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Sublime Benno Moiseiwitsch (1890 – 1963), le pianiste « magicien » venu d’Odessa : « Tout pour la musique et la poésie, rien pour l’esbroufe et le brio »…

09mar

Ce sont les articles dans le Classica n° 249 du mois de février dernier, et dans le Diapason n° 720 de ce mois de mars 2023, sous les plumes respectives, page 101, de Jean-Charles Hoffelé (« Tout pour la musique et la poésie, rien pour l’esbroufe et le brio » _ « Rien ne devait faire obstacle au contact direct avec l’œuvre. En cela, ce virtuose est en fait un anti-virtuose« , précise même excellemment cet article… _) et, page 64, Laurent Muraro (« Moisiewitsch le magicien« ),

ainsi que, et plus et mieux encore,  les deux extraits, respectivement le  »Langsam getragen ; Durchweg leise zu halten » (de 8′ 28), le troisième mouvement de la Fantasie Op. 17  ; et les trois premiers mouvements « Des Abends« , « Aufschwung » et « Warum ? »  (de 6′ 55) de la Fantasiestücke Op. 12 de Robert Schumann, proposés à l’écoute sur le CD accompagnant de ces deux magazines,

qui m’ont immédiatement incité à chercher à me procurer le plus vite possible le coffret de 19 CDs SC837 que le label Scribendum vient de publier cet hiver 2022-2023, me faisant accéder, enchanté, à ces merveilles d’interprétation de Benno Moiseiwitsch (Odessa, 22 février 1890 – Londres, 9 avril 1963), miraculeux pianiste…

Tout un monde nous est, en effet, ici restitué,

magiquement révélé par la gracile légèreté de touche, qui va si profond,

de ce parfait tranquille et merveilleusement humble vrai poète de la musique...

Une rencontre unique à ne pour rien au monde laisser passer,

en ce rare trésor d’interprétation vraie, justissime, de la musique de piano…

 Ce jeudi 9 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Encore et toujours le miracle d’Arcangelo de Jonathan Cohen, et aussi celui du merveilleux Iestyn Davies : leur miraculeux CD de Cantates pour alto de Bach (de mai 2015) pour Hyperion, paru en 2017

31déc

Encore et toujours le miracle d’Arcangelo de Jonathan Cohen,

avec, à nouveau, ce merveilleux chanteur qu’est le divin Iestyn Davies :

je veux dire leur tout simplement miraculeux CD de Cantates pour alto (BWV 54, 82 et 170) de Bach (de mai 2015) pour Hyperion, le CD Hyperion CDA 68111, paru en 2017…

En effet, ce tout premier CD _ Hyperion CDA 68111, donc, enregistré à Londres les 11-12-13 mai 2015, et paru en 2017 _ par eux de Cantates de Bach m’avait échappé lors de sa parution en 2017,

et voilà que l’écoute de leur second _ le CD Hyperion CDA 68375, enregistré à Londres les 7-8-9 octobre 2020, et paru tout récemment en 2022 ; cf mes deux articles des 4 et 13 décembre derniers : «  » et « «  _ m’a immédiatement fait commander celui-ci à Vincent Dourthe ;

et que, parvenu hier 30 décembre, le voici qui m’enchante au degré tout à fait extraordinaire du CD précédent de 2017.

Bien sûr, et déjà,

ces Cantates pour alto BWV 35, 54, 169 et 170 de Johann-Sebastian Bach sont des chefs d’œuvre absolument sublimissimes,

mais est tout aussi sublimissime l’interprétation, d’une lumineuse et irradiante évidence, qu’ont su en donner en mai 2015 et en octobre 2020, ce chef topissime qu’est Jonathan Cohen, et son ensemble au-dessus de tout éloge Arcangelo, ainsi que ce chanteur absolument divin qu’est Iestyn Davies, 

déjà auteurs des plus réussis Magnificat de Johann Sebastian et Carl-Philipp-Emannuel Bach de toute la discographie existante !!! _ in le CD « Magnificats » Hyperion CDA 68157 enregistré à Tetbury, Gloucestershire, les 4-5-6 àctobre 2015, et paru en 2018 ; cf mon article du 18 avril 2018 : « « 

Voici donc ici deux très brefs avant-goûts de ces miraculeuses interprétations

tels que proposés par Hyperion :

1 (de 4′ 03) pour le CD de 2017

et 2 (de 3′ 11) pour e CD de 2022…

Ne surtout pas laisser passer…

Ce samedi 31 décembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’orgasmique « Moro, lasso, al mio duolo » du divin prince Carlo Gesualdo da Venosa (1566 – 1613), un hapax miraculeux de la Musique…

18juin

Comment ne pas proposer

une des plus fantastiques « Musiques de joie« 

_ à grimper au plafond ! _,

qu’est ce madrigal du 6éme Livre de Madrigaux _ à cinq voix _,

de 1611,

de Carlo Gesualdo da Venosa

(Venosa, 8 mai 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613,

le sublimissime

« Moro, lasso, al mio duolo »

un des sommets absolus _ orgasmique ! _ de toute la musique occidentale ?!!

