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Retour à la famille du luzien Charles Gaudin (1841 – 1897) et son épouse haspandar Louisa Schlaegel (1850 – 1929)

17fév

Suite à un coup de fil d’une de leurs descendantes,

je reviens à la famille mi-luzienne, mi-haspandar, de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, le 12 septembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897)

et son épouse _ ils se sont mariés à Hasparren le 30 septembre 1874 _ Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier  1850 – Hasparren, 19 août 1929) _ ils ont eu sept enfants ; et Louisa, remarquable pianiste, possédait 9 pianos…

J’ai commencé par adresser à ma charmante correspondante téléphonique les liens suivants à d’anciens articles pouvant l’intéresser,

et susceptibles de former une base pour d’ultérieures recherches concernant les cousinages cibouro-luziens _ côté Hiriart-Gaudin _ de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7  mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) :

À suivre !!!

Ce jeudi 17 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour être un peu plus précis sur le déni de reconnaissance, par Edmond Gaudin (1903 – 1988), de son cousinage effectif avec Maurice Ravel (1875 – 1937), une ébauche de quelques pistes à explorer…

11oct

Afin d’aller un peu plus loin que ma réponse d’hier, dimanche 10 octobre, 

à la question d’Eric Rouyer me demandant d’expliciter davantage ma première réponse au déni de reconnaissance de la part du cousin Edmond Gaudin (1903 – 1988) de son cousinage effectif, via sa mère Magdeleine Hiriart – Gaudin (1875 – 1968), avec le cousin Maurice Ravel (1875 – 1937),

voici une amorce de direction de réponse un peu plus précise,

en l’absence d’indices véritablement concluants :

Cher ami,

 
ma réponse hier à votre question à propos du déni d’Edmond Gaudin (30 mai 1903 – 28 décembre 1988) à l’égard de son cousinage pourtant très effectif avec Maurice Ravel (7 mars 1875 – 28 décembre 1937),
demeure encore bien trop partielle _ et prudente… _ de ma part.
 
Mais il me semble détecter une sorte d’animosité rétrospective _ et probablement postérieurement au décès de sa mère Magdeleine Hiriart-Gaudin, le 19 juin 1968 _ d’Edmond Gaudin à l’égard de son cousin Maurice Ravel,
dont il a pourtant été très proche lors des séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz (en 1921, 23, 25, 27, 28, 29, 30, 31 et 32) :
possesseur d’une automobile, Edmond Gaudin véhiculait en effet son cousin lors d’assez nombreuses virées en pays basque, tant espagnol que français…
 
Il est bien sûr extrêmement dommage que n’ait été conservée (et publiée) d’autre correspondance de Maurice Ravel avec sa cousine Magdeleine Hiriart que les deux lettres de condoléances de 1910 et 1914, pour les décès du mari de Magdeleine, Charles Gaudin, sur le fleuve Oubangui, en 1910, et de ses deux beau-frères Pierre et Pascal Gaudin, tués ensemble par un même obus, à leur arrivée au front, le 12 novembre 1914…
 
Et que nous ne disposions d’aucun témoignage de rencontres entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine dans l’entre-deux-guerres, lors des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz :
Saint-Jean-de-Luz est une petite ville, et même si Ravel venait là surtout pour se reposer et se distraire _ il adorait les bains de mer et nager… _, il est peu vraisemblable qu’il n’ait pas fait un effort pour venir saluer sa très sympathique cousine Magdeleine, dont le domicile, 34 rue Gambetta, était central… Ces années-là, Ravel prenait logement au 9 rue Tourasse, au coin de la rue Gambetta (entre l’église et la place Louis XIV : en face de l’actuelle pâtisserie Pariès)…
 
