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Une nouvelle réponse à une de mes bouteilles à la mer, à propos des familles d’Algérie, plus ou moins liées à la famille d’Amédée Ducos du Hauron

30oct

Ce samedi 30 octobre 2021, à 11 h 36, très précisément,

mon article du dimanche 28 mars 2021, , vient de recevoir un utile rectificatif d’ordre généalogique, que voici :

« Bonjour
Tombé par hasard sur vos commentaires, d’abord bravo, et ensuite une petite rectification : mon père ne s’appelle pas Paul, mais Joseph René Jean SCHEMBRI, né à Alger le 1er mai 1922 et décédé à Sidi Moussa le 19 novembre 1958. 
Cordialement »

La réponse que je viens d’adresser à cet aimable correspondant,

me permet de faire un retour un peu synthétique sur l’accroche de cet article-ci, à propos des Molbert Mosti et Schembri, à l’ensemble de ma recherche sur la descendance des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),

et tout particulièrement, celle, en Algérie, d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 15 juillet 1935)…

La voici donc, cette réponse :

Monsieur,

 
merci beaucoup de rectifier,
à propos de votre père Joseph René Jean Schembri (Alger, 1er mai 1922 – Sidi Moussa, 19 novembre 1958),
les données généalogiques, incorrectes, de mon article du 28 mars dernier :  
 
Cet article prenait place dans le cadre de mes recherches concernant la descendance des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1937 – Agen, 1920)
lequel est l’inventeur de la photographie de couleurs (à Lectoure, en 1868) _,
et plus particulièrement la descendance, en Algérie, de l’aîné de ces trois neveux,
Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935).
 
Lequel Amédée Ducos du Hauron a épousé, probablement à Orléansville, et avant 1900, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) ;
et est demeuré alors en Algérie _ où il a fait toute sa carrière dans l’administration du pays _,
puis, après lui, ses enfants…
 
 
C’est en cela que je me suis intéressé d‘un peu près aux familles installées, très tôt, dès les années 1840, à Orléanssville,
parmi lesquelles, au début du XXe siècle, des membres de la famille Bonopéra et de la famille Wachter (une famille originaire du Territoire de Belfort) ;
dont une des membres, Sophie Wachter (Rougemont, 19 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897), a été l’épouse d’un membre de la famille Molbert,
François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) : Chaux étant, comme Rougemont, une commune du Territoire de Belfort…
 
Cf,
encadrant l’article du 28 mars 2021 que vous avez commenté (),
mes articles
 
Ainsi que,
pour bien éclairer le raccord de la famille Wachter, d’Orléansville, avec les Ducos du Hauron, et les familles qui leur sont apparentées, à partir des Gentet et des Rey d’Orléansville,
des liens à mes articles,
 
C’est en effet lors de la recherche de la généalogie de cette famille Wachter, installée à Orléansville,
et dont une des membres Wachter _ dont j’ignore hélas encore le prénom… _ a été l’épouse de Louis Gentet, oncle maternel (et tuteur) de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, que j’en suis venu à découvrir les noms (et apparentements) des Molbert, des Mots, et des Schembri, que j’ai alors évoqués dans mon article ;
dans l’espoir de recueillir peut-être de nouvelles données généalogiques concernant cette famille des Wachter installée alors, au début du XXe siècle, à Orléansville…
 
Alors, Monsieur, disposeriez-vous de quelque connaissance de cette famille Wachter, originaire de Rougemont (Territoire de Belfort), et installée à Orléansville ?
Cette famille Wachter à laquelle est lié votre ancêtre Jean-Baptiste-Claude Molbert (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904),
par le mariage, en 1857, de son frère François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) avec Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897)…  
Voilà ce que je permets de vous demander…
 
 
Sans avoir nul lien personnel avec l’Algérie,
je dois dire que les vies, souvent difficiles, des habitants d’Orléansville, et plus largement de l’Algérie, depuis 1830,
est un sujet qui m’a passionné…
 
Je suis entré en rapport (par courriel ou téléphonique) avec certains des membres actuels des familles Ducos du Hauron, Bonopéra, Morand de la Genevray,
à la recherche de précisions sur l’histoire de leurs vies en Algérie, entre 1930 et 1962.
 
….
 
