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Et à nouveau à propos du renversant CD Beethoven de Pavel Kolesnikov

23oct

Á nouveau à propos du renversant CD Beethoven du prodige Pavel Kolesnikov

_ cf mon article du 10 octobre dernier :   _,

ce matin, et sur son site, l’article de Jean Charles Hoffelé : ÉTONNEZ-MOI,

avec cette même très jouissive impression musicale

éprouvée et exprimée…

Étonnez-moi

ÉTONNEZ-MOI

Pavel Kolesnikov ne fait rien comme autrui _ sans rechercher quelque artificielle originalité d’interprétation ; non, il ressent autrement… Un disque Beethoven, oui, mais alors sans aligner trois ou quatre sonates, deux suffiront. Et quel choix ! _ et composition inventive de son programme ! La petite sol majeur, Op. 14 No. 2, pure pièce d’humeur, de fantaisie _ de plaisir _, qui permet au jeune pianiste de distiller des couleurs en estompe et de faire usage d’une pédale virtuose. Il faut entendre comment il compose les images sonores du Finale, ce presque rien où Haydn _ et tout son humour _ semble s’être invité.

Surprendre dans la Clair de lune semble _ en effet _ plus improbable, mais pourtant il y parvient _ et combien superbement !!! mais pas pour faire l’original… _ : il entend _ voilà ! _ le sostenuto noté par Beethoven pour l’Adagio comme un sostenuto rythmique, tempo rapide tel celui d’un astre lointain qui tournerait sur lui-même, le tout murmuré _ oui _ dans les feutres des marteaux, théâtre d’ombre pour une lune couleur d’amande, pâle, hivernale _ mais oui. Quelle vision _ voilà _ dans ce presque silence, si ce n’est pas d’un magicien _ en effet ! au pur service de la musique _, ce son-là ! L’Allegretto, posé, se regarde dans le miroir, mystérieux _ et fascinant _ avec ses rallentendos, étrange ! Lunaire. Alors que le Presto agitato est un galop _ beethovenien _ dans la brume.

L’album s’ouvre _ mais ce n’est pas du tout là simple rhétorique _ par quatre pièces brèves, ponctuations _ mais pas seulement ! _ dites avec une sorte de réserve, de distance, même dans les deux Allegretto assez pince-sans-rire. L’ombre de Haydn à nouveau ? Ou l’anticipation de quelque facétieux Schoenberg ? ou Webern ? En son centre, les Bagatelles Op. 33 étonnent par leur ton musardant, leur fantaisie sans nuage, quelque chose de lisse qui les met à cent lieux des fantaisies d’un Stephen Bishop _ que l’on apprécie tant, aussi. Interpréter est forcément acte d’ouverture de sa lecture. Et écouter aussi… Etrange là encore, mais fascinant _ oui !!! _, alors que les Variations sur un thème original manquent soudain d’incarnation : il ne faut pas avoir Gilels en tête _ autre grand lecteur de musique. Bémol mineur pour un disque majeur _ voilà _, qui me donne envie d’entendre Kolesnikov chez Haydn. Et ailleurs, tant son spectre de curiosité, je pense ici à son Louis Couperin au piano, comme à ses Mazurkas chopiniennes, est large… Cf mon article du 4 avril … Oui, nous sommes impatients d’écouter le prochain CD de Pavel Kolesnikov !

LE DISQUE DU JOUR

Ludwig van Beethoven(1770-1827)
Andante en ut majeur, WoO 211
Presto en ut mineur, WoO 52
Allegretto en ut majeur, WoO 56
Allegretto en ut mineur, WoO 53
Sonate No. 14 en ut dièse mineur, Op. 27 No. 2 “Clair de lune”
7 Bagatelles, Op. 33
Sonate pour piano No. 10 en sol majeur, Op. 14 No. 2
32 Variations sur un thème original en ut mineur, WoO 80

Pavel Kolesnikov, piano

Un album du label Hypérion CDA68237
….