La famille Gaudin était domiciliée, jusqu’à l’été 1924, tout près du domicile des Hiriart, presque en face, au 41 rue Gambetta _ une large maison héritée des Bibal et des Dupous… _ ;
et c’est devenue veuve de son mari Edmond Gaudin (17 novembre 1844 – 28 décembre 1920), au mois de décembre 1920,
que Annette Bibal-Gaudin (28 avril 1845 – 21 novembre 1936) vendit cette maison du 41 rue Gambetta _ héritée de sa mère Victoire Dupous (9 juin 1822 – 16 juin 1903), veuve de Pierre Bibal (5 septembre 1806 – 12 septembre 1855) ; et devenue trop grande pour elle _,
pour s’installer non loin de là _ même pas 100 Mètres _, au 14 rue du Midi, au mois d’août 1924, avec les survivants Bibal et Gaudin de sa maisonnée : sa sœur Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1843), sa fille Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), sa petite-fille Annie Courteault (26 septembre 1913 – 21 août 1994)
Et surtout il est dommage que nous ne disposions pas _ jusqu’ici du moins _ de témoignages directs _ nous n’en avons que d’indirects _ d’Edmond Gaudin, lors de ses virées automobiles avec son cousin Maurice Ravel à la fin des années 20 et au début des années 30…
Le jeune Edmond Gaudin se trouvant ainsi un des plus proches témoins des activités de son cousin Maurice Ravel lors des séjours _ de vacances, surtout, mais parfois aussi de travail… _ au pays basque ces années-là…
 
Le déni de parenté d’Edmond Gaudin avec Maurice Ravel, possiblement d’après la disparition de sa mère en 1968, face à ses enfants Charles-Paul (né en 1938) et Mayalen (née en 1942),
pourrait résulter de ce qui aurait été une blessure un peu douloureuse pour le jeune Edmond (né en 1903)…
 
Né le 30 mai 1903, c’est en 1935 qu’Edmond Gaudin s’est marié, à Saint-Jean-de-Luz, avec Angela Rossi (12 septembre 1905 – 14 décembre 1999).
 
La santé de Maurice Ravel s’étant considérablement détériorée au cours de l’année 1932 _ et Edmond Gaudin en avait été, avec sa tante Marie Gaudin _ un des tous premiers témoins à se rendre compte des prémisses de la maladie qui emportera Ravel le 28 décembre 1937…
Dès l’année 1933, la santé de Ravel s’est dégradée sans retour…
 
Les divers biographes de Ravel, et très admirateurs de son considérable génie musical, se sont montrés avares _ faute d’éléments tant soient peu tangibles _ de remarques sur la vie affective et relationnelle de Maurice Ravel, homme très discret et secret, et ayant en détestation tout exhibitionnisme…
Sa musique _ non expressionniste ! _ devant probablement parler pour lui…
 
Quant aux luziens, assez peu de témoignages ont été exprimés sur les séjours de Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et au pays basque…
 
Très peu de liens ayant donc été opérés jusqu’ici entre l’œuvre _ très admirée, désormais _ du compositeur et le détail _ assez simple _ de la vie quotidienne de l’homme Maurice Ravel,
qui gagnerait d’ailleurs à être mieux connue, assez loin des clichés dont on a coutume de revêtir, par préjugés, les artistes…
Un homme discret, courageux et droit dans ses amitiés ; pas mondain ni carriériste pour deux sous : un honnête homme véritable…
 
J’admire aussi beaucoup Ravel…
 
Francis Lippa
Ce lundi 11 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Pour préciser encore la question des cousinages luziens effectifs, et pas seulement affectifs, de Maurice Ravel avec certains des membres de la famille Gaudin, de Saint-Jean-de-Luz…

08oct

Suite à mon déplacement avant-hier mercredi 6 octobre à Saint-Jean-de-Luz ;

et à destination d’un correspondant luzien dont j’ai appris qu’il est féru de l’histoire locale de sa ville, 

je viens d’opérer une présentation j’espère un peu claire de la descendance luzienne (Delouart – Etcheverry – Hiriart – Gaudin) de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798) :
 
Descendance de laquelle il résulte que
Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) n’était pas parent avec tous les membres de la famille Gaudin, ses chers et fidèles amis à Saint-Jean-de-Luz,
mais seulement avec la veuve et les descendants de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, sur le fleuve Oubangui, 13 septembre 1910),
le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 1936), 
du fait du cousinage très effectif de Maurice Ravel avec Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968),
l’épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 28 septembre 1901, puis veuve, le 13 septembre 1910, de Charles Gaudin.
 
D’où les expressions dans la correspondance entre Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart-Gaudin, le 8 octobre 1910 et le 24 novembre 1914,
de « Ma chère cousine », « Mon cher Maurice , Votre cousine »,
aux pages 246 et 403 de la Correspondance de Ravel, éditée par Manuel Cornejo
 
Magdeleine Hiriart – Gaudin, en effet, était
fille de Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 1926) ;
petite-fille de Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 1850) ;
et arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),
mariée à Jean Etcheverry (Ciboure, 1777 – en mer, 1841) à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 ;
et seconde fille de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1752 – Ciboure, 1845).
 