Pendant très longtemps,

je n’ai pu en supporter que l’interprétation dithyrambiquement vénéneuse,

en 1965, à la Villa Litta, à Milan,

du Quintetto Vocale Italiano,

dirigé par le génial Angelo Ephrikian (Trévise, 20 octobre 1913 – Rome, 30 octobre 1982) :

constitué des voix _ a capella, bien sûr _,

miraculeusement idiosyncrasiques,

de Karla Schlean, soprano ; Clara Foti, mezzo-soprano ; Elena Mazzoni, contralto ; Rodolfo Farolfi, ténor ; Gastone Sarti, baryton ; et Dmitri Nabokov, basse.

Et je courais à Rome me procurer ces extraordinaires CDs de la marque Rivo Alto.

Le madrigal est bien sûr présent dans le coffret de 6 CDs

de l’Intégrale des 6 Livres de Madrigaux de Gesualdo,

tel que republié en 2012 par Newt on :

dans le sublime coffret Newt on 8802136/6. 

En voici le podcast.

A se pâmer _ à quasi en mourir ! _ de joie.

Puis, assez récemment,

en un CD Glossa GCD 922801,

de 2013,

vint l’interprétation presque aussi saisissante _ enfin ! _

et aussi idiosyncrasique,

de la toujours excellente

La Compagnia del Madrigale,

soient Francesca Cassinari, soprano ; Rossana Bertini, soprano ; Laura Fabris, soprano ; Elena Cazzaniga, alto ; Giuseppe Maletto, ténor ; Raffaele Giordani, ténor ; Marco Scavazza, baryton, baryton ; et Daniele Carnovich, basse

en un CD enregistré en juin et juillet 2012

en la Chiesa della Beata Vergine al Coletto, à Roletto.

Et voici une vidéo de l’interprétation de ce sublimissime madrigal gesualdien

par cette merveilleuse Compagnia del Madrigale

en un concert, ici,

à la Tenuta La Morra, à Cavour, le 7 février 2012.

Et voilà que je continue d’avoir un petit faible pour le génie intuitif d’Angelo Ephrikian, en 1963.

Mais jugez-en vous-même !

Ma première rencontre avec l’univers musical gesualdien

a été un vrai coup de foudre

_ nous écoutions surtout du Bach.

Gesualdo : un specimen unique,

un hapax,

miraculeux,

de la Musique.


Ce jeudi 18 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Beethoven époustouflant de grâce du miraculeux Pavel Kolesnikov

10oct

Le 5 avril dernier,

et à propos du précédent CD de Pavel Kolesnokov,

le CD Hyperion CDA 68224 simplement intitulé Louis Couperin,

j’intitulai mon article pour ce blog

Ecouter la merveille Louis Couperin,

mettant l’accent sur un compositeur _ Louis Couperin (Chaumes-en-Brie, c. 1626 – Paris, 29-8-1661) _ que je vénère…

Je m’étais alors procuré le CD que le jeune pianiste avait aussi consacré aux Mazurkas de Chopin :

magnifiquement réussies, elles aussi,

alors que celles-ci

sont probablement ce qu’il y a de plus difficile à saisir et donner dans l’œuvre de Chopin…

Aujourd’hui Pavel Kolesnikov nous offre un CD Beethoven :

Je me suis dit : « un Beethoven de plus« …

Jusqu’à ce que j’en entende un extrait sur l’antenne de France-Musique !

Coup de foudre !!!

Une interprétation confondante de vérité !

De jeunesse autant que de plénitude.

Soit le jeune Ludwig van

improvisant à son clavier,

dans la plus enthousiasmante ferveur !!! 

Joie !!!

Et à l’écoute du CD en son entier,

je suis à mon tour enthousiasmé :

non seulement par la vie extraordinaire de l’interprétation _ c’est phénoménal d’évidence et plénitude juvéniles ! _,

mais aussi par la merveilleuse composition du programme

de ce CD Hyperion Beethoven CDA 68237,

autour de la célébrissime sonate Au clair de lune,

révélée ici à elle-même dans toute sa fervente fraîcheur,

_ comme jamais par quiconque peut-être _,

une autre sonate, la sonate opus 14 n°2,

et une série de Bagatelles :

les Sept Bagatelles op. 33 ;

et quatre Bagatelles sans numéro officiel (Wo0211, Wo 052, Wo056, Wo053) : fabuleuses !!! ;

ainsi que les 32 Variations sur un thème original en ut mineur (Wo080). 

Le pur plaisir de la musique naissant à l’instant même des doigts les plus follement inspirés…

L’effet sur nous qui l’écoutons

est ravageur !

Nous sommes transportés !!! 

Un artiste majeur nous est décidément né :

Pavel Kolesnikov.

Une merveilleuse capacité

de se mettre

et de nous placer

dans le génie à l’œuvre du compositeur lui-même…

C’est étourdissant

et jubilatoire.

Ce mercredi 10 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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