Voilà les raisons de ma réponse à votre commentaire à mon article…
Et, au passage, je serais aussi, bien sûr, curieux d’en apprendre un peu davantage sur l’histoire des Molbert, Mosti et Schembri, à Kouba…
Bien à vous,
Francis Lippa
Ce samedi 30 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Quand les messages des bouteilles lancées à la mer rencontrent des destinataires et offrent de merveilleux retours…

26sept

Que mon blog rencontre de vrais lecteurs passionnés
assez patients pour me lire in extenso _ au point même d’imprimer l’intégralité de la série de ces articles qui les intéressent !.. _,
constitue une sorte de miracle !
 
Et pourtant il advient à quelques uns de mes détaillés articles – bouteilles-lancées-à-la-mer 
d’arriver à rencontrer quelques lointains destinataires qui y portent une extrême scrupuleuse attention.
 
C’est magnifique !
 
C’est ce qui vient de se produire avec Joël Petitjean,
chercheur (et découvreur) de l’œuvre photographique de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le génial inventeur de la « photographie de couleurs » :
à partir de mes articles
d’avant-hier 24 septembre
et de la récapitulation commode du 4 janvier 2021
 
Comme c’est arrivé aussi, notamment, avec Manuel Cornejo
_ éditeur de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel (et Président des Amis de Maurice Ravel), avec lequel je suis désormais en très amical et très fructueux contact permanent _
pour mes articles de recherche sur Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
 
Ou encore avec Luc et Georgie Durosoir,
à partir de mes divers articles _ cf celui-ci, inaugural et essentiel (!), du 4 juillet 2008 :  ; et, 12 ans plus tard, celui-là, du 28 juin 2020 : _ sur l’œuvre musicale de Lucien Durosoir (1878 – 1955)…
Dont un des très mémorables aboutissements fut mes 2 contributions (1  et 2), au mois de février 2011, au Colloque « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955)« , qui s’est tenu au magnifique Palazzetto Bru-Zane à Venise :
 
La recherche désintéressée, vierge de tout souci de plaire, est donc féconde…

En effet, à mon courriel de vendredi 24 septembre dernier, à 15h 12 :
Le commentaire, hier, d’Annie Boulanger _ quelle magnifique surprise ! _, à mon article du 21 décembre 2020 :
m’a permis de reprendre, corriger et améliorer mon article généalogique du 4 janvier dernier : 
J’ose donc espérer que de nouveaux contacts, comme ceux, excellents, que j’ai eu en décembre dernier avec Claude Lamarque,
par exemple lors du colloque « Louis Ducos du Hauron » qui aura lieu au Théâtre Ducournau, à Agen, la journée du 27 novembre prochain,
m’offriront l’opportunité de compléter _ ou corriger _ mon essai de généalogie des descendants des trois neveux _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1937), Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949) et Gaston Ducos du Hauron (Agen, Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) _, de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), ce génie agenais…
Joël Petitjean a merveilleusement répondu ceci, par retour de courriel, à 19h 58 :
… 

Cher Monsieur,
 
Il y a quelques mois, Claude Lamarque _ petit-fils de Gaston Ducos du Hauron, via la fille aînée de ce dernier, Etiennette Ducos du Hauron (Saint-Mandé, 1898 – Paris 6e, 1996), épouse d’Alfred Lamarque (Angers, 1878 – Paris 7e, 1976) _, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années _ 1984 _, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) ; je suis donc un de vos lecteurs assidus.
 
Vous m’avez beaucoup appris.
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean
Voici maintenant ma réponse à ce splendide courriel de Joël Petitjean,
hier, samedi 25 septembre, à 11h 02 :
Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé,
et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux _ et leurs activités en lien avec celles de leur oncle Louis _ de Louis Ducos du Hauron,
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient, de près, puis de plus loin, apparentées _ par mariages _,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités spécifiques de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, effectivement collaboré à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron _ et son devenir jusqu’à aujourd’hui…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses, me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages.
Je me suis en effet pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure, afin d’établir les réels liens de parenté.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (Stanislawow, 1914 – Bordeaux, 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Etrangers _ GTE : une création de Vichy… _ ; puis à Toulouse, et surtout à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 1914 – Buenos Aires, 1999) _ ma mère (Tarbes, 1918 – Bordeaux, 2018), née Marie-France Bioy, était La mémoire vivante de notre famille…
Là-dessus, cf mon commode compendium d’articles du 30 juillet dernier :
Puis, j’ai entrepris des recherches sur la généalogie basquaise de la mère, Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917), de Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
j’ai ainsi appris à une très aimable luzienne, Maylen Lenoir, née Gaudin, le cousinage effectif, ignoré et même nié jusque là !!! _ et il y a là une étrangeté qui mériterait assurément d’être éclaircie ! _, de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (Ciboure, 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (Ciboure, 1809 – Ciboure, 1874),
était la gouvernante des 7 enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1875 – Bimbo, sur le fleuve Oubangui, 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres des 8 octobre 1910 et 20 novembre 1914 _ aux pages 246 et 403 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée aux Éditions Le Passeur par Manuel Cornejo en 2018 _, à l’occasion des décès de Charles Gaudin _ le mari de Magdeleine Hiriart ; cf mon article du 16 juillet 2019 : _, puis de ses frères Pierre (Saint-Jean-de-Luz, 1878 – Mangiennes, 1914) et Pascal (Saint-Jean-de-Luz, 1883 – Mangiennes, 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
Et Maurice Ravel est demeuré toute sa vie l’ami très proche de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1876 – Saint-Jean-de-Luz, 1976), la 4ème des 8 enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 1936), au domicile desquels Maurice Ravel est descendu à de multiples reprises lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz…
 