La sœur aînée de cette Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842)
était Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
dont voici la descendance dont est issu Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
 
Sabine Delouart (Ciboure, 1809 – Ciboure, 1874), cousine germaine de Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 1850) ;
Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917), cousine au second degré de Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 1926) ;
Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), cousin au troisième degré de Magdeleine Hiriart – Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 1968).
 
Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1901),
la marraine de Maurice Ravel le 13 mars 1875, à l’église Saint-Vincent de Ciboure,
et soeur de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), la grand-mère maternelle de Maurice Ravel,
était domestique chez les Gaudin, rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz,
et a fait fonction de gouvernante des 7 enfants Gaudin (d’Edmond Gaudin et son épouse Annette Bibal), nés entre le 19 novembre 1875 (Charles) et le 23 février 1886 (Louis)…
 
Avant le mariage de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart (cousine de Maurice Ravel), qui a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901,
le petit Maurice Ravel était accueilli dans la maison Gaudin comme le petit-neveu de Gachucha Billac, leur domestique…
Même si existait une très fidèle amitié entre Marie Delouart et Annette Bibal, avant même leurs mariages respectifs 
du 3 avril 1873, à Paris, pour Marie Delouart et Joseph Ravel,
et 27 janvier 1875, à Saint-Jean-de-Luz, pour Annette Bibal et Edmond Gaudin.
C’est d’ailleurs pour remplacer Annette Bibal qui devait partir à Madrid pour accompagner une célèbre modiste parisienne, Madame Félix,
que Marie Delouart a fait en 1872 le voyage d’Espagne, qui lui a donné l’occasion de rencontrer, peut-être à Aranjuez, Joseph Ravel, qu’elle épousera l’année suivante, le 3 avril 1873…
 
Cependant, dans les rapports très amicaux que toute sa vie Maurice Ravel entretint avec tous les membres de la famille Gaudin _ et tout spécialement avec Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _,
ce lien de cousinage effectif avec Magdeleine Hiriart-Gaudin, puis son fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988),
non seulement n’apparaît pas _ Magdeleine (1875 _ 1968), pourtant aimable et volubile, n’en a jamais rien dit… _,
mais est même carrément nié par Edmond Gaudin (1903 – 1988),
quand ses enfants Charles-Paul (1938 – 2006) et Maylen (1942) se sont étonnés devant lui de ces expressions « Ma chère cousine » et « Mon cher Maurice, Votre cousine » :
pour Edmond Gaudin, qui dans son automobile véhiculait Maurice Ravel par tous les coins du pays basque, en Espagne comme en France, à la fin des années 20 et au début des années 30,
ces expressions étaient seulement « affectives »…
 
Une question qui reste donc à creuser…
 
Ce vendredi 8 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bilan prospectif afin de progresser dans la recherche des cousinages luziens (et cibouriens) de Maurice Ravel, à partir de la descendance de Gratien Delouart (1748 – 1798)

07oct

Mon déplacement, hier mercredi 6 octobre, à Saint-Jean-de-Luz,

m’a fait ragaillardir mon désir d’approfondir ma recherche des cousinages basques de Maurice Ravel,

tant à Saint-Jean-de-Luz qu’à Ciboure,

à partir de la descendance multiple de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Catherine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 27 février 1845).

Voici donc 2 courriels que je viens d’adresser à un correspondant luzien,

passionné d’histoire,

et membre de la très remarquable Association Jakintza,

dont le siège se trouve à Ciboure, dans la maison natale de Maurice Ravel, Quai Maurice Ravel…

Le premier :
Voici quelques liens commodes à certains de mes articles de recherche des cousinages méconnus de Maurice Ravel (Ciboure, 1875, Paris 1937),
via la descendance du cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798), l’arrière-grand-père maternel de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) :
Marie Delouart étant la fille de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), fille aînée de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1882 – Ciboure, 28 août 1855), elle-même fille aînée de Gratien Delouart et Sabine Laxague.
 
