance (en 1846) et de décès de Pascal Bibal _ ce peintre important, pourtant ! _, le frère d’Annette Bibal-Gaudin, la mère du défunt,

apprenons ici par l’absence du nom de l’oncle Pascal Bibal de ce faire-part,

que son épouse Madame Pascal BIBAL est déjà veuve à cette date du 13 septembre 1910.

Ensuite,

on peut remarquer que

les cousins François-Ignace (l’aîné de la fratrie, né à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1878) et Joseph Bibal (le benjamin de la fratrie _ j’ignore toujours sa date de naissance : postérieure à 1882 ; ce 1er novembre 2019, je la découvre : à Saint-Jean-de-Luz, rue Saint-Jacques, le 29 décembre 1788 _), 

mais pas leur frère Grégoire (né à Saint-Jean-de-Luz le 3 mai 1882) _ lui est déjà marié en 1910 : Monsieur et Madame Grégoire BIBAL… _, les fils de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Iburuzqueta,

sont ici prénommés par leurs diminutifs à l’espagnole : Monsieur Paquito Bibal et Monsieur Pepe BIBAL : c’est donc plus tard que se mariera (avec Rose-Marie : ils sont inhumés ensemble au cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz) François BIBAL ;

quant à Joseph BIBAL, de même que ses sœurs Marie et Élise BIBAL, il est demeuré célibataire. 

Puis, apparaissent les noms des cousins _ via la veuve ainsi que le beau-père du défunt, Madame Charles GAUDIN (soit Magdeleine Hiriart-Gaudin) et Monsieur Dominique HIRIART (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, entre 1926 et 1929 : le 20 décembre 1926, à son domicile rue Gambetta) _ Monsieur et Madame Martin ZOZAYA :

soient la « tante Clotilde » Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1963) et son mari Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).

Il faut remarquer ici qu’en l’absence de ses parents déjà décédés _ Marie Etcheverry-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850) et Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859) _,

c’est la tante maternelle de Dominique HIRIART, Marie Etcheverry-Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900), et mère de sa cousine germaine Marie-Clotilde Dargaignaratz-Zozaya, qui a servi de représentant légal au beau-père du défunt, Dominique HIRIART, pour son mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 3 mai 1874, avec Marianne Imatz…

C’est bien intéressant.


Ce mardi 16 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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