Je suis, bien sûr, en lien constant et amical avec le Président des Amis de Maurice Ravel, le très actif Manuel Cornejo, le magnifique éditeur de la très précieuse Correspondance de Maurice Ravel,
de la lecture scrupuleuse de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique, ni authentique recherche personnelle tant soit peu rigoureuse et approfondie, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo tiendra compte des apports de mes corrections et découvertes lors de la réédition à venir de cette très riche Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants _ et remarquables _ musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père (Jean-Baptiste Sartre) de Jean-Paul Sartre (Paris, 1905 – Paris 1980) était originaire de Thiviers, en Dordogne : Jean-Baptiste Sartre est né à Thiviers le 5 août 1874 ; et décédé à Thiviers, le 17 septembre 1906.
Le père de Sylvain Sartre, Pierre Sartre, est, en effet _ j’ai pu l’établir : cf mon article du 8 juin dernier : ... _, un cousin des Sartre de Thiviers… 
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et il se trouve aussi que ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué ;
Agen, où vivent donc des cousins…
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
Et, par ma forme d’esprit, je suis fervent adepte et pratiquant de la sérendipité !
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
A ce courriel mien d’hier à 11h 02,
Joël Petitjean a répondu très vite, à 12h 46,
ceci :
Cher Monsieur,
 
Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron.
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son oeuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours.
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?)
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives _ de Louis Ducos du Hauron _ que j’ai retrouvées _ et c’est en effet très frustrant ; alors que la photographie suscite tant d’intérêts… _  je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre _ enfin… _ en place à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ le samedi 27 novembre prochain _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles Sarion et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur
_ j’ai moi-même eu un article publié par la Revue de l’Agenais (127e année, n°1, janvier-mars 2000), concernant la Bibliothèque musicale des Ducs d’Aiguillon, conservée à Agen, et réalisé pour un colloque organisé à Aiguillon par Serge-Alain Paraillous…
J’avais entrepris ces recherches en tant que conseiller artistique de Hugo Reyne et La Simphonie du Marais…
Pour lesquels j’avais découvert, en 1995, une œuvre restée jusqu’alors inconnue de Marc-Antoine Charpentier, sur un livret de Jean de La Fontaine, de 1678 : Les Amours d’Acis et Galatée… Découverte précieusement mentionnée à la page 138 de la 2de édition, en 2004, du Marc-Antoine Charpentier de Catherine Cessac, aux Éditions Fayard : cf là-dessus mon article du 18 avril 2009 : .
Cela fait vraiment plaisir !!!
Ce dimanche 26 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qu’était la firma de Pedro et Antonio Lanusse, les amis de Jean-Baptiste Bioy, le grand-père paternel d’Adolfo Bioy Casares ?..