D’une part, 5 articles précisant un peu le détail de ces recherches,
en date des
Je peux aussi y adjoindre cet article précisant l’historique de mon goût personnel pour les correspondances privées,
et l’exceptionnelle richesse d’informations que recèlent les détails des récits de la vie quotidienne pour qui apprend à les lire, les remarquer, les connecter entre eux, par sérendipité,
et en tirer d’irremplaçables données factuelles, inaperçues des chercheurs jusque là,
faute de cette attention chercheuse hyper-curieuse et un peu savante-là :
… 
et d’autre part, 2 articles de récapitulation commodes,
en date des
_ 2 septembre 2020 :
 
La pandémie du Covid ne m’a hélas pas permis de continuer à explorer méthodiquement les registres des archives municipales de Ciboure, consultables dans la toute petite pièce attenante à l’Accueil de la Mairie de Ciboure.
Et c’est là un travail qui demande une attention très précise et très assidue.
À poursuivre plus tard, par conséquent.
Et c’est passionnant d’avancer, pas à pas…

Puis le second :
Voici aussi quelques précisions sur la descendance de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 – Ciboure, 1845),
ancêtres maternels cibouriens de Maurice Ravel :
 
d’une part à Ciboure pour 
 
1) Marie-Baptiste Delouart n° 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
épouse, à Ciboure le 14 septembre 1814, du cibourien Jacques Billac (Ciboure, 1772 ou 1774 – Ciboure, 11 mars 1839)
_ mariage dont est issue Gachucha Billac (Ciboure, 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 1902), la grand-tante et marraine de Maurice Ravel,
domestique-gouvernante des 7 enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz ;
Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874),
la mère célibataire de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), et grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et sœur aînée de Gachucha Billac,
étant née le 11 mars 1809, à Ciboure, de père inconnu… _ ;
3) Marie Delouart (Ciboure, 14 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872)
épouse, à Ciboure le 28 février 1821, du cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) ;
 
et 4) Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872),
époux, à Ciboure le 30 avril 1823, de la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) ;
 
 
et d’autre part à Saint-Jean-de-Luz pour
 
2) Marie-Baptiste Delouart n° 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, du cibourien Jean Etcheverry _ né Curutchet _ (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841).
 
Voici, génération après génération, la descendance luzienne de ce couple Delouart – Etcheverry,
jusqu’à Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 2006), époux de Francine Menjot (1941)
et sa sœur Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2006), 
dont j’établis, pour la première fois, le très effectif lien de parenté, ignoré, et même nié, jusque là _ et il y a là un mystère qui mériterait assurément d’être élucidé… _, avec Maurice Ravel.
 
En effet, les seules recherches vraiment sérieuses jusqu’ici concernant les ascendances basquaises, via Marie Delouart, de Maurice Ravel,
mais pas orientées vers la descendance de Gratien Delouart, ni les cousinages basques de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, à partir, en amont, du décès de Gratien Delouart en 1798,
sont, mais, demeurées bien trop confidentielles, l’œuvre très remarquable de l’enseignant luzien Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004) ;
dont le décès brutal de la fille, Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2005 : un an jour pour jour après son père) _ Martine Darrobers était archiviste aux Archives Nationales et éminente spécialiste reconnue de la documentation _, n’a hélas pas permis jusqu’ici une exploration scientifique…
 
 
Voici donc, et jusqu’à aujourd’hui, ce que j’ai pu établir de cette descendance luzienne _ méconnue _ de Gratien Delouart (1748 – 1798),
l’arrière grand-père maternel de Marie Delouart (1840 – 1917), la mère de Maurice Ravel (1875 – 1937),
au fur et à mesure des générations successives :
 
_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),
épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, du cibourien Jean Etcheverry _ né Curutchet _ (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841) ;
_  Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859) ;
_ Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926),
époux, à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932) ;
_ Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901, du luzien Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – noyé dans le fleuve Oubangui, 13 septembre 1910)
_ Charles Gaudin est le fils aîné de Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), époux à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875, de la luzienne Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936), qui était la sœur du peintre luzien Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao (?), avant 1900), et la tante du fils aîné de Pascal Bibal et son épouse, de Zarauz, Dorotea Iburuzqueta, le peintre luzien François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;    
c’est chez les Gaudin, rue Gambetta, puis rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, que Maurice Ravel a résidé à de multiples reprises lors de plusieurs séjours à Saint-Jean-de-Luz ; 
chez les Gaudin, employeurs de sa grand-tante et marraine Gachucha Billac, gouvernante des enfants Gaudin… ;
et toute sa vie Maurice Ravel a été lié d’une profonde amitié avec Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _ ;
_ Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988),
époux, à Saint-Jean-de-Luz en 1935, de Angela Rossi (Trevia, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999) ;
Puis, à la génération suivante,
d’une part,
_ Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006),
époux de Francine Menjot (1941) ;
          _ Jean-Bernard Gaudin (Saint-Jean-de-Luz),
          époux de Valérie Watine ;
                    _ Baptiste Gaudin (2004) ;
 