Photo à la une : Le pianiste Pavel Kolesnikov – Photo : © Colin Way

Sur la question de l’interprétation

et de la place de l’interprète

face aux œuvres à interpréter

et servir le mieux possible,

cf aussi cet article mien du 13 octobre dernier :


Ce mardi 23 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos du double album « Nouvelles Suites » de Louis Couperin, par Christophe Rousset

18oct

Pour prolonger

beaucoup plus substantiellement

mon bien trop bref aperçu _ un simple signal de parution _ du 5 septembre dernier

sur le double CD Nouvelles Suites (Harmonia Mundi HMM 902501.02) 

que Christophe Rousset vient de consacrer au merveilleux Louis Couperin (1626 – 1661),

compositeur que je porte au pinacle de toute la musique française,

voici le très bon article Nouvelle Suites de l’autre Couperin, par Christophe Rousset

que Jean-Charles Hoffelé consacre ce jour à ce double album

sur le site de Res Musica :

NOUVELLES SUITES DE L’AUTRE COUPERIN, PAR CHRISTOPHE ROUSSET

Louis Couperin (1626-1661) : Onze Nouvelles Suites de clavecin.

Christophe Rousset, clavecin.

2 CD Harmonia Mundi.

Enregistré à la Cité de la musique en janvier 2018.

Livret en français et en anglais reproduisant un grand entretien avec Christophe Rousset et Jean-Claude Battault.

Durée : 120:26

Couperin Nouvelles Suites Rousset HM

Le clavecin du grand Louis : Christophe Rousset exhausse l’art de Louis Couperin sur un instrument idéal.

Voici neuf ans Christophe Rousset abordait aux rives passionnées de la musique de Louis Couperin, alternant pour le label Aparté foucades et pointes sèches sur un beau Louis Denis de 1658, prétexte à un double album où l’instrument suscitait le répertoire. C’est encore  les noces d’un clavecin historique et d’une musique que célèbre ce nouvel enregistrement.

En entendant Le Moutier de la Suite en Ut, on comprend que le splendide Couchet du Musée de la Musique est idéalement destiné au répertoire du XVIIe siècle, affaire de sonorité, qu’épice sa tierce pure, qui donne de ces musiques une autre image harmonique, plus roide.

Comme tous les interprètes du Grand Louis, Rousset a dû constituer ses propres suites, puisque les pièces nous sont parvenues en ordre dispersé _ voilà. Il les assemble logiquement par famille tonale, et soudain ce sont des univers particuliers _ on ne peut plus singuliers, en effet _ qui surgissent. Le génie _ voilà !!! _ de Louis Couperin aura été d’introduire dans une pratique du clavecin encore fortement influencée par l’art des luthistes _ oui _ une puissance expressive qui passe par une harmonie astringente. Rousset la fait entendre dans toute sa sauvage audace, aidé par ce clavecin impérieux, mais il souligne plus encore le goût du compositeur pour les grandes architectures, pour les gestes amples où parait un baroque à la fois sévère et fastueux.

Les fameux Préludes non mesurés où éclate le génie expressif du compositeur sont empoignés, déclamés, exposés, littéralement ils projettent les Suites dans de nouveaux univers d’expression comme de nature sonore. Sans négliger la fantaisie d’une Blandine Verlet, le ton âpre, le jeu visionnaire et roide que Rousset accorde à son instrument vont plus loin dans le théâtre de ce génie du baroque français, trop éclipsé _ faute de mieux connaître cette musique de Louis Couperin _ par son neveu François. Il faudrait un second volume pour qu’encore une fois cette adéquation parfaite résonne.

Voilà.

Mais on ne manquera pas de revenir

aussi

aux merveilleuses interprétations que donna,

et à diverses reprises

_ Philips, 1988, DHM 1999, Philips 1992, Alpha 2007, tout particulièrement ;

et j’en oublie probablement pas mal d’autres… _

de ces œuvres de Louis Couperin,

l’immense Gustav Leonhardt.