09août

« Qu’était la firma de Pedro et Antonio Lanusse, les amis de Jean-Baptiste Bioy, le grand-père paternel d’Adolfo Bioy Casares ?..« 

est la question que m’a soumis un de mes correspondants, en réponse à l’expédition-reprise d’un courriel d’explicitation en date du 6 septembre 2018 ;

que voici :

A propos des résidences des Bioy à Oloron rue Sablière au cours de la décennie 1830-1840,

je vous soumets ces divers faits : 
Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou se sont mariés à Préchacq-Navarrenx le 23-9-1834.
Très peu de temps après, Antoine Bioy a fait le voyage d’Argentine, et a commencé à bâtir à Pardo ce qui deviendra « El Viejo Rincon », puis retourne en France.
Le 8-7-1835, naît à Oloron, maison Herrou rue de la Sablière leur premier enfant, Claire Elisabeth Bioy, qui décède 10 jours plus tard ; sa conception remonte à la fin septembre 1834, au moment de leur mariage.
Une ambiguïté existe pour savoir si Antoine Bioy est ensuite revenu ou pas en Argentine à Pardo ; les témoignages de son fils Adolfo et de son petit-fils Adolfito divergent sur ce point.
De même, je me suis efforcé de trouver de quoi dater la venue de Juan Bautista Bioy en Argentine : en 1854 ?
Il a fait la traversée en compagnie de Pierre Lanusse Larroudé, son grand ami (né à Préchacq Navarrenx le 2 mars 1839, et qui décédera à Buenos Aires le 6 novembre 1897) et d’un autre Lanusse (peut-être Antonio Calixto Lanusse Fernandez, né à Buenos Aires le 14-10-1846, et qui décédera à Buenos Aires le 1er août 1917 : Pedro y Antonio fonderont à Buenos Aires en 1872 la firme « Pedro y Antonio Lanusse » appelée à un bel avenir…).
Le 3-6-1836, naît à Oloron, maison Poey rue Sablière, le second enfant d’Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou : Clotilde Marie Bioy, future épouse Lezla ; sa conception remonte à la fin août 1835 : Antoine Bioy est donc de retour à ce moment à Oloron.
Le séjour en Argentine d’Antoine Bioy s’est déroulé entre l’automne 1834 et l’été 1835.
Or, un des frères aînés d’Antoine Bioy, Jean Baptiste Bioy, né à Oloron le 10 octobre 1808 (et qui décèdera à Oloron, maison Piarrou, rue de l’Hospice, le 6 juin 1846) épouse à Oloron le 26 mars 1840 Marie Lamicq (née à Oloron le 14 février 1812, et qui décèdera à Oloron le 6 mars 1879 ; ils n’auront pas d’enfant).
Le 5 juin 1852, Marie Lamicq, veuve Bioy, se remarie avec Pierre Mirande (dit David ; né à Cardesse le le 19 mai 1811). Ils auront un fils Jules Mirande (Oloron, 29 novembre 1853 – Oloron, 6 avril 1919, qui aura une descendance : Douat, Faure). Je n’en ai pas découvert davantage sur la parenté et les filiations de ce Pierre Mirande, dit David.
Ce Pierre Mirande a-t-il des liens avec les Mirande de Castetnau-Camblong
qui font partie des ascendants de Louise Domecq (née à Jasses le 15 avril 1844), future épouse de Juan Beautista Bioy Casamayou (dit parfois Poey dans certaines biographies argentines, et né lui, à Oloron le 6 août 1838) ? Je l’ignore…
Idem pour les liens entre certains Casamayou et certains Poey (de Gurs)…
Parmi les ascendants de Marie Lamicq (1812-1879),
on trouve côté paternel, Lamicq,
des Domecq : Anne Domecq (1761-1826), Jean Domecq (1733-1888),
et des Casemayou : l’épouse de ce Jean Domecq est Marie Casamayou, fille de Vincent Casamayou ;
alors que côté maternel, Bellocq,
on trouve des Herrou : Marie Herrou (Aren, 1750 – Oloron, 8 mars 1823), Jean Herrou (Aren, 1729 – Aren, 1789)
et des Mirande : l’épouse de ce Jean Herrou est Marie Bordelongue (Aren, 1726 – Aren, 1790), fille de Marie Mirande.
Voilà où j’en suis ce matin, 6 septembre 2018
Francis  

Voici donc ma réponse d’aujourd’hui à la demande de ce correspondant à propos de le firme « Pedro & Antonio Lanusse« …

L’entreprise « Pedro & Antonio Lanusse S. A. » a été fondée en 1872, à Buenos Aires.

A départ, en 1872, il s’agit d’un commerce de vente et exportation de produits comestibles.
Puis l’entreprise s’est considérablement diversifiée…
 
Pedro Lanusse Larroudé (Préchacq-Navarrenx, 2-3-1839 – Buenos-Aires, 6-11-1897)
et Antonio Lanusse Fernandez (Buenos-Aires, 10-10-1846 – Buenos Aires, 1-8-1917) sont cousins germains,
fils de 2 frères Lanusse Mouras :
Pierre Lanusse Mouras (Préchacq-Navarrenx, 26-2-1808 – Préchacq-Navarrenx, 16-3-1883)
et Jean-Philippe Lanusse Mouras (Préchacq-Navarrenx, 15-10-1811 – Buenos-Aires, 10-9-1870).
 