et d’autre part ,
_ Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942) _ avec laquelle je corresponds, à Saint-Jean-de-Luz _
épouse de Michel Lenoir (1935 – 2012) ;
          _ Jean-Christophe Lenoir (7 février 1965) ;
                    _ Alexandre Lenoir ;
                    _ Guillaume Lenoir ;
          _ Marianne Lenoir (1966) ;
                    _ Thibaud Lenoir (Saint-Jean-de-Luz, 13 février 1989) ;
          _ Marie-Béatrice Lenoir ;
                    _ Grégoire Colas ;
                    _ Tiphaine Colas ;
                    _ Louis Colas ;
          _ Marie-Christine Lenoir (1971) ;
                       _ Edgar Jacob ;
                   _ Hugo Jacob .     
 
Voilà.
Mes recherches ont aussi, bien sûr, porté sur les cousinages cibouriens de Marie Delouart et Maurice Ravel,
à travers les familles Billac, Casabon, Goyenague, Etchepare, Cerciat, Passicot, Sagarzazu, Larrarte Lecuona, Zozaya, etc.
 
À suivre…

Ce jeudi 7 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques utiles précisions sur les Gaudin de la branche d’Hasparren

06avr

Jusqu’ici,

dans la généalogie des Gaudin de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,

je m’étais principalement focalisé sur la branche Gaudin du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de Luz,

soient les ascendants et les descendants du couple formé, par leur mariage à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875,

par St-Martin Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n° 38, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta, 28 décembre 1920)

et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 21, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, Rue du Midi, 21 novembre 1936).

La perspective de dénicher quelque inattendu document attestant de rencontres pianistiques entre Maurice Ravel et l’excellente pianiste qu’était Louise Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929), l’épouse _ à Hasparren, le 30 septembre 1874 _ du frère aîné de St-Martin-Edmond Gaudin, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve, n° 39, 12 novembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 4, 9 novembre 1897),

ainsi qu’avec cette autre excellente pianiste qu’était leur fille Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 décembre 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945) _ d’à peine deux ans plus jeune que Maurice Ravel, né le 7 mars 1875 à Ciboure : Maurice et Marie ont-ils eu l’occasion de se fréquenter à Saint-Jean-de-Luz ?… _,

m’amène à me pencher d’un peu plus près sur cette branche des Gaudin d’Hasparren _ l’officier d’origine alsacienne Jean-Claude Schlaegel (Lyon, 1798 – Hasparren, 17 décembre 1872), alors qu’il était en garnison avec son régiment à Bayonne, avait épousé à Hasparren le 23 avril 1849 Marie-Delphine Harriague (Bonloc, 1822 – Hasparren, 28 septembre 1868), dont il a eu 2 enfants : Jeanne-Marie-Françoise- Louise Schlaegel, le 28 janvier 1850, et Paul Schlaegel (Hasparren, 20 janvier 1851 – Cambo, 18 novembre 1919), prêtre… _ ;

grâce à ce lien généalogique.

Des 7 enfants de Charles Gaudin et Louise Schlaegel,

4 sont demeurés célibataires (dont un était prêtre, Jean _ Saint-Jean-de-Luz, 8 setembre 1882 – ?, 1940 _, et une autre était religieuse carmélite, Marie-Thérèse _ Hasparren, 2 décembre 1886 – Marseille, 20 août 1986 _),

parmi lesquels Marie (Saint-Jean-de-Luz, Rue Neuve n° 8, 9 décembre 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945) et Eugène (Hasparren, 5 septembre 1880 – tombé d’un train à Magnac-Sur-Touvre, Charente, le 1er avril 1921). 