Ce jeudi 18 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Beethoven époustouflant de grâce du miraculeux Pavel Kolesnikov

10oct

Le 5 avril dernier,

et à propos du précédent CD de Pavel Kolesnokov,

le CD Hyperion CDA 68224 simplement intitulé Louis Couperin,

j’intitulai mon article pour ce blog

Ecouter la merveille Louis Couperin,

mettant l’accent sur un compositeur _ Louis Couperin (Chaumes-en-Brie, c. 1626 – Paris, 29-8-1661) _ que je vénère…

Je m’étais alors procuré le CD que le jeune pianiste avait aussi consacré aux Mazurkas de Chopin :

magnifiquement réussies, elles aussi,

alors que celles-ci

sont probablement ce qu’il y a de plus difficile à saisir et donner dans l’œuvre de Chopin…

Aujourd’hui Pavel Kolesnikov nous offre un CD Beethoven :

Je me suis dit : « un Beethoven de plus« …

Jusqu’à ce que j’en entende un extrait sur l’antenne de France-Musique !

Coup de foudre !!!

Une interprétation confondante de vérité !

De jeunesse autant que de plénitude.

Soit le jeune Ludwig van

improvisant à son clavier,

dans la plus enthousiasmante ferveur !!! 

Joie !!!

Et à l’écoute du CD en son entier,

je suis à mon tour enthousiasmé :

non seulement par la vie extraordinaire de l’interprétation _ c’est phénoménal d’évidence et plénitude juvéniles ! _,

mais aussi par la merveilleuse composition du programme

de ce CD Hyperion Beethoven CDA 68237,

autour de la célébrissime sonate Au clair de lune,

révélée ici à elle-même dans toute sa fervente fraîcheur,

_ comme jamais par quiconque peut-être _,

une autre sonate, la sonate opus 14 n°2,

et une série de Bagatelles :

les Sept Bagatelles op. 33 ;

et quatre Bagatelles sans numéro officiel (Wo0211, Wo 052, Wo056, Wo053) : fabuleuses !!! ;

ainsi que les 32 Variations sur un thème original en ut mineur (Wo080). 

Le pur plaisir de la musique naissant à l’instant même des doigts les plus follement inspirés…

L’effet sur nous qui l’écoutons

est ravageur !

Nous sommes transportés !!! 

Un artiste majeur nous est décidément né :

Pavel Kolesnikov.

Une merveilleuse capacité

de se mettre

et de nous placer

dans le génie à l’œuvre du compositeur lui-même…

C’est étourdissant

et jubilatoire.

Ce mercredi 10 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Louis Couperin (1626 – 1661), oncle de François (1668 – 1733) : de magnifiques Nouvelles Suites de clavecin, par Christophe Rousset

05sept

 

Après un excellent coffret de 2 CDs de François Couperin (1668-1733, le neveu)
par Daniel Cuiller
voici que Harmonia Mundi nous offre aussi
un double excellent CD Louis Couperin (1626-1661, l’oncle),
Nouvelles Suites de clavecin,
par Christophe Rousset :
un album HMM 902501.02.

Nous ne sommes plus tout à fait au même siècle,

mais la musique de Louis Couperin,

_ lui qui fut un ami du génial Johan-Jakob Froberger (1616 – 1667),

et un protégé de Jacques Champion de Chambonnières (1601 – 1672) _,

est rien moins qu’un des sommets majeurs de TOUTE la musique française…

Indispensable !!!



Ce mercredi 5 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter la merveille Louis Couperin

05avr

Louis Couperin est un compositeur d’exception !