C’est en 1854 que Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6-10-1838 – 1919) _ il est âgé de 16 ans _ s’embarque pour l’Argentine avec Pierre Lanusse Larroudé _ âgé de 15 ans _ et un frère («  un hermano » _ à moins qu’il ne s’agisse plutôt là de son cousin argentin Antonio Lanusse Fernandez, né le 10-10-1846, à Buenos Aires, et qui serait venu rendre visite à ses grands-parents paternels béarnais Lanusse, à Préchacq-Navarrenx… _ de ce dernier, prénommé Antoine, indique Adolfo Bioy Casares en un entretien publié en 2012 par Maria Saenz Quesada, dans un livre intitulé « Los Estancieros ».
Quant au père d’Adolfito Bioy Casares, Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27-7-1882 – Buenos Aires, 26-8-1962)), il indique _ mais pas assez clairement ! _ à la page 185 du chapitre XXIII de ses Mémoires « Antes del 900 » le lien de parenté qui liait son père Jean-Baptiste Bioy et Pierre Lanusse : « la abuela o bisabuela de mi padre era una Lanusse »…
Et à propos de l’arrivée en Argentine de son grand-père paternel Jean-Baptiste Bioy,
Adolfito Bioy Casares dit que son « abuelo trabajo un tiempo en la casa de comercio de Udaondo » (des Lanusse, dans la banlieue de Buenos Aires)…
Ajoutant aussitôt : « Y antes de 1860, compro el terreno (de Pardo) que habia arrendado (en 1832) su padre (Antoine Bioy). Y se caso con una Domecq » (Louise, née à Jasses, le 15-1-1844)…
 
Voilà quelques pistes à creuser…

Le plaisir de la recherche est fait de ses quasi incessants rebondissements : il reste tant à découvrir…

Et les questions des autres relancent la recherche…

Ce lundi 9 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et à nouveau un point d’étape sur les progrès de la recherche à propos du terreau favorable à l’épanouissement musical de Théotime Langlois de Swarte

29juin

Après le petit récapitulatif du dimanche 20 juin,

,

voici, pour un nouveau point d’étape des avancées de cette recherche :

_ lundi 21 juin : 

_ mardi 22 juin : 

_ mercredi 23 juin : 

_ jeudi 24 juin : 

_ vendredi 25 juin : 

_ samedi 26 juin : 

_ dimanche 27 juin : 

_ et lundi 28 juin : 

La recherche exige pas mal de patience, ainsi que de constance et de méthode dans l’effort ;

ainsi que le bienveillant et inespéré secours, forcément capricieux, de la sérendipité !



À suivre…

Ce mardi 29 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et en continuant les recherches d’apparentements encore inaperçus jusqu’ici : de nouvelles précisions sur les liens familiaux unissant, doublement, les Mathy (de Namur) et les de Swarte de Trélissac)…

27juin

La recherche demande beaucoup de temps, de constance, ainsi que de patience…

Des pistes viennent s’ouvrir à des moments tout à fait inattendus, grâce à un nom qui, d’un coup, vient faire une lumière inespérée ;

telle, hier, la découverte du faire-part de décès, à Namur, le 12 août 2017, d’Odette Legros, veuve Mathy,

la mère de Marie-Amélie Mathy et belle-mère de son époux Bertrand de Swarte,

et la grand-mère de Gaël, de Jérémie, de Juliette et de Madeleine de Swarte, les enfants de Marie-Amélie Mathy et Bertrand de Swarte ;

faire-part de décès dont le contenu détaillé me permet de faire le lien des Mathy de Namur à la fois avec la famille de Bertrand de Swarte _ famille installée, elle aussi (comme celle d’Alain de Swarte, frère de Bertrand) à Trélissac, en Dordogne _, l’époux de Marie-Amélie Mathy (et Trélissac),

mais aussi avec Camille Sartre et sa mère, Bertille de Swarte,

_ laquelle, Bertille de Swarte, se trouve aussi être cousine germaine de Bertrand de Swarte,

dont le père Guy de Swarte était tout simplement le frère du père de Bertille, Alain de Swarte _ ;

cf par exemple cet arbre généalogique

 

Ce dimanche 27 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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