Des 3 autres, qui ont pris épouse,

l’aîné Paul, né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875, marié à la navarraise (née à Vera de Bidasoa le 28 octobre 1881) Maria Salomé Inarra, à Hidalgo del Parral (Chihuaha, Mexique), le 19 juin 1902,

n’a pas eu de descendance ;

le 5e de la fratrie, Marcel (Hasparren, 4 septembre 1884 – Orthez, 24 novembre 1859), marié à la mexicaine (baptisée à Hidalgo del Parral le 14 août 1885) Concha Legarda, a eu 3 enfants :

_ Carlitos Gaudin (né à El Paso, Texas, le 29 août 1914 – ?,?), qui épousera Monika Seevonn) : le couple a eu 3 enfants, Dominic, Lilona et Victor Gaudin ;

_ Jacques Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 6 janvier 1916, et qui décèdera à Pau le 22 septembre 1993), qui épousera la béarnaise Simone Lassale-Calès (née à Orthez le 17 avril 1926, et qui décèdera à Pau le 15 avril 1917) : le couple a eu 4 enfants, Françoise, Philippe, Jean-Marie et Marie-Hélène Gaudin ; 

et _ Juliette (Lilita) Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz, le 1er janvier 1918 – ?,?), qui épousera John Howland) : le coule a 3 enfants : Paul, Jock et Perry Howland ;

et le 7e et dernier de cette fratrie des enfants de Charles Gaudin et Louisa Schlaegel, est Henri Gaudin (Hasparren, 12 septembre 1889 – Saint-Jean-de-Luz, 6 août 1953), marié à Jeanne-Marguerite-Marie Draper, ou Drapié, ou Drapé (née à Port-Vendres le 26 juin 1890, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 20 juin 1969 ;

le couple a eu une fille, Henriette-Marie-Thérèse Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 2009), qui épousera Henri Louis Aguillon (Laruns – Les-Eaux-Chaudes, 30 août 1920 – Versailles 6 août 2015), présent à Londres dès le 3 juillet 1940 _ Henri Aguillon avait pris, à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1940, le premier bateau en partance vers l’Angleterre, le « Batory« . 

Le couple de Henri Aguillon et Henriette Gaudin auront 7 enfants :

Paul, Danielle, Françoise, Jean, Catherine, Maïté et Pierre Aguillon.  

Dans la magnifique Correspondance de Maurice Ravel publiée à ce jour par les soins de l’excellent Manuel Cornejo, n’existe pas, à ma connaissance, de lettre échangée avec aucun des membres de cette famille Gaudin – Schlaegel, de la branche devenue celle des Gaudin d’Hasparren.

Cependant, dans la lettre (n° 35, à la page 82) datée du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin (au 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz),

l’adresse des « souvenirs affectueux à tous » de Maurice Ravel, assortie de la précision : « (comprenez dans ce tous la famille de votre tante et les Hiriart) sans oublier Mme Bibal et ma chère tante Gachuch« se réfère à la famille d’une tante de Jane :

la famille d’une tante

ou bien du coté Gaudin (d’Edmond Gaudin, le père de Jane) : il s’agit alors de la famille de Louise Schlaegel, veuve de Charles Gaudin, le frère aîné de St-Martin Edmond Gaudin, et de leurs enfants ;

ou bien du côté Bibal (d’Annette Bibal, la mère de Jane) : il s’agit alors de la famille de Dorotea Iburuzqueta, veuve de Pascal Bibal, le frère cadet d’Annette Bibal, et de leurs enfants.

Certains des membres de la famille issue de Charles Gaudin et de l’haspandar Louise Schlaegel, partent s’installer, au moins jusqu’en 1915 _ ils vont revenir en France pour accomplir leurs obligations militaires durant la Grande Guerre _, au Mexique, à Hidalgo del Parral, dans l’Etat de Chihuahua ;

et certains des membres de la famille issue de Pascal Bibal et de la guipuzcoane de Zarautz Dorotea Iburuzqueta, partent s’installer à Cuba, à La Havane _ où ils feront fortune.

Je m’étais précédemment interrogé sur ces diverses références, si importantes, de cette lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin :

la marraine et grand-tante Gachucha, de Maurice, mourra deux mois et un jour plus tard : le 17 décembre 1902, au 41 rue Gambetta… 

Relire aussi le bien utile article du 2 novembre 2019 :

Ce mardi 6 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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