Résultat de recherche d'images pour "CD Hyperion Louis Couperin Pavel Kolesnikov"


Ce jeudi 5 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s : et voici que je découvre cette interview, sur l’excellent site de ResMusica, à cette même date d’aujourd’hui 5 avril,

mais sans nulle mention à ce miraculeux CD Hyperion CDA 68224 Louis Couperin :

ANNÉE BEETHOVEN POUR LE PIANISTE PAVEL KOLESNIKOV

6Pavel_Kolesnikov_Copyright_EVA_VERMANDELDepuis qu’il a été lauréat du Prix Honens en 2012, le pianiste Pavel Kolesnikov se produit dans le monde entier. Il entreprend ce mois-ci une tournée au Royaume-Uni et en Europe avec le Czech National Symphony Orchestra et les Flanders Symphony Orchestra.

« Dans mon travail, cependant, j’aime assez pouvoir m’affranchir de toutes mes certitudes. »

ResMusica : Vous entamez une tournée au Royaume-Uni. Votre répertoire se tourne essentiellement vers les concertos n° 4 et 5 de Beethoven. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce qui vous touche dans l’œuvre de ce compositeur ?

Pavel Kolesnikov : Pour moi, cette saison est l’année de Beethoven. Je vais jouer tous les concertos excepté le n° 2. J’ai aussi enregistré un CD pour le label Hyperion, qui est une exploration du caractère tempétueux et des colères de Beethoven dans ses premières compositions. Je pense que Beethoven est progressivement devenu une sorte de « vache sacrée » pour les musiciens. Chaque petit détail dans ses partitions dénote une autorité écrasante. Dans mon travail, cependant, j’aime assez pouvoir m’affranchir de toutes mes certitudes et je tente de voir et d’entendre les choses sous un angle nouveau, plus actuel, un peu comme si j’utilisais le système Stanislavski.

Les partitions de Beethoven offrent le plus grand défi pour un tel travail, pas seulement à cause de l’immense et puissante personnalité qui est derrière, mais pour de nombreuses autres raisons. J’éprouve cependant la plus grande des joies à ne finalement pas être guidé (pour résumer : « c’est ce que Beethoven voulait dire »), afin de découvrir ce que Beethoven veut me dire, à moi personnellement, mais aussi à mon public. C’est la manière de procéder la plus difficile, mais à mon sens, la plus complète et la plus passionnante.

RM : Vous avez sorti récemment un CD sur les Mazurkas de Chopin. Votre orientation est résolument tournée vers des compositeurs de la période romantique. Avez-vous pensé à rendre hommage à d’autres compositeurs emblématiques de cette période ?

PK : J’aime entrer en immersion dans le monde d’un compositeur, mais d’un autre côté je n’aime pas être isolé du reste. Cela ne me convient pas et je trouve plus gratifiant de travailler en liant une chose à une autre. De mon point de vue, c’est comme cela que l’on obtient une véritable vision pour une grande représentation. Donc, je peux ainsi travailler sur une œuvre et voir peu à peu où le fil me porte. En ce moment, chaque racine que je prends me porte littéralement vers Brahms. Je suis surpris car Brahms n’est pas vraiment un compositeur avec lequel je suis à l’aise mais c’est pourtant ce qui se passe. Je jouerai ses œuvres l’année prochaine. Parallèlement, je travaille sur un autre enregistrement de Chopin. Donc oui, en termes musicologiques, je joue actuellement beaucoup d’œuvres romantiques, mais je n’aime pas penser de cette manière. A mon sens, c’est une terrible simplification.

RM : Vous allez vous produire au Royaume-Uni. Quel lien entretenez-vous avec ce public ?

PK : Je me suis beaucoup produit au Royaume-Uni depuis que je suis venu étudier là-bas en 2011. J’ai également été l’un des New Generation Artists 2014-2016 de la BBC, ce qui m’a donné de merveilleuses chances de jouer devant le public britannique. Je suis déjà familier avec certaines des villes où je vais me produire. En 2016, j’ai fait une tournée avec l’Orchestre symphonique Tchaïkovski de la Radio de Moscou, sous la direction de Vladimir Fedoseiev.

