Posts Tagged ‘affinités

Sur l’idiorythmie esquissée en l’article inaugural de ce blog « En cherchant bien », « le Carnet d’un curieux », le 3 juillet 2008 + d’autres textes (et voix) à entendre en les lisant…

05jan

 

Venant de relire avec infiniment de joie 
et le « Penser avec les oreilles » et le« Un tout autre Sartre » de François Noudelmann,
et très sensible aux très fécondes pistes de penser qu’ouvrent
et la « troisième oreille » et l’« idiorythmie » qui irriguent ces textes,
je les relie à l’article de présentation et programmatique de mon blog « En cherchant bien », publié le 3 juillet 2008 (mais rédigé dès le 20 mai précédent), intitulé « le Carnet d’un curieux », 
et auquel voici un lien d’accès : «  »
 
J’y exposais à l’amie, Corinne Crabos, qui, au printemps 2008, m’avait proposé d’ouvrir un tel blog sur le site de la librairie Mollat,
le sens, la méthode (sans méthode, ouverte à mes seules fantaisies…), ainsi que quelques pistes que j’envisageais de donner à ce blog personnel de partage d’enthousiasmes…
 
On va pouvoir ainsi y constater la très jubilatoire proximité d’affinités avec les démarches assez atypiques, singulières et libres de François Noudelmann ;
et la raison pour laquelle j’ai désiré si vivement l’inviter, lui qui enseigne actuellement à New-York, à cet entretien-conférence de notre Société de Philosophie de Bordeaux, dont je suis vice-président, en la vaste Station Ausone, qui aura lieu mardi prochain 9 janvier à 18h,
à la fois à propos (et à partir) de son passionnant et très riche récit « Les Enfants de Cadillac »,
mais aussi sur l’ensemble de son tout aussi passionnant et très riche (et assez singulier, un peu atypique) parcours philosophique, 
car évidemment tout se tient…
 
Cf aussi ma contribution intitulée « Oasis versus désert » au « Dictionnaire amoureux de la Librairie Mollat » (paru en 2016), pages 173 à 177,
accessible en mon article «  » du 17 juin 2022.
 
Ainsi que mon texte « Pour célébrer la rencontre »
accessible en mon article «  » du 26 octobre 2016.
 
Ce texte étant lui-même l’ouverture d’un essai demeuré inédit, rédigé en 2007, « Cinéma de la rencontre : à la ferraraise _ ou un jeu de halo et focales sur fond de brouillard(s) : à la Antonioni »,
dans lequel j’analysais très méticuleusement en particulier l’admirable séquence ferraraise d’ouverture du film-testament d’Antonioni « Al di là delle nuvole » (paru en 1995), ainsi que les textes de « Ce Bowling sur le Tibre », d’Antonioni, en 1984, d’où cette sublime séquence ferraraise est tirée, et aussi les notes autobiographiques d’Antonioni concernant sa jeunesse à Ferrare, auxquels cette séquence très évidemment est liée…
Le comble étant que cet essai mien demeuré inédit, et auquel je tiens beaucoup, demeure pour le moment bien caché dans les piles de papiers de ma bibliothèque, et résiste jusqu’ici à mes efforts de redécouverte ! Une belle ironie du sort…
Cf là dessus notamment mon article «  » du 16 décembre dernier, 2023, dans lequel je mentionne « Les Airs de famille : une philosophie des affinités » de François Noudelmann, ainsi que le beau « Accueillir : venu(e)s d’un ventre ou d’un pays » de mon amie Marie-José Mondzain…
 
Et enfin mon mémoire de maîtrise, en 1968, portait sur la notion de « rythme » !
Je dois l’avoir conservé quelque part, mais j’ignore où !!!
 
Mes curiosités sont multiples, et entrecroisées…
Et mon blog me sert d’aide-mémoire, avec l’avantage de ne dépendre d’aucun éditeur…
 
En résumé, ces textes miens-ci sont accessibles sur mon blog « En cherchant bien » par ces liens-ci :
 
_  3 juillet 2008 : «  »

Bonnes lectures !
On y entendra certaines de mes voix grâce à la très subtile perspicace troisième oreille…
Ce vendredi 5 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En forme d’introduction presque trop détaillée à mon entretien à venir avec François Noudelmann le mardi 9 janvier prochain à 18h à la Station Ausone, sur l’ensemble de son parcours de philosophe à l’écoute (« Penser avec les oreilles »), et à partir de son passionnant récit familial « Les Enfants de Cadillac »…

02jan

Dans le cadre de la saison 2023 – 2024 des conférences de la Sociéte de Philosophie de Bordeaux, la seconde de cette saison, l’entretien que j’aurai avec François Noudelmann, aura lieu mardi 9 janvier à 18 h à la Station Ausone, à Bordeaux.
Et à partir de son passionnant récit familial « Les Enfants de Cadillac » (Ed. NRF 2008 ; Folio n° 7228),
cet entretien portera sur l’ensemble (ou presque) de l’œuvre philosophique tout à fait originale _ tant par sa méthode que par ses objets… _ de François Noudelmann,
qui est actuellement en poste à la New-York University :
 
_ « Hors de moi » (Ed. Léo Scheer 2006)
_ « Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes au piano » (Ed. NRF 2008 Folio n° 589)
_ « Les airs de famille : une philosophie des affinités » (Ed. NRF 2012)
_ « Le génie du mensonge : les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ? » (Ed. Max Milo 2015 ; Press Pocket n° 16621)
_ « Penser avec les oreilles » (Ed. Max Milo 2019)
_ « Un tout autre Sartre » (Ed. NRF 2020)
 
L’œuvre de François Noudelmann tourne autour de la singularité de l’identité en construction de la personne et de sa liberté comme accomplissement,
via diverses rencontres et surtout affinités fécondes…
 
Sur mon blog « En cherchant bien »,
plusieurs articles ont été consacrés à mes lectures de l’œuvre de François Noudelmann, entre le 18 janvier 2009 _ suivi alors d’un intéressant échange de courriels entre nous deux les 28 et 30 mars 2009 : « Et sur ce point du caractère « musical » de l’écriture (de tout vrai beau livre !), je me permets de renvoyer au si beau livre de François Noudelmann « Le toucher des philosophes _ Sartre, Nietzsche, Barthes au piano«« , écrivais-je au final d’un article intitulé « Rebander les ressorts de l’esprit (= ressourcer l’@-tention) à l’heure d’une avancée de la mélancolie : Jean Clair«  en date du 27 mars 2009… ; « Merci beaucoup pour ces informations et vos textes. Quelle énergie vous avez, c’est impressionnant ! J’aimerais avoir le secret de ces “ressorts”… », me répondit très aimablement François Noudelmann... _ et le 19 juin 2023 ;
voici des liens pour y accéder  :
Des articles presque un peu trop détaillés, pour les plus patients des lecteurs de ce blog « En cherchant bien« …
Ce mardi 2 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En hommage à l’idiosyncrasie musicale singulière d’Ottorino Respighi, et en la situant, via Gian-Francesco Malipiero, dans le contexte précis de son époque de création (entre 1900 et 1920), une somptueuse réalisation de Norberto Cordisco Respighi…

25juil

Avec ce CD « Italian Piano Music 1900-1920 – Respighi – Malipiero » du pianiste Norberto Cordisco Respighi _ le CD Evidence EVCD 087, enregistré en octobre 2021 à la Salle Colonne à Paris, pour Little Tribeca _,

ce n’est pas le premier CD de ce pianiste _ descendant d’Ottorino Respighi (Bologne, 9 juillet 1879 – Rome, 18 avril 1936), Norberto Cordisco Respighi est né le 4 août 1984 ; et Gian-Francesco Malipiero (Venise, 18 avril 1882 – Trévise, 1er aoûtt 1973) … _ que je viens chroniquer ici, sur ce blog « En cherchant bien » :

déjà, en mon article «  » du 10 mai 2018,

je m’étais penché sur le très beau CD de piano à quatre mains « Respighi Piano Four Hands – Pines of Rome – Fountains of Rome – Ancient Airs and Dances » par les pianistes Giulio Biddau et Norberto. Respighi _ le CD Evidence EVCD 035, enregistré à Paris en janvier 2017, pour Little Tribeca… Écouter (et regarder) Norberto Cordisco Respighi présenter ce très beau CD de piano à 4 mains en cette brève vidéo de 2’39 enregistrée le 29 août 2017. Au passage, remarquer la ressemblance physique frappantec entre Norberto et Ottorino Respighi… Regarder et écouter aussi cette vidéo un peu plus longue (15′ 50) de Giulio Biddau et Norberto Cordisco Respighi interprétant en concert au studio 106 de la Maison de la Radio à Paris, le 27 novembre 2017, un extrait des « Fontaines de Rome«  ; ainsi que, en ce même concert, celui-ci (de 20′ 03) des « Pins de Rome« 

C’est à un travail musical (et pianistique) passionnant _ et absolument superbe !!! _ que, en ce nouveau CD « Italian Piano Music 1900-1920 – Respighi – Malipiero« , se livre ce décidément excellent pianiste qu’est Norberto Cordisco Respighi, qui s’attache à nous faire très clairement (et poétiquement) admirablement percevoir l’idiosyncrasie musicale de son aïeul Ottorino Respighi (1879 – 1936) _ dont l’œuvre musical est « le résultat de sa vision du monde » grande ouverte sur ses objets… _, en la contextualisant et comparant à celle de son contemporain et ami proche Gian-Francesco Malipiero (1882 – 1973), à l’univers musical davantage auto-centré sur soi _ « un reflet direct de sa personnalité« , écrit très finement Norberto Cordisco Respighi, à la page 12 du livret de ce CD… _, et plus sombre, aussi…

Un pianiste,

ainsi qu’auteur _ cf son « Ottorino Respighi«  et son « Giacomo Puccini«  respectivement parus aux Éditions Bleu nuit le 9 février 2018 et le 19 août 2022… _,

décidément à suivre :

un très authentique passeur d’esthétique singulière, à l’oreille et au doigté ultra-fins…

Mais d’abord, un admirable merveilleux CD, à ne surtout pas laisser passer !!!

Une réalisation discographique véritablement somptueuse…

Qui vous touchera vous aussi, en plein cœur, en son intimité

_ qui n’est pas sans personnellement m’évoquer, en quelque recoin de ma sensibilité, celle, sublime aussi (et heureuse, pareillement, en sa tranquille humilité), du très pudique catalan Federico Mompou de « Musica callada« , une musique bien plus tardive dans le siècle…

Par-delà les singularités essentielles,, rayonnent aussi de discrètes profondes micro-affinités, pour reprendre un concept qu’affectionne François Noudelmann, philosophe mélomane et pianiste, à l’ultra-fine sensibilité (cf par exemple son superbement subtil « Penser avec les oreilles« , en plus de son, mieux connu, « Le toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche et Barthes au piano« )…

Respighi, Mompou… ; Ravel, et même Debussy aussi.

En l’éclat paisible et pacifié, doucement irisé et heureux, de leurs monades musicales bien distinctes…

Ce mardi 25 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

« The Fabelmans », de Steven Spielberg : une éducation sentimentale et cinématographique, avec Cincinnati, berceau familial, creuset mémoriel et foyer irradiant d’imageance, de la famille de Steven Spielberg, présente aux Etats-Unis dès avant 1881…

10juil

Pour François Noudelmann et Marie-José Mondzain

La vision ce après-midi du DVD de « The Fabelmans » de Steven Spielberg _ né à Cincinatti le 18 décembre 1946 _, m’a véritablement comblé.

Il y a quelques mois, j’avais découvert, toujours en DVD, l' »Armaggedon Time » de James Gray _ né à New-York le 14 avril 1969… Sur lui, je reviendrai.

Le père de Steven Spielberg, Arnold Meyer Spielberg, a été un très brillant _ génialement inventif ! _ ingénieur informaticien ;

et sa mère, Leah Frances Posner, une très bonne pianiste _ et peintre, aussi, très amatrice d’arts…

Il est assez intéressant de se pencher un minimum, et sans aller jusqu’à y pointer de furieux déterminismes, pour reprendre les passionnantes recherches de François Noudelmann _ cf simplement mon article récapitulatif du 19 juin dernier « «  _, sur quelques points nodaux qui ont pu marquer au moins l’imaginaire, mais aussi l’imageance féconde _ sur ce concept crucial et fondamental d’imageance, cf par exemple mon article du 23 février 2023 : « « , ainsi que mes échanges nourris avec la très chère Marie-José Mondzain… _, de Steven Spielberg en sa situation _ et histoire, voire, et surtout, mythologie ! _ familiale et sa vocation artistique,

sur laquelle, justement, vient subtilement broder ce splendide et très émouvant film, d’une inépuisable richesse, qu’est « The Fabelmans« 

Si je m’emploie à remonter, ce jour, dans l’ascendance généalogique de Steven Spielberg,

je remarque en effet que

_ si, à la première génération, ses deux parents, Arnold Meyer Spielberg (Cincinatti, 6 février 1917 – Los Angeles, 25 août 2020) et son épouse Leah Frances Posner (Cincinatti, 12 janvier 1920 – Los Angeles, 21 février 2017), sont tous les deux natifs, en 1917 et 1920, de Cincinatti (Ohio) ;

_ en revanche, à la seconde génération en amont, celle des quatre grands-parents de Steven Spielberg,

ses deux grand-parents paternels, Samuel Spielberg (Kameniets-Podilsky _ dans l’actuelle Ukraine_, 20 août 1873 – Cincinatti, 20 décembre 1945 _ Samuel est arrivé aux États-Unis en 1904, afin de fuir une nouvelle conscription eu égard à la circonstance de la guerre russo-japonaise, déclarée le 8 février 1904 ; et, auparavant, en cette Russie des tsars, « Shmuel was a musician and served six years in the Czar’s orchestra » (lire ici ce très intéressant article intitulé « Steven Spielberg Family History« , signé Alan Sandleman, cousin à la troisième génération, via les Sandelman, de Steven Spielberg…) ; et aussi : « Shmuel Spielberg was the paternal grandfather of famed filmmaker Steven Spielberg. Spielberg was orphaned at a young age when both his parents died in an epidemic _ en 1890, à Kamienets-Podolsky, en Podolie _ and went to live on his brother’s ranch _ Avrom Spielberg (1866 – 1941). There he worked as a cowboy, rounding up cattle and horses until he was drafted into the army. He was able to avoid combat by playing the baritone in the army band _ voilà un fait crucial ! Later, he became a buyer for the Russian army. In 1906 _ ou plutôt 1904 !.. _, Spielberg escaped to America _ pour y rejoindre, à Cincinatti, son oncle maternel Avram Sandelman, le frère de sa défunte (en 1890) mère Bertha Sandelman _ to avoid being drafted into the Russo-Japanese war. He brought his fiancée, Rebecca Chechik, to Cincinatti in 1908 to marry«  _)

et son épouse Rebecca Chechik (Soudylkiv _ ibidem, en Podolie… _, 29 mars 1884 – Cincinatti, 13 août 1969) _ Samuel et Rebecca  se sont ainsi mariés à Hamilton, Ohio, une cité voisine de Cincinnati, le 9 août 1908 _,

ainsi que son grand-père maternel Phillip Fievel Posner (Odessa – Ukraine, 13 octobre 1883 – Phœnix-Arizona, 9 octobre 1961),

sont tous les trois natifs de l’actuelle Ukraine ;

à la différence de sa grand-mère maternelle _ épouse, puis veuve, de Phillip Fievel Posner ; et mère de Leah… _ Jennie Fridman (Cincinatti, décembre 1881 – Phœnix, 3 juillet 1958), qui, elle, est née aux États-Unis, à Cincinatti-Ohio, en décembre 1881 _ et Jennie Fridman et Phillip Fievel Posner se sont mariés le 29 août 1915 à Cincinnati ; leur fils Bernard Posner est né à Cincinnati le 26 août 1916 ; et leur fille Leah, toujours à Cincinatti, le 12 janvier 1920… _ ;

_ et à la troisième génération, celle des huit arrière-grands-parents de Steven Spielberg,

tous les huit sont natifs d’Europe orientale natale, où certains sont décédés, et d’où d’autres ont émigré :

il s’agit, du côté de la branche paternelle,

de Meyer Pessach Spielberg (probablement né et décédé à Kameniets-Podilsky : 1850 – 1890) et son épouse Bertha Sandelman (probablement née et décédée, elle aussi _ tous deux sont décédés d’une épidémie de grippe espagnole, en 1890… _, à Kameniets-Podilsky : 1846 – 1890) _ sans davantage de précisions pour eux deux… _ ;

et de Nathan Chechik (Kameniets-Podilsky, 1848 – Kameniets-Podilsky, 1920) et son épouse Rebecca Hendler (Soudylkiv _ en Podolie aussi _, 1849 – ?, 1930) ;

et du côté de la branche maternelle,

il s’agit de Simon Posner (probablement Odessa, 7 décembre 1865 – Cincinatti, 9 novembre 1916 _ Simon Posner a débarqué aux États-Unis en 1901 _) et son épouse Miriam Rasinsky (Odessa, décembre 1866 – Cincinatti, 26 novembre 1931) ;

et de Louis Fridman (Russie _ sans plus de précision, hélas ! _, février 1856 – Cincinatti, 1er juin 1922) et son épouse Sarah Leah Nathan (Liubpava-Pologne, mars 1861 – Cincinatti, 26 décembre 1903) ;

_ et à la génération précédente,

les parents de Louis Fridmanné, lui, semble-t-il en Russie, mais décédé le 1er juin 1922 à Cincinatti _, qui sont Israel Friedman (Pologne, 1829 – Cincinatti 28 janvier 1883) et son épouse Sarah Wittstein (Prusse, 1831 – ?, ?) _ Russie, Pologne, Prusse : cela demeure bien vague… _,

semblent être les premiers des ancêtres de Steven Spielbert à être venus s’installer à Cincinnati et sa région _ Hamilton, tout proche de Cincinnatiati _, dans l’Ohio : et cela dès avant décembre 1881, quand naquit leur fille Jennie Fridman, la grand-mère maternelle de Steven Spielberg _ que celui-ci a bien connue : il avait 11 ans au décès de celle-ci, le 3 juillet 1958 à Phœnix-Arizona, où Steven résidait lui aussi alors, avec ses parents et ses deux premières sœurs, Anne (née à Philadelphie-Pennsylvanie, le 25 décembre 1949), et Nancy (née à Haddonfield-New-Jersey, le 7 juin 1956) ;  Sue naîtra quatre ans plus tard, à Scottsdale-Arizona, en 1960 (où les Spielberg ont demeuré 7 ans durant, entre février 1957 et mars 1964, avant de déménager en Californie.

Du côté de la branche paternelle des Spielberg et leurs épouses (Rebecca Chechik, Bertha Sandelman, Rebecca Hendler),

_ il se trouve que la contrée de départ de ces émigrants pour les États-Unis, est Kameniets-Podilsky (et sa région de Podolie, dont fait partie aussi le village de Soudylkiv), aujourd’hui en Ukraine ;

et ceux d’entre eux qui ne sont pas décédés là-bas dans l’actuelle Ukraine, sont, tels Samuel Spielberg et son épouse Rebecca Chechik, décédés à Cincinatti : le 20 décembre 1945 pour lui, Samuel _ presque un an jour pour jour avant la naissance de son petit-fils Steven, né à Cincinnati le 18 décembre 1946 _, et le 13 août 1969 pour elle, Rebecca.

Et du côté de la branche maternelle des Posner et Fridman et leurs épouses (Miriam Rasinsky, Sarah Leah Nathan, Sarah Wittstein),

_ ils sont originaires ou bien d’Odessa _ dans l’actuelle Ukraine aussi _, ou bien  de Russie, de Pologne ou de Prusse, sans plus de précisions… ;

et sont décédés à Cincinatti, depuis Israel Fridman, qui y est décédé, le premier d’entre eux, le 22 janvier 1882 :

puis le 26 décembre 1903 (Sarah Leah Nathan), le 9 novembre 1916 (Simon Posner), le 1er juin 1922 (Louis Fridman) et le 26 novembre 1931 (Miriam Rasinsky)…

Cincinnati est donc bien le berceau familial _ et creuset mémoriel, voire mythologique, et foyer irradiant d’imageance… _ américain de la famille de Steven Spielberg,

branche paternelle des Spielberg, comme branche maternelle des Posner (et Fridman)…

À une croisée _ bivium… _ de chemins de vie, ainsi que rencontres,

avec leur substantiel trésor offert d’affinités d’imageance circonstancielles,

invitant à engager ses pas sur de nouveaux chemins, peu prévisibles et encore moins assurés à l’avance, et bousculants en l’affolante séduction de leur terriblement surprenante attraction, ouverts sur de l’inconnu, eux…

Ce lundi 10 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lectures et relectures de l’interrogation sur les tensions entre filiations et affinités dans le feuilletage de son identité personnelle, entre francité et judéité, de François Noudelmann en son passionnant « Les enfants de Cadillac »…

29mai

Au terme d’une riche semaine de lectures et relectures du « Les enfants de Cadillac« de François Noudelmann, qui vient de paraître tout récemment en collection de poche Folio,

voici la série de liens aux 7 articles que je viens de consacrer ce mois de mai à ce passionnant travail de recherche et de méditation sur le feuilletage complexe de la propre identité personnelle de François Noudelmann, eu égard aux tensions entre ses filiations _ et désaffiliations _ à son père et à son grand-père paternel, eux-mêmes pris entre leur désir profond et éperdu de « francité« , et leurs efforts pour mettre aussi un peu à distance la « judéité » de leurs racines familiales, dans le choc des tourmentes de l’Histoire _ européenne, principalement _ de ces derniers siècles surtout… :

_ dimanche 21 mai : « « 

_ lundi 22 mai : « « 

_ mardi 23 mai :  « « 

_ mercredi 24 mai : « « 

_ jeudi 25 mai : « « 

_ vendredi 26 mai : « « 

_ et samedi 27 mai : « « 

Bonnes et fécondes lectures

et re-lectures…

Ce lundi de Pentecôte, 29 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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