2pavel_kolesnikov_Copyright_EVA_VERMANDEL

RM : Vous avez été lauréat du Prix Honens en 2012, ce qui a propulsé votre carrière. Pouvez-vous nous parler de ce concours ?

PK : Ma carrière a commencé lorsque j’ai gagné le Prix Honens au Canada. Je pense qu’à ce moment-là, en 2012, Honens était résolument le concours le plus avant-gardiste du monde. Depuis, le modèle de Honens qui ne ressemblait à aucun autre, a inspiré un changement remarquable dans la manière dont les concours sont menés dans le monde. Stephen McHolm, qui était le directeur du concours à ce moment-là, est un visionnaire bouillonnant. Il a créé à Calgary quelque chose de très spécial et puissant. Ce concours est vraiment un modèle. Il met le musicien, le participant au centre de la structure. Et c’est de cette seule façon qu’un concours de musique peut passer du simple divertissement à des objectifs plus nobles et sérieux.

RM : Durant votre enfance, vous avez appris le violon pendant une dizaine d’années. Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté par rapport à votre carrière actuelle ?

PK : J’ai en effet joué du violon pendant 10 ans. C’est difficile pour moi de dire si cela m’a aidé ou non, mais je pense probablement que oui. J’adore jouer avec des cordes, et j’ai d’ailleurs récemment formé un trio avec mes amis de longue date, la violoniste Elina Buksha et le violoncelliste français Aurélien Pascal. Cependant, j’ai toujours pris davantage de plaisir à travers le piano que le violon. Cela m’a donné l’opportunité de créer mon propre univers.

Crédits photographiques : © Eva Vermandel

Et encore cet article- ci, de Jean-Charles Hoffelé :

LA MÉLANCOLIE DANSE

Trois Suites de Louis Couperin, compositeur dont l’œuvre est déjà plutôt rare au disque sous les doigts des clavecinistes – Blandine Verlet y excelle – et plus rare encore chez les pianistes : Pierre Chalmeau en avait gravé chez Fondamenta un plein disque assez magnifique où les danses s’imaginaient en couleurs vives. Aujourd’hui, Pavel Kolesnikov lui répond de son toucher sensible, faisant chanter les esquisses de danses dans les splendeurs secrètes de son très beau Yamaha artistement réglé.

Son imagination discrète, son art de la confidence sotto voce s’allient parfaitement à la langue du grand Louis : son clavier est nu, et passe en clin d’œil du charme au tragique, le tout en estompe. Rien ne pèse dans cet art, qui semble idéalement apparié au toucher plein mais évocateur du jeune pianiste sibérien. Si ce n’est pas une rencontre ! Mais malgré ce ton réservé, lorsqu’il faut danser vraiment, les doigts claquent des talons et lancent le pas : écoutez seulement la Gavottede la Suite en ré, et les Canaries qui suivent. Soudain, c’est Rameau qui se profile, et rien d’étonnant à cela, la base de la syntaxe du Dijonnais a toujours été plus proche de celle de Louis que de celle de François.

Mais impossible de ne pas souligner que ce qui charme Kolesnikov et nous charme d’abord, c’est l’indicible mélancolie des chaconnes, la stèle ouvragée du Tombeau de Mr de Blanrocher où un luth s’évoque et avec lui presque un chanteur, c’est ce clavier qui songe les yeux ouverts dans les roideurs de ce Grand Siècle hivernal, poète sans mots dont les notes tourmentées cherchent et trouvent ici cette consolation, cette sérénité dans l’art consommé d’un si jeune homme.

LE DISQUE DU JOUR

 

 

 

 

 

 

 

Louis Couperin (1626-1661)
Suite en ré mineur
Allemande Grave en fa majeur
Chaconne en fa majeur
Chaconne ou Passacaille en sol mineur
Suite en sol mineur
Tombeau de Mr de Blancrocher
Suite en la majeur
Pavanne en fa dièse mineur

Pavel Kolesnikov, piano

Un album du label Hypérion CDA68